Et la lumière fut (NIGHTWING : INFINITE FRONTIER)

NIGHTWING par Tom Taylor et Bruno Redondo

Une illumination de Kaori

1ère publication le 08/09/21 – MAJ le 05/03/22


VO : DC Comics

VF : Urban Comics

Un retour très attendu
@DC Comics

Cet article sera un peu particulier. Il présentera, de manière quelque peu personnelle, l’arrivée de Tom Taylor, Bruno Redondo et Adriano Luca sur le titre NIGHTWING (série de 2016), à compter du numéro 78.

Stephanie Brown ne fera pas d’apparition dans cet article, mais les scans cachent peuvent cacher quelques petits spoilers.

Deux ans et demi. Deux ans et demi à attendre, au début tous les 15 jours, puis tous les mois, LE retour. Deux ans et demi durant lesquelles Dick Grayson a été remplacé par « Ric », le diminutif de Richard. Et où Nightwing est devenu Nightwings. Une bande de membres des forces de l’ordre (et du feu) désireux de reprendre le flambeau pour tenter de sauver Blüdhaven durant l’absence du grand Héros.

Des histoires d’amnésie, on en a déjà vu des tas. Cela peut donner des choses bien écrites, cela peut améliorer le titre alors qu’il était sur la pente descendante. Ou cela peut donner un fiasco total.

Ton amnésie, Dick, (permettez que je m’adresse à lui), était causée par une balle que tu t’es pris en pleine tête dans la série BATMAN. Même pas dans ton propre titre. Et nous avons dû subir les méandres de ta nouvelle personnalité, nous avons vu Benjamin Percy (qui a très rapidement claqué la porte, voyant son arc et ses projets réduits à néant) puis Dan Jurgens tenter d’apporter un peu d’attrait à cette histoire « foupoudav » (« foutue pourrie d’avance », pour ceux qui n’auraient pas vu IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN…). 

Chaque mois, j’espérais, je guettais les sollicitations des mois à venir, me demandant combien de temps encore cette mort cérébrale et éditoriale allait durer. Ce fut long, frustrant, décevant. Toi qui étais un héros connecté à tout l’univers DC, tu avais disparu totalement. Pas d’allusion éventuelle, pas de funérailles, à peine quelques flashbacks, le numéro 1000 de DETECTIVE COMICS et bien sûr le numéro spécial pour les 80 ans de ta création pour nous rappeler encore un peu ton existence.

Ton retour, à la manière de ton départ, fut comme un ricochet raté. On y croit, on y croit et plouf. Revenu au cœur de la JOKER WAR, à peine mis à l’honneur dans ton propre titre, la reprise fut difficile. Rien n’allait, rien ne marchait. À peine quelques scènes bancales avec Batman, un beau moment tout de même pour dire adieu un personnage disparu pendant ton absence, mais c’était tout. La flamme ne revenait pas, les cendres étaient trop froides…

Redondo ou comment faire en un saut un résumé simple et ingénieux à la fois…
@DC Comics

Et puis, voilà qu’on annonce la reprise du titre par Tom Taylor (au scénario) et Bruno Redondo (aux dessins). Tom Taylor d’INJUSTICE : GODS AMONG US. Celui qui t’a tué du coup du lapin sur une grosse pierre. Mais qui a su rendre ta mort particulièrement émouvante. Et Redondo qui a aussi illustré une magnifique scène d’adieu entre Batman et toi dans le corps de Billy Watson durant INJUSTICE : GODS AMONG US : YEAR THREE … Je ne savais pas trop à quoi m’attendre… Mais, ça ne pouvait pas être pire que ce que nous avions connu, et puis le duo faisait parler de lui en bien sur SUICIDE SQUAD… L’espoir était permis…

Et les attentes furent comblées. La renaissance avait lieu. Une VRAIE renaissance. Pas celle instiguée par Kyle Higgins lors du New52, et passablement ratée. Ni celle de Tim Seeley dans REBIRTH, qui pourtant continua son travail honorable de GRAYSON sous le costume bleu de Nightwing. Non, cette fois, nous voilà de retour à l’Age d’Or, sous Chuck Dixon, et mieux encore. Ce renouveau, c’est une véritable déclaration d’amour à ton second créateur, celui qui reprit ton histoire loin des Titans, mais surtout à tout ce qui fait que tu es le personnage le plus lumineux de tout l’univers DC.

