Danse du ventre….

Thorgal par Yves Sente et Grezgorz Rosinski

Bon, alors qui c'est le héros ?  a/ Jolan, b/ Thorgal, c/ Le rocher

Bon, alors qui c’est le héros ? 

VF : Le Lombard

Cet article s’intéressera aux albums de Thorgal post Jean Van Hamme :  Moi Jolan (2007), Le bouclier de Thor (2008), La bataille d’Asgard (2010), Le Bateau Sabre (2011), Kah Aniel (2013). Tous les scenarii sont signés Yves Sente et les dessins sont du co-fondateur de la série, Grzegorz Rosinski.

Le sort d’Yves Sente est il enviable ? Depuis le départ de Van Hamme, Sente a hérité de la série mère Thorgal tandis que Louve et Kriss de Valnor bénéficient de Spin Off de qualités variables.

Sente  a à la fois les coudées libres pour raconter ce qu’il veut mais pas trop…. Comme pour les Comics, il lui faut désormais jongler avec la continuité des séries parallèles pour que leurs événements convergent vers le numéro 36 de la série mère.

D’autre part, il s’agit de continuer à vendre du Thorgal en attirant de nouveaux lecteurs sans froisser l’ancien lectorat déjà plus que boudeur à l’époque de Van Hamme.  Qui ne l’a pas déjà entendue cette complainte il y a 20 ans : Thorgal, c’est nul, c’est devenu trop commercial, quand est ce qu’ils arrêtent ? 

All New, All Different Thorgal !

All New, All Different Thorgal !

La stratégie commerciale, après l’émouvant Sacrifice semblait la bonne; Thorgal était mis à la retraite après 40 ans d’aventures et apparaîtrait de temps à autre en train de labourer un champ, tandis que désormais, son fils Jolan courrait l’aventure.  Il s’agissait ainsi de capitaliser sur un personnage que le lecteur de la saga historique connaissait depuis longtemps, en pleine force de l’âge et doté de supers pouvoirs pour ne rien gâcher.
C’est ainsi qu’en 2007, Jolan vécut sa première aventure solo depuis Alinoë. L’album s’appelait Moi Jolan et fut globalement bien accueilli. Comme Dragonball Z était censée raconter les aventures de Gohan après la mort de Goku, Thorgal serait désormais la série de Jolan. Mais comme la série japonaise, nous verrons qu’il n’est pas si facile de se débarrasser du héros principal.

Pourtant avec Moi Jolan, la série connut  enfin le second souffle réclamé par les fans. De Moi Jolan à La bataille d’Asgard, le blondinet était plongé dans des aventures trépidantes rappelant les meilleures heures de la saga. Jolan y est désormais l’élève de Manthor, un sorcier mystérieux issu du même arbre généalogique que Kriss de Valnor. Personnage aussi charismatique qu’inquiétant, Manthor dont l’apparence et l’histoire évoquent sans ambages le Dr Doom de Marvel, a un compte à régler avec Odin. Pour l’aider, Jolan et ses amis vont traverser une série de quêtes initiatiques parsemées de sorciers, de géants et de dieux roublards.

Sente fait des raccords habiles entre les deux générations Thorgalienne

Sente fait des raccords habiles entre les deux générations Thorgalienne

Moi Jolan, voit le groupe de la nouvelle génération se constituer et s’affronter avant de rejoindre Manthor. Jolan devient le chef d’une véritable équipe de Super Héros : il sait dissocier les atomes tandis que ses copains peuvent léviter, augmenter leur masse musculaire ou dotés d’agilité surhumaine.  Le Marteau de Thor continue dans cette lignée de rivalité / amitié entre des personnages qui s’installent dans l’imaginaire des lecteurs tout en laissant la part belle à Jolan. Celui-ci est déniaisé dans une séquence très polie par une jolie déesse dans La bataille d’Asgard. Tout content de son dépucelage, il affronte ensuite Loki en personne sans transpirer.

A défaut d’être surprenantes, les aventures de Jolan sont pleines de fraîcheur, souvent amusantes, bien dialoguées. Sente s’inscrit parfaitement dans le cahier des charges de son prédécesseur : un début d’album qui fixe l’objet d’une quête devant être accomplie souvent dans l’urgence. Jolan fait preuve d’ingénuité et d’humanisme Tintinesque en dupant les dieux et en refusant de sacrifier des vies humaines pour sa quête. Les fins d’albums assistent au triomphe modeste du héros.  En terme d’exotisme, les héros de Sente se baladent en Asgard, en Antarctique, à Bagdad tandis qu’apparaissent les premiers croisés partisans de Yahvé,  le Dieu unique.

