DUNGEONS & DRAGONS : HONOR AMONG THIEVES
Des hauts-faits rapportés par le ménestrel JP NGUYEN
De hardis aventuriers
(c) : Paramount/Hasbro
Source : allocine.fr
DUNGEONS & DRAGONS : HONOR AMONG THIEVES est un film d’aventures sorti en 2023 (mars pour les States et avril pour l’hexagone), inspiré par l’univers du jeu de rôle du même nom, qui avait déjà eu droit, entre 1999 et 2012, à trois autres adaptations qui furent autant de flops. Réalisé par Jonathan Goldstein et John Francis Daley, cet opus remonte singulièrement le niveau et réussit enfin le passage de l’écran de Maître de Jeu à celui des salles obscures.
Le scénar’ :
Enfermés au bagne depuis un an, Edgin (Chris Pine) et sa comparse Holga (Michelle Rodriguez) vont s’évader pour retrouver Kira (Chloe Coleman), la fille d’Edgin, qui a été adoptée par Forge (Hugh Grant), un de leurs anciens complices qui les a trahis et est devenu le seigneur de la cité de Padhiver, avec le soutien de la malfaisante magicienne Sofina (Daisy Head). D’abord en quête d’un moyen de reconquérir sa fille, Edgin va monter une équipe qui mènera finalement bataille pour le destin de la cité toute entière…
L’histoire est très rythmée et les scènes s’enchaînent sans temps mort. Le cadre fictif des Royaumes Oubliés est bien utilisé sans que cela ne nécessite un doctorat en histoire-géo, option fantasy, pour s’y retrouver. En fait, si l’on ne connaît pas D&D, on arrive quand même à bien suivre le récit. Et si l’on est amateur du matériau source, on savoure les références et salue les utilisations pertinentes de tout le folklore, depuis les allusions à la puissante magie du sceau de Mordenkainen jusqu’à la menace du Cube Gélatineux en passant par les dévoreurs d’intellect ou la bête éclipsante… En cela, la narration est particulièrement réussie dans le sens où le titre Donjons&Dragons n’est point usurpé, cela se passe bien dans l’univers de ce JdR, et pas dans un autre univers lambda mais ce n’est jamais pesant au point où l’on serait largué en se disant « Mince, ils auraient pu penser aux newbies… »
Et si l’intrigue est bien construite et nous emmène de forteresse glacée en caverne maudite protégée par un dragon obèse (si, si), elle laisse la part belle aux personnages…

Une fine équipe
Les PJ
Un voleur veuf, une guerrière gaillarde, un mage maladroit, une druidesse débrouillarde et un paladin poseur face à un seigneur sournois et une sombre sorcière… Les archétypes utilisés sont classiques mais le film laisse la place à chacun pour éclairer son parcours et plus ou moins évoluer.
Edgin Darvis est le « héros » du film. Initialement agent du bien dans la Guilde des Ménestrels, l’assassinat de sa femme par les sorciers de Thay l’a fait sombrer dans une vie de débauche puis dans les menus larcins. Il joue du luth et élabore des plans, qui échouent souvent et nécessitent de nouveaux plans pour y remédier.
Holga est une guerrière barbare en rupture avec sa tribu, qu’elle a fui pour se mettre en couple avec un étranger mais leur relation fut une impasse. Prise d’affection pour Kira, la fille de Edgin, elle devint en quelque sorte sa deuxième mère.
Simon le sorcier (Justice Smith) est le descendant d’une lignée prestigieuse d’enchanteurs mais il manque de confiance en lui et vivote dans des petits spectacles de village. Pour forcer la porte de la salle du trésor de forge, il devra vaincre une puissante magie et revêtir le heaume de disjonction, un artefact qui ne se laisse porter que par ceux qui en sont dignes.
