Figure Replay 54 : Panne des sens
Par : JP NGUYEN
Sur Bruce Lit, pour faire une pause humoristique entre deux rafales d’articles, les figurines de super-héros prennent la pose sans se prendre au sérieux. C’est Figure Replay, rubrique écrite et réalisée par JP Nguyen.
OK, les râleurs du fond, je vous entends, je suis en retard, ce mois-ci… Et encore, ce numéro a failli ne pas exister, le d’habitude intraitable Boss, dans sa grande mansuétude, percevant que j’étais un peu-beaucoup débordé ces dernières semaines, m’avait proposé de repousser la sortie du prochain FR pour la fin décembre !
Mais l’actualité était telle que je ne pouvais laisser passer tout ce temps sans la commenter avec mes figurines.
Même si cela peut sembler futile, de tous les événements de la période écoulée, celui qui m’aura le plus marqué est le décès de Stan Lee. Oh ! Bien sûr, il n’était plus tout jeune et c’était inéluctable… Bruce et les copains lui ont rendu un chouette hommage . Je n’aurais pas grand-chose d’original à dire de plus mais… tant pis, je me lance !
Stan Lee, plus qu’un scénariste, dans mon souvenir, ça restera l’auteur des textes introductifs des vieux épisodes republiés dans la revue Strange Spécial Origines… Un visage barbu évoquant un peu Dieu le Père bien avant que le vieux moustachu à lunettes ne multiplie les cameos dans les adaptations ciné de Marvel. Dans ces fameuses intros, il réécrivait sans doute l’histoire mais il vantait joliment les qualités de ses récits et des artistes qui les avaient illustrés. Hulk contre la Chose, dessiné par Jack Kirby, Daredevil vs Namor par Wallace Wood, ces bastons n’auraient pas eu la même saveur pour moi si Stan n’avait pas replanté le décor, dévoilé les coulisses et fait monter la pression, tel un chauffeur de salle. Vous savez, un peu comme le gus qui poste des teasers sur Facebook pour le blog…
D’un Lee à un autre Lit, il y a un li-en que d’autres ont déjà fait. Eh oui, je vous avais dit que je manquerai d’originalité (contrairement à Bruce Lit, qui regorge d’origines alitées…) Voyez-vous, ce n’est pas le moindre des talents que d’écrire un texte pour mettre en valeur une œuvre. Alors que je termine laborieusement cet exercice, j’ai une pensée pour ce créateur, sans le bagout duquel ma collection de figurines serait beaucoup moins étoffée…
This one’s for you, Stan. You made mine Marvel.
Go Figure !
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Daredevil voir rouge : sa série Netflix est annulée, Charles Soule a bien foutu le bordel dans ses comics et Stan Lee est mort. Pour lui remonter le moral, Batman lui met le grappin dessus en lui parlant des gilets jaunes eu dérèglement climatique. Envoyez le SS (Smiley Signal) : Figure Replay est de retour !
La BO du jour :
A long, long time ago, I can still remember
How his comics used to make smile
And I knew if I had my chance
And if figures would keep their stance
That maybe I’d be happy for a while…
(…)
I can’t remember if I cried
When I read the news that spread worldwide
But something touched me deep inside
The day the comics died
Je n’irais pas par quatre chemins : Ce sont surtout les bonus qui m’ont fait me marrer comme une baleine de bon matin ! 😀
Les apiculteurs, l’iron-poing, le what-if Saroumane… un festival ! 😀
J’ai eu une petite pensée émue en voyant, dès la 1° image, les deux mêmes personnages que JP m’a offerts en custom récemment ! Chanceux que je suis 😉
Au tout départ, j’envisageais de mettre en DD et le Punisher dans un bar. Mais je voulais changer un peu de décor et du coup, il me fallait un autre personnage raccord avec les gargouilles. Le dialogue DD-Bats n’est pas le plus drôle que j’ai écrit mais il comporte tout un tas de réflexions qui reflètent mes convictions profondes, du coup, je me suis servi de FR pour les exprimer. Et enfin, pour rendre le numéro plus fun, j’ai rajouté des séquences bonus plus punchy.