Hé papa ! Moi aussi je tombe les filles !

Hé papa ! Moi aussi je tombe les filles !

Pourtant, très vite la petite machine de Sente se grippe-Zarith ! Contrainte éditoriale ? Scénario trop timide ?  Thorgal recommence à avoir la bougeotte et reprend du service dès Le Bateau Sabre pour un remake moyen d’Orca. Puis, il  fait sciemment les cornes à Aaricia avec une belle Arabe sous une tempête de sable tandis que sa blonde fait de même dans la série de  Louve. Jolan disparaît totalement, les fans hurlent et non sans raison. Thorgal, qui, durant 40 ans n’aura eu de cesse d’aspirer à une vie paisible, aura traversé des continents, triomphé de la mort pour jouir (sic) de son aimée, décide de s’envoyer en l’air toute la nuit avec la première nana venue pour passer le temps sous sa tente….

Personnellement, cet adultère ne me choque pas si elle s’inscrit dans un renouveau de la saga : les séparations- retrouvailles entre Thorgal et Aaricia ont commencées dès le premier volume et devenaient éreintantes. Et il était réaliste que Aaricia sorte de son rôle de dame en danger pour vivre sa sexualité. Mais tout ceci semble plus tenir du coup (re-sic) éditoriale que d’une réelle ambition scénaristique.

En invitant Salouma dans sa couche Thorgal est un 1/ cuistre, 2/ un enfoiré, 3/ un bon vivant  ? ( plusieurs choix possibles...)

En invitant Salouma dans sa couche, Thorgal est : 1/un cuistre, 2/ un Salou, 3/un bon vivant ? ( plusieurs choix possibles…)

Pourtant l’équilibre à trouver entre continuité (un personnage intègre, fidèle à ses valeurs qui suscite admiration et jalousie de tous) et renouveau (Jolan, Aaricia, Thorgal, Kriss, toute la famille Aergisson s’envoie allègrement en l’air) est mal assuré par Sente qui, a clairement le cul (rere-sic) entre deux chaises. Thorgal infidèle, c’est un peu comme si Tintin roulait un pâlot furieux à Bianca Castafiore ou Gaston Lagaffe devenant chef d’entreprise.  Cela marche le temps d’une séquence avant que le personnage en ressorte dénaturé.

D’autre part, les scenarii de Sente ne sont pas exempts de grosses lacunes.  Voilà maintenant presque 10 ans qu’il n’en finit pas de nous raconter les origines de Manthor. Pédagogue, il fait de longs résumés des épisodes précédents à chaque fois, tout en compliquant le propos jusqu’à le rendre migraineux dans Kah-Aniel. Ce genre d’intrigue décompressée pleine de mystères et d’intrigues secondaires devient franchement agaçant pour des histoires de 46 pages paraissant tous les 18 mois avec 5 pages de flash-back !

Aniel de Valnor : des origines qui durent depuis dix ans !

Aniel de Valnor : des origines qui durent depuis dix ans !

Lorsque le lecteur lit les 5 albums d’une traite, les événements restent cohérents tout en pointant les lacunes de ce type de scénario : tous s’agitent et parlent beaucoup sans rien accomplir. Pis que cela, Sente semble atteint du syndrome Bendis en ramenant des personnages secondaires (Lehla) pour leur faire dire une réplique pour ensuite les noyer dans une intrigue médiocre. Il  est ainsi demandé à cette pauvre gamine  de perdre son pucelage à renfort de saphisme imposé et de godemichés…. A croire que chez Sente tout le monde est sous aphrodisiaque…..

Comme un joueur de jeu vidéo, Sente ajuste le niveau de difficulté que traversent les personnages en fonction des besoins de son histoire. C’est ainsi que Jolan présenté comme l’élu attendu depuis des plombes pour être le seul mortel capable d’aller en Asgard, le fait sans rencontrer d’obstacle majeur. Oh ! certains passages sont irrésistibles et rappellent les pages de Sandman avec un Thor bête comme ses pieds et un Loki plein de roublardise.

Lehla, tu perds ton pucelage ! là ! maintenant !

Pauvre Lehla ! la sexualité des femmes prend une douche froide….

