Ultimate X-Men par Brian Wood
Un article de JB VU VANVO : Marvel Comics
VF : Panini Comics

Mutants contre mutants, nouvelle version d’une histoire connue
© Marvel Comics
Cet article portera sur le run de l’auteur Brian Wood sur la série Ultimate Comics: X-Men, à savoir des numéros 13 à 33 ainsi qu’un numéro 18.1, le tout publié en 2012 et 2013. Il a collaboré avec plusieurs artistes : Paco Medina, Reilly Brown, Carlo Barberi, Filipe Andrade, Mahmud Asrar et Álvaro Martínez. Il est à noter que Nathan Edmondson a participé à l’écriture pour les numéros 21 et 22. Ce run est paru en VF chez Panini Comics dans les numéros 7 à 11 de la revue Ultimate Universe avant de se poursuivre dans Ultimate Saga n°2 et 3 sous une traduction de Sophie Watine-Viévard.
Sale temps pour les mutants après Ultimatum. Loin des héros “people” qui faisaient la une de la presse sous Millar, ils sont dorénavant aussi craints et haïs que leurs homologues de l’univers traditionnel. La catastrophe mondiale et les millions de morts provoqués par Magnéto y sont peut-être pour quelque chose, tout comme la révélation que les mutants ne sont pas l’avenir de l’humanité mais un effet secondaire d’une expérience scientifique… Les leaders mutants sont tous morts, les anciens X-Men en fuite. À New York, Kitty, Iceberg et Johnny Storm portent le deuil de Peter Parker, tout en faisant face à la menace de William Stryker, fanatique religieux qui, dans son dernier souffle, transfert son esprit dans les Sentinelles. Mais alors que ces robots tueurs commencent un génocide mutant au Sud-Ouest des Etats-Unis, le gouvernement fait l’objet d’une attaque.

À visage découvert : un changement de look significatif
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Alors que la décision semble désespérée pour les mutants, Kitty Pryde décide de cesser de se cacher. Avec quelques volontaires et l’aide d’un certain borgne, l’ancienne X-Woman devient une figure révolutionnaire, une passionaria qui se dresse devant le message de haine de Stryker. Mais si elle remporte cette guerre, Pryde risque de perdre la paix. En effet, le nouveau président des Etats-Unis, Steve Rogers, propose un choix à la race mutante : prendre un sérum qui les rendra humains, ou s’exiler dans une réserve, une terre dont ils seront les seuls responsables. Alors que les derniers mutants sur le sol Américain se regroupent autour de Kitty pour prendre en main leur destin, d’autres dangers grondent : des industriels qui comptent faire main basse sur le fruit de leur labeur, mais aussi le SEAR, une nation mutante menée par une vieille connaissance et refusant tout rival.
Sacré paradoxe que cette reprise. Elle est à la fois dans la continuité de la relance d’Ultimate Comics: X-Men de Nick Spencer et tranche avec ce même run. Je m’explique : Brian Wood continue le fil narratif lancé par Nick Spencer, à savoir la menace du Moule Initial et des Sentinelles de Stryker, mais aussi le retour apparent de plusieurs morts, dont Xavier, Wanda Maximoff et Apocalypse. Mais contrairement à la plupart des autres titres X-Men, le run de Brian Wood n’est pas une série d’ensemble mais se recentre autour d’une seule figure, Kitty Pryde. Les premières pages de sa reprise illustrent cette orientation en la montrant abandonner l’identité de Shroud et assumer son identité de mutante et d’héroïne. De fugitive à symbole de la résistance mutante, de rebelle à leader, le lecteur accompagne Kitty dans son ascension…

