Spiderman les Incontournables 4 et 6, par divers
1ère publication le 17/06/16- Mise à jour le 01/11/17
AUTEUR : TORNADO
Cet article portera sur deux des recueils de la collection Spiderman : Les Incontournables (N°4 et 6) dédiés au personnage du Bouffon vert.
La plupart des tomes de cette collection (huit numéros au total) regroupait quelques épisodes dédiés à l’un des pires ennemis de « l’Homme-araignée ». Mais un seul de ces ennemis a eu l’honneur d’occuper deux tomes, soit le célèbre Bouffon vert, alias Norman Osborn, le père de l’ami Harry !
Chaque numéro de la collection proposait en moyenne six épisodes issus de la série Amazing Spiderman, voire d’autres séries voisines comme The Spectacular Spiderman. Un fascicule (fac-similé) était proposé avec, dans lequel on trouvait un épisode historique ou emblématique, mettant en scène le personnage vedette.
Nous terminerons cet article par un petit tour d’horizon du personnage du Bouffon vert dans la continuité, non sans polémiquer sur la dite-notion…
1) Spiderman les Incontournables N°4 : La Menace du Bouffon Vert
Nous trouvons ici le fac-similé de l’épisode historique Amazing Spider-Man #14 de 1964 intitulé The Grotesque Adventures Of The Green Goblin, réalisé par Stan Lee (scénario) & Steve Ditko (dessin). Il s’agit de la première apparition du personnage du Bouffon vert dans les pages de la série et dans l’univers Marvel.
Le recueil en lui-même regroupe les épisodes Amazing Spider-Man #39-40 (1966) et #50 (1967), ainsi que le très long épisode (60 pages) Spectacular Spider-Man Magazine #2 (1968), le tout réalisé par Stan Lee (scénario) & John Romita Sr. (dessin).
Dans le premier épisode (Amazing Spider-Man #14), Spiderman fait donc la connaissance de son nouvel ennemi qui l’amène à Los Angeles afin qu’il participe à un film sur sa propre vie. Il s’agit en réalité d’un piège tendu par le Bouffon et le gang des Exécuteurs, d’autres ennemis de l’Araignée. L’affrontement sera interrompu par la présence de Hulk, que tous les personnages vont venir enquiquiner alors qu’il végète tranquillement dans une caverne…
Qu’est-ce c’est que ce scénario sans queue ni tête ? C’est à se demander ce qu’il se passait dans l’esprit de Stan Lee en cette époque reculée !
Scénario comme dessin sont plutôt mauvais. Et bien que l’on puisse estimer le talent des deux auteurs, avouons qu’ici ils ne tirent pas le meilleur d’eux-mêmes… A lire pour le côté historique de la première apparition d’un personnage important dans la continuité…
Les épisodes #39 et 40 opèrent un bon en avant. Par le biais des dialogues, encarts de texte et autres bulles de pensées, le lecteur apprend que les deux ennemis se sont affrontés un bon paquet de fois et qu’il est temps, à présent, de mettre un terme à ces affrontements. C’est ainsi que le Bouffon vert met au point un plan afin de découvrir l’identité secrète de Spiderman, à savoir Peter Parker. Il parvient à ses fins et emprisonne notre héros dans l’une de ses cachettes secrètes. Là, le Bouffon révèle également à Peter son identité : Celle de Norman Osborn, le père de son meilleur ami ! S’ensuit un combat, d’abord psychologique, puis physique, au terme duquel Spiderman remporte la victoire. Heureusement pour lui, une explosion de produits chimiques rend Norman Osborn amnésique, oubliant qu’il était le Bouffon vert !
Dans le très long épisode Spectacular Spider-Man Magazine #2, deux années se sont écoulées au cours desquelles Norman Osborn est redevenu l’homme d’affaire affable et le bon père de famille qu’il était jadis. Mais le bonhomme commence à ressentir un trouble persistant, notamment lorsqu’il pense à Spiderman et, surtout… au Bouffon vert ! Peter Parker, de son côté, craint que le père de son meilleur ami ne retrouve la mémoire, sachant qu’il se souviendrait alors de son identité secrète…
Ces épisodes sont nettement meilleurs que celui de 1964. Les dessins de John Romita Sr. sont superbes et délicieusement rétro. Et la montée en puissance mise en scène lors des affrontements psychologiques (sait-il qui je suis ? Connait-il mon identité secrète ? Se souvient-il de moi ? A-t-il recouvré ses souvenirs ?) est particulièrement intense pour une histoire au départ pensée pour un très jeune public.
D’ailleurs, on peut noter que les combats physiques (souvent infantiles), sont ici contrebalancés à égalité par ces fameux affrontements psychologiques, ainsi que par le relationnel entre les divers protagonistes de la série (Peter Parker, Harry et Norman Osborn, Gwen Stacy, Tante May, J.Jonah Jameson, Liz Allen et Flash Thompson), fouillé comme dans un feuilleton façon « soap ». Le parfait équilibre entre ces trois éléments tire l’ensemble vers le haut et l’on comprend aisément, avec le recul, pourquoi cette période est considérée comme l’apogée de la série dans sa facture classique.