Et tu sais quoi ? Depuis, je ne vais plus lire les sollicitations. Je sais que ce sera bon, je sais que chaque mois, j’aurais droit à ma petite dose de bonheur à l’état pur, à un hommage vibrant à toutes tes plus belles années, au plus grand respect de tes aventures, qu’elles soient télévisuelles sous les traits de Burt Ward, ou de papier.

Dès les premières pages, le choc est là. Les dessins et la mise en scène de Bruno Redondo, les couleurs de Adriano Luca, les flashbacks et les interactions inventées par Tom Taylor, tout « matche », tout colle, rien ne déçoit. Comme si tu avais enfin trouvé chaussure à ton pied.
La magie opère enfin. Permets-moi d’essayer d’en parler à nos lecteurs.

Une belle rétrospective du personnage, en quelques cases
@DC Comics

Le secret de cette magie pourrait sembler difficile à expliquer… Et pourtant, non… Tom Taylor reprend l’essence même du personnage en le mettant de nouveau au centre du titre, tout en ramenant tout ce qui fait sa force : son humanité, ses liens avec sa famille (Alfred, Barbara, Tim…). Nous revoyons l’adolescence de Dick, à travers quelques scènes du passé, où Dick défend un jeune garçon aux prises avec des brutes privilégiées, où il insiste pour aider Alfred à faire les corvées ménagères. Et même de retour dans le présent, les premières actions de Nightwing sont de défendre puis d’adopter un chiot à 3 pattes. Le ton est donné : il est temps de rappeler ce qui fait la force du personnage : son grand cœur.

L’intrigue n’est pas oubliée : on ramène le passé de Dick à travers la famille Zucco, mais aussi Blockbuster, la Némésis de Nightwing dans les années 2000. On tease un vilain qui s’attaque à tout ce que défend Nightwing. La ville a grandement besoin d’aide, et Nightwing sera là pour ça, avec son talent mais aussi des aides précieuses : Barbara, bien sûr, forte de son intelligence et de son agilité : Taylor prend plaisir à rappeler quelle femme forte elle est, mais aussi une aide plus financière, inattendue, révélée par l’intermédiaire d’une lettre (et d’une scène) particulièrement touchante.

Touchés en plein cœur
@DC Comics

Taylor n’est pas non plus avare en légèreté, avec quelques bribes d’humour (la scène où deux policiers demandent à Barbara Gordon de quelle nature est sa relation avec Dick Grayson, et la réaction de ce dernier, est parfaitement représentative du ton de la série !).

Il faut dire que Taylor a eu la possibilité de faire table rase de tout ce qui avait pu être fait avant : Jurgens a pris soin de mettre au placard tout ce qu’il avait mis en place sous son run. Et il faut dire que ce n’était pas bien épais. Fini donc la relation avec Bea, le métier de taxi, l’habitude de trainer dans le Prodigal Bar… Il ne reste plus aucune trace de ce passé que tout le monde a envie d’oublier.

Et puis il remet au centre du titre un personnage que beaucoup de fans de Nightwing apprécient : Barbara Gordon aka Batgirl aka Oracle. Le duo fonctionne à merveille, reprenant la dynamique qui fait leur succès et qui rend le couple si attachant.

Des détails qui donnent une vie aux personnages
@DC Comics

Bien sûr, il faut rendre à César ce qui appartient à César : tout cela ne serait pas aussi réussi sans le talent de Bruno Redondo, qui rend à Blüdhaven ses lettres de noblesse : cette ville urbaine, illuminée par les néons publicitaires et les lumières des gratte-ciels, avec ses escaliers de secours, ses parcs, ses commerces… Mais là où le dessinateur excelle vraiment, c’est dans la mise en page, dans l’ingéniosité du rendu des situations. La disposition de l’appartement détaillé étage par étage, et repris rigoureusement les pages suivantes, malgré les angles de prise de vues différents, les acrobaties (mention spéciale à celle qui montre l’évolution de Robin en Nightwing).

