Première publication le 11 juin 2014- Mise à jour le 04 octobre 2015
Wolverine and the X-Men 3 + 4 – AvX par Aaron et collectif
AUTEUR : PRÉSENCE
VO : Marvel
VF : Panini
Ce commentaire porte sur les épisodes 9 à 18. Ils se déroulent pendant le crossover Avengers Vs. X-Men (en abrégé AvX). Ils complètent ce crossover et en dépendent fortement. Tous les scénarios sont de Jason Aaron.
Chris Bachalo dessine les épisodes 9, 10 et 12 ; Nick Bradshaw dessine les épisodes 11 et 13. Chacun bénéficie de l’assistance de 4 encreurs différents.
Épisode 9 – La Force Phoenix approche de la Terre. Captain America atterrit sur la pelouse de l’école pour surdoués et vient demander l’aide des Avengers que sont Beast (Hank McCoy) et Wolverine.
Épisode 10 – Cyclops (Scott Summers) arrive à son tour à l’école Jean Grey pour demander l’aide de Logan ; l’entrevue est orageuse. Épisode 11 – ça se castagne de partout, à différents endroits de la planète. Pendant ce temps là, Logan accompagne Hope et il doit se décider quant à sa position par rapport à elle : protection, exécution pour éviter sa possession par la force Phoenix, ou autre.
Épisode 12 – Les Avengers arrivent à Chaparanga, avec quelques X-Men dont Rachel Summers. Logan est en train de vider des verres dans un bar. Ils le somment de leur remettre Hope. Épisode 13 – Ava’dara Naganandini est un soldat de l’empire Shi’ar, de rang Warbird. Elle assure les fonctions de garde du corps personnel du fils de Gladiator (Kallark), actuellement empereur des Shi’ar.
Il vaut mieux être clair tout de suite : en 2012 Marvel décide de redistribuer les membres des Avengers et des X-Men au sein des 2 équipes pour rapprocher ces 2 franchises. Pour ce faire, l’éditeur met au point un concept (le retour de la force Phoenix) qui va contraindre chaque individu à se positionner en dépassant le clivage Avengers / X-Men. Les 12 épisodes paraîtront à un rythme bimensuel et obligeront toutes les séries mensuelles satellites à participer à l’événement.
Jason Aaron (qui a écrit plusieurs épisodes d’AvX) n’a d’autre choix que de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Il fait de son mieux pour tirer le meilleur parti de ce contexte, chose qui n’est pas aisée. En effet chaque épisode de la série doit refléter l’avancée de l’histoire dans AvX. Donc Aaron a choisi de faire de chaque épisode une sorte d’histoire complète s’attachant à un point de vue ou un personnage (complète si on veut, parce que sans rien savoir d’AvX ça n’a pas beaucoup de sens).
Il n’incorpore pas de résumé de ce qui c’est passé dans les 2 épisodes d’AvX entre-temps (et dans les autres séries), il développe et complète un aspect d’AvX, tout en faisant de même pour un point de la série « Wolverine & the X-Men » (en abrégé W&XM).
Ce numéro d’équilibriste est délicat et certains épisodes sont plus réussis que d’autres qui sont plus encombrés par cette obligation d’imbrication étroite avec AvX. Pour ceux qui suivent la série W&XM, ils auront le plaisir de voir la motivation de Logan (en tant que proviseur) s’affermir grâce à une discussion avec Idie Okonkwo, la maturation d’Angel, le questionnement de Genesis (Evan), le dilemme moral et affectif de Logan en présence de Hope, le retour à la traque de mutants par Rachel Summers, et dans une moindre mesure la perversité d’Ava’dara Naganandini.
Aaron fait preuve à nouveau de sa connaissance des personnages, de sa maîtrise des moments forts de l’histoire des X-Men, de la facilité avec laquelle il dépasse les clichés habituels pour donner de l’épaisseur aux personnages, pour qu’ils dégagent de l’empathie, pour qu’ils provoquent la sympathie du lecteur.
Plus les épisodes passent, plus l’idée d’avoir fait de Wolverine le responsable de l’établissement Jean Grey apparaît intelligente et pertinente. Aaron redonne des traits de caractère à Wolverine qui sort du stéréotype du vieux dur à cuire revenu de tout et réglant les conflits à grands coups de griffes tranchant tout ce qui dépasse.
Sa personnalité acquiert des nuances qui avaient disparu depuis bien longtemps : un mélange de vieux vétéran désabusé, de figure paternaliste sévère et juste, d’ancien expérimenté avec une vision claire de ce qu’il veut, un responsable d’établissement amené à gérer des débordements sortant de l’ordinaire, un individu négociant avec d’autres responsables de haut niveau (Captain America des Avengers, ou Cyclops d’Utopia).
Là aussi Aaron utilise une direction d’acteurs pour ses personnages qui permet de voir les « adultes » (les anciens d’expérience) parler de choses importantes, pas forcément claires pour les élèves. Par contre AvX plombe plusieurs épisodes. L’épisode 9 passe tout seul, et le lecteur a l’impression qu’AvX ne sera qu’une simple formalité.