Evidemment, le temps a fait son office et l’ensemble souffre de pas mal de lourdeurs, notamment au niveau des dialogues et des bulles de pensées. Mais le pire se situe au niveau du dénouement de chaque arc narratif, systématiquement suivi d’un confortable statuquo. C’est ainsi que, dans l’épisode Spectacular Spider-Man Magazine #2, alors qu’il venait de retrouver la mémoire, le Bouffon vert termine son combat par… une nouvelle amnésie… jusqu’à la prochaine fois !
Soit un côté répétitif et franchement naïf, difficile à supporter aujourd’hui.
Ces épisodes sont toutefois importants pour les lecteurs soucieux de connaitre la continuité de la série. Ils seront gorgés de souvenirs pour les nostalgiques les ayant découverts à l’époque de Strange dans les années 70 (Strange N°36 et 37). Et ils sont dans le haut du panier des classiques du point de vue du scénario et du dessin.
L’épisode Amazing Spider-Man #50 est un bonus puisqu’il n’a rien à voir avec les précédents. Il s’agit d’un épisode très connu (Strange N°47) dans lequel Peter Parker décide de jeter son costume à la poubelle afin de reprendre une vie normale, avant d’être rappelé à son devoir par les responsabilités qu’incombent ses pouvoirs…
Cet épisode sera repris dans le film Spider-Man 3 de Sam Raimi. Une opportunité saisie par l’éditeur panini Comics puisque la collection Spiderman : les incontournables a été lancée à l’occasion de la sortie du film en 2007…
2) Spiderman les Incontournables N°6 : Le Retour du Bouffon Vert
Ce second recueil regroupe les épisodes Amazing Spider-Man #96-98 (1971 : Scénario de Stan Lee, dessins de Gil Jane) et #121-123 (1973 : Scénario de Gerry Conway, dessin de Gil Kane). Le fascicule (fac-similé) ajoute l’épisode Amazing Spider-Man #99 de 1971 intitulé Panic In The Prison !
Ce sixième tome assure donc le prolongement de Spider-man les incontournables N°4 : La Menace du Bouffon vert, puisqu’il reprend à la suite du précédent les épisodes historiques marquant le combat entre Spiderman et son pire ennemi.
– Amazing Spider-Man #96-99 : C’est le retour du Bouffon vert !
Alors que Norman Osborn recouvre peu à peu la mémoire (il se souvient qu’il est le Bouffon vert et que Peter Parker est Spiderman), son fils Harry sombre dans la dépendance à la drogue. Heureusement, une fois encore, le combat qui l’oppose à l’Homme-araignée le laissera… amnésique…
Face à cet élément dramatique, Peter Parker et Gwen Stacy vont tout de même effectuer leurs retrouvailles après une certaine traversée du désert, et nouer définitivement leur relation amoureuse exclusive.
Attention : l’arc narratif suivant ramène le vilain sur le devant de la scène dans une des plus importantes sagas de toute la série dédiée à l’Homme-araignée !
– Amazing Spider-Man #121-123 : C’est le retour du Bouffon vert !
Cette fois, l’éditeur franchit un pas décisif et commet l’irréparable : Un personnage majeur de la série décède. C’est la mort historique de Gwen Stacy ! Le Bouffon vert meurt à son tour dans l’épisode suivant. Pas d’amnésie cette fois-ci.
Evidemment, ce recueil vaut surtout pour le double épisode de la mort de Gwen Stacy et du Bouffon vert. Si Osborn reviendra en 1996 dans La Saga du Clone, la jolie Gwen connait la première mort définitive de l’univers Marvel depuis celle de l’oncle Ben, dans le premier épisode de la même série.
C’est une étape majeure pour l’histoire des comics de super-héros, qui mettent ici un pied dans la sphère adulte. D’ailleurs, la série est à l’époque particulièrement sombre (pour une série relativement enfantine), et les épisodes #96-98, qui composent la première partie de notre recueil, commencent déjà très fort avec un Harry Osborn accroc au LSD, qui se fait plaquer par Mary-Jane Watson dans des conditions assez sordides !
A cette époque, Stan Lee passe le relais de la série à d’autres auteurs, à commencer par Gerry Conway. Le premier geste fort de la nouvelle équipe artistique, qui est chapeautée de près par John Romita Sr (le dessinateur précédent qui passe également le relai tout en gardant un œil attentif sur la suite des événements en assurant l’encrage) est de se débarrasser de la jeune Gwen. Une inspiration de Romita, à ce qu’il parait, qui avait créé le personnage de Mary-Jane Watson et qui souhaitait lui offrir une importance croissante auprès du héros.
Stan Lee, alors grand ponte de la Marvel, regretta ce choix et tenta de faire revivre le personnage à l’occasion de la « première Saga du clone » (disponible dans la même collection : Spider-man – les incontournables n°7 Face-À-Face Avec Le Clone et jadis publiée dans Strange N°115 à 117). Mais, étonnamment, le public avait apprécié le choix de ce décès et s’opposa au retour factice de la jeune femme ! Une manière de démontrer que, en ce milieu des années 70, le dit-public accédait en douceur à une ère plus mature.