Pourtant, le fait que Jolan batte un Dieu en deux pages et rencontre Odin pour lui taper la causette sans jamais risquer sa vie, affranchit toutes les épreuves que traversa son père. Paradoxalement, il est plus facile de prendre l’apéro avec le roi des Dieux nordiques que de prendre un bateau pour Thorgal, qui sera fatalement attaqué, détruit, capturé.
Et tandis que Jolan emprunte d’invraisemblables raccourcis pour batifoler entre les mondes, Sente parsème les aventures de son père d’interminables scènes transitoires censées nous expliquer comment et pourquoi il passe d’un point A à un point B.

Pourtant, tout ceci se lit sympathiquement, sans ennui mais sans passion. C’est joliment dessiné par un Rosinsky qui se surpasse sur le rendu d’un Bagdad moyen-âgeux même si, dans le détail, certains choix de couleurs font mal aux yeux.

Jolan face à Odin....Il ne manque plus que le banquet d'Asterix....

Jolan face à Odin….Il ne manque plus que le banquet d’Asterix….

En situant les aventures de notre héros en Orient, Sente peut se permettre une jolie danse du ventre où il s’agit, comme chez Marvel (décidément !) de donner l’illusion du changement à coup de twist tout en étant très conservateur.  Son Heroic Fantasy est de bonne facture et bénéficie du capital de sympathie d’une mythologie établie depuis 40 ans. Pourtant au fur et à mesure des albums, le lecteur le plus indulgent a l’impression de boire de la bière sans alcool, avec le goût, la couleur etc. et des effets de scénario lourdingues, vaguement démago.

L’avenir dira si Thorgal continuera de s’enliser dans les sables de Baghdad ou si une intrigue a long terme finira par aboutir. En tout cas, ce Thorgal là n’a rien d’une promenade de…Senté….

Méta-commentaire ? Thorgal continue sa traversée du désert....

Méta-commentaire ? Thorgal continue sa traversée du désert….

17 comments

  • Tornado  

    Je n’ai pas encore lu le dernier Thorgal en date (Kah-Aniel), et je n’ai même pas acheté les spin-off.
    Je me rends compte que je ne garde pas beaucoup de souvenirs des albums de la série au delà du « Cycle du pays Qâ », à part le « Cycle de la forteresse invisible » (albums 18 à 23) et les manigances de kriss de Valnor.

    Dans l’ensemble, je fais partie des fans qui estiment que, depuis le « Cycle du pays Qâ », Thorgal, c’est moins bien. Mais je resterai néanmoins fidèle à la série-mère jusqu’au départ de Rosinski…

  • Présence  

    L’équilibre à trouver entre continuité et renouveau = mission impossible. Ce qui me frappe dans ton commentaire, c’est d’abord sa clarté qui m’a permis de tout suivre alors que j’ai lu moins de 6 albums de Thorgal. Ensuite, c’est tout le paradoxe de confier un héros de fiction à d’autres créateurs.

    L’idée de mettre en avant Jolan le fils de Thorgal semble élégante, mais, comme tu le fais remarquer, ce n’est plus du Thorgal. Il n’en subsiste plus que Grezgorz Rosinski et ses magnifiques planches. Du coup, c’est du Thorgal sans Thorgal. D’un autre côté, si Yves Sente avait continué avec le personnage principal, les lecteurs fidèles n’auraient eu de cesse de pointer du doigt tous les écarts au canon, tous les détails significatifs à leurs yeux, du fait qu’Yves Sente n’est pas Jean Van Hamme (ce qu’il ne peut pas être).

    Ta remarque sur le comportement de Thorgal avec Salouma me fait penser (forcément) aux comportements hors de caractère des X-Men en fonction du scénariste qui les maltraite. Dans les comics, les personnages se retrouvent dans des situations plus à risque (de comportement aberrant) du fait du nombre de publications dans lesquelles ils apparaissent. Pour 1 album tous les 18 mois, avec un seul scénariste maître à bord, Thorgal devrait y être moins exposé.

    Mais d’un autre côté, il y a eu de bonnes histoires de Superman après Jerry Siegel & Joe Shuster, de Spider-Man après Steve Ditko & Stan Lee.

  • Bruce lit  

    @Tornado : Idem. Impossible de me rappeler où se produit quoi dans les albums de Thorgal alors que je suis incollable sur les aventures de Tintin. Les multiples allers et retour du Viking entre les différents mondes m’ont complètement largué. A l’inverse d’un vrai spécialiste, je serai incapable de dire combien de fois Thorgy rencontre la gardienne des clés….Par contre à chaque fois que je les relis, tout me revient comme par enchantement.
    Le cycle de la forteresse invisible m’avait beaucoup impressionné quand c’est sorti dans les 90’s. Je faisais un parallèle avec l’actualité de DD de l’époque où il avait simulé sa mort pour protéger sa famille. Une idée d’article ?