Pour terminer une semaine sous le signe du cafard, le FR voit les joyeux drilles faire leurs gothiques chez JP et méditer sur le sens de la vie.
la quête de Conan et Elric vient à point remettre un peu de couleurs.
« L’iron poing »= grand art!
Oui, l’Iron Poing face à Luke Cage habillé en jaune m’est venu soudainement et m’a donné un large sourire alors que je faisais ma mise en page…
JP continue la lutte sociale avec ses sarcasmes sur l’actualité du moment^^
C’est bien vu.
Comme beaucoup j’ai trouvé l’iron poing très bien vu.
Ce sont des customs les figs du seigneur des anneaux ?
Comme indiqué sur la page des crédits, Saroumane est un custom.
Réalisé à partir d’un autre méchant sorcier, Voldemort, avec la tête de Lee Scoresby, un personnage du film « La boussole d’or », et beaucoup de sculpture pour les cheveux et la barbe…
DD perché en périphérie Lyonnaise !
Scott Lobdell en a rêvé, JP Nguyen l’a fait !
Bats et DD ont une classe folle. L’intégralité de leur scène semble tout droit sortie de l’époque Marvel Knights, j’adore.
Batman est amoureux ? Sinon il aurait repris Matt sur le fait d’avoir été aussi joué à l’écran par Ben Affleck.
Est-ce volontaire ? Le passage Soeur / censeur rebondit à point nommé sur mon article Vivès !
Comme dans Strange, FR a désormais plusieurs séries au sein d’un même volume. Impossible pour l’amateur de trash que je suis de résister au cérumène de Saroumane.
Sur le constat social, DD a raison de désespérer et toi JP d’en partager ta politesse avec nous…
A la base, je comptais n’utiliser Saroumane que pour pouvoir caser une référence à une réplique culte du « Diner de cons ». Les variations de couleurs me sont venues après coup…
L’aurez-vous remarqué ?
Dans les hashtags du blog FR a pour prestigieux voisin : Frank Miller !
Tu n’as plus rien à prouver JP. J’adore ce numéro car il est très avare en personnage et ambiances et pourtant on ne s’ennuie pas une seule seconde. Tu as un sens de la narration vraiment poussé. Je suis épaté par tes prises de vue et ces gargouilles. Tu as ajouté le décor par la suite, lorsqu’au début DD regarde la ville ? Ou c’est réel ?
Les calembours sont excellents, je le dis toujours parce que même un simple « panne des sens » je ne peux pas le sortir. Et quel a priori avec DD et l’actualité !
L’autre aspect pregnant, c’est, depuis quelques temps, l’utilisation de FR pour dénoncer tout ce qui t’indigne dans l’actualité justement. Merci à toi de formuler ainsi tout ce qui me gêne également.
Les bonus sont supers, et je rejoins Tornado en disant que le plus marrant est le passage avec Elric et Conan (en même temps, la discussion de DD portait bien sur des sujets peu enjoués… d’ailleurs, à se demander si ce n’est pas une catharsis que tu nous as proposée ici, avec toi dans le costume rouge et Bruce dans le noir). Je suis fan, cherche pas.
La BO : m’en souviens plus il faut que je la réécoute. C’est sur quel album déjà ?
à se demander si ce n’est pas une catharsis que tu nous as proposée ici, avec toi dans le costume rouge et Bruce dans le noir).
Alors là, je suis sans voix Cyrille !!!
C’est rigolo que cette semaine ait été vécue comme celle de la déprime alors qu’à la base la thématique était RUbriques à brac.
La BO : je ne connaissais que la version de MAdonna. Je l’ai écouté pendant le biberon de ce matin et ça m’a donné la pêche.
Cyrille, depuis deux jours je réfléchis à des arguments anti Phil Collins, je n’ai pas eu le temps de verbaliser ça mais sois sûre que la réplique arrive.
Sans voix pourquoi, parce que tu n’aimes pas Batou ?