Pour l’essentiel, ces épisodes souffrent toujours du poids de l’âge et affichent une réelle lourdeur formelle, accentuée par un script d’une très grande naïveté (les fameux statuquos systématiques en fin d’arc narratif lorsque Norman Osborn redevient systématiquement amnésique !). Mais l’ensemble se laisse lire avec un réel plaisir notamment grâce à l’intensité de ces événements particulièrement sombres. A noter que la série connait ici un pic, et qu’elle va malheureusement retomber dans les aventures infantiles pour encore quelques années.
Aujourd’hui, ces épisodes sont entrés dans la légende et, encore une fois (on le répète tous en cœur !) sont devenu trèèès importants pour la continuité…
Cette collection demeure très intéressante. D’abord pour ses compilations choisies. Ensuite pour sa qualité d’impression, le papier mat servant nettement mieux les comics old-school que le papier glacé de la très aseptisée collection des Intégrales. La traduction est en revanche assez calamiteuse, notamment lorsqu’elle est effectuée par Geneviève Coulomb.
3) Osborn et la sacro-sainte continuité
Bon. On l’a dit et on l’a répété : Ces deux recueils ont envoyé du lourd sur le terrain de la continuité, tant ils sont importants à l’aune de cette dernière.
Attention, il ne s’agit pas d’une importance de fond, car le personnage de Norman Osborn a depuis tellement évolué, que le fait de relire ces épisodes prête à sourire tant sa personnalité actuelle ne reflète en rien celle qui était la sienne à cette époque (une sorte de « victime » de la science. Un homme bon rendu fou par ses expériences). On est effectivement bien loin du psychopathe de l’époque des Thunderbolts ou du Dark Reign. En revanche, on peut parler d’une importance éditoriale car il s’agit d’événements sans cesse rappelés dans la série au cours des années, et qui ont marqué les lecteurs entant que période phare de la mythologie consacrée.
Et c’est là que l’on peut débattre de cette notion de continuité :
La continuité, pour certains lecteurs, c’est le graal, l’objet de culte intouchable pour lequel on tuerait père et mère. Et de se ruer sur le moindre épisode estampillé « important in the continuité ».
Seulement voilà, dans un univers mainstream partagé comme celui de Marvel Comics (et c’est pareil chez DC Comics), qui a connu trente six milles reboots, morts, résurrections factices, transformations rétro-continues et autres paradoxes temporels, la dite-continuité est devenue un foutoir de première bourre. Un truc complètement incohérent, plutôt ridicule et difficile à prendre au sérieux.
A la base, la continuité, c’est important. C’est ce qui forme la structure et la cohérence d’une série, voire d’une mythologie lorsque l’on parle d’univers partagé comme celui des grandes maisons d’édition dans le domaine des super-héros. Et tant que l’ensemble tient la route, il faut effectivement préserver cette dimension.
En règle générale, c’est d’ailleurs si important que cette dimension possède ses gardiens du temple, au point que le moindre écart à l’encontre de la continuité soulève très vite une volée de boucliers. On se souviendra par exemple du taulé subit par George Lucas à propos de son travail sur la prélogie Star Wars, dans laquelle il intégrait tout un tas d’éléments qui venaient parasiter la cohérence et l’intégrité des épisodes ultérieurs. C’est un fait établi : Une œuvre populaire comme celle de Star Wars ou de Marvel, ça échappe à ses créateurs pour devenir la propriété sentimentale des fans. Ces derniers connaissent par cœur les moindres coins et recoins de leur univers préféré et en défendent l’intégrité. Tel ou tel personnage ne peut ainsi pas se comporter n’importe comment. Et tel ou tel événement ne doit surtout pas venir gâcher un événement déjà raconté.
Le cas Norman Osborn est très intéressant pour étudier les aléas de ce type de continuité. Car le personnage a effectivement subi tellement de va-et-vient que son parcours est aujourd’hui plutôt chaotique et extrêmement difficile à prendre au sérieux.
Ainsi, il meurt en 1973 peu après avoir causé la mort tragique de Gwen Stacy. Il reste mort pendant vingt trois ans, avant de resurgir à l’occasion de la seconde Saga du Clone. Evidemment, on perçoit ici une manœuvre éditoriale visant à créer de « l’événementiel » car, si le personnage était mort depuis plus de vingt ans, c’est qu’il n’était pas sensé revenir…
A partir de là, la personnalité initiale du père Osborn ne va cesser de changer.
En 1998, il devient fou à l’occasion d’un rituel qui tourne mal. Son passé de victime de la science s’efface ainsi devant la folie pure et le personnage en ressort amoindri, tel un méchant de base.
Au début des années 2000, le combat entre Spiderman et le Bouffon vert reprend de plus belle et le vilain passe à peu-près par toutes les phases, allant même jusqu’à considérer Peter Parker comme un fils avec lequel il entretient depuis toujours une relation amour/haine. Il finit néanmoins régulièrement en prison…
Dans Le Dernier Combat, la saga très médiatisée de Mark Millar & Terry Dodson (2005), Osborn opère depuis sa prison afin de faire de la vie de Peter Parker un enfer. Il kidnappe Tante May et réunit les Sinister twelve ! A la fin de la saga, sa mort est présumée…
A partir de Civil War, ça devient n’importe quoi : De retour mais de plus en plus instable et psychopathe, le bonhomme va néanmoins devenir un agent du gouvernement et même, au final, se voir remettre les clés du pouvoir par le gouvernement en question… S’ensuivra la période du Dark Reign où le Bouffon vert se transformera en… Iron patriot ! Il dirigera alors les Dark Avengers et sèmera le chaos dans le monde des super-héros…
Dans la mini-série Osborn de 2011 (par Kelly Sue Deconnick et Emma Rios), Norman Osborn se retrouve en prison, après avoir été vaincu par les vrais super-héros et déchu de ses fonctions par les hautes instances.