Le début d’une longue route
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Comme d’autres auteurs des séries Ultimates avant lui, Wood synthétise des runs passés. La lutte contre les Sentinelles rappelle ainsi l’Opération Tolérance Zéro, à ceci près que Kitty mène une véritable armée. Dans un mixte du run de Whedon et du crossover House of M, la race mutante se retrouve réduite à peau de chagrin en un numéro, allant à l’essentiel : repartir de zéro et se reconstruire, entouré d’une humanité hostile. Et la fin de ce run renvoie à l’opposition entre deux visions du monde, remplaçant Xavier et Magnéto par de jeunes visages !
Libérée du poids des vieux barbons tels le chauve à roulette ou l’extrémiste aux blancs cheveux, Pryde s’impose rapidement comme une figure médiatique et livre une guerre tant sur les champs de bataille que dans la presse et le milieu politique. Après la violence des affrontements contre Stryker, elle décide d’adopter une position absolument pacifiste, au risque de provoquer la dissension dans ses propres rangs. Lorsque sa jeune nation découvre une solution pour résoudre la faim dans le monde, Kitty adopte une voie qui bénéficiera au bien commun sans en révéler l’origine. Des décisions assez lointaines des épreuves de forces de l’ère Krakoa !

Quand t’es dans le désert depuis trop longtemps…
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Il est d’ailleurs amusant de lire ce run après la fin des X-Men de Hickman. Alors qu’elle devient à son corps défendant la dirigeante d’un territoire aride et dénué de ressources, Pryde garde foi en l’humanité du début à la fin, sans faire preuve de naïveté. Choisissant le modèle d’une vie en communauté, Kitty modère les membres de son entourage les plus extrêmes, allant jusqu’à accueillir des membres humains et acceptant l’aide de Nick Fury ou de Stark.
L’émergence du SEAR, la nation de Tian dirigée par Jean Grey, propose une alternative séduisante : un pays consacré aux mutants, s’élevant loin au-dessus des humains avec cependant un prix de taille : une obéissance totale en sa dirigeante. Bref, une version moins cosmique de l’astéroïde M (ou Avalon) pour les fans de l’époque, mais également un avant-goût rétroactif des suprémacistes de Krakoa. Le face-à-face entre Kitty Pryde et Jean Grey est d’ailleurs un délice pour ceux qui n’aiment pas l’orientation communautariste des mutants de Hickman : “Une société ségréguée. Quand est-ce que ça a jamais fonctionné ?”

Vieux débats, jeunes visages
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Cette rivalité entre 2 images du monde, l’ouverture d’Utopia et l’autarcie de Tian est d’ailleurs l’aspect qui m’a le plus intéressé. Grand lecteur de classiques dans ma jeunesse, cela m’a rappelé les Cinq Cents Millions de la Bégum de Jules Verne. Pour faire court, les 500 millions du titre sont un héritage qui échoit à deux personnages, chacun créant sa vision de la Cité idéale : une Communauté égalitaire d’une part, une cité-usine au gouvernement complètement vertical d’autre part.
Brian Wood ne prend pas le lecteur par la main. Il est plutôt partisan de l’ellipse : on ne voit pas le gros du recrutement de l’armée de Kitty lors de la guerre contre les Sentinelles. La “domestication” du territoire d’Utopia est également éludée, tout comme son peuplement progressif. Ce run part également du principe que son lecteur est familier avec les séries Ultimate X, Ultimate Hawkeye, les événements des crossovers Divided we fall/United we stand. Si vous n’avez pas lu Ultimate Wolverine, bon courage pour comprendre qui est responsable de l’hostilité des militaires.

