Espace, frontière de l’infini….

Star Trek par Gene Roddenberry

Première publication : le 8/04/15- mise à jour le  24/11/18

AUTEUR : 6 PATRICK FAIVRE

VF : CBS / Universal


Et au mépris du danger, avancer vers l’inconnu !
© CBS /Universal. Source : Youtube

Cette encyclopegeek portera sur la série télévisée Star Trek et de ce fait sur l’ancienne génération. 

Au commencement

Dire que cette série n’aura duré que trois ans et que même au cours de cette période sa survie fut sans cesse remise en question…Comment imaginer que 50 ans plus tard Star Trek aura regroupé pas mois de six séries différentes, douze longs métrages, des centaines de romans… au point de devenir une icône indépassable de la culture populaire ? !

Tout d’abord la genèse du créateur de la série : Gene Roddenberry. Après avoir été pilote de grande ligne, puis policier, il finit par tout plaquer en 1956 pour se consacrer totalement à son rêve : écrire pour la télévision.

Sa mission de 5 ans

Son acharnement finira par payer puisqu’en 1963,  il crée sa 1ere série Télévisée The Lieutenant  (avec notamment Robert Vaughn) dont le thème est la vie des marines en temps de paix sur fond de guerre froide. Pourtant durant ces années la Science Fiction ouvre ses ailes à la télévision Américaine avec notamment des séries comme la  4eme dimension ,  Au-delà du réel ,  Flash Gordon  ou  Buck Rogers … Ça tombe bien car justement Roddenberry a en tête l’idée de pionniers parcourant l’espace dans un vaisseau spatial, son titre de travail « La caravane des étoiles » bientôt transformé en Star Trek !

Etant fan de SF, le scénariste connait bien les codes du genre ainsi que les contraintes de la télé : les premiers demandent de l’innovation et des découvertes à chaque épisode (ça tombe mal quand on a un budget restreint), l’autre des personnages récurrents auxquels s’attacher et une stabilité dans les lieux. La solution d’une série dont l’essentiel de l’action se passerait sur la passerelle d’un vaisseau spatial parcourant l’univers est un parfait compromis…

Dans les travaux préparatoire Gene établit une bible complète détaillant le concept, la hiérarchie, les accessoires… Il a pensé à tout avant de proposer la série à MGM en 1964… Hélas totalement en vain !

 Capitaine regardez ! Les décors sont ridicules !

Capitaine regardez ! Les décors sont ridicules !
© CBS/Universal.
Source : Trekmovie 

Faux départ

Ce sera finalement la petite firme Desilu (qui réalise les Incorruptibles) qui acceptera de financer un pilote. Le vaisseau s’appellera USS Entreprise NCC 1701, son capitaine sera Christopher Pike (joué par Jeffrey Hunter). Le personnage est sombre et tourmenté. Il sera assisté par un premier officier « Number one » qui ne sera autre qu’une femme ! Une grande première pour l’époque où les femmes étaient plutôt reléguées aux rôles de potiches ou aux victimes vaguement consentantes…

L’équipage se compose également d’un extraterrestre nommé Spock. Pour ce dernier plusieurs personnages sont envisagés dont le nain Michael Dunn (qui jouera plus tard le Docteur Migelito Loveless dans  Les Mystères de l’ouest ). Le personnage doit avoir initialement le visage écarlate. L’aspect étant un peu trop démoniaque et le rouge passant mal sur les téléviseurs noir et blanc, la couleur fut donc abandonnée pour un aspect vaguement jaunâtre. Un deuxième acteur est pressenti pour le rôle : Martin Landau. Il déclinera préférant une certaine Mission Impossible… Le troisième candidat aux oreilles pointues fut Kelley Deforrest, on lui donnera finalement le rôle du médecin Leonard McCoy dans la même série. Le dernier candidat sera le bon : un certain Leonard Nimoy que Gene Roddenberry avait déjà rencontré sur le tournage de  The Lieutement