Dans l’épisode 10, Cyclops vient demander à Logan (à la fois X-Man & Avenger) de se positionner dans le conflit pour le futur de Hope. Ça commence par une démonstration de virilité (il faut qu’ils se tapent dessus) aussi inéluctable que puéril, et on enchaîne par un échange de points de vue pachydermique et soporifique.
Épisode 11, ça empire, il faut absolument que le lecteur comprenne que les Avengers et les X-Men se tapent dessus partout dans le monde. Et c’est parti pour des affrontements incomplets en 1 case ou en 1 page, impossibles à éviter, totalement superficiels, complètement inutiles. L’épisode 12 intègre mieux les 2 aspects : développement des personnages dans le cadre d’AvX.
Pour l’épisode 13, Aaron disposait visiblement de plus de place pour raconter quelque chose : il se focalise sur la Warbird affectée à la sécurité du rejeton de Gladiator. Et malheureusement le résultat est assez manichéen et convenu. C’est toujours un plaisir de retrouver les illustrations empreintes de second degré de Chris Bachalo, avec une légère influence manga (une forme d’exubérance enfantine dans les postures des personnages).
À chaque page, sa personnalité marquée permet de découvrir sur un visuel inattendu et savoureux. Prenons le premier épisode. Page 1, des extraterrestres en état d’ébriété parient hilares sur la prochaine planète détruite par la force du Phoenix, il y en a un avec une peau de pierre, une large bouche édenté irrésistible et drôle.
Page 2 une planète explose dans une approche graphique fortement influencée par Jack Kirby pour un aspect massif et primordial très réussi. Page 3, Logan est détendu sur une chaise longue avec une posture affalée des plus parlantes. Page 4, Bachalo s’amuse avec la forme de Krakoa pour en faire un monstre à la dentition hasardeuse, au regard diabolique, très expressif.
Page 5, Captain America est à la fois massif, évident, imposant, légèrement caricatural avec ses muscles et les pochettes de sa ceinture et de ses gants, l’incarnation de l’expérience, sans le cynisme. Je pourrais détailler ainsi chaque page des 4 épisodes qu’il a illustrés. Pour ses 2 épisodes, Nick Bradshaw est toujours sous influence d’Art Adams. Il n’a pas perdu en niveau de détail, ni en bonne humeur malgré les bastons incessantes. Il s’amuse à reproduire la mise en page de Watchmen pour la première page de l’épisode 13, à l’occasion (fort appropriée) d’un test de Rorschach. Son style est un peu plus classique que celui de Bachalo, tout aussi craquant, mais dépourvu de second degré.
Malgré le crossover AvX qui phagocyte les intrigues et s’accapare beaucoup de pages pour ses propres besoins, Aaron, Bachalo et Bradshaw réussissent à tirer le meilleur parti de la situation et à continuer de faire exister des personnages attachants. Épisode 14 – En plein milieu d’AvX, Piotr Rasputin invite Kitty Pryde pour un repas de fruits de mer en amoureux, au milieu de l’océan. Toad récupère une peau de Paige Guthrie. Bobby Drake se dit qu’il a peut être choisi le mauvais camp. Deathlok abuse des probabilités.
Épisode 15 – Profitant d’un creux (très relatif) dans AvX, plusieurs personnages se concertent entre eux : Wolverine & Hope, Toad & Husk, Kid Gladiator & Warbird, Charles Xavier & Rachel Grey, Broo et Beast… Ces 2 épisodes sont dessinés par Jorge Molina et encrés par Norman Lee.
Épisode 16 (dessins de Chris Bachalo, encrage de Tim Townsend, Jaime Mendoza et Al Vey) – Le récit est narré par Kade Killgore, le nouveau responsable du cercle intérieur du Club Hellfire. Il raconte à la fois comment il est parvenu à cette position, et comment la Force Phénix s’est occupée du Club Hellfire.
Épisode 17 (illustré par Michael Allred) – Doop fait partie de l’équipe de l’école Jean Grey. Qui l’a engagé ? Que stipule sa fiche de poste ?
Épisode 18 (dessins de Molina, encrage de Lee) – AvX bat son plein, les personnalités de Paige Guthrie et d’Idie Okonkwo fluctuent bizarrement. Charles Xavier reprend un rôle actif. Broo essaye d’aider Paige Guthrie. Kitty Pryde organise un bal des étudiants. Jason Aaron continue de faire avec l’omni-crossover AvX. Il mise sur le caractère des personnages, avec un léger ton de comédie, ce qui rend ces tranches de vie à l’école Jean Grey très divertissante.
Le lecteur pourra ainsi apprécier les différentes facettes de la personnalité de Kitty : décidée et dirigiste pour continuer à faire fonctionner l’école envers et contre tout, honnête et franche face à Piotr, espiègle et joueuse avec Bobby Drake, etc. Aaron la montre en train de gérer des situations de plusieurs natures qui finissent par dresser un portrait très séduisant de cette jeune femme, sans qu’il n’ait besoin de recourir à des dessins racoleurs.