Communion avec la Nature
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Mais ces non-dits et raccourcis sont au bénéfice de la narration : la vie de l’Univers Ultimate est perçue par les yeux de Kitty Pryde et via son impact sur l’évolution de la jeune dirigeante. Ultimate Comics: X-Men n°23 est un exemple de ce procédé narratif. Le lecteur aura vu Tornade rejoindre les rangs de la Résistance sans explication, et ce numéro explique ce qui lui est arrivé depuis son évasion d’un camp d’internement durant le run de Spencer. Capturée, brisée, elle entend sans y croire que la benjamine des X-Men est devenue une figure légendaire parmi les mutants opprimés avant de devenir un fervent soutien de son ancienne camarade.
On pourrait craindre que Pryde devienne une figure à la Mary Sue : parfaite, sachant tout faire, réussissant tout ce qu’elle entreprend. Malgré sa courte durée sur le titre, Brian Wood n’hésite pas à la mettre en défaut : sa victoire initiale contre Stryker s’avère en effet être un piège médiatique qui porte un coup presque fatal à la race mutante. Elle subit également plusieurs défaites médiatiques, et sa solution finale contre le royaume de Tian est radicale et mène notre héroïne à se soumettre au jugement de la Hague. Via ses rivaux, les contradictions, voire l’hypocrisie de Kitty sont également mises en lumière. Wood parvient à présenter la protagoniste sous toutes ses facettes : déterminée et incertaine, forte et vulnérable.

La chasse au glouton est ouverte
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D’autres personnages sont à l’honneur : Malicia, longtemps instable, trouve enfin un équilibre et un être à aimer et protéger, le compagnon le plus inattendu qui soit ! Le nouveau Wolverine (fils de l’original) doit trouver sa place, soldat dans une nation pacifiste. Colossus, qui a commencé l’ère post-Ultimatum par un meurtre de sang froid, se voit proposer une position surprenante.
Mais tout n’est pas rose dans l’écriture de Wood. Les ellipses constantes font regretter que certains éléments de l’histoire ne soient que survolés, notamment celui de la “Graine consciente” (version Ultimate de la personnalité de Krakoa), dont le parcours est aussi fascinant que tragique pour ce que le lecteur peut en voir. Wood cède parfois à la facilité en guérissant Malicia de sa folie au détour d’une page, avant d’expédier celui qui l’a soignée (Quentin Quire). L’utilisation par le récit de Mothervine n’explique pas qui la contrôle, et absout beaucoup d’antagonistes de leurs fautes avec une conclusion par trop angélistique. Enfin la transition de Jean Grey hors écran n’est pas vraiment justifiée et paraît gratuite.

Donner vaut mieux que de recevoir
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L’enchaînement des artistes ne permet pas au titre de trouver une identité graphique. On peut cependant distinguer 2 phases : Paco Medina et Carlo Barberi accompagnent les mutants dans leur lutte initiale contre Stryker et la prise en main d’Utopia avec des styles plutôt dynamiques. Mahmud Asrar et Álvaro Martínez illustrent l’ascension de la jeune nation mutante en se focalisant davantage sur l’expressivité des personnages. On retiendra davantage les magnifiques couvertures conceptuelles de Dave Johnson.
Brian Wood apporte ce qui manquait cruellement aux Ultimate X-Men : un idéalisme réaliste et courageux comparé au cynisme adolescent des récits de Millar, la croyance en de meilleurs lendemains par l’exemple plutôt que par la force et l’intimidation. La progression de Kitty fait de cette série un véritable écrin pour le personnage, bien plus valorisante à mon sens que son utilisation par son fan autoproclamé Brian Bendis, qui la colle en couple avec son sosie papier (Kong) parce qu’elle ne peut pas avoir son Parker chéri…