Le pilote  The cage  est donc tourné en 1965 une histoire de mutants télépathes souhaitant collecter des spécimens humains… (A noter que les extraterrestres sont joués par des femmes mais doublées par des hommes afin de donner un coté asexué). Bien que prometteur le pilote est finalement rejeté par la chaîne, celle-ci le jugeant trop cérébral et sombre… (Rien ne se perdant dans le petit monde de la télé, ce pilote rejeté sera réutilisé en quasi intégralité lors d’un double épisode de la saison 1…)

Le duo enfin réuni !  © CBS /Universal.  Source : Wikipedia https://en.wikipedia.org/wiki/Star_Trek:_The_Original_Series

Le duo enfin réuni !
© CBS. Source : Wikipedia

Pilotes en série

En attendant, fait rarissime dans l’histoire de la télé, les dirigeants de NBC commandent un second pilote… sous réserve de tout changer !! Exit la femme au commande (il ne faut pas rêver non plus) ainsi que tous les personnages secondaires, dont Spock… Roddenderry désireux de sauver son projet acceptera toutes les compromissions sauf celle concernant Spock ! L’E.T. est là pour rester ! Même si c’est au pris d’un remodelage complet. Désormais il sera mi-Humain mi-Vulcain dédié à la logique froide et refoulant ses émotions.

Pour le rôle du nouveau Capitaine, l’acteur William Shatner sera choisi pour son expérience de la S.F. (il a joué dans quelques épisodes de la  4eme dimension  et  Au-delà du réel). Le hasard a voulu que Shatner ait déjà côtoyé Nimoy pour un épisode de la série  Des agents très spéciaux; la paire est donc reconstituée pour le meilleur…

Par rapport au premier pilote, la passerelle du vaisseau sera elle aussi modifiée à base de parois amovibles permettant désormais de filmer les scènes sous tous les angles. Les pyjamas, les uniformes seront eux aussi modifiés; le casting lui non plus ne sera pas définitif puisque ni Uhura ni Chekov ne sont encore présents… Quoi qu’il en soit le pilote est finalement accepté ! L’histoire est en marche et plus rien ne l’arrêtera !

To boldly go where no man has gone before

Entre le pilote et le commencement de la série Gene Roddenberry flanqué de son inséparable complice Gene L. Coon ont le temps de peaufiner leur univers. Grande injustice sera d’ailleurs faite à ce dernier car si la paternité de la série revient bien à Roddenberry, c’est cependant à Coon que l’on doit la plupart des éléments clés de la série : La prime directive, les Klingons, les rapports tendus entre Spock et McCoy…

La saison 1 commence donc le 8 septembre 1966 et elle comptera 29 épisodes. Le premier challenge de la série sera d’imposer son casting hétéroclite et multiculturel, un extraterrestre, un Ecossais, l’ingénieur Montgomery Scott (James Doohan), un Japonais, gay qui plus est, Hikaru Sulu (George Takei) tout d’abord Physicien puis Pilote de l’Entreprise, une Afro-Américaine Nyota Uhura (Nichelle Nichols) chargée des communications à bord du vaisseau… A l’époque c’est tout simplement une révolution ! L’Amérique bien pensante n’a pas l’habitude des assemblées euh « colorées »… Sans le prétexte de la Science fiction cela aurait été tout simplement impensable !

Le second challenge sera surtout pour les décorateurs puisqu’avec un budget plus que serré et des rythmes de production effrénés, ils devront développer des trésors de créativité pour bricoler les décors (le plus souvent à base de carton-pâte), pour recycler les accessoires (une console finit comme un équipement de salle médicale, etc…), la même coursive est filmée sous tous les angles possibles pour donner l’illusion de diversité… Certains épisodes furent clairement réécris pour économiser une scène en extérieur…

Quand aux effets spéciaux (minimalistes mais efficaces), ils sont exploités jusqu’à plus soif : Quand on voit l’Entreprise en orbite autour d’une planète, c’est toujours la même image qui est réutilisée, seule la couleur de la planète changera !
Pour des raisons syndicales, le tournage ne devait pas dépasser 6 jours et la post production une semaine, le rythme était donc frénétique et les compromis constants… Avec le recul on s’étonne même que la série ait gardé sa cohérence jusqu’à la fin sans se diluer totalement dans les compromis de production.