C’est une approche qu’il utilise au bénéfice de plusieurs personnages. Évidemment tous ne sont pas aussi développé que Kitty Pryde. Par contraste, Deathlok (Luther Manning) ne sert que de ressort comique à chaque apparition, et à chaque fois avec la même blague : il propose à sont interlocuteur cherchant à résoudre un problème, un avis sous forme de pourcentage de réussite, ou le plus souvent d’échec. Ce mode d’écriture permet à Aaron de continuer à développer la vie de l’école et des élèves. Le lecteur commence à se rendre compte que le problème des Bamf s’aggrave, comme l’ont déjà fait remarquer plusieurs invités.
L’association de riverains apprécie plutôt moins que plus la présence de l’école pour surdoués dans leur voisinage. De nouveaux voisins sont venus s’installer qui vont occasionner des désagréments majeurs pour les élèves. Le lecteur aura le plaisir de voir plusieurs élèves interagir et voir leur situation personnelle évoluer, qu’il s’agisse de Broo, d’Idie Okonkwo, ou de Kid Gladiator. Les élèves les plus célèbres de l’école ne sont pas oubliés et ils apportent leur participation au développement des intrigues secondaires, à commencer par Quentin Quire et Husk.
Chaque scène bénéficie d’un humour taquin orienté vers la dérision, sans jamais tourner à la méchanceté. Le meilleur exemple est certainement Toad (Mortimer Toynbee) qui développe une sorte de fétichisme pour les enveloppes de Husk, et qui se retrouve propulsé professeur dont la matière est les combats avec la langue. Toujours dans le registre de l’humour, Aaron s’offre un épisode à jouer sur l’absurde du personnage le plus énigmatique : Doop (une sorte de créature verdâtre, sans jambe, flottant au dessus du sol et parlant un langage incompréhensible).
Il écrit un épisode en équilibre parfait entre expliquer concrètement la mission de Doop au sein de l’école, et traiter chaque situation dans toute la logique absurde du personnage, tel qu’il a été créé par Peter Milligan et Michael Allred dans X-Statix. Cet épisode est d’ailleurs illustré par Allred lui-même dans son style qui évoque un peu les comics surannés, avec un grand pouvoir d’évocation. C’est très drôle du début jusqu’à la fin.
En fonction des épisodes, l’intensité de l’humour est plus ou moins forte, sans jamais totalement disparaître. Dans l’épisode consacré à l’ascension des très jeunes membres de Club Hellfire (Kade Killgore, Manuel Enduque, Baron Maximilian von Katzenelnbogen, Wilhemina Kensington), Aaron développe l’historique de cette itération du cercle intérieur du Club, tout en conservant une forme de dérision apportée par le fait que Killgore narre lui-même son ascension avec un mépris affiché pour tous ces individus ne lui arrivant pas à la cheville.
Les illustrations de Bachalo et Townsend incorporent des influences manga bien digérées (pour la forme des yeux ou la position des personnages), avec un placement adroit d’aplats de noir presque abstraits, et un niveau de détail important, tout en conservant une forme de dérision discrète qui rend chaque image très savoureuse.
Les 3 autres épisodes sont dessinés par Molina et Lee. Ils ont un style plus conventionnel que ceux d’Allred ou Bachalo, avec un fort niveau de détails dans les cases. Dès le premier épisode, ils impressionnent le lecteur par leur capacité à rendre chaque visage intéressant. Kitty Pryde dispose de moues qui rendent bien compte qu’elle est encore une jeune femme loin d’être blasée.
Les expressions faciales de Piotr expriment tout le changement qui est survenu dans sa personnalité du fait de la situation dans laquelle il se trouve. Le visage de Husk est marqué par la nature de son pouvoir, mais aussi par le manque d’assurance qui l’habite. Le visage d’Idie Okonkwo transcrit l’augmentation de son assurance au fil des épisodes. Il s’agit d’une équipe de dessinateurs qui a le sens du détail. Ainsi au fi des pages, le lecteur peut identifier la nourriture que Kitty et Piotr ont dans leur assiette (il ne s’agit pas de tas informes).
La scène de dinette entre Toad et Husk est irrésistible. L’architecture de la façade de l’école est cohérente d’un épisode à l’autre. Lorsque Bobby et Logan trinquent avec un whisky, l’armoire à liqueurs fait honneur à la réputation de Logan, et le salon dispose d’un joli tapis. Il ne manque pas un seul os dans le corps transparent de Glob Herman.
Enfin ils disposent d’un coup d’œil très sûr pour dessiner les personnages dans une posture parlante, que ce soit Broo s’adressant avec humilité et déférence à Hank McCoy, ou Angel en train de se séparer de ses vêtements pour voler nu dans le ciel.
Alors que Jason Aaron doit penser chaque épisode séparément pour prendre en compte les événements survenant simultanément dans AvX et que les dessinateurs se succèdent à un rythme rapide (il faut dire que cette série a compté 18 épisodes en 12 mois), chaque histoire est prenante pour elle-même, les personnages exhalent toute leur personnalité, la bonne humeur est présente à chaque moment, sans tourner en dérision les superhéros et sans prendre le pas sur les intrigues.
Chaque équipe artistique apporte sa personnalité et son style pour s’accorder au ton du récit.
Salut Bruce.