Come and get me ! Tu ne pourras rien aligner de consistant !
NOn, je suis admiratif de cette analyse de FR.
Merci Omac. Un numéro de funambule, quoi de plus normal pour une rubrique livrant du fun en bulles ?
C’est vrai que j’ai oscillé entre gravité et légèreté pour ce numéro mais j’avais effectivement en tête un certain article marquant de la période : la dépression de Matt Murdock !
Merci Cyrille, le fond de la première image a été rajouté. Pour la BO, n’étant pas orienté album mais plutôt single, je ne saurais te dire…
Encore merci à tous pour vos retours. Allez, je dois attaquer dans ma tête le FR 55, le dernier de 2018… Si vous avez des souhaits de revoir une fig en particulier, n’hésitez pas à vous exprimer !
J’ai effectivement commencé par éprouver un grand sentiment de lassitude à la découverte des entames de ce Figure Replay : l’hommage touchant à Stan Lee exprimant une perte irremplaçable, suivi par la peur du bide, et les brèves de flux de pensée reflétant trop bien les éléments négatifs sur lesquels l’individu isolé n’a aucun prise, trop prégnants dans l’actualité. La remarque de Daredevil tombe à pic pour relever à quel point Batman est l’antithèse du joyeux drille, et la remarque sur les blagues Carambar enfonce le dernier clou dans le cercueil, comme un écho de la question posée à JP lors de son interview pour le site. Le concourt de plus gros deuil vient encore renforcer cette ambiance déprimante.
Malgré le très bien placé Deceptive Comics (et l’impression persistante d’avoir raté celui dans Jaune au Ghosn), il m’aura fallu arriver à Maso-schistes pour me dérider, et retrouver la bonne vibration pour apprécier la blague filée sur l’essence, et la pertinence du logo DD.
J’ai retrouvé le sourire avec le Véridique et le blocage des ronds point, la boussole parlante et les dieux du cabas (que je me réserve le droit d’invoquer dans ma sphère privée), les magiciens du troisième âge, et le puits tari. Le décor pour la séquence de Batman et Daredevil est aussi bien trouvé que superbe. La posture de Daredevil assis en tailleur est incroyablement réaliste. La figurine de Pourpoint Jaune est magnifique, même si elle n’est pas faite main.
Finalement, j’ai plus apprécié cet épisode mi-figue, mi-raisin à la relecture.
Merci Présence, pour ce retour détaillé, presque une review. Je ne te demande pas combien d’étoiles tu me décernes, je suis heureux d’avoir pu te donner quelques sourires !
A la relecture, je me suis rendu compte que tu mettais en scènes les Sovereign 7 sans que ce soit les personnages originaux. ET là je me dis, « mince c’est quoi le rapport » ? Ben, JP met en scène des souverains des univers DC/ MArvel. Ce genre de détails très gustatif.
Merci
Bruce Lit a su faire appel à mon orgueil de chroniqueur pour me faire venir ici. Je lui pardonne d’autant plus facilement que je ressentais une irrépressible envie de rire après avoir bien failli claquer la porte de FB pour incompatibilité d’humeur avec la minorité vociférante et obtuse qui gangrène les débats, politiques ou non. Aujourd’hui, une simple chronique de BD suffit à s’attirer la haine et les insultes. MODE AUTOBIOGRAPHIE OFF.
Je n’ai pas l’intention de faire une revue exhaustive de ce qui m’a plus ou pas dans cette nouvelle superproduction (fauchée ) de JP NGUYEN. Je vais me contenter, sans flagornerie aucune, de saluer ce travail de titan, effectué bénévolement dans le seul but de nous « soutirer » quelques beaux éclats de rire.
Nous nous rejoignons sur beaucoup de points (ronds ou pas) et je tiens à affirmer ici que je n’ai pas trouvé une seule vanne carambar parmi les nombreuses pépites disséminées ici. Je ne vous cacherai pas, non plus, avoir ressenti une vraie pointe de jalousie devant la finesse de certains jeux de mots.