Le casting est maintenant au complet.  © CBS.  Source : Wikipedia https://en.wikipedia.org/wiki/Star_Trek:_The_Original_Series

Le casting est maintenant au complet.
© CBS /Universal
Source : Wikipedia

Le bateau ivre

Au bout de 3 mois la série si elle rencontre un succès d’estime peine cependant à fédérer un large public… A tel point que l’on parle déjà d’annulation ou d’adaptation à un public plus jeune ! Voilà bien le paradoxe de la série : faire une audience médiocre tout en étant nominée 5 fois aux Emmy Awards et en réussissant à provoquer des flots de lettres de fans déchainés (29.000 lettres pour la 1ere saison !) .Quoi qu’il en soit la série passera malgré tout le stade de la saison 2 mais à un autre jour de diffusion.

Afin d’apporter du sang neuf à la série un nouveau personnage est intégré au casting, l’enseigne Pavel Chekov (Walter Koenig) et oui un Russe sur la passerelle ! En pleine guerre froide ! D’épisode en épisode Roddenberry affirme sa vision utopique et égalitaire de l’avenir…

Du reste à ce sujet la légende prétend que l’actrice Nicelle Nicholls lassée de ne dire que deux phrases par épisode (Principalement  Communication établie Capitaine ) aurait souhaité quitter la série et ce n’est pas moins que Martin Luther King lui même qui l’en aurait dissuadé  tant celui-ci considérait qu’elle représentait un icône importante des mouvements Afro-Américains et féminins à la télévision ! Et en effet MLK avait vu juste puisque le rôle de Nyota Uhura aura suscité bien des vocations chez les noirs Américains en commençant par Woopy Goldberg en personne ! La série étant à la source de sa carrière, elle fera des pieds et des mains par la suite pour faire partir du casting de la seconde saison de Star Trek the Next generation.

R.E.S.P.E.C.T.  © CBS.  Source : Pinterest https://www.pinterest.fr/pin/663999538785125644/?lp=true

R.E.S.P.E.C.T.
© CBS/Universal .
Source : Pinterest 

Putain 7 ans

Spock sera aussi particulièrement à l’honneur de cette 2eme année notamment avec l’épisode Amok time  (Le mal du pays) où l’on apprend que les Vulcains doivent se reproduire tous les sept ans dans un rituel qui renoue avec leur animalité primaire (bye bye la logique froide, il est temps de devenir physique). Cet épisode donnera sans doute beaucoup d’espoir aux célibataires humains qui le plus souvent doivent attendre beaucoup moins longtemps que cela pour trouver un nouveau partenaire de jeu…

Malgré les qualités de la saison, le succés n’est toujours pas au rendez-vous et les menaces de suppressions pure et simple se font de plus en plus précises… C’est une nouvelle fois la mobilisation des fans qui va sauver la série ! La chaine NBC est littéralement noyée sous les lettres de fans demandant la reconduction de la série (On aurait compté pas moins de 115.893 lettres ! Incroyable !)

« Ne réglez pas votre poste je suis noire »

« Ne réglez pas votre poste je suis noire »
© CBS /Universal.
Source : Memory-alpha 

Trois petits tours et puis s’en vont

Perplexe NBC accepte une troisième saison mais le prix à payer sera rude : un changement d’horaire pour le vendredi à 22h et un budget revu à la baisse … Le résultat sera hélas sans surprise : Difficile de maintenir la qualité d’un programme avec un budget minimaliste et à un horaire que personne ne regardera… Force est de constater que certains épisodes sont embarrassants !

Alors certes la frontière entre le kitch (marque de fabrique de la série) et le ridicule est étroite, mais dans le cas présent la limite est clairement dépassée… Notamment dans l’épisode où sous l’emprise d’un puissant télépathe Spock danse le Flamenco à coté d’un Kirk paralysé (et qui par ailleurs passera une bonne partie de l’épisode à 4 pattes imitant un cheval). Difficile de ne pas rire !