En effet, Jason Aaron se sort bien de ce crossover bourrin qui est Avengers vs X-Men dans lequel il se passe tellement de chose qu’onn’y comprend plus rien ! Pour moi, A vsX c’est l’aboutissement d’un long chemin interieur pour Cyclops qui réussit a sortir de l’ombre de son pere spirituel, Xavier, en tuant le pere de manière très littérale. Puis devenu un homme, il s’affranchit de 40 ans de ocntinuité au sein de l’école Xavier pour – devenu un adulte – créer sa propre équipe avec sa philosophie à lui.
Cyclops est devenu un homme, le puceau en éjaculant son rayon optique a chatré le père et a deabarré le monde de ceui qui fut un saint homme du temps de Clremont, mais devenu corrompu et malsain sous l’influence de l’écurie Harras dans les années 90.
Il est dommage cependant que Cyclops soit devenu le meutrier du père au sens propre du terme, mais Xavier lui faisant trop d’ombre, et faisant trop d’ombre à l’unvers des X-Men avait besoin de mourir.
La franchise X-Men s’est affranchie du fondateur, tous sont libres : les uns créenet des liens avec les Avengers, les autres réinventent l’école Xavier en respectant la continuité sans l’abîmer (n’est-ce pas, Grant Morrison ?) et un vent frais souffle sur nos series.
Avengers vs X-Men, ou lamort du père qui permet aux ‘enfants’ d’entrer dans l’age adulte…
J’aimerais raouter un petit commentaire : ‘puceau’, Cyclops ne l’était plus apres sarencontre avec Emma Frost : la tentatrice, la femme vénéneuse qui fit de lui un homme en devenant son amante, l’afranchissant de sa relationpiégée avec Jean Grey, sa ‘mère’ de substitution devenue son amante et dont le clone porta son enfant. Avec Emma Frost, Cyclops connait une realtion saine avec une femme qui n’a rien a voir avec l’environnement de Xavier.
Emma Frost est une amante mais egalement une bien mauvaise ‘mère’ envers ses élèves : les Hellions sont morts, Synch, Skin, les gosses de Genosha car elle n’a pas su les proteger. Emma ne protege pas Cyclops : elle le fait évoluer et en fait une homme. Chose qu’elle n’a passu faire avec les Hellions et ses eleves suivants.
Quand au personnage de Wolverine…
Au départ un agent desservices secretsCanadiens désireux de recuperer son independance et qui rejoint les X-Men comme un rebelle (‘le Canada est un pays libre, non ?’) et ses créant des ennuis avec ses amis de la Division Alpha. Chez les X-Men il est le rebelle type, un sauvage et un tueur au passé trouble mais que Xavier a recruté pour sa nature fondamentalement bonne, petrie de pricipe moraux : il ne viole pas, ne tue pas les innocents, ne tue qu’en légitime défense ou dans le cadre du travail. Contrairement à son pendant négatife, Sabretooth.
Plus tard, comme tu l’a écris, Bruce, il devient le conseiller desjeunes mutants comme Kitty Pryde, Rachel ou Cannonball. Bien que parfois obligé de sanctionner Rachel au bord de devenir Phoenix Noir (l’affrontement contre Selene, la Reine Noire des Damnés) ou de sermonner Colossus qui brise le coeur de Kitty Pryde…
Wolverine, conduit par son giri (la dette d’honneur chère aux Japonais) devient un élément essential des X-Men : le pilier de soutainement sanslequel l’équipe se serait éffondrée.
Humain cependant, il a besoin des autres : Cylops lui remet les idées en place apresque Proteus est presque réussit a détruire sa confiance en lui, plus tard il aide a renverse la situation lorsque les X-Men sont battus par le Club des Damnés (la fameuse scène des egouts par John Byrne).
Wolverine est fou, fou a lier, mais il a appris a se controler, a devenir un homme : c’st adire, un individu qui fait la différence entre le l’homme et l’animal. Devenu l’homme d’or de l’équipe, aimé et respecté de (presque) tous il est deVenu la pièce maitresse de l’univers des X-Men.
Alors… est-ce une si grande suprise de le voir diriger l’école Xavier ? Le guerrier devenu professeur avec tant de combats contre les autres et surtout contre lui-même. Le guerrier parfait… professeur parfait ?
Time will tell…
@ Nicolas : Ouah la vache ! Ce n’est plus le courrier des lecteurs mais une vrai article que tu nous a pondu là ! C’est brillant, argumenté, précis ! J’adore !
Cyclope : Je n’aime pas beaucoup son idylle avec Emma Frost. Le succès de Scott auprès des femmes n’est pas nouveau, oui il a le droit de s’affranchir de l’héritage Xavier. Il le fait déjà dans les années 90 en lui déclarant la guerre sous forme d’Onslaught.
J’aimais beaucoup le couple qu’il formait avec Jean Grey. Et je trouve que Morrison a bousillé ça sans aucun respect pour des personnages qu’il ne connaissait pas. Cyclope a vécu mille mort avec elle. Mais ce n’était pas qu’une compagne d’arme. Toutes les réalités alternatives, même Age of Apocalypse les prédestine à être ensemble. Même un fou comme Sinistre, fait d’eux des êtres d’exception compatibles jusqu’aux gènes. Enfin, ils ont vécu maritalement d’abord avec Madelyne Pryor ensuite en élevant un enfant dans le futur ensemble.
Jean est la seule à le savoir en vie après The 12. C’est elle qui le sauve.