Mais à l’époque, tout le monde s’est bien aperçu que ce statuquo bien pratique n’était guère crédible du point de vue des systèmes juridiques ! La détention d’Osborn n’était tout simplement basée sur aucun chef d’inculpation réel, et elle demeurait donc… illégale !
Osborn servait ainsi à recoller les morceaux en justifiant toutes ces incohérences dont le scénariste Brian M. Bendis, à l’œuvre sur l’essentiel du Dark Reign, ne s’était pas embarrassé (c’est pas moi qui dira le contraire…Ndr).
Cette dernière mini-série était très bonne. Notamment grâce à Kelly Sue Deconnick, qui nous avait emballé un récit glauque et viscéral qui colmatait tous les manques laissés par Bendis, tout en développant une intrigue riche et retorse (dans la lignée des Thunderbolts façon Warren Ellis), préparant le retour du Bouffon vert en grandes pompes ! Mais le lecteur ne pouvait passer à côté du postulat : La continuité selon Norman Osborn, c’était quand même un joli bordel…
Avec le recul, la continuité de l’univers Marvel par le truchement du personnage du Bouffon vert est-elle cohérente ? Avec de la mauvaise foi, on dira oui. Mais sérieusement, il convient d’avouer que c’est quand même un grand moment de n’importe quoi.
C’est à partir de là que j’estime que cette notion de Continuité est à prendre avec du recul. Elle n’est pas importante. Elle ne peut pas demeurer importante dans la mesure où elle a été tellement malmenée qu’elle est devenue complètement abâtardie. C’est désormais une valeur obsolète, un peu comme le communisme…
Trainée dans la poussière, sacrifiée sur l’autel de l’événementiel factice et du capitalisme cynique, la continuité n’est aujourd’hui plus une valeur. Sur ce point, l’univers Marvel est devenu un Gloubiboulga complètement grotesque. Un colosse aux pieds d’argile, à l’image de Norman Osborn. Et ainsi, la notion de continuité ne peut plus, ne doit plus être retenue comme un critère d’évaluation majeur de la critique. Raison pour laquelle je suis exaspéré lorsque je lis qu’un excellent comic book, superbement troussé, est descendu sur le seul critère qu’il ne respecte pas la continuité, voire qu’il n’est pas important au regard de cette dernière !
Pfff ! Laissez-moi rire ! Comment peut-on à ce point donner de l’importance à quelque chose d’aussi caduque ?
Maintenant, il n’est pas question pour autant de renoncer à ce qui est bon. Les épisodes classiques mettant en scène le Bouffon vert dans les années 60 et 70 étaient bons hier et peuvent encore être bons aujourd’hui. On se fiche bien qu’ils soient importants du point de vue de la continuité d’un personnage aussi trouble que Norman Osborn. Voire de la figure du Bouffon vert qui, entre temps, a subi pas moins de cinq ou six identités différentes (mais ceci est une autre histoire) !
Ce sont en revanche des épisodes importants du point de vue de la continuité éditoriale. Car ils sont bons, ils sont cultes, ils sont historiques et ils ont marqué l’évolution de leur médium…
« la jolie Gwen connait la première mort définitive de l’univers Marvel ».
Et Una la copine de Captain Marvel, et Lady Dorma pour Namor et Janice Cord pour Iron Man.
Elles comptent pour du beurre, sûrement!
Très joli article mon cher Tornado. Pour quelqu’un d’allergique aux comics old school, je trouve que tu as malgré tout bien relevé les qualités de ces vieux épisodes et ça fait donc plaisir que tu puisses y voir de bonnes choses.
J’avais ces 2 tomes dédiés au bouffon mais comme je me suis lancé dans une opération « anti Coulomb », j’ai tout revendu et je me suis pris le « je suis spider man », anthologie Panini qui contient les épisodes de la mort de Gwen et où Coulomb est absente (heureusement c’est une autre traductrice sur les épisodes de la mort de Gwen) Et sur papier mat aussi.
Pour la continuité, même si je comprends ton point de vue, je te trouve toujours un brin radical. Parce que même si c’est le bordel, doit-on pour autant faire comme si elle n’existait pas si, par exemple, sortait un récit ou Spider-man tue des gens toutes les 2 pages, affronte des ennemis censés être morts mais qui sont revenue sans aucune explication et croise un Daredevil qui n’est plus aveugle ?
OK c’est un exemple radical aussi, mais il y a un respect de la personnalité du héros qui est tout de même nécessaire, ainsi qu’une cohérence vis à vis des gens qu’il croise durant ses aventures. Je ne parle pas de petits écarts mais quand il y a des trucs aberrants, on ne peut pas faire comme si de rien n’était.
Ce n’est même presque plus une question de continuité, mais de fidélité au concept du personnage.