Cependant cette saison n’était pas exempte de grands moments, l’un d’eux est le fameux baiser échangé entre Kirk et Uhura ! Pensez donc le premier baiser « inter racial » de l’histoire de la télévision Américaine ! L’épisode fit grand bruit notamment dans le sud des Etats-Unis…

Death is not the end

Quoi qu’il en soit la série voit sa fin le 9 janvier 1969, date de fin du tournage. Tout le monde la pensait  enterrée à tout jamais et en route pour l’oubli… On ne pouvait pas se tromper d’avantage ! Elle connaîtra une gloire post-mortem ! Paramount qui a racheté Desilu souhaite rentabiliser sa série elle propose donc Star Trek aux chaines locales qui se feront une joie de la diffuser en boucle ! Par ailleurs le 21 juillet 1969 Neil Armstrong marche sur la lune, il n’en faut pas plus pour que le thème de l’exploration spatiale vienne dans l’air du temps ! Et si Star Trek avait tout simplement été en avance sur son temps ? Toujours est –il que de multiples conventions de fans sont organisées amenant de plus en plus de monde chaque année…

En 1973 un dessin animé de deux saisons (22 épisodes au total) est diffusé. Sans être un chef d’œuvre, elle permet de toucher une nouvelle génération de spectateur… La renommée de la série devient telle qu’en 1976 la première navette spatiale est baptisée « Entreprise » ! Gene Roddenberry et les acteurs sont invités à la cérémonie d’inauguration et le générique de la série remplace l’hymne Américain ! En 1977 une nouvelle franchise du nom de  Star Wars  fait son apparition prouvant, si besoin était, que la Science Fiction pouvait être rentable ! Dans la foulée on parle d’une nouvelle série intitulée  Star Trek phase II  ! Ce sera finalement un long métrage en 1978 ! Mais c’est déjà une autre histoire…

 Montrez-moi qui est responsable de mon doublage !

Montrez-moi qui est responsable de mon doublage !
© CBS/Universal.
Source : Syfy 

Made in Québec

Pour nous pauvre Français, il nous fallut attendre le 26 décembre 1982 pour voir Star Trek pour la première fois sur une chaîne nationale ! Ce sera TF1 en remplacement de Starsky et Hutch !

A noter que la série ne sera en réalité jamais doublée en Français puisque nous ne connaissons que le doublage … Québécois  ! Doublage épouvantable au passage, notamment pour le pauvre Geroge Takei (acteur d’origine Japonaise) qui a naturellement une voix très grave et qui se retrouve avec une nasillarde avec un accent asiatique ! Il faudra attendre 1986 et un certain Silvio Berlusconi pour découvrir l’intégralité de la série sur la 5 ! Comme quoi entre la science fiction et les Bunga bunga party, ce bon Silvio aura tout compris de ce qui fait l’intérêt de la vie !

Star Trek et moi

A titre personnel l’intérêt principal de la série a toujours été le seul élément survivant du pilote original : Spock ! En effet Kirk a pour moi a toujours été moyennement crédible dans son rôle de capitaine playboy… Difficile d’être pris au sérieux quand on est sensé être un homme d’action musclé alors qu’on perd ses cheveux et que son bide dépasse du pyjama !

A l’opposé Spock était un personnage bien plus profond et captivant, coincé entre deux cultures essayant de les concilier du mieux possible. Mi-homme, mi-vulcain, déchiré entre la logique de sa moitié Vulcaine et les émotions de sa moitié humaine. Il tente à tout prix de se rapprocher de ce qu’on attend d’un Vulcain, n’agir que par logique, mais il ne peut au demeurant pas contrôler ses émotions. Entre rejet, peur et fascination son coté humain resurgit toujours… Trop froid pour les Humains, trop émotionnel pour les Vulcains, Spock ne rentre tout simplement pas dans le moule… Pas grave il sera meilleur qu’eux.