Les numéros sont bourrés de clins d’œil, entre la pizzeria qui s’appelle Marv&George, du nom des créateurs de Nightwing, les mugs à l’effigie du Batman des années 60, sans parler des t-shirts portés par Dick. Tout est étudié, réfléchi, anticipé. Et puis les scènes plus dramatiques sont pleines de douceur et de pureté. Le tout agrémenté par les couleurs d’Adriano Luca, à base de bleu et de rouge, d’ombres en pointillés, et on a le combo parfait.

Numéro en rupture de stock ? Pas de problème, Redondo va pouvoir une nouvelle fois rendre hommage au parcours de Dick Grayson et à la série TV des années 60…
@DC Comics

Et vous savez quoi ? Je crois que je l’ai, la recette de leur succès. Je crois qu’on la connait tous. Elle transpire à travers chaque page, chaque mot de ces premiers numéros. Les auteur/illustrateur/coloriste s’amusent et prennent un plaisir fou à s’occuper de ce personnage que, clairement, eux aussi adorent.

Aucun doute : le trio a de l’or au bout des doigts. À tel point que les numéros doivent être réédités, et que le dessinateur en profite pour faire des variant covers, encore plus belles. Nous débarquons dans un nouvel âge, j’en suis persuadée. Ce n’est pas un hasard si le premier arc s’intitule « Leaping into the light ». Bravo Messieurs : mission accomplie. Et s’il vous plait, faites-le rester le plus longtemps possible dans cette lumière, notre Nightwing. Il le mérite amplement…

Une entrée dans la lumière remarquable…
@DC Comics

BO du jour : quand tout ce que tu touches se transforme en or…

52 comments

  • JP Nguyen  

    Quelle chance ! Profite ! Je ne suis pas fan de Nightwing mais je comprends tout à fait ta joie de voir venir sur le titre des auteurs qui partagent ta vision du personnage !

    • Kaori  

      Merci JP. Oui, c’est ça, Normalement je devrais pouvoir en profiter un long moment. Taylor a prévenu qu’il comptait rester un petit moment. Et je ne pense pas qu’il ait envie de se débarrasser de son acolyte 🙂
      La seule ombre au tableau : toujours pas de VF de prévu. Nightwing n’est pas assez populaire par chez nous. Dommage, car ce run est tout à fait accessible aux néophytes. Tant pis, mes enfants devront se mettre un peu plus à l’anglais !

  • JB  

    De superbes planches pour un Nightwing, qui semble n’avoir jamais été aussi lumineux depuis le run de Dixon.

    • Kaori  

      Ecoute, j’ai aimé le run de Dixon. Même une partie de celui de Grayson. Mais là, on a un combo absolument magique. Selon moi, on n’a jamais rien fait de mieux. Et je ne suis pas la seule fan de Nightwing à le dire. Même de très vieux lecteurs admettent qu’ils n’avaient jamais été aussi touchés par un comics auparavant !
      Alors, bon, il sera difficile de tenir la qualité sur la distance, mais rien que pour ce premier arc, ça valait le coup d’attendre… 6 numéros et un final qui conclut parfaitement cette entrée en lumière, et qui annonce du lourd. Wait and see…

      • JB  

        Je pensais davantage au ton des séries Nightwing qu’à sa qualité ^^. Depuis le simili-Born Again de Devin Grayson, Nightwing donne beaucoup trop souvent dans la sinistrose, je trouve.

        • Kaori  

          C’est très difficile de trouver le juste équilibre sur ce personnage. Un peu comme Spidey, d’ailleurs.

  • Eddy Vanleffe  

    Tom Taylor explose littéralement en ce moment,
    je l’ai découvert sur INJUSTICE qui était une très bonne surprise… puis à chaque fois il livre un travail plaisant, rapide à lire et et avec ce qu’il faut d’orignialité et de compréhension du personnage…
    Il n’y a que SUICIDE SQUAD RENEGADE qui m’a saoulé avec son jeunisme… (moi je suis Battle Royale!^^)
    Le Nightwing je l’attend de pied ferme chez Urban bien évidemment, parce que c’est mon perso préféré, et mon couple préréré. point barre!
    c’est validé par Kaori et ça me suffit! ^^
    sur Grayson, j’ai adoré le run de Dixon, celui de Grayson derrière,
    son redémmarage des NEW 52 était fainéant mais agréable
    le REBIRTH de Tim Seeley est sympa aussi avec une mission de réinsertion qui lui convenait bien…
    Dick Grayson est un des tous meilleurs personnage de l’écurie DC à mes yeux, avec Wally West, Barbara Gordon et Cassandra Cain.
    Merci donc Kaori.
    maintenant on organise un sitting devant les bureaux d’Urban pour qu’ils publient ça ASAP! ^^

    • Kaori  

      Quand tu veux pour le sitting ! J’ai déjà commencé à leur en parler en ligne, mais pas de réponse satisfaisante 🙁
      Taylor aime bien aussi Cassandra. Elle fait partie de sa team d’Unkillables sur son DCeased. Une mini en 3 épisodes que je dois finir de couvrir. Belle surprise.