Imagine un Thorgal psychopathe dans le prochain tome ! Tu te dirais « pas de problème, je me fous de la continuité ? »
@patrick: après vérification sur Marvel Wikia, il se trouve que tu as raison pour les copines de Iron Man et de Marvel intervenues un à deux plus tôt avant Gwen. Quant à celle de Namor, vu que je hais ce personnage, il peut bien perdre sa famille, ses amis et son mérou domestique, je m’en tamponne le coquillage….Maintenant pour chipoter un peu je dirai que Dorma est une atlante, Una une alien. Reste Janice Cord en tant que terrienne mais qui se rappelle d’elle ? Même pas Tony Stark ! Alors que la mort de Gwen Stacy est un gimmick récurent de la série, un traumatisme profond et un choc pour les lecteurs au moins égal à la mort de Janet Leigh au milieu de Psychose. Décidément les blondes ont la vie dure…..
@Tornado: en tout cas moi j’approuve cet article rondement bien amené et m’incline devant tes arguments: Norman Osborn n’était pas très finaud et finalement sa résurection durant la saga du clone est une bonne chose, non ? Elle a pu créér un Wilson Fisk pour SM, ce dont je me déléctais dans les 90 jusqu’à la saga du rituel et la stupidité (encore une, décidemment…) de la résurection proposée par Byrne de May Parker.
Il se trouve que par souci de continuité j’avais acheté toutes les histoires où apparait Norman et je pensais comme toi: se peut il que Osborn soit cet abruti des premiers épisodes ???
Maintenant pour élargir le débat, faut il appeler ça de la rétrocontinuité ? Quand Osborn et tant d’autres personnages Marvel (Wilson Fisk, Magneto) se remplissent de personnalité dans les années 70_80, il faut dire que le père Stan Lee ne s’est pas foulé et que des gens comme CLaremont ajoutent des trames de gris dans des personnages manichéen et unidimensionnel. C’est le véritable âge d’or des Comics pour moi, la continuité implique non pas d’être cohérent de bout en bout, même les plus grands artistes comme Kubrick ont des fautes de script dans leurs films, mais de savoir ce sur quoi on écrit.
Quand Mike Carrey, Rick Remender, Jason Aaron, Lobdell ou Claremont bossent sur les Xmen, ils connaissent leur affaire, ils ont bossé au préalable, ils ont lu la plupart des histoires des personnages, même les mauavaises mêmes celles qu’ils n’aiment pas. Ce qui n’est pas le cas de la diva Morrison par exemeple, mais queleque chose me dit que l’on en reparlera dans la saison 4……
C’est un peu, tu vois Tornado,comme monter du Shakespeare…Il n’est peut être pas demandé d’être un universitaire pour connaître la date de décés de Hamnet, mais de le savoir permet d’en apprécier la portée sur Hamlet….Un peu de documentation quoi !
J’avais aussi bcp aimé la mini série Osborn d’une trés grande rigueur et tu m’apprendre qu’il s’agit des auteurs de Pretty Deadly. Tu vois, j’aime me documenter 😉
Un petit bémol, mais tout petit: le dernier scan, tu es sûr qu’il ne s’agit pas d’Harry Osborn ? Un de mes épisodes préféré est SM 200 par De Matteis où le héros et le vilain sont des voisins de palier quoi ! Une très grande tension narrative et une très beau final.
D’ailleurs là aussi OMD a foutu la merde: Harry il est mort ou vivant là, je sais plus. Quant à Norman, du coup, il ne sait plus que Peter=Spidey ? Donc il ne se rappelle plus avoir tué GWen si ? Merde ! La CONTINUITE !!!!!!
Je plussoie totalement l’avis de Matt (oui, c’est court, mais le Brave a bien parlé, Ugh).
Arrrffff…….. Je ne sais pas comment le dire mieux après avoir essayé de le dire sur tout un article si je ne suis pas arrivé à me faire comprendre…
Bon, je vais réessayer :
1) Est-ce que la continuité c’est important ? Réponse : Oui.
2) Est-ce qu’une continuité massacrée et rendu caduque par des décennies de n’importe quoi c’est encore valable ? Réponse : Non.
3) Est-ce que cette continuité moisie peut être encore retenue comme un critère d’évaluation en matière de critique ? Réponse : Non.
Quand je vois que l’univers Star Wars commence à suivre le même chemin que Marvel et DC, ça me fout en rogne. La preuve que la continuité est importante pour un fan.
Quand je lis le premier tome de la nouvelle série Star Wars de Jason Aaron et que je remarque un retcon toutes les deux pages (j’exagère à peine), ça me contrarie forcément.
A partir de là, il est évident que les auteurs ne doivent pas faire n’importe quoi avec la continuité et j’ai essayé de démontrer que le cas Osborn était un bel exemple de ce genre de n’importe quoi, la caractérisation du personnage n’ayant plus aucun rapport avec la choucroute au fur et à mesure de son histoire éditoriale.
Le fait-est que la continuité de Marvel est devenue trop moisie pour être retenue comme un critère d’évaluation crédible.