    @Présence : figure toi que cet article a été construit en pensant à tes réactions/objections entre l’équilibre à trouver entre la continuité et le renouveau. Pour ma part, j’ai toujours été un réclameur de la mort de mes héros préférés. En bon enfant des années 80 qui vit périr Elektra, Jean Grey, MAr-Vell, je me rappaelle de l’impact émotionnel que suscite la perte d’une créature de papier.
    C’est ce qui m’attira aussi pour Dragonball, St Seiya et récemment chez Preacher ou Walking Dead ! La possibilité de voir ses héros crever et la vie continuer. Je ne peux que vous recommander la sensationnelle série TV MI-5 où les héros meurent saisons après saisons tout en assurant la transition entre anciennes et nouvelles générations de personnages.
    Voilà qui aurait été tout à fait compatible avec Thorgal ou…les Xmen, puisque Claremont voulait mettre Scott Summers à la retraite en laissant le temps passer et intégrer de nouveaux Xmen. Mon acharnement sur Bendis est vraiment factuel. Pour qui aime Marvel et ses personnages, il est devenu incontournable de lire du BMB et son utilisation incontrôlée des personnages. Remender ou Aaron ont prouvé que l’on pouvait mettre les personnages dans des situations invraissemblables (Logan directeur d’école ? Une équipe mixte d’Avengers et d’Xmen de deuxième catégorie) et écrire de grandes saga où l’âme des personnages était préservée, ce que Bendis, n’ a jamais été fichu de faire.
    Pour Thorgal, je reste convaincu que Jolan avait les épaules pour prendre le relais de son père sans souci. Et je suis loin d’être le fan ultime de Thorgal….

    • Bruce lit  

      Ou Gaston sans Franquin….

      • Présence  

        Gaston sans Franquin : exemple parfait, peut-être plus encore que Tintin, du fait du trait inimitable de Franquin.

        • Bruce lit  

          Il me semble qu’une expérience avec un mini Gaston a été tentée. Qui a lu ça ?

  • Présence  

    Pour être honnête, je n’ai pas réussi à me faire une philosophie bien tranchée où chaque cas rentrerait dans une case bien délimitée. Je continue à lire des superhéros qui passent de main en main, en m’attachant plus aux auteurs. Par contre, il y a des personnages dont une nouvelle version ne m’intéresse pas. Le Spirit de Will Eisner réalisé par quelqu’un d’autre me semble une hérésie (même la version d’Alan Moore, ou celle de Neil Gaiman). Ce qui fait l’intérêt du Spirit, c’est les dessins et la mise en page d’Eisner, pas une qualité intrinsèque du personnage. Plus récemment de bons artistes ont produit de nouvelles histoires de Little Nemo de Windsor McCay, là encore j’ai résisté à l’envie de les lire, parce que je ne vois pas l’intérêt d’une telle entreprise. De la même manière, je suis incapable d’imaginer une raison qui pourrait me pousser à lire du Tintin si un jour la série était reprise par d’autres auteurs.

  • Tornado  

    @Présence : En lisant ta remarque ci-dessus, je me disais : « Ah ! mais je ne suis pas d’accord avec lui ! » (le Spirit de Darwyn Cooke commençait à devenir pas pal vers la fin). Et puis, tu as lâché le truc qui tue : Tintin ! Immédiatement, j’ai réussi à percevoir l’idée ! Tintin par quelqu’un qui n’est pas Hergé ne pourrait pas être Tintin. Ça pourrait peut-être être bien, mais ça ne serait jamais du vrai Tintin.

    • Présence  

      @Tornado – Ouf ! Je sentais bien que je n’avais pas réussi à me faire comprendre la première fois que je t’avais donné cet exemple. Je me suis dit que Tintin serait peut-être trop caricatural comme exemple, mais j’ai finalement bien fait d’essayer. Je trouve l’exemple de Gaston Lagaffe excellent, merci Bruce.

  • Jyrille  

    Il faudrait que je les relise, je ne m’en souviens que peu, les ayant lus à leur sortie. D’ailleurs j’ai peur que certains albums aient disparu de ma bibliothèque ! Cela