      Ce qui m’a plu sur son Suicide Squad, c’est le traitement de Floyd Lawton. Il a réussi à le rendre attachant (alors que je ne connaissais rien de ce perso à part par ton article !).

      • Eddy Vanleffe  

        sur suicide Squad, je ne m’attache pas à toute l’équipe de rebelles qu’ils prennent sous leur aile.
        mais Floyd Lawton est attachant oui. et Harley aussi qui se sert quand même de son bagage de thérapeute quand il faut dans l’histoire… j’ai donc bien aimé la scène avec la fille de Lawton.
        Bon de manière générale, je suis assez « canal historique » sur les histoires de la suicide squad. je me suis fait les gros volumes titans, je vais dans l’année qui vient me faire sans doute les 4 volumes de la suicide squad origniale…

      • Eddy Vanleffe  

        au départ je ne voulais pas faire DCeased parce que pompage de Marvel Zombie mais … tu me tentes…tu me tentes…

  • Loïc Clément  

    J’adore ta façon très humaine d’écrire tes critiques, Kaori. Ça me touche beaucoup en tant que lecteur… Et si en plus le sujet est « Nightwing » mon absolu chouchou chez Dc Comics, me voila comblé.
    A bas le cynisme et vive les cœurs vaillants.

    • Kaori  

      Dans mes bras !!! 😉

      Plus sérieusement, merci, je suis très touchée… 🙂

  • Tornado  

    Hé bien, quel enthousiasme ! Tout comme JP, je suis content pour toi ! J’avais ressenti la même chose à la lecture du run de JMS sur Spidey. Attention cependant : Quand une série cartonne, l’éditeur semble prendre un malin plaisir à la démolir (alors là c’est trèèès simple : On lui impose un event tournant autour de son personnage, et on désintègre son intégrité en la connectant à toutes les autres séries…).
    Même si je ne lirai jamais ça je sais trop bien ce que ça fait que de voir la série de ses rêves être boudée par les éditeurs VF…
    INJUSTICE : N’avais-je pas compris que c’était très mauvais ? J’ai raté un épisode ?

    • Eddy Vanleffe  

      INJUSTICE, Manu n’avait pas aimé.
      perso j’ai adoré!

    • Bruce lit  

      Un enthousiasme communicatif qui pourrait presque me faire basculer et tenter de lire ça à l’occasion d’une VF. J’aime ce tutoiement qui induit cette relation spéciale entre une lectrice et « son » personnage. C’est beau. C’est admirable. Ça devrait toujours être comme ça. Je trouve les dessins fantastiques : ça déborde de vie et d’énergie, on sent la légèreté du personnage. Je trouve la couverture des plusieurs Robin très réussie, pleine d’humour et de panache.
      Bravo Kao : tu réussis ta rentrée !
      La BO : euh, j’ai été suffisamment gentil non ?

  • Kaori  

    @Tornado : merci pour ton soutien 🙂
    Concernant INJUSTICE, comme le dit Eddy, Manu n’avait pas aimé du tout, notamment à cause des dessins et d’un scénario qu’il aurait aimé plus à la hauteur du jeu vidéo. Cependant, INJUSTICE a majoritairement des avis favorables. Je ne suis pas fan parce que ça s’étale sur beaucoup d’années, c’est vraiment un truc énorme et très connecté DC, même si c’est un Elseworld.
    Quant à la déconstruction du personnage, je ne pense pas. Taylor a l’air de vraiment pouvoir faire à peu près ce qu’il veut. Il a pu finir son arc d’introduction en 6 numéros, et là il a 3 numéros qui s’insèrent dans l’évent FEAR STATE mais qu’il a écrit de manière plus ou moins indépendante : pas besoin de lire les autres séries Batman. La seule chose qui change c’est que Redondo fait une pause, et revient à la fin de l’event.