Partant de là, qu’est-ce que ça m’exaspère quand je vois qu’un fan boy met en avant cette continuité dans ses critiques et dans ses choix ! Je me souviens de mon exaspération sur un forum parce que des hordes de fans préféraient se ruer sur une réédition de « Batman Un deuil dans la Famille », très mauvais histoire, mais soi-disant YPPPPEEEEERIIIIIMPPPPOOOOOOOORTAAAAAAAAANTE pour la continuité, plutôt que « Batman : Cris dans la nuit », une somptueuse histoire, méprisée par ces mêmes fanboys, tout simplement parce que… Hors continuité…
Bon…c’est peut être moi qui ne me suis pas fait comprendre.
Pour ton exemple de Batman, je suis 100% d’accord. Parce qu’il s’agit bêtement de rejeter un récit hors continuité sans même l’avoir forcément lu.
Mais je pense qu’il y a des choses qui restent importantes dans une continuité même bordélique.
D’abord il convient de savoir ce qui relève de la continuité moisie, ou ce qui relève tout simplement du concept du personnage. ça va au delà de sa caractérisation. Osborn est déclaré fou, il peut donc évoluer dans des directions différentes à partir de ce postulat sans que ce soit spécialement choquant. Les gens changent aussi.
Et un héros comme Spider-man qui ne tue pas ne peut pas se mettre à tuer comme ça sans explication. D’une part parce que c’est l’essence du personnage de véhiculer un message positif et anti-meurtre, et aussi parce que si ce genre d’évolution devait arriver, cela devrait justement être développé et pas surgir comme un cheveu sur la soupe. On n’est pas simplement en train de raisonner en terme de continuité mais de personnalité d’un héros qui fait qu’il nous intéresse ou non. Ils ne peuvent pas changer de comportement du jour au lendemain sans que ça ait un impact sur l’intérêt qu’on lui porte, qu’on soit au courant ou non de ses histoires passées et de sa continuité. Donc je considère que cet aspect là est toujours un critère d’évaluation. On ne peut pas d’un coup prendre le personnage de Tintin et en faire un mec comme le Punisher.
Ensuite, personnellement je ne raisonne pas en terme de continuité unique. Certes on est dans un univers partagé, mais la continuité de certains personnages est plus malmenée que d’autres. Donc cela peut parfois encore être retenu comme un critère important, à condition de compartimenter les séries. Pour faire écho à l’article d’hier, je pense que la continuité de Thanos n’est pas spécialement complexe. Ni celle de Dame Mort qui est une caractérisation abstraite d’une puissance cosmique quasiment muette et souvent uniquement spectatrice. Dans ce cas de figure, ça me choque donc que Aaron en fasse d’un coup une pipelette chieuse assoiffée de sang dans sa mini série alors que jusque là elle dégageait une aura mystérieuse et secrète.
Mais là encore on touche davantage à la caractérisation du personnage dont je parlais plus haut, et pas tellement aux multiples évènements passés qu’il faudrait respecter à la lettre.
Il y a donc un aspect de ta critique auquel j’adhère car je ne vais pas m’offusquer par exemple que Xavier ait l’idée d’embaucher Mystique (dans la série Mystique de Brian K. Vaughan) en dépit du fait que Mystique a tué son ex-chérie Moira McTaggert. Pourquoi ? Parce que si la série est bien, c’est un détail qui n’a pas à venir ternir le tableau. Et puis les gens changent de camp souvent dans la continuité, etc.
Mais si Xavier était d’un seul coup décrit par un auteur comme un trouillard méprisant et stupide…il y aurait un problème. Parce qu’on ne ressentirait plus l’intérêt qu’on pouvait porter au personnage avant.
C’est du moins ainsi que je raisonne. Et c’est pourquoi je me fiche parfois de la continuité, et parfois non. Difficile d’en faire une généralité, c’est du cas par cas en fonction du niveau des transgressions des auteurs.
Oui. Et aussi l’essence du personnage, ses principes, ses fondements. Pour qu’on puisse toujours avoir envie de suivre ses aventures, et qu’il ne devienne pas quelqu’un de complètement différent selon les auteurs (et sans développement psychologique justifiant ce changement).
Par contre ce que je t’envie c’est ta capacité à te foutre d’une mauvaise histoire, à l’oublier sans que ça te reste dans le coin de la tête en lisant d’autres histoires meilleures du personnage. J’avoue qu’à ce niveau là, j’ai du mal à me détacher du fait que cette mauvaise histoire est à présent ancrée dans la continuité et aura des conséquences de merde.
Après OMD j’ai cru que je ne lirais plus de Spidey pendant un moment…
@ Tous : pour éviter les malentendus je précise qu’il y a plusieurs Patrick mais un seul d’entre eux n’est pas un numéro mais un homme libre… (Comprenne qui pourra)
@ Tornado : Je ne t’attendais pas sur le terrain du comics Oldschool !
Ceci dit tu as parfaitement raison concernant la continuité je pense qu’après 55 ans d’histoires il est impossible de respecter la cohérence des personnages (qui sont eux même passés entre les mains de moult scénaristes chacun ayant son interprétation du personnage).
Me concernant la question ne se pose plus, ne suivant plus l’actualité du comics, si les personnages sont un brin chamboulés par rapport au point de départ, cela ne m’empêchera pas d’apprécier une bonne histoire.
En tous cas concernant la mort de Gwen si elle n’est pas la 1ere mort définitive chez Marvel elle est quand même une des plus marquantes, je me faisais même la réflexion, il y a peu, que les lecteurs assidus de Spider-Man à l’époque (1973 quand même) ont dû avoir un choc incroyable à la mort de ce personnage !