Les ambitions de Kitty selon Bendis…
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BO du jour :
Merci JB pour un article encore une fois limpide et agréable ! C’est la seconde fois cette semaine que je croise Mary Sue, un concept dont je n’avais jamais entendu parler il y a encore deux jours. Merci donc.
Je suis très étonné que Steve Rogers soit à l’origine d’un ostracisme.
Les scans sont sympas en haut, pénibles en bas (après la communion avec la nature).
La BO : un grand classique indémodable
Il faut dire qu’Ultimate Steve Rogers est très, très loin du Captain America humaniste de l’univers traditionnel…
Sinon, pour les derniers scans/numéros, j’ai pour ma part une faiblesse pour Barry Kitson depuis ma lecture de la série L.E.G.I.O.N. (la Légion des Super-Héros version XXe siècle)
Pourquoi, pourquoi, POURQUOI ? JB, m’appâter ainsi, moi qui ai tué les Xmen il y a 10 ans dans mon imaginaire ?
Tu m’as donné sacrément envie de lire ça, avec une Kitty Pryde qui se comporte comme le personnage initial chez les Ultimates et pas une gamine attardée chez Hickman.
Tu ne cites pas XMEN THE END qui en faisait la présidente des USA.
Je suis vraiment très preneur de cette histoire, j’adore l’idée d’une dérive autocratique chez Jean et je trouve les dessins intéressants, notamment celui dans le désert qui m’évoque Cassaday.
Etonnant, car Brian Wood ne m’a jamais extasié même sur DMZ. C’est bien lui qui ensuite signe le fiasco avec la team féminine ? Je ne l’ai jamais lu, mais apparemment, c’est très mauvais.
Seul obstacle et de taille : tout ceci n’existe qu’en kiosque, un format que j’expurge désormais de ma bibliothèque
La BO : je déteste cette reprise tout comme je n’aime pas la chanson originale de Ringo
« moi qui ai tué les Xmen il y a 10 ans dans mon imaginaire »
Du coup, 2012-2013, c’est encore la période pré-meurtre ^^
« Tu ne cites pas XMEN THE END qui en faisait la présidente des USA. »
Je trouve que la fanfic en 3 parties de Claremont interminable et limite incompréhensible…
Pour Brian Wood, c’est bien le même ! Mais je n’ai pas lu non plus ce run, à voir avec le recul où il se situe en terme de vision de la communauté mutante avec les Krakoanneries…
« Seul obstacle et de taille : tout ceci n’existe qu’en kiosque, un format que j’expurge désormais de ma bibliothèque »
Non seulement en kiosque, mais avec une publication sur plusieurs titres de revues… Le challenge n’en est que plus grand ! Qui sait, avec la promesse d’un retour des X-Men au ciné, ce run aura-t-il la grâce d’une publication format librairie ?
Evidemment j’ai oublié de dire que cette série semble trop connectée pour attirer beaucoup de monde…
Salut JB.
que de souvenirs … mais je n’arrive pas à me rappeler si c’est des bons ou des mauvais. Il me semble que j’avais bien aimé et ton article tape là où il faut. Bon je ne pourrais pas vérifier j’ai revendu mes VF pas plus tard qu’il y a 2 mois.
Ce fut une drôle de période pour l’univers Ultimate qui redémarre très bien avec Hickman, Wood et Bendis. Mais il me semble qu’au bout d’un moment on avait la désagréable impression que les scénaristes n’arrivaient pas à terminer leur intrigues en plus de la qualité graphique qui devenait inégale. En tout cas j’avais décroché.
Wood est un auteur intéressant, il le montre ici. Et puis il exploite en effet parfaitement bien le personnage de Kitty Pryde.
Merci pour ta lecture !
Pour cette dernière ligne droite avant Cataclysm, j’avais peu aimé les Ultimate Comics Avengers (je crois que j’avais dit nyet lors de l’opération à crane ouvert d’un certain Vengeur) et peu accroché à Miles Morales (la faute peut-être à l’écriture Bendisienne). Avec son refus du cynisme ambiant dans cet univers, Wood m’a bien plus, je pense. Et pour le coup, il a une logique « jusqu’au boutiste », quitte à mettre l’accélérateur avant la fin de son run. Mais ouais, la valse des artistes nuit à la qualité graphique.