Que Scott se sépare de Jean après son passage du côté obscur pourquoi pas. Mais franchement la reine blanche…D’ailleurs Morrison n’était pas si malin que cela puisque Scott demandait à ce qu’elle soit habillée en Jean Grey aux moments de leurs ébats…
Xavier : un de mes personnages préférés massacrés depuis 20 ans depuis le départ de Lobdell. Sa mort était inévitable voire salutaire, car, contrairement à toi, je ne trouve pas qu’il faisait de l’ombre. Il n’était plus que l’ombre de lui même complètement ignoré par Fraction et sa bande sur Utopia.
Je suis d’accord avec toi sur le fait que sa mort donne un nouveau départ à la saga.
Ps as tu un compte facebook ? Comment as tu connu le blog ? Tu peux me l’adresser via ma boite mail : midnightsnake@hotmail.fr
Re-ps : le blog fait appel à de précieux collaborateurs. Lorsqu’ils rédigent un article leur nom est indiqué avec une petite signature juste sous le titre du post. Cet article n’est pas de moi mais de Présence !
Ca c’est du commentaire fleuve ! Ne t’attend pas à ça de ma part pour Mystery Play !
Sinon c’est très intéressant alors que je ne connais pas les personnages (sauf Wolvie et Kitty et Captain A), ça donne carrément envie de lire. Car les scans de Bachalo sont alléchants.
Doop rappelle le fantôme de Ghostbusters et son dessin par Allred me rappelle un peu celui de Buckingham dans Fables. Pareil, j’ai envie de lire ça.
J’ai commencé à lire de vieux X-Men (ceux de 1977) avec les premiers épisodes de John Byrne au dessin (apparemment). Autant je trouve que les dessins sont toujours très classes (j’adorerai les voir en N&B) autant j’ai beaucoup plus de mal à relire ces histoires où chaque case est une pose, la baston ne s’arrête quasiment jamais, les aliens sont tous des super-héros, les costumes sont ridicules, les retournements de situation inconcevables et naïfs. Je vais continuer, mais c’est tout de même pas facile…
Ils sont un peu datés mais ce sont de grands classiques, surtout les story arcs de Proteus, Dark Phoenix et Days of Future Past.
DoPF me rapelle un peu certaines scenes de John Carpente’s Escape from New-York (New-York 1997 chez nous) dans lequel Snake Plissken doit libérer le président des Etats-Unis (QI egal à celui de Bush Jr.) prisonnier de Manhattan transformé en prison pour criminels en pleinne troisième guerre mondiale.
Dans les deux cas, le futur est glauqe, New-York est en ruines, le hero libérateur est un baroudeur (Snake/Logan), il y a un course poursuite se terminant mal, New-York est également un camp de concentration dans Escape from NY alors que DoFP nous presente le cap pour mutants du Bronx.
Proteus… un autre genre de spécimen celui-là.
Kevin MacTaggert, plus connu sous le nom de Mutant X était le fils de Moira McTaggert la généticienne et de son mari abusif et violent, Joe. Moira tenta de quitter Joe lequul furieux et ivre batti sa feme comme platre et la viola. Moira se retrouva à l’hopital et enceinte.
Comme bon nombre de victimes de violences sexuelles, Moira eut trop honte pour demander l’aide de son amant , Charles Xavier , et lui envoya un lettre dans laquelle elle mettait fin à leur relation.
Elle s’isola sur une ile au large de l’écosse et eleva le petit Kevin comme elle put.
Mere celibaire, en souffrance, Moira ne pu cacher a son fils la haine et le malheur qui etait le sien et developpa une relation a deux avec son fils de nature parasitique, car Kevin se prit de haine pour sa mère qui tenta de l’aider de son mieux lorque ses pourvoirs se manifèsterent à la puberté.
Moira étudia la génétique pour l’aider de son mieux, gagna un prix Nobel et pu créer son centre de recherche dans lequel elle enferma son fils, devenu un sociopathe ivre de pouvoir ayant prit très jeune conscience de sa puissance à venir.
Moira cacha son fils du reste du monde, le jugeant trop dangereux et l’enferma à vie dans une cellule capitonée, gagnant la haine de son fils.
Un incident entre Magneto et les X-Men libéra le Mutant X de sa cellule qui se retrouva en danger de mort : il lui fallait des corps à habiter pour survivre. Et en bon sociopathe qu’il était il eut tôt fait de répandra la terreur à travers le nord de l’Ecosse, avec les X-Men à ses trousses.
Kevin MacTaggert, une créature de haine, était telement puissant qu’il pouvait remodeler la réalité à saguise et faillit bien détruire l’équilibre moral des X-Men (pauvre Logan). L’affrontement final eut lieu à Edimburgh quand Kevin posseda le corps de son père et devint littéralement son père, violant psychiquement sa mère. Oedipe se fit mutant : le meutre du père, le viol de la mère combiné dans un des épisodes les plus dramatiquesde la pèriode Byrne.
Ce fut sur Colossus que reposa la responsabilité d’achever le Mutant X : le corps de métal du jeune Russe anéantit la forme psychique de Proteus qui fut vaporisé. L’aventure avait fait 6 morts dont un clone de Jamie Madroxx, l’ex-mari de Moira et quantre personnes innocentes.