L’essentiel, ici, n’étant pas d’attribuer une note, mais de rendre hommage à un artiste (je pèse mes mots) « coupable » de m’avoir fait oublier pendant quelques minutes la médiocrité du genre humain. Merci.
@Ozy : explique nous ce qui te contrarie.
@JP : j’adorerais voir un Jesse Custer borgne.
Merci beaucoup, Ozymandias, pour ces compliments joliment tournés.
Dites-moi, les lecteurs, à part Omac, vous ne vous êtes pas trop exprimés sur les figurines que vous souhaiteriez voir ou revoir…
Bon, en attendant, je vais continuer mon custom de Hellboy (je ne sais pas si il trouvera sa place dans le prochain FR, mais je lui trouverai bien un petit rôle tôt ou tard…)
très cher JP (quand je dis très cher, j’ai l’impression d’écrire à ma grand-mère… ^^).
J’avoue que jusqu’à récemment, je n’avais pas compris ni creusé le concept de customs… je pensais que tu vais une collection colossale de figurine après avoir fait sans doute fortune dans le pétrole ou une banque ne ligne…
J’y ai vue que du feu… je pensais que tout était vrai.
ma seule curiosité est d’ne savoir toujours plus sur la quête de Conan et Elric. quel Team-up!
@Bruce : Je conserve (encore) un minimum de pudeur en ce qui concerne ma vie privée, même si j’aime à intégrer des épisodes ponctuels de mon autobiographie au sein de mes chroniques. Du coup, ma réponse à ta question sera, volontairement, incomplète.
Disons qu’à l’époque où tu m’as « découvert » sur FB, je conservais encore un minimum de patience envers certains trolls, croyant naïvement qu’en adhérant uniquement à des groupes fermés, j’échapperais aux débats stériles, aux insultes et aux argumentaires bâclés (le point Godwin et le trop fameux « les goûts et les couleurs » comme panacées aux esprits paresseux). La vérité est que, même au sein du monde universitaire, parmi les érudits et les amateurs éclairés, il existe des Narcisses persuadés que la science infuse/confuse dont ils disposent les exonère de toute forme de respect.
Récemment encore, j’ai bien failli perdre patience face à un membre de l’Éducation Nationale professant son mépris pour le dessin de Philippe Foerster, notamment ses couvertures des rééditions de plusieurs romans et recueils de nouvelles du grand écrivain belge, Jean Ray. Face à mon désir de nuance, il m’a opposé le vieux poncif du « goût et des couleurs », lequel me paraît discutable quand on se contente d’asséner des épithètes lapidaires pour définir un dessin, une oeuvre : « horrible » et « affreux ».
J’ai, de mon côté, passé les vingt dernières années de ma vie à constamment remettre en cause ma façon de pensée. L’exploration de tous les territoires me paraît la seule possible, indépendamment du rejet viscéral qui est inéluctable chez l’être humain, pour émettre un jugement autre que purement subjectif. J’ai déjà exprimé cette idée ici ou ailleurs : La formule « J’aime pas » aussi peut-être argumentée. Créer une oeuvre, c’est du travail, de la documentation, de la pratique depuis de nombreuses années. Même Rob Liefeld que je n’apprécie pas du tout a pondu quelques belles couvertures. Cela étant, il ne s’agit pas de sombrer dans le relativisme systématique, mais plutôt, dans la mesure où c’est possible (Critical Hit étant une des exceptions qui confirme la règle), de mettre en lumière les points positifs et SURTOUT conserver un minimum de respect au travail fourni en ne se contentant pas de quelques saillies écrites à la va-vite et condamnant l’ensemble d’une oeuvre. Ainsi, parmi les couvertures de P. Foerster, quelques-unes m’ont déplu, mais le but d’un artiste n’est pas de nous conforter dans notre zone de confort. Rien n’est gravé dans le marbre. Un cerveau sain est un muscle que l’on entretient, que l’on malmène aussi, et non une machine qui mémorise nos opinions (arbitraires) une fois pour toutes.