Violent.
Alors pour info, les fans de 1973 ont été si choqués que Gerry Conway (le scénariste) a reçu des menaces de mort. Apparemment c’est commun maintenant avec le net, tout ça…(ça n’en reste pas moins pathétique) mais à l’époque ce fut assez marquant.
C’est en partie pour ça que Marvel a décidé de faire revenir Gwen mais Conway l’a fait d’une habile manière en la faisant revenir sans vraiment la faire revenir : son clone. Lors de la première saga du clone de 1975. On sait tous maintenant qu’un clone n’est pas la même personne, juste similaire biologiquement. Mais peut être qu’à l’époque c’était flou puisque le clonage était un concept nouveau.
Bref ça a calmé les fans.
J’avais lu ça dans un article publié dans une ancienne édition de la première saga du clone. Peut être « Clone Genesis » ou « le journal du clone », me souviens plus.
Plus flou en effet, mais il n’en reste pas moins qu’à l’époque où j’ai découvert la 1ere saga du clone j’ai pensé : « Hey mais pourquoi laisse t-il partir Gwen ?? C’est qd même l’amour de sa vie non ? Alors même un clone devrait lui convenir ! ».
Bon le temps à passé mais même maintenant je me demande souvent ce que j’aurais fait à sa place…
Cette première saga du clone est un des passages que j’aime le plus me relire (dans mes vieux Strange). Attachement nostalgique très fort…
Apparemment, les lecteurs se sont aperçu que faire revenir Gwen gâchait un peu tout, et ils se sont effectivement calmés.
Pour OMD je ne vais pas du tout suivre la tendance car je trouve que c’est une histoire superbe. Un postulat idiot (comment faire le statuquo sans faire divorcer les héros parce que le divorce c’est pas bien et sans faire mourir la vieille parce que la vieille soi-disant tout le monde l’adore), transcendé par une mise en forme somptueuse, qui fait office de fin véritable pour la série.
Et, entre nous, le cercle familial Peter/ May/MJ, ça ne me passionnait vraiment pas (mais alors vraiment pas), et ça ne me manque pas du tout…
Mais sinon, c’est vrai que je me fous qu’une histoire ait été nulle au milieu de cette continuité foutraque et ridicule. Je « l’efface » moi-même de MA continuité, et c’est réglé ! 😀
MA continuité, c’est simple : C’est mon best-of ! Sinon, comment pourrait-on lire Daredevil après Shadowland (qui au passage est mille milliards de fois pire que OMD) ? 😀
Par exemple, pour moi, la continuité de Daredevil, c’est Miller-Smith-Mack-Quesada-Bendis-Brubaker (avec un ou deux trucs en plus). Le reste ne m’intéresse pas et je n’en tiens pas compte.
Et… Avant que tout le monde me le dise : Le style narratif de Nocenti m’est impossible à supporter, et tout ce qui a été fait avant Miller c’est pareil. Et je ne suis pas non plus intéressé par l’approche de Mark Waid. Encore que pour ce dernier, je pourrais éventuellement faire un test…
J’imagine qu’il y a pire que OMD mais je le citais parce que justement c’est à cause de mon attachement pour le perso que j’ai du mal à m’en foutre comme je pourrais me foutre d’autres histoires.
C’est donc un truc que je t’envie, ce détachement. J’essaie aussi de me faire ma continuité, en piochant ce qui est bon et laissant ce qui est nul. Mais je préfère à la limite ne pas avoir à lire les trucs nuls si je peux éviter. Parce que des fois ça tâche trop mon esprit. Je n’ai pas lu Shadowland par exemple. Et même si se faire son opinion personnelle c’est bien, je ne pense pas louper grand chose vu ce que j’entends dessus.
Et en fait je me rends compte que les comics old school que j’aime sont ceux qui trouvent clémence à tes yeux (la vieille saga du clone aussi apparemment)
Donc on n’a peut être pas des avis si différents. Je me rends compte que je n’ai pas forcément lu les vieux comics que tu trouves terriblement naïfs et infantiles.
Je pense être moins sévère de manière globale mais à part ça…je reconnais la justesse de tes propos.
Comme disait Rogue à Xavier à propos des différents irrésolubles avec Magneto : »vous dites la même chose mais pas avec les memes mots ». Je confirme ceci dit que je partage Completement l’avis de Tornado: la continuité, c’est à nous de la fabriquer. Pour le cas de DD et Spidery elle est relativement facile. Les X men aussi si comme moi, on se fiche totalement des séries annexes. Idem pour le Punisher ou ilest préférable d’ignorer la partie ou il bosse pour des anges…..et le run de Bendis pour les X men qui n ont jamais existé. ….
je reste indécrottable sur un point:certaines histoires sont sacrées et ne devraientt jamais être revisitees :la mort de Captain Marvel, God loves,man kils, etc.
Et personne ne ne m’a repondu sur Norman Osborn postOMD. ….