Le point principal à retenir de cette aventure est que les X-Men avait au départ été fondé par Xavier pour contrer la menace posée par des mutants abusant de leurs pouvoirs, que ce soit par idéologie (Magnet) ou appat du gain (Blob, Vanisher).Cette fois-ci, ils affrontaient un sociopathe surpuissant et faillirent bien y laisser leur peau. Si Moira MacTaggert avait eut un tant soi peu confiance en Xavier… qui sait ?
Proteus n’aurait jamais existé : juste Kevin MacTaggert apprenant à controler ses pouvoirs.
Oups en effet ! Bravo à Présence pour ce bel article.
Merci pour tes compliments, je suis capable d’écrire comme un fou quand je susi passionné lol
Oui, Cyclops et Jean formait le couple ideal, d’accord avec ça. Il avait besoin d’elle comme de l’air qu’il respirait, si tu relis sa touchante eulogie apres sa première mort. Rien à redire.
Morrison a bel et bien bousillé leur couple ainsi que lasérie elle-même, Lobdell fut le digne successeur de Claremont en les faisant se marier. Tu défends bien Jean Grey, merci de me rappeler qu’ele fut lameilleur compagne que Scott ait connu.
Scot et la Emma Frost : laReine prend le cavalier crispé qu’est Scott et en fait un homme. Echec à la Reine Noire (Jean Grey).
J’ai découvert ton blog pendant une recherche de critiques de Grant Morrison, le trouvant par trop consensuel.
Entièrement d’accord avec Nicolas pour l’analyse du sens d’AvX (je me demande s’il n’était pas présent lors de la retraite éditoriale des scénaristes quand ils ont construit cette intrigue). De même pour son récapitulatif de l’évolution de Wolverine, dans cette série Aaron retrouve le bon dosage pour en faire autre chose qu’un tueur sans remord.
La mort de Jean Grey et l’intrusion d’Emma Frost – Lorsque Grant Morrison installe Emma à la place Jean, cette dernière est déjà devenue une caricature. C’est-à-dire que son lien avec la force Phénix fait que son éternel retour devient inéluctable, rendant chaque mort caduque avant même qu’elle ait eu lieu, chaque menace dérisoire et dépourvue de sens dans la mesure où cette force incommensurable constitue le deus ex machina ultime. À nouveau, je partage entièrement l’avis de Nicolas : la mise en place d’Emma permet à Scott de devenir pleinement adulte, en lui supprimant son soutien affectif.
En lisant vos commentaires (désolé, ils n’y étaient pas quand j’ai rédigé le mien) je me rends compte que les scénarios tiennent beaucoup de la telenovela… Ca ne me rassure pas !
Par contre j’ai retrouvé le seul Spécial Strange de l’époque qu’il me reste : le numéro 32 (je crois), de 1982 (j’avais donc neuf ans… Pour info, la bd coûtait 6F50, soit moins de un euro), avec X-Men contre le Club des Damnés. Et oui, Nicolas a raison, Wolverine dans les égoûts dessiné par John Byrne, c’est magnifique !
Le volet sitcom : Jyrille, tous les comics ne sont ils pas construits de cette façon ? De l’action et de l’interaction entre les personnages. Les fantastiques, Peter Parker , les Xmen, des enfants cachés, des parents qui reviennent de nulle part, ce n’est pas l’apanage de la télénovela, mais des ressorts dramatiques empruntés à la littérature populaire d’Eugène Sue à Hugo ou Balzac.
Quant à la longueur du commentaire, j’avais demandé à Présence de fusionner les deux arcs concernant A Vs X, les autres seront plus court…normalement !
Il n’ y a aucune compétition pour savoir qui est le meilleur commentateur du blog. Tous vous avez vos qualités ! Vous avez été sélectionnés ne l’oubliez pas les enfants !
Pour avoir enduré il fut un temps Plus Belle la Vie, je me croyais parfois dans un comic-book : des morts qui ressuscitent, des intrigues abracadabrantesques à base de tueur psychopathe qui utilise l’astrologie ou de virus qui plonge le quartier en quarantaine… Comics et soap operas, même combat ?!
Grant Morrison tue complètement l’idylle entre Jean et Scott en faisant dire à cette dernière « Scott, mon meilleur ami… » juste avant qu’elle meurt, résumant par là comment il semble avoir considérer leur romance : un amour adolescent qui tenait finalement plus de l’attachement et des épreuves qu’ils ont vécu ensemble que du Grand Amour. Pour les lecteurs de longue date la pilule est clairement dure à avaler.
C’est bien pour ça que je desteste cet imposteur : il pille et saccage la continuité des séries don’t il a la charge en laissant ses personnages plus morts que vifs dans la plupart des cas. Un gros prétentiard narcissique, ce Morrison.
Je peux croire que Morrison soit prétentieux et narcissique (même si je n’en suis pas persuadé) mais je ne peux pas te laisser dire que c’est un imposteur, car ce n’est pas le cas. Bon, peut-être prend-t-il du plaisir à saccager des personnages chéris par des armées de fan, pourtant ses travaux sur Superman et Batman sont grandioses et loin de saccager leur continuité.