Autre point qui m’a contrarié, Bruce, ta remarque concernant mon bilan 2018. Il s’agit, je ne m’en cache pas, d’un exercice complément inutile à mes yeux puisque j’ai passé la majorité de mon temps à lire des ouvrages parus les années précédentes. Cela dit, j’ai fait contre mauvaise fortune bon coeur ; un blog comme Bruce Lit implique un esprit d’équipe et je m’y soumets d’autant plus volontiers que ladite équipe est très sympathique et les articles (ceux que j’ai lus, du moins) divertissants, savoureux, intéressants, voire même géniaux (aucun égo ne sera caressé dans cette chronique, je préfère conserver l’anonymat du compliment). Simplement, je me suis permis, histoire de rendre ce « travail » plus intéressant d’y adjoindre plusieurs nouvelles rubriques, lesquelles j’ai dû sacrifier à cause d’un nombre de signes limités. Je le concède, je déteste les cadres rigides. Je tolère sans renâcler le cahier des charges, mais un bilan, selon ma définition, c’est l’occasion de pouvoir se lâcher. D’où une certaine frustration, déjà ressentie après l’éviction de ma critique acide, sinon acerbe, de CRITICAL HIT. La raison invoquée m’a rappelé que la vraie liberté n’est pas possible quand vous disposez d’une carte de presse, bénéficiez de services de presse , etc… Je connais encore assez mal Bruce, mais je sais que c’est avant tout son amitié envers l’équipe éditoriale qui a motivé son refus. Dans le cas contraire, j’aurais quitté Bruce Lit sur le champ. Je ne peux pas travailler avec des personnes que je ne respecte pas. Aucun problème d’égo non plus, même si je ne suis pas totalement vacciné contre le narcissisme. Je tenais à être franc, d’autant que cela n’affecte en rien mon opinion (très) positive sur ce blog et ses membres. À ce titre, j’aurai prochainement l’occasion de faire grincer des dents concernant un point de traduction dans la trilogie Final Crisis parue chez Urban Comics, même s’il s’agira de comprendre plutôt que condamner. Je suis moi-même traducteur à mes heures et je ne compte pas me rabaisser en critiquant les professionnels (compétents) qui oeuvre pour notre plaisir (je suis paresseux, je lis et j’achète encore français).
Pour finir, ces quelques soucis ne constituent que la partie émergée de l’iceberg de mon ressentiment envers une certaine paresse intellectuelle sur FB. Ce fut peut-être de l’idéalisme de croire que l’excellent travail fourni par notre équipe serait un minimum commenté sur les raisons sociaux, d’autant que nos « concurrents » se limitent bien souvent à des articles assez convenus. Apparemment la majorité silencieuse et la minorité haineuse ont encore de beaux jours devant elles.
FIN DE MA DIATRIBE.
La communication par écrit, est finalement bien plus propice aux malentendus qu’on pourrait croire.
Pour moi Bruce Lit, c’est le blog du patron. point.
il y met ce qu’il veut.
il m’a déjà demandé des modifs. Je m’execute. je n’exclue pas de mettre sur mon site un article refusé. why not? C’est du boulot bénévole qu’on fait par plaisir pour le plaisir des autres.
Je ne fais pas trop attention aux éventuelles mauvaises réactions ou peu de réactions de facebook.
Pour le bilan, c’est un exercice assez difficile pour moi étant donné que je n’ai quasiment rien lu de cette année tout comme toi. mais bon on se débrouille. la contrainte crée parfois l’inspirations.
Par contre, je dois confesser qu’ on ne peut pas TOUT lire et Tout aimer, surtout ce qu’aime notre voisin. C’est ainsi. je lis tous les articles attentivement. parfois je n’ai pas grand chose à commenter parce que ça ne m’inspire pas du tout. Ce qu’écrit Bastien Vivés me passe bien au dessus de la tête, je suis désolé. je pourrais argumenter, mais je sens déjà que je manque de force pour justifier ce qui n’est que finalement un point de vue. Je pourrais dire qu’il y a du Pratt feignant dans son style, mais à quoi bon à part pour la formule? malgré tout l’argument passif des goûts et des couleurs est le meilleur moyen de dire qu’on ne changera pas d’avis… parfois je sens qu’on veut me convaincre d’aimer tel ou tel auteur et c’est pas parce qu’on m’assomme avec des arguments intellectuels que je vais me convertir au culte. j’écoute et j’apprécie.