Doric (Sophia Lillis) est une druidesse dont la forêt est détruite par les troupes de Forge et qui s’allie à Edgin en espérant mettre fin au règne du seigneur de Padhiver. Elle peut se changer en créatures de toutes tailles : ver de terre, insecte, souris, cheval, cerf et même ours-hibou (une espèce typique du bestiaire de D&D).
Xenk le Paladin (Regé-Jean Page) est un noble guerrier, bienveillant mais dénué d’humour, ce qui donne lieu a plusieurs passages très comiques, du fait de son hermétisme au second degré. Il aide le groupe à un moment-clé mais ne reste pas avec eux pour le combat final.

Sofina, la méchante de l’histoire
Les PNJ
Dans le rôle de Forge, filou devenu régent d’une grande cité, Hugh Grant cabotine un peu mais il reste parfait dans le registre du méchant qu’on ne peut pas totalement détester. Guidé par la cupidité et son seul intérêt personnel, il est éclipsé par Sofina, la vraie grande méchante de l’histoire, qui s’inscrit dans la lignée des sorcières malfaisantes comme on peut en recenser pas mal dans les films de Disney. Assez peu disert, son personnage est inquiétant juste ce qu’il faut et constitue un boss de fin de niveau très coriace, même si quelque peu fade.
La magie des FX
En préparant cet article, je suis tombé sur des avis dénigrant les effets spéciaux de ce film. A mes yeux, ils sont d’un très bon niveau, largement suffisants pour donner vie à cet univers de fantasy. Et si jamais un spectateur avait été exposé à un des trois opus précédents, il serait très agréablement surpris. Pas d’effet cheap ni de bricolage nanardesque : le film regorge de décors qui en imposent et de créatures fantastiques très bien rendues. Cadavres magiquement exhumés des tombes pour être interrogés, homme-oiseau, bâton de téléportation, duel de mains géantes entre sorciers, les SFX sont au service de l’intrigue et garantissent un bon niveau d’immersion.

Avec Themberchaud, le dragon obèse, ça envoie du lourd !
Jeu drôle
Sans qu’on ne soit dans une parodie, les dialogues sont ciselés de manière à maintenir une ambiance légère, malgré l’enjeu grandissant au fil de la progression de l’histoire. Depuis l’évasion rocambolesque de Edgin et Holga jusqu’au combat entre la troupe d’aventuriers et Sofina, le film est parsemé de touches d’humour qui font très souvent mouche. Ainsi, Xenk le Paladin, brille par ses prouesses guerrières mais fait également rire par son trop grand sérieux en décalage avec la désinvolture de Edgin. Lorsque le groupe se retrouve dans l’arène des jeux, ils croisent une autre troupe au look directement tiré du dessin animé des années 80 (LE SOURIRE DU DRAGON en VF). Et quand Simon se retrouve seul face à Sofina, avant que leur duel ne débute, un panier d’osier traverse l’écran tel une boule virevoltante comme dans les bons vieux westerns.
Cela n’empêche pas le film d’avoir ses instants solennels, comme lorsque Edgin se met à nu devant l’équipe pour avouer sa plus grande faute passée ou lorsqu’à la fin du film, lui et Kira doivent prendre une décision cruciale.
Bilan de la partie
Fidèle au matériau d’origine mais abordable par un néophyte, déroulant une intrigue classique mais solide, avec des personnages archétypaux mais savoureux, le film a sous-performé au box office, compromettant d’éventuels projets de suite. J’ai pour ma part grandement apprécié ce divertissement familial de qualité, savant dosage d’action et d’humour, reposant sur l’alchimie d’un groupe d’aventuriers où chacun à un rôle à jouer. Relatif flop financier, le film est selon moi loin d’être un échec critique ! Si le titre mentionne l’honneur des voleurs, c’est celui des rôlistes qui se trouve restauré, après les films ratés des années 2000. DONJONS&DRAGONS, le jeu créé par Gary Gygax et Dave Arneson et l’univers des FORGOTTEN REALMS, imaginé par Ed Greenwood dans les années 70, ont enfin été transposés avec maestria sur le grand écran.