CBS. Source : Wikipedia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Spock_(Star_Trek)#/media/File:Leonard_Nimoy_1975.jpg

Passer son temps en pyjama entouré de jouets ridicules, il y a de quoi tourner alcoolo
(C)CBS/Universal .
Source : Wikipedia.

L’acteur Léonard Nimoy est lui aussi un personnage très complexe et tourmenté. Il avouera être devenu alcoolique durant le tournage de la série, où l’idée de se saouler le soir venu était son idée fixe de la journée ! Passer son temps en pyjama, les mains dans le dos et le sourcil levé n’est manifestement pas sans conséquence psychologique… D’origine juive il s’inspira de la bénédiction des rabbins pour créer son fameux salut Vulcain.

Une anecdote résume parfaitement les rapports Nimoy/Shatner : Pendant un épisode de la 1ere saison  Les mines de Horta  (Devil in the dark) Shatner apprend le décès de son père et doit quitter le tournage pour assister à ses funérailles. En son absence Nimoy tourne une scène où Spock doit pratiquer une fusion mentale avec un Horta, une créature extraterrestre, pensant à la perte de Shatner, Nimoy mime la douleur en criant « Pain ! Pain ! Pain ! ». A son retour lors du visionnage de l’épisode, Shatner, s’écrit « Que quelqu’un donne une aspirine à ce gars ! » La finesse de l’un compensant le coté brut de décoffrage de l’autre, les deux acteurs deviendront amis dans la vie comme à l’écran.

Finalement entre pure série de distraction et dimension politique, Star Trek composera une allégorie des réalités sociales et culturelles de son époque. Exactement comme Lafontaine utilisait des animaux pour décrire la réalité de son temps en toute impunité, la Science fiction utilise la métaphore futuriste pour décrire ce qui existe déjà de nos jours… Reflet de son époque, la série aura traité de la lutte des classes, du racisme, des droits de l’homme, du sexisme… Au mépris du danger, elle nous aura amené vers l’inconnu !
Live long and prosper…

15 comments

  • JP Nguyen  

    Merci pour cet article intéressant, érudit sans être indigeste grâce à sa légèreté de ton. Je n’aurais pas pensé que la série avait été aussi courte !
    Je n’ai jamais trop accroché à Star Trek… sauf le récent reboot par JJ Abrams avec Zachary Quinto dans le rôle de Spock…

  • Bruce lit  

    Bravo Patrick ! Tu as réussi à me captiver avec l’histoire d’une saga qui ne m’a jamais intéressé. J’étais loin d’imaginer qu’elle avait duré si peu longtemps et qu’elle avait autant ramé. Les anecdotes concernant Kato et Nyota sont croustillantes !

    Gamin, je trouvais déjà ça un peu ringard Star Trek, San Ku Kai, je trouvais ça mieux ( je sais, c’est navrant….). En fait, je n’y comprenais rien. Le capitaine Kirk et son air passablement satisfait me sortait par les yeux. Seul Spock me captivait et apportait un peu d’exotisme à ce machin qui manquait d’action ( hé ! moi je voulais du Star Wars !).

    Mais tes arguments sont limpides et mettent en valeur l’addiction que cette série a pu créer.

  • Patrick 6  

    Merci à vous !

    @ JP : Le reboot est excellent ! Il adapte l’esprit Star trek sans le trahir. Une performance avec qui plus est la caution de Nimoy lui-même qui apparait dans les deux films !
    Voilà qui donne beaucoup d’espoir pour le reboot de l’autre saga spatial : Star wars !

    @ Bruce : Arrivée trop tard, la série n’a jamais convaincu les Français… Contrairement aux pays Anglo-saxons où elle fait l’objet d’un culte…
    Ainsi va la vie.