Imposteur dans le sens où il nous fait croire qu’il est un génie créatif alors que non, pas vraiment en fait.
De plus, je trouve son run sur Batman est inégal, de même son run sur X-Men.
Ce n’est que mon opinion, pas une vérité. Nul ne la détient.
@Bruce : merci de le rappeler mais ne t’inquiète pas, je ne vois pas de compétition entre nous tous 😉
@Marti et Bruce : en fait je ne connais vraiment pas la continuité de tous ces comics, je grapille selon les auteurs qui m’intéressent, et je n’ai que très peu de souvenirs des Strange de mon enfance, donc pour moi c’est complètement nouveau, ces rebondissements ! Et j’avoue ne pas avoir lu d’auteurs classiques comme Hugo ou Balzac (mais je devrai, je sais. J’ai lu un Proust cela dit, et un Flaubert, et ce sont des chefs d’oeuvre.), désolé si ça a été pris comme de la condescendance, mais ma remarque n’en était pas. Elle appuie simplement le fait que je vais avoir du mal à lire tous ces X-Men que j’ai en PDF sans y perdre beaucoup de temps…
@Nicolas : merci pour le résumé impressionnant, je vais peut-être y arriver, à ces histoires. Le but était de retrouver DoFP puisque je viens de voir le film et que je ne connais pas cette bd.
@Jyrille : de rien
@ Nicolas : de Morrison je n’étais pas loin de penser comme toi. L’homme est arrogant, imbu de lui-même, un peu agaçant. Mais Roger Waters de Pink Floyd aussi et je suis un fan de ce groupe. C’est ce qu’il écrit qui ne me touche pas. C’est souvent froid, hermétique et un peu « poseur ». Les références abondent sans un souci de lisibilité pour le lecteur profane qui soit considère cela comme une marque de liberté ( à lui de se bouger le train pour comprendre) soit ( c’est mon cas) il se sent comme un con un peu méprisé par un auteur qui ne prend pas la peine de lui expliquer son message.
Je n’aime pas la complexité en littérature, ni en BD. Je reste convaincu qu’un message simple n’est pas un message idiot et que de grands écrivains ( Paul Auster ) ou philosophes ( Alain, Rousseau) peuvent manier de brillants concepts sans sombrer dans le verbiage.
Voila ce que je n’apprecie pas chez cet auteur par ailleurs drôle, spirituel à talentueux. j’ai bien aimé We3 et Supergods son essai sur l’histoire des super héros !
On est sur la meme longueur d’onde, cher Bruce. J’ai aimé Supergods aussi, j’ai gardé Arkham Asylum et JLA Earth Two, mais sinon nses oeuvres ont finit au Secours Populaire lors de mon ménage de printemps…
L’essentiel des crossovers traversés par W&X-men est dans « AvX ». Voilà qui peut être un élément intéressant pour moi, étant donné que j’ai lu « AvX ».
@Jyrille : Je suis comme toi, j’ai relu les vieux X-men de 1975 à 1984 pour retrouver de vieux souvenirs et pour pouvoir reprendre la continuité. Les arguments que tu avances sont les mêmes que pour moi (dessins classes mais narration infantile, costumes ridicules, etc.). J’ai été très déçu par « DoFP » tout en étant heureux de le lire par soucis de connaissance culturelle. La saga de Protheus et celle du Phenix noir demeurent impressionnantes sur bien des points, de même que la saga des « Broods ». Mais dans l’ensemble c’est TRES infantile et j’ai dû très souvent me forcer pour en venir à bout. Les arcs narratifs mineurs sont atroces. Les passages intimes où les élèves discutent de manière candide dans l’école de Xavier demeurent très sympas. Je ne sais pas pourquoi, mais ce sont toujours ceux que je préfère.
Il surnage pour moi deux chefs d’oeuvre de cette époque : « Dieu Crée l’Homme Détruit » (1982) et « La vie, La Mort » (1984).
Infantile, Tornado ? Je ne sais pas si tu es un quadra comme moi avec un sens critique ayant évolué avec la maturité, ce qui expliquerai ta reaction, mais souviens toi : nous avions 15 ans. Nous etions des adolescents fous des X-Men car ils parlaient à notre Coeur, ils parlaient de nos problêmes d’ados a travers leur parabole sur la condition mutante. Alors bien sûr les X-Men de Claremeont paraissent naïfs mais si tu les relis avec ton âme d’enfant tu les apprécieras mieux.
Tout cela te parait infantile , mas souviens toi ; ce sont des comics addressés à des ados.
A des geeks. Les super-héros font appel à L’Enfant caché en chacun de nous et c’est bien pour ça qu’on aime les relire. Personellemtn j’adore mes vieux Spécial Strange, mais si il y a une chose qui me fait kiffer c’esr relire tout Claremont en VO meme les passages les moins bons.
Il faut voir l’oeuvre de Claremont dans son ensemble avec ses qualities et ses défauts, d’autant plus que ce vieil Anglais aimait sinècrement ses personnages et ses lecteurs, pas comme Grant Morrison.