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La BO du jour :
D’autres dragons imaginés pour vous y faire croire…
Merci pour cette présentation.
Pas encore vu. Lorsque la bande annonce était sorti, j’avais été assez refroidi, ayant plus l’impression d’un Gardians of the Galaxy medieval-fantasy que d’un film D&D (et puis je ne sais pas, Chris Pine, je ne peux pas…) Mais les retours positifs de plusieurs adeptes des dés à 20 faces sur ce film prouvent que cet apriori n’est pas mérité.
La (trop rare) prose de JP est toujours un délice : j’ai adoré ces allitérations très Stan Lee dans l’âme pour introduire les fiches de personnage !
Merci pour le retour, JB. Les allitérations : il me vient parfois des envies de coquetterie dans la rédaction des articles.
Oui, c’est très dommage que le film n’ait pas fonctionné au box office, alors qu’il est honnête à tous les niveaux. et restitue assez, sur le fond, l’ambiance d’une partie à l’ancienne.
Oui, l’ambiance. La façon de raconter l’histoire donne cette distance qui peut faire imaginer une table de jeu là où un seigneur des anneaux est tout de suite plus sérieux. Enfin, ça retranscrit aussi du coup mon expérience du JdR où on se prenait jamais totalement au sérieux…
C’est un peu par hasard que je suis allé voir le film en salles alors que je gardais encore le souvenir de l’épouvantable version du début des années 2000 avec l’un des frères Wayans et Jeremy Irons venu payer les impôts en jouant le méchant et je dois admettre que c’est un film assez plaisant et sympathique, en tous cas en matière de blockbuster, c’est loin d’être ce qui se fait de pire.
Le problème reste que tout cela est quand même programmatique, on sent le truc qui a été conçu pour combiner des choses identifiables, censés marcher auprès du public (même si là en l’occurrence ça a bidé) et il y a jamais rien dans le film qui dévie du programme, ça reste complétement lisse et formaté, alors que ce qui a fait la puissance de l’industrie hollywoodienne, c’était de fabriquer des œuvres qui pouvaient dépasser leur statut de produits manufacturés.
Oui, c’est ça, tu as mis le doigt sur un autre élément qui m’a gêné et que je n’arrivais pas à formuler. Le résultat est formaté. On sent que les créateurs ont voulu être irrévérencieux mais le film, lui, est effectivement trop « programmatique », comme tu dis.
GoG 3 est bien plus décapant, par exemple.
Jeremy Irons qui jouait un méchant nommé… Profion, je crois ?
Un nom prédestiné…
Je suis bien content de lire un article de ta part, JP, sur ce film ! Je l’avais mis dans mon bilan de 2024 (même si j’ai dû le voir fin 2023) : brucetringale.com/bilan-2024/ , preuve que je l’avais bien aimé et que j’avais passé un bon moment. Alors que je n’y connais rien en lore de Donjons & Dragons et des Royaumes oubliés, même si j’en ai lu deux romans et si je connais grosso modo les classes de personnages.
Je suis d’accord pour les FX, ils sont d’un très bon niveau, jamais je ne me suis senti trompé, me disant que je regardais un film. Je trouve vraiment dommage qu’il n’ait pas cartonné tant il a été fait avec amour, respect et équilibre. C’est clairement une réussite et un film qui pourrait très bien remplacer les films des vidéo clubs de notre adolescence, un de ces films qu’on peut revoir plein de fois, seul ou accompagné. Merci JP !
La BO : toujours pas. Ma femme ira les voir en concert à Paris cette année, mais sans moi 😀
Dans mes bras !
A propos des classes de personnages, je crois que j’ai le plus souvent joué des guerriers/archers et très peu de mages ou voleurs…
Hop ! \o/
J’ai dû faire deux parties de D&D dans ma vie donc pas vraiment de souvenirs mais pour sûr j’ai joué de tout, y compris un nain avec une grosse hache.