  • Tornado  

    Très chouette article, pédagogique et rafraichissant. J’ai aimé toutes les anecdotes !
    Je n’accrochais pas beaucoup à Star Trek quand j’étais petit à cause de la concurrence avec Star Wars. En revanche, je regardais quand même beaucoup la série car mon père adorait ça et elle était donc imposée à la maison en boucle !
    Plus tard, j’ai jeté un oeil aux films et ils ne m’ont pas tellement enthousiasmé. Sauf le deuxième : « Star Trek 2 : La Colère de Khan ». Il était passé à plusieurs reprises sur feu « LA 5 » et m’avait fait grande impression grâce à une poignée de scènes à la Star Wars.

    Encore plus tard, je n’ai pas vraiment accroché aux séries parallèles (Next Generation, Enterprise, etc.), même si je me souviens de quelques très bons épisodes de la série « Next Generation », avec son très attachant androïde « Data ». Mais j’ai adoré le film « Star Trek : Premier Contact ». Sans doute l’un des meilleurs de la franchise.
    Et récemment, je suis tombé complètement amoureux des deux films d’Abrams. Ce qui, comme tout le monde, m’a un peu redonné de l’espoir sur l’avenir de la saga Star Wars…

    Aujourd’hui, je possède tout de même dans ma DVDthèque les coffrets blu-ray de l’intégrale de la saga au cinéma. Mais pas ceux des séries. J’ai regardé récemment quelques épisodes de la série classique. C’était rigolo. Mais quand même pas au point de me refaire l’intégrale !

  • Jyrille  

    Merci énormément pour cet article ! Comme les autres, je suis très étonné de la brièveté de la série. Et au final, je ne connaissais rien de toutes ces anecdotes. C’est fascinant. Comme pour Conan, on comprend à quel point la production est importante.

    Pour moi, Star Trek, j’adorai lorsque j’étais jeune chez Temps X, puis je m’y suis remis durant un été où TF1 les rediffusaient tard le soir, en troisième partie de soirée. Si ça se trouve, je ne les ai même pas tous vus…

    Tout comme les Envahisseurs et Cosmos 1999, j’ai toujours trouvé cette série très kitsch, mais j’y trouve un sens sous-jacent toujours intéressant. Il y a longtemps que je ne l’ai vue et je ne me suis jamais intéressé aux autres séries, ni même aux films. J’ai dû voir les Star Trek I et II que j’ai appréciés, et un bout du IV (qui était très mauvais). Je regrette de ne pas avoir encore vu les reboots d’Abrams…

    Et puis Star Trek part d’un principe de SF bien plus humaniste que Star Wars: tout comme dans certains livres de Barjavel (auteur que je déteste) ou de SF des années 60 (Jack Vance, Bradbury, K Dick) si l’Enterprise sillonne l’univers, c’est parce que le travail n’existe plus, que l’homme a dépassé un certain stade d’évolution et cherche une nouvelle étape. C’est peut-être bien pour ça que j’ai toujours préféré Star Trek à Star Wars, à caus de ce fond, même si je ne suis pas un aficionado.

  • Tornado  

    D’accord avec Cyrille sur tous ces points (même si je continue à préférer Star Wars !). J’ai beaucoup apprécié l’article sur tout ce qui était fédérateur à travers le concept de la série (je reviens parce que j’avais oublié de dire ça ce matin…).

  • Présence  

    Je rejoins tous les autres (difficile de faire original) : article instructif et plaisant de bout en bout. En plus Star Trek est passé à la postérité pour son slogan : To boldly go where no man has gone before. C’est la première fois (ou l’une des premières fois) où l’usage a validé le placement de l’adverbe entre « to » et l’infinitif.

    • Bruce lit  

      Le fan des Xmen que je suis ne peut être que sensible à l’argument imparable que tu avances Patrick : Bien avant les Xmen de Claremont, Star Trek réunissait la première équipe multiraciale !
      Sinon, très beau choix de scan.

      • Patrick 6  

        En parlant d’X-Men le crossover comics Star trek/X-Men bien qu’épouvantablement mauvais à moins le mérite de faire rire ! Immanquable donc 😉

  • Bruce lit  

    Voilà tu es donc puni et chargé d’écrire là dessus, très vite ! ( Who’s laughing now ? ).