    @Eddy : attention, la tête d’affiche d’UNKILLABLES avec Cass, c’est Jason Todd 😉 . Mais franchement, ça vaut le coup. Plus que la série principale. On part sur les vilains, les rebuts, ceux qui sont restés, qui n’ont pas abandonné la Terre… Mais bon, je garde le reste pour l’article à venir !

    @Bruce : Ha ha, oui la BO n’est pas pour toi, mais c’est pas grave 😉
    Merci pour les compliments. Cet article me tenait très à cœur, il est parfait pour la rentrée !
    Et contente si mon article te donne envie de t’y pencher en VF. Raison de plus pour qu’Urban se bouge un peu les fesses !!

  • Chip  

    OK c’est enthousiasmé, c’est enthousiasmant, c’est vendu, mettez-m’en douze.

  • Jyrille  

    Yo Kao ! Bon retour avec Wiwing, ça me fait plaisir. J’ai revu le Soldat Ryan l’an passé et pourtant j’avais complètement oublié le « foupoudav ». Respect en tout cas pour ta fidélité et ton abnégation pour poursuivre tout en VO. Mais je comprends : pas d’autres moyens…

    Le premier scan de Redondo est assez impressionnant. J’ai déjà vu ces découpages notamment chez Miller mais le résumé des costumes est sympa. D’ailleurs la plongée sur l’appartement rappelle aussi Miller (Elektra le retour).

    Je ne connais rien de tout ce que tu cites comme épisodes de continuité mais c’est pas grave, au moins mon cerveau en enregistre un bout (aucune chance que je lise tout ça un jour).

    Tous les scans sont beaux en fait, mais tu ne m’auras pas comme avec le Soldat de l’hiver de Brubaker, pas ce coup-ci : je ne connais pas assez le personnage et pas du tout les auteurs.

    La BO : je n’ai que leur premier album (je crois), que j’aime bien, surtout quand je n’ai pas envie de m’écouter quelque chose de sérieux.

    • Kaori  

      Attention à ne pas confondre Tom Taylor et Tom King 😉 ! C’est une confusion qui se fait très souvent, les deux auteurs s’en amusent régulièrement sur les réseaux sociaux 🙂

      Pour le personnage, pas besoin d’avoir lu un quelconque Nightwing avant celui-là. Le premier numéro sert justement à faire un très rapide résumé, histoire de présenter le personnage. Tout le reste c’est du neuf. Le personnage repart complètement à zéro. Même sa première rencontre avec Barbara est réinventée dans un flashback. Pour lecteur néophyte ! Il manque juste une VF…

  • Présence  

    Vendu !

    N’ayant pas d’affinité élective particulière avec Nightwing, et pas de souvenir inoubliable d’une histoire de Tom King (dont il est vrai que je n’ai pas lu grand chose, c’est un peu le serpent qui se mord la queue), je n’avais prêté aucune attention à ces épisodes.

    La manière dont tu en parles (très bel article) et ce que tu en dis m’ont convaincu de lire ce premier recueil. Total respect pour m’avoir ainsi motivé sur une série de superhéros, car ce n’est pas donné à tout le monde. 😀

    • Kaori  

      Merci Présence 😀

      Tom Taylor, pas Tom King XD

      Concernant l’auteur, il a écrit beaucoup plus de choses que je n’imaginais… DCEASED bien sûr, INJUSTICE, SUICIDE SQUAD BAD BLOOD, il est actuellement sur NIGHTWING, SUPERMAN SON OF KAL’EL (le titre qui fait hurler le comisgate), BATMAN DETECTIVE et il va bientôt sortir DC DARK KNIGHTS OF STEEL, un Elsewolrd qui mêle comics et heroic fantasy. Ca c’est pour DC
      Côté Marvel, il a fait X-MEN RED, FRIENDLY NEIGHBORHOOD SPIDER-MAN, ALL-NEW-WOLVERINE, et là il sort son Elseworlds Marvel : DARK AGES.
      Côté indépendant, il a son SEVEN SECRETS qui n’est pas mal du tout. Mais tu savais sûrement déjà tout ça !
      5 comics à lui sortent en septembre… Je ne sais pas comment il fait !
      Pour l’instant, la plupart du temps, j’aime bien, ça va, (j’ai fait l’impasse sur X-MEN RED et je peine à finir son WOLVERINE) mais sur NIGHTWING c’est juste parfait.