Moi qui n’ai jamais aimé les jeux de rôle ni les jeux en général de toute manière, je me suis franchement régalé ! Le film est toujours bien équilibré, avec de l’humour constant mais sans faute de goût, de l’action permanente sans racolage, des effets spéciaux à gogo sans indigestion. Effectivement, n’étant pas familier des JdR, je n’ai saisi aucune ref’ mais ça ne m’a jamais dérangé au point que je me demande ce que tel machin foutait là ou qu’est-ce que ça voulait dire : Tout est organique. On se laisse porter par l’intrigue et on ne voit pas le film passer. Et vraiment, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant marré devant un film ouvertement fun (la dernière fois ça devait être avec THE NICE GUYS) et que le second degré constant passait aussi crème (la dernière fois ça devait être avec GoG 3).
Au rayon défauts, pour ma part je relèverais le casting, voulu melting pot mais qui sonne plus bling bling que badass (celui des GoG est quand même vachement meilleur). Là, on a franchement affaire à une bande d’endives et la sauce melting-pot ne prend pas contrairement à un GoG ou un STAR WARS. Michele Rodriguez, Regé-Jean Page et Hugh Grant sont assez bons à défaut d’être immersifs (pas assez crades et convaincants à mon goût pour ce genre d’univers, notamment Justice Smith (vu dans I SAW THE TV GLOW) et surtout la druidesse). Les autres sont quand même sacrément lisses comme des acteurs de soap en plastique, ou tête à claque comme le héros (cela-dit il assume…). Ça m’a parfois sorti du film. Je me demande comment tout ça va vieillir.
À l’époque de la sortie du premier film de la franchise (celui avec Jeremy Irons), je m’était rué pour le voir en salles. Punaise, le navet… Du coup ça m’avait calmé et je n’ai jamais voulu voir les suites (j’ignorais d’ailleurs qu’il y avait eu trois films. Je m’étais arrêté à deux…). Du coup, il ne m’était même pas venu à l’esprit d’aller voir cet HONNEUR DES VOLEURS quand il est sorti. Ce n’est que le bouche à oreille positif qui m’a finalement fait sauter le pas.
La BO : Je n’aime pas du tout. Mais bon, ce genre de titre pop-rock, ça passera toujours mieux dans mes oreilles que le rock bruitiste cacapabo soi-disant plus sincère.
Jusqu’à présent, tous ceux qui ont vu ce film et avec qui j’en ai discuté l’on aimé !
Il y a un parti-pris humoristique mais pas débilitant qui semble avoir fonctionné sur toi comme sur pas mal d’autres. Ce n’est pas un chef d’œuvre mais un divertissement plaisant et efficace. On peut toujours souhaiter plus mais on peut aussi apprécier ce qu’on a eu…
Et ta série d’avis concordants se termine aujourd’hui avec le commentaire d’ollieno ci-dessous.
bon, je n ai pas du tout accroché au film …
je crois que je n’ai même pas été au bout …
Pour moi on est loin (très loin) des Forgotten Realms ,
Ca reste une pantalonnade .. j’ai vécu ce genre de ‘moments’ sur des scénarios de Paranoïa , voir de Ravenloft (avant que ça ne vire au drame) …AD&D ce n’est pas Barbie, rien n’est rose, ni édulcoré ….
Et Pine n’y est même pas une antithèse de Cyric , c’est un mélange de Bouffon du roi et de Robin des bois.
Pas pour moi (le premier avec Wayans , même en étant mauvais se prenait bien moins au sérieux dans la bouffonnerie).
AD&D c’est un JdR qui par essence laisse une part importante à la façon dont on souhaite y jouer.
Sur moi, l’humour a fonctionné mais ce n’est pas universel et dépend aussi de l’horizon d’attente.
Trois autres adaptations qui furent autant de flops : hé bien, voilà une franchise qui a souffert de son exposition au grand public, en étant adaptée au rabais. Avec le recul, ça fait ressortir le paradoxe de capitaliser sur une marque (D&D) pour vendre un produit au rabais qui a pour effet de la dévaluer.