  • Patrick 6  

    Merci à vous pour vos commentaires !
    A noter que le film Star trek 3 « A la recherche de Spock » était réalisé par Nimoy lui-même !
    (Un de mes préférés avec le 2 qui est aussi un chef d’œuvre)
    Il réalisera aussi le 4 « Retour sur terre » mais hélas avec nettement moins de succès (vu que le film est un franc désastre)
    Dans mon article j’ai oublié de mentionner qu’en 2006 Paramount a ressorti la série originale en DVD remastérisé et en y ajoutant de nouveaux effets spéciaux ! Un peu comme l’a fait Georges Lucas pour Star wars… Le résultat il va sans dire sera aussi peu convaincant que pour la saga Jedi !
    D’une part parce que les nouveaux effets n’étaient pas si bon que cela et d’autre part parce que les effets kitchs font parti intégrante du charme de la série !

  • Bruce lit  

    Les rediff’s de l’été : « Star Treks »
    Puisque le troisième film de la nouvelle génération Star Trek sort ce mercredi, quoi de mieux que la revisitation de l’ancienne à l’époque où personne ne voulait entendre parler de l’alien aux oreilles pointues et du capitaine en pyjama ventru ?
    La story de Star Trek, c’est chez Bruce Lit par le Vulcain Patrick Faivre.
    La BO du jour : l’histoire de Star Trek n’a rien de commun. Et William Shatner prend ici plutôt bien le micro pour cette reprise du titre légendaire de Pulp ! https://www.youtube.com/watch?v=ainyK6fXku0

  • Un trekkie qui passe par là  

    « Le reboot est excellent ! Il adapte l’esprit Star trek sans le trahir. » Je précise que c’est trèèèèèès loin d’être l’avis de tout le monde et la question fait énormément débat parmi les fans.

    L’article intéressant, c’est une bonne présentation de la série originale et de ses principaux créateurs. Toutefois je trouve dommage que les 5 autres séries soient évacuées en seulement une phrase*, voilà ce qui conduit les gens à commenter en disant « qu’ils ne pensaient pas qu’elle était si courte »… En fait Star Trek est une série de séries, qui cumule environ 725 épisodes en totalité. Chaque série complétant l’ensemble de manière cohérente.

    *à l’exception de la série animée, trop méconnue, et pour laquelle je félicite grandement l’auteur de l’article d’en avoir parlé.

    Ironiquement la série originale est la plus courte de toutes les séries Star Trek (si l’on excepte la série animée, sorte de 4ème saison de la première). The Next Generation, Deep Space Nine et Voyager auront chacune durée 7 saisons, tandis qu’Enterprise aura durée 4 saisons.

    Voilà, j’espère que les précisions que j’apporte ne seront pas perçues comme une critique, c’est un bon article, et ça fait plaisir que des gens prennent le temps de faire parler de Star Trek sur le web francophone.

    Bravo et merci \\//_ longue vie et prospérité.

    • PierreN  

      C’est vrai que c’est dommage de mettre de côté les autres séries qui ne manquent pourtant pas d’intérêt (en particulier Next Generation et DS9), et la nouvelle (Discovery) va d’ailleurs débuter durant l’automne.

    • Patrick 6  

      Bonjour à Un trekkie qui passe par là !

      Ton commentaire n’est pas perçu comme une critique puisque tu donnes ton opinion de manière construite et non agressive. La divergence d’opinion est dans ces conditions bienvenue sur ce blog !

      Concernant le reboot il est vrai que je l’ai personnellement adoré (surtout le premier) je l’ai trouvé bien construit, intelligent et respectueux de l’original (tout le contraire de Star wars 7 en somme), du coup je me demande ce que les fans reprochent vraiment aux nouveaux films !

      Pour les 5 autres séries je les ai délibérément trappés puisque j’ai choisi de ne me concentrer que sur la série originale ! L’article est déjà long, si j’incorpore les autres séries dedans en plus j’ai peur de perdre des lecteurs en cours de route… Mais une série d’article sur les autres séries, pourquoi pas !

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