De mon côté sur Bruce j’essaie de PARTAGER ma passion, ma façon d’aimer la lecture et de faire un peu mon intéressant en plaçant deux ou trois formules qui m’ont fait ricaner quad j’écrivais. je suis super content quand quelqu’un a remarqué un truc, appris un truc ou rigolé à une blague.
je rédige, je potasse mon sujet pour ne pas être à coté de la plaque. j’espère donc ne pas écrire un sujet idiot, je m’implique à fond.malgré tout je sais que je m’expose à la critique et que chaque critique ne sera pas une thèse.
les dessins n’appellent pas forcément de reflexes objectifs. c’est difficile à quel point et pourquoi Wolinski m’a toujours révulsé.
et oui, le but des artistes n’est pas de nous conforter dans notre confort, mais il n’est pas non plus la vocation du lecteur de se forcer à lire des trucs qu’il n’aime pas juste pour pouvoir argumenter. il le fera si c’est son metier, mais pas autrement. combien de gens ne peuvent pas lire les manga juste parce que graphiquement, ça leur revient pas. tu pourras leur parler de tel ou tel auteur. c’est mort. je crois que le seul titre que je connaisse capable de briser les barrières de style et de génération, c’est …Akira? non, Jirô Taniguchi? non plus, c’est Chi le petit chat. bizaaaare!
j’ai connu ma période « auteur » (Morrisson, Ennis, Ellis, Moore, Neil Gaiman etc…) je dois avouer que tout ça dort aujourd’hui dans des cartons. j’ai même l’impression que ça a été mon « caprice » de 2000-2005…
Tout ça est très attaché à notre parcours de vie aussi mais si je développe, je peux faire un article, sauf que personne n’aura envie de le lire… 🙂
Je viens de voir tout ça avec Ozy en MP. Everything is cool mais merci pour le vote de confiance Eddy.
Avant toute chose, et puisque nous vivons une époque propice à la surinterprétation, il n’a jamais été question de censure sur Bruce Lit. J’avais un cahier des charges, je n’ai pas voulu le respecter, je m’incline, mais ma franchise m’incite (trop souvent ?) à dire ce que j’en pense. À aucun moment, il n’a été question de virer précisément les passages qui faisaient mal. Ce fut mon choix, je l’assume, d’autant que le vrai problème n’est pas là. Le monstre ÉGO se cachait sans doute dans le sous-bois de mes arrière-pensées.
Pareil pour CRITICAL HIT, le problème n’est pas Bruce Lit, ni Bruce tout court, mais bel et bien les limites de la liberté d’expression quand on veut parler objectivement d’un album. Cette fois, cependant, mon ÉGO n’est pas en cause puisque j’ai fait paraître ma critique sur mon mur et un autre groupe BD pour finalement récolter… un beau silence.
Un silence qui n’invite pas à parler de titres inédits en VF, parce que les anglophobes n’ont en, somme toute, rien à foutre, de lire des articles sur des bouquins qui ne sont pas disponibles en librairie. Pourtant ton article sur SOVEREIGN 7 était fort intéressant, je l’ai même posté sur un blog ami… Aucun commentaire, pas la moindre réaction à ce jour.
J’ai choisi ma route en matière de lecture, je n’impose à personne de suivre mes traces. Je l’ai déjà dit, le prosélytisme, j’ai déjà donné et c’est comme les Témoins de Jéhovah, ça gonfle ou indiffère tout le monde. J’avoue aussi en avoir assez de devoir me justifier à chaque article, radoter comme une vieille pie sur la notion du JE N’EST PAS UN AUTRE. Ce sera d’ailleurs ma bonne résolution de l’année 2019.