      • Présence  

        Quel crétin je fais 🙂 J’ai voulu écrire Tom Taylor. Un sacré lapsus parce que je lis tout ce que je peux de Tom King.

        J’avais commencé All-new Wolverine et X-Men Red, que j’ai tous les 2 laissés en plan à l’issue du 1er tome.

      • Tornado  

        « SUPERMAN SON OF KAL’EL (le titre qui fait hurler le comisgate) ».
        Que se passe-t-il autour de ce titre ?

        • JB  

          Coming out de Jon. Comme il reprend le rôle de Superman, le fait que Superman ne soit pas hétéro choque les abrutis

          • Kaori  

            Je précise que ce n’est pas une critique, mais de l’admiration ; tu m’as coiffé au poteau 😉

        • Kaori  

          Pour l’instant, rien d’officiel; Il s’agit de Jon Kent qui prend sa place en tant que Superman suppléant. Il n’y a eu que 2 numéros pour l’instant mais une rumeur venant de Monsieur Ethan Van Sciver dit que Taylor se prépare à « outer » Jon Kent. Ce qui fait qu’après un Superman Noir, nous aurons un Superman gay…

  • Ben Wawe  

    Formidable article qui synthétise tout ce que j’aime dans cette relance.
    Bravo. Profitons ensemble.

  • Aliénor Drake  

    Mon dieu, Kaori, comme j’aime retrouver quelqu’un qui aime Nightwing comme je l’aime !
    Grâce à toi je crois que je vais me remettre à la VO !!
    Tu as écrit là un très beau texte, un magnifique hommage. Et comme toi, j’avais moyennement apprécié le Rebirth (par contre Grayson, très réussi) et j’ai hâte de retrouver notre Nightwing au grand coeur qui me fait fondre comme une midinette 🤣

    • Kaori  

      Merci !! Ca fait plaisir de voir d’autres membres du même « club » 😀

      Oui moi aussi j’avais beaucoup aimé GRAYSON. Et oui, fonce sur la VO ! En décembre sortira le TPB en hard cover (autour du 12 je crois…).
      J’essaie de secouer un peu Urban Comics pour la VF, mais……

  • Hyperion  

    23:57. J’ai tenu ma promesse. J’ai lu l’article ce soir^^. Bon je suis totalement novice en Nightwing story et en Tom Taylor aussi. Si je ne dis pas de bêtises je ne l’ai lu que sur « X-Men Red ».
    Néanmoins bel article. Je n’imaginais pas que lui et toi étiez proches au point de vous tutoyer…

  • Eddy Vanleffe  

    l’épisode 87 ne contiendra qu’une seul et même image dans laquelle on suivra Dick dans sa journée: un tour de force de narration…
    Et si le comics book de super héros redevenait un laboratoire excitant d’idée?
    Urban qui reste silencieux!
    incompréhensible.

    • JB  

      Ah, Madman Atomic Comics n°9, je crois.

    • Kaori  

      Quelqu’un sur Twitter a relevé qu’Allred avait déjà realisé ce tour de force. Taylor et Redondo n’en avaient aucune idée. D’après ce qu’ils disent, ils se sont bien pris la tête pour arriver à leur résultat… 22 pages en une seule, sans aucun panel… Je me demande vraiment ce que ça va donner. En tout cas ils sont ambitieux, plein d’idées. Et oui, Urban est toujours silencieux. C’est le Batman Day demain… Après, je recommence à les bousculer XD