Steve Rogers, propose un choix à la race mutante : prendre un sérum qui les rendra humains, ou s’exiler dans une réserve, une terre dont ils seront les seuls responsables. – Hé bin, il a bien changé Steve Rogers (même s’il s’agit de sa version utlime).
Le run de Brian Wood n’est pas une série d’ensemble mais se recentre autour d’une seule figure, Kitty Pryde. – Original pour une série de groupe. À la lecture de l’article, je comprends qu’il y a aussi des seconds rôles significatifs.
Les Cinq Cents Millions de la Bégum : chouette ! Une référence à Jules Verne, et un roman que j’ai lu.
Les magnifiques couvertures conceptuelles de Dave Johnson : l’un des meilleurs artistes de couverture, avec des registres très variés, s’adaptant à l’univers de chaque série.
Un idéalisme réaliste et courageux comparé au cynisme adolescent des récits de Millar, la croyance en de meilleurs lendemains par l’exemple plutôt que par la force et l’intimidation : un très beau programme, qui aurait bien sa place actuellement.
« Les Cinq Cents Millions de la Bégum » Ah oui autre oubli : je n’avais jamais entendu parler de ce Jules Verne !
Les voyages extraordinaires, de Jules Verne, c’est 62 romans et 18 nouvelles, ça fait beaucoup.
Steve Rogers et son deal pas ouf : Dans le contexte d’United we stand, le nouveau président Steve Rogers doit composer avec des Etats-Unis fracturés et justifie son offre peu reluisante par la nécessité de conserver des appuis politiques auprès d’une population peu ouverte aux mutants. Et puis c’est le gus de « C’est pas marqué France », quoi…
Pour les seconds rôles, c’est bien le cas, mais leur présence permet surtout de mettre Kitty en valeur par comparaison ou opposition.
Ah oui j’avais oublié ça dans Ultimates… il faut dire que la VF ne le traduit pas ainsi et que dans mon souvenir il reste attaché à des valeurs progressistes, en tout cas dans le run de Millar. Je ne suis pas allé plus loin que les trois tomes deluxe de Panini.
Ah, de mémoire, la première traduction kiosque est bien fidèle à la VO ^^
Ah pas vu pour ma part. Je n’achète pas de kiosques. C’est vieux désormais ils doivent être collector !
Ce run m’a laissé un gout d’inachevé. Les ellipses ont beaucoup gâchées le haut potentiel de cette série.
Quid de xavier rescucité mais dont on entend plus parler après ?
De plus je n’ai pas compris cette histoire comme quoi les mutants seraient des ogm. Avant ultimatum y’a bien un arc avec Apocalypse, non?
Il y avait plusieurs personnes apparemment ressuscités (outre Xavier, on a aussi aperçu Wanda ou Apocalypse). Au final, le run de Wood suggère une manipulation par Mothervine, avec une fausse Psylocke.
De Brian Wood, je crois avoir lu… un peu de DMZ, emprunté en médiathèque, un tome de Northlanders, son arc Moon Knight post-Ellis. Je n’ai jamais trop aimé ses histoires.
Il y a un je-ne-sais-quoi dans son écriture qui fait que je n’accroche pas.
Par exemple, dans la scène montrée où Kitty donne un coup de poing à Jean Grey, le monologue intérieur sur la télépathie qui permet d’encaisser et de supprimer les effets, au-delà du côté très bancal de l’explication, dans la narration, c’est lourdingue, comme un magicien qui commenterait son tour en direct.
Et le dessin n’aide pas, à terre, on dirait que Jean fait des pompes, tandis que Kitty ressemble à Moira MacTaggert…
Merci pour le résumé et la présentation globale. J’ai l’impression que certains éléments de l’ère Krakoa sont déjà présents dans ce run, lui-même dérivatif d’events narrés dans l’univers 616, comme le schisme ou Utopia. Mais le traitement semble bien différent, avec la part prépondérante de Kitty dans l’intrigue.
Je passe mon chemin : je pense que j’ai trop d’attachement pour la version des personnages des années 80-90 pour adhérer à ce genre de récit.
Ah, Wood, ça passe ou ça casse 🙂 Merci pour avoir tenu ^^
J’ai lâché l’univers Ultimate peu après ULTIMATUM…
Par contre, je viens de lire par curiosité le nouvel univers Ultimate…incompréhensible comme idée, mais ça se lit sans déplaisir…
J’ai juste lu le prologue de ce nouvel univers, je suis un peu curieux