Les X-Men de Claremont… c’est toute notre jeunesse. Et c’est pour ça que personellemtn je les aime tant. Quand aux costumes ridicules… ce sont des super-heroes avant tout ! Le principe meme d’un sup’héro c’est d’avor un costume loufoque et un peu ridicule, justement. Ce qui est ridicule en revanche, c’est de coller des vestes en cuir sur le dos des X-Men commel’a fait un certain Ecossais.
Ca enlève tout leur charme à ces sympathiques mutants.
Amicalement.
Ceci dit, oui en effet ils sont infantiles : comme des ados ils refusent l’aide des FF, des Avengers, de ceux qui ont une assise légale dans le Marvel Universe comme Nick Fury et qui pourraient leur apporter non seulement une aide précieuse, mais également une crédibilité en tant que super-héros. Non plus vus comme des menaces par l’homme de la rue, mais comme des heros un peu particuliers.
Il leur a toujours manqué un agent de relations publiques à ces héros, ils ont prefers rester isolés à Winchester au lieu de faire comme tout le monde : vivre à New-York au milieu des gens ‘normaux’ i.e non dotes de super-pouvoirs.
@Nicolas : Ce que je trouve infantile, ce n’est pas le concept de ces histoires. Ce concept, je le trouve génial.
Ce que je trouve infantile, c’est le style narratif, c’est-à-dire la mise en forme des récits.
C’est une discussion que nous avons eu un bon paquet de fois avec les copains ici présents : Certains arrivent à dépasser le stade suranné de la narration des comics old-school. Mais pas moi. Et ce qui est étrange, c’est que j’y parviens très bien avec les vieux films, qui sont tout autant old-school, mais pour d’autres raisons formelles. c’est une question de sensibilité. En lecture, je suis tellement amoureux de la classe narrative des comics modernes (pas tous évidemment, loin s’en faut), que je n’arrive plus à passer outre les tics de narration infantiles des comics old-school.
Cela-dit, j’ai gardé mes intégrales X-men depuis 1975, alors que je me suis séparé des autres (Spiderman, Thor, FF etc.). ce qui tend tout de même à prouver que je les estime et les respecte pour leurs qualités de fond et pour l’effet nostalgique qu’ils me procurent. car je suis moi aussi de la même génération Strange et Special Strange !
Amitiés aussi.
Le style narratif ? Peux-tu préciser ta pensée stp ? Pour une fois que j’ai l’opportunité de discuter de ‘mes’ bons vieux X-Men sur un site sympa comme celui ou nous sommes…
Je suis content de voir que tu as la meme reaction que la mienne par rapport à la nostalgie.
En ce qui concerne la classe narrative des comics actuels : certains comme Bubaker se prennent trop au serieux, tout cela manqué de fantaisie contrairement aux Wolverine & the X-Men de Jason Aaron.
Jamais les comics n’ont été aussi bien écris ni aussi bien dessinés… mais je m’ennuie un peu. Ca manqué de fantaisie. Marvel Now semble un remède à cette mélancolie.
Ou meme Geoff Johns don’t le travail consiste justement a bosser en écivant comme un gosse, en s’éclatant et en réussissant çà nous diverter. Il revitalise les vieux comics comme Gren Lantern ou Teen Titans tout en respectant l’esprit de ses prédecesseurs. Je ne sais pas si je me fais comprendre…
Tu te fais très bien comprendre. Sauf qu’encore une fois, nos sensibilités divergent (ce qui est énorme, évidemment…). 😀
Le style enfantin et fantaisiste de Marvel NOW ne m’attire pas. La prise au sérieux de Brubaker et ses pairs m’attire beaucoup plus.
Le style narratif qui me dérange est celui qui est puéril, avec les dialogues naïfs, les scènes de combat gratuites, les costumes kitsch (je sais bien que c’est l’apanage des comics mais je trouve ça moche). Tandis que j’adore les vieux films hollywoodiens ou italiens, dont je trouve la plastique et l’atmosphère superbe artistiquement.
Le style narratif infantile des comics old-school n’est plus en phase avec ma sensibilité actuelle. je crois que c’est aussi simple que ça.
Mais par dessus tout, une chose : Les comics old-school et le Marvel NOW s’adressent avant tout aux gamins. Ce n’est pas ce que je recherche. Les vieux films, aussi naïfs soit-ils, s’adressaient aux adultes.
J’y ai longuement réfléchi et la réponse est la suivante. Je recherche des histoires destinées aux adultes. Super-héros ou pas. Et seule la nostalgie me permet d’aller au bout d’un épisode de Claremont.
Ne pas voir dans ma réponse une quelconque condescendance ou un quelconque mépris. C’est juste une question de sensibilité.
Ben tu sais quoi Tornado, je crois qu’on est sur la meme longueur d’ondes toi et moi : je suis un amoureux du vieux cinema hollywodien (style Casablanca, le Troisième Homme), je me suis regalé du Captain America de Brubaker (si si, je te promet), Bendis m’a émerveillé avec son Daredevil et je chéri la maturité des comics attentinte dans les années 80 avec Marv Wolfman, Neal Adams, Frank Miller et Alan Moore.
Je voudrai faire une synthèse : j’aime la maturité actuelle des comics, mais mon coté geek se regale de Marvel Now car cette ligne de comics fait appelle au coté enfant que je cache.
Ces deux visions des comics ont leur place ensemble.