Concernant le SDP (Service de Presse), aucune jalousie de ma part puisque je dispose de mon propre réseau parallèle, lequel me permet de ne rien devoir aux éditeurs. J’ai déjà pu profiter de cette pratique quand mon ex-femme bossait en librairie et que le représentant m’a (indirectement) offert l’intégrale des Théodore Poussin pour assurer son chiffre. Simplement, je ne vois pas pourquoi ça devrait être un tabou. J’aimerais aussi que les chroniqueurs qui en ont bénéficié le précise avant de pondre un article qui justifie qu’on achète trois albums cartonnés en VF alors que la VO coûté deux à trois fois moins chère et que l’intégrale qui paraîtra dans six mois ou plus vaudra moitié prix. Une demande d’autant plus facile à faire pour moi qui n’hésite pas à dire que je pratique le piratage quand je suis fauché ou méfiant envers la marchandise qu’on veut nous fourguer.
Au risque de paraître condescendant ou acerbe, le type qui prétendra que mon billet d’humeur est la preuve que Bruce Tringale est inféodé aux éditeurs, qu’il reçoit des SDP (j’en sais rien et je m’en balance dans le contexte de cet article) ou qu’il censure ses chroniqueurs, ce type, donc, est cordialement invité à prendre quelques leçons de lecture et de compréhension de texte. La censure, comme d’habitude, se situe en coulisses, et dieu sait que BRUCE LIT a payé un lourd tribut cette année aux parasites du copyright. l’avenir est bien sombre pour la liberté d’expression sur la Toile dans les années à venir.
Je l’ai déjà écrit ailleurs : le silence aux articles / vidéos, c’est la mort de plein de blogs / chaîne. Ce qui est facilement remédiable en consultant ton google analytics qui te montre combien de personne te lise au moment du post et combien de temps ils restent. Pour revendiquer mon égo, je peux affirmer que sur ce blog le niveau des commentaires et leur pertinence atteint une qualité que j’ai rarement rencontré ailleurs.
Bon,
Je vais lire ton article sur Critical Hit, pou la bonne et simple raison que vivant au milieu de gens qui placent la vie animale Au DESSUS de la vie humaine et que ça commence à me courir, ça m’intéresse de savoir…
tout ce qui a trait au monde de la presse et de l’édition je suis un fieffé ignorant. Je m’en foutais jusqu’à très récemment d’ailleurs…
par contre je t’assure que je n’ai pas parlé de censure, juste que je ne cherche pas plus loin que ce que Bruce me demande.
C’est vrai que souvent le silence répond parfois de manière insistante sur FB…
j’le trouve pas… 🙁
@Eddy : l’article n’a pas été publié ;).
Je cherchais sur FB en fait… 🙂
Houlà la discussion a changé ici.
Pour le bilan, j’ai jamais considéré qu’il fallait parler de lectures parues en 2018. Moi je parle de ce que j’ai LU en 2018, même si ça date de 30 ans^^
« J’aimerais aussi que les chroniqueurs qui en ont bénéficié le précise avant de pondre un article qui justifie qu’on achète trois albums cartonnés en VF alors que la VO coûté deux à trois fois moins chère et que l’intégrale qui paraîtra dans six mois ou plus vaudra moitié prix. »
Ozy, je ne comprends pas cette phrase. Les articles ne disent jamais « allez acheter cette version et pas une autre ». Et puis voilà moi par exemple je suis un acheteur un peu con des fois : je vais préférer la VF même si elle est plus chère, et je ne vais pas être assez patient pour attendre 6 mois pour la version moins chère^^ Donc mon choix peut paraître idiot pour quelqu’un qui n’a aucun souci pour lire de la VO, mais ça veut pas dire que j’ai gagné au loto ou qu’on m’a fait un cadeau. J’ai peut être juste dépensé plus parce que je l’ai décidé^^ Ou alors j’ai trouvé le truc d’occasion. Faut expliquer d’où on sort nos bouquins maintenant ?