Le titre Donjons&Dragons n’est point usurpé, cela se passe bien dans l’univers de ce JdR, et ce n’est jamais pesant au point où l’on serait largué : un vrai point positif autant de se conformer aux caractéristiques de cet univers riche de plusieurs décennies d’existence, que de réussir à embarquer les néophytes sans les perdre, de trouver le bon dosage.
Un voleur veuf, une guerrière gaillarde, un mage maladroit, une druidesse débrouillarde et un paladin poseur face à un seigneur sournois et une sombre sorcière : toute la fine équipe est au complet, respectant parfaitement les conventions très limitatives de ce genre. Pas facile de faire original avec un tel cahier des charges.
Les Personnages Non-Joueurs : Ah, j’ai même réussi à comprendre l’acronyme. C’est marrant de considérer que les méchants relèvent de personnages non-joueurs, sont-ils stéréotypés à ce point ?
Les FX : un autre défi que de se mesurer aux nombreux films existants, relevant du même genre. Ta remarque suscite bien des questions en moi : comment le réalisateur peut-il avoir une assurance sur la qualité du rendu final des FX, sachant que celle de son film en dépend beaucoup.
L’honneur des voleurs, c’est celui des rôlistes qui se trouve restauré : très belle tournure de phrase pour la conclusion, respect.
Pour les PNJ, c’est surtout que le point de vue des joueurs est généralement celui des héros de l’histoire. Du coup, parmi les PNJ, on retrouve leurs ennemis.
Pour les FX, j’avais lu que la courte scène avec les dévoreurs d’intellect (des cerveaux sur pattes) avait coûté relativement cher, ce qui m’avait étonné eut égard aux nombreuses autres créatures fantastiques montrées dans le film, plus les scènes de transformation, de téléportation…
Bel article.
J’ai vu le film, j’ai bienaimé mais j’en ai pas retiré non plus un expérience mémorable.
Peu familier des « forgotten realms » je n’ai pas capté les références, cherchant plutôt et en vain des allusions à DRAGONLANCE…
Ca n’a pas gâché mon visionnage, j’étais tout de même assez séduit par cette ambiance de partie « coca/pizza/nuit blanche » de mes années lycées…
j’ai joué à Donj’ plus qu’à tout autre jeu…
Malgré tout, le résultat reste quand même une sorte de film Marvel avec des épées, des elfes et de la magie.
Je pense que ce jeu, même si ça fait « schtroumpf grognon » de dire ça, a besoin d’u beau et grand film à la Seigneur des Anneaux, Dune ou ce genre de résultat. un truc qui sorte un peu du feeling « éternel ado nostalgique »
Coïncidence, je me documente un peu sur les vieux animés japonais des années 90 et me suis refait les
CHRONIQUES DES GUERRES DE LODOSS adaptés aussi d’un JDR très copié sur D&D. ça reste quelque part une des plus ambitieuse saga d’Héroic fantasy de ce type à ce jour. Très cliché, très typé et un peu à la peine en terme de rythme, mais très épique et très beau.
Tes voeux vont peut-être être exaucés, Eddy : campustech.fr/royaumes-oublies-une-serie-donjons-dragons-sur-netflix/
Il faudrait que je me penche sur Forgotten Realms puisque c’est à priori LE truc qui marqué les fans…
J’ai plus l’impression que DRAGONLANCE et RAVENLOFT (le truc qu’ils ont balancé pour concurrencer les story tellers) faisaient plus parler à l’époque…
sans compte que j’avais un fan qui nous faisait jouer sur les GAZETEER, si j’ai bonne mémoire.
Sinon, en univers de JdR porté à l’écran, il y a VOX MACHINA, la série animée dispo sur Prime, qui est épique et grandiose (avec quand même pas mal d’humour aussi…)