  • Eddy Vanleffe  

    BILAN
    C’est vraiment de la très bonne came, du super héros assez classique mais avec une caractérisation en béton armée de Dick Grayson et de Barbara Gordon. on est raccord avec les runs de Chuck Dixon et de Devin Grayson avec cette idée sous-jacente que Nightwing est sans doute le meilleur super héros de tout l’univers DC…
    seul bémol au niveau des antagonistes, on est quand même en terrain assez connu, reprendre le passé pour y jeter une nouvelle lumière, il faut faire attention de ne pas cramer les parents Grayson à force de leur rajouter des casseroles posthumes, Scott Snyder a déjà bien entamé ce terrain là (Black Mirror ou La cour des Hiboux)
    en terme graphique, c’est du grand art avec un héritage assumé de coté des grands chorégraphes qu’étaient les Gene Colan ou encore Frank Miller. un découpage des postures juste ce qu’il faut pour être à cent coudées de la moyenne actuelle.
    petit bémol, quand même une façon de « sexualiser » Dick Grayson un peut too much parfois…
    ce serait Frank Cho qui ferait ça sur Wonder Woman, il y en a qui gueuleraient… ^^ mais là, on a l’alibi de l’époque… ^^
    putain de bon titre. Merci Kaori, même si je l’aurais pris quand même… ^^

    • Kaori  

      Alors c’est marrant, mais je le trouve beaucoup moins sexualisé que ce qu’il a été sous Janin où il était beaucoup beaucoup torse poil, et où ses fesses sont un running gag dans quasi toutes les séries et couvertures (GRAYSON, TEEN TITANS ACADEMY…)… Je trouve que Redondo appuie beaucoup moins dessus par rapport à ses prédécesseurs…
      Campbell par contre se lâche beaucoup sur les couv, je le reconnais !

      Pour les parents Grayson ça va, on a évité la case « adultère » donc ça passe…

      Merci pour ton retour, je l’attendais ^^ .

      • Eddy Vanleffe  

        il se trahit quand il enlève la chemise et prenant des angles inhumains… ^^
        perso un adultère ça ne me choque pas si le scénar tient la route. mais oui, tout va bien ici et l’armée de donzelles prêtes à défendre Dick; c’est toujours une bonne blague.

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour Kaori,

    pas encore tenté mais je l’ai fait mettre de côté chez mon dealer.

    Par contre je partage mon avis sur le fameux NIGHTWING #87, que je me suis acheté en single attiré par la hype et par « l’originalité » annoncée.

    Et bien je suis très déçu.
    En fait je trouve que cela ne fonctionne pas. L’exercice de style est louable mais honnêtement cela ne raconte pas grand chose, voire rien du tout. Tom Taylor aurait quand même pu se fouler un peu plus au niveau de l’écriture.

    Bruno Redondo assure sur chaque planche. C’est beau, épuré, dynamique, avec un travail sur la profondeur, la perspective et les ombres très intéressant. Mais quelle déception de devoir tourner les pages alors que l’on nous avait vendu une lecture panoramique que l’on n’a jamais finalement. Cela casse même l’effet. Point de long plan séquence à l’arrivée comme BIRDMAN si on doit faire une comparaison. Il aurait fallu proposer une édition ad hoc, c’est à dire un comics que l’on déplie complétement, avec 1 seul recto et un seul verso, comme un WOLVERINE #90 ou WILDC.A.T.S. #5.

    Point positif (ou pas) : pas besoin de connaitre Nightwing ou d’avoir suivi la série pour lire ou admirer ce numéro tant le script est passe partout.

    Bref honnêtement beaucoup de bruit pour rien.

    • Kaori  

      Je partage ton point de vue.
      J’ai été assez déçue de cette lecture, parce que comme tu dis, il ne se passe RIEN.
      Et oui, sans la possibilité de déplier les pages, ça n’apporte rien, c’en est même extrêmement frustrant. J’ose espérer que la sortie en TPB corrigera ce défaut. Mais sincèrement, si ce n’est pas le cas, je pense faire l’impasse sur le tome 2…
      Concrètement, l’intrigue aura été mise pause pendant 8 numéros ! C’est énorme !
      Les #84 à #86, 3 numéros pour l’événement FEAR STATE où Redondo laisse la place à Robbi Rodriguez dont je ne suis absolument pas fan, le fameux #87 qui aurait au moins pu raconter quelque chose, le #88 où il ne se passe pas grand-chose si ce n’est un featuring des Titans et un nouveau costume, ensuite crossover avec Jon Kent de SUPERMAN : SON OF KAL-EL qui bien qu’intéressant est complètement déconnecté de l’intrigue, et ensuite un team-up de 2 numéros avec Flash ! Il faudra attendre mai et le #92 pour qu’on revienne à Blûdhaven et ses problèmes.
      Je pense qu’on peut aisément faire l’impasse sur ces 8 numéros, de ce fait…

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