Norman ne sait plus en effet que Peter = Spider-man. Du moins après OMD. Je ne sais pas si depuis il a de nouveau appris ce secret. Mais durant un episode de Spidey il se pointe avec ses Thunderbolts chez Peter pour trouver Spider-man en se servant de Peter qui le connait (via les photos bla bla comme d’hab)
Même le symbiote de Venom a oublié je crois. Vu que Mac Gargan en Venom chez les Thunderbolts ne réagit pas non plus face à Peter. Mais bon c’est le sortilège de Strange non ? Limite on s’en fout du bazar de OMD. C’est « juste » un bricolage de Strange pour protéger Peter. Enfin je préfère me le dire comme ça dans MA continuité^^
OMD ça n’existe pas. Et MJ et Peter ont divorcé, na !
La continuité de Norman Osborn est-elle cohérente ? – Non, je me range à tes arguments. Il n’est plus possible pour un lecteur ou un scénariste (quelle que soit la taille de sa mémoire) d’avoir lu toutes les apparitions d’un personnage datant des années 1960. Quand on ajoute les événements qui malmènent souvent les intrigues en cours, c’est absolument impossible de trouver un personnage Marvel avec 50 ans d’existence, sans souci de continuité. Ou alors comme le souligne Matt, il faut l’intervention d’un scénariste qui n’a pas peur de se fâcher avec ses collègues et que les responsables éditoriaux n’osent pas contrarier, sur un personnage sans enjeux économiques forts (ce qui était le cas pour Thanos à l’époque où Starlin a sorti les clones robotiques).
Quand je vois que l’univers Star Wars commence à suivre le même chemin que Marvel et DC, ça me fout en rogne. – Pour un non-lecteur de l’univers étendu Star Wars, j’ai l’impression qu’il y a déjà eu 2 redémarrages à zéro effaçant tout : l’abandon de la continuité établie par la série Marvel, puis l’abandon de celle Dark Horse (et je me demande bien si l’une ou l’autre de ces 2 séries étaient raccord avec les romans de l’univers étendu). Je n’aurais donc pas choisi Star Wars comme exemple de gestion rigoureuse de continuité.
Pour Star Wars, je dois encore apporter une précision : C’est justement la perspective de constater que la continuité de cet univers étendu est en passe de rejoindre celle de Marvel et DC dans son absurdité qui me contrarie. Donc, effectivement, cette continuité n’est plus rigoureuse. Du tout ! 🙁
Cela-dit, contrairement à Marvel et DC, l’univers Star Wars a connu des VRAIS reboots. Et non pas des vrais-faux-faux-vrais comme « All-New-machin-truc-chouette » ! 😀
Je suis un peu malade du coup j’ai un peu de mal à trouver quelque chose de pertinent à dire. Je suis toujours soufflé par la précision et l’exhaustivité des informations que l’on trouve dans vos articles, mais cela ne serait rien sans le point de vue développé et qui est le véritable propos de l’article. Formellement c’est imparable.
N’étant pas un habitué de la continuité je ne suis pas définitif sur une opinion. Il faut que j’y réfléchisse.
Sur le « à partir de Civil War, c’est n’importe quoi », je m’inscris en faux et je fais les gros yeux en prime.
je suis pour ma part très fan de ce que fait Warren Ellis dans les Thunderbolts, quand justement il fait d’Osborn un organisateur très impitoyable et efficace (c’est un chef d’entreprise à l’américaine, complètement pénétré du mythe du « winner ») mais complètement dévoré par sa folie intérieure, qui le pousse à des actes de plus en plus irrationnels. Tout Dark Reign sera bâti là-dessus et même si je ne suis pas fan de tout, l’idée est bien d’avoir un type qui a battu Tony Stark sur son propre terrain, comme Obadiah Stane en son temps, mais qui a fait mieux que Stane en récupérant les technologies clés (et j’aime vraiment bien ce que fait Fraction à l’époque, du coup, avec la traque de Tony Stark).
voilà voilà, c’était mon petit grain de sel à moi !
@ Alex : Je suis bien embêté car : Je suis un fan absolu des Thunderbolts de Warren et j’adore le run de Matt Fraction sur Iron Man !
Mon « C’est n’importe quoi » vise ce que Bendis a fait du personnage à partir de secret Invasion. Franchement, que ce type devienne l’idole de l’Amérique comme Adolf Hitler est devenu celui de l’Allemagne en son temps, pourquoi pas ?
Mais là on a un vilain qui n’assure pas une cacahuète à qui on laisse toute latitude. Arf… On me signale en coulisses que les USA sont entrain de faire la même chose avec Donald Trump. Merde… Je crois que du coup, j’ai tort en fait… 🙁
Super article ! La petite réflexion sur la continuité sur la fin est très intéressante car tu a raison ! Elle ne veut plus dore grand chose j’ai commence le comics il y’a peu alors j’ai décide de me faire ma propre continuité (le run de j.Michael straczynski sur spider man par exemple ) donc descendre un comics sur sa continuité est toujours fesable a mon sens (bendis qui rescusite drax star lord est thanos avec une explication vaseuse merci)
Par contre j’ai quelque question chers amis quels sont les divers « âge » du comics c’est une notion qui revient régulièrement dans vos articles par exemple le Daredevil de Frank Miller est classé dans le dark âge mais au niveau du dessin ça reste dans un style vieillot qu’on voyait déjà avant avec moins de couleur (me frappait pas c’est l’impression que j’ai) donc quelles sont ses différent âge et comment les différencie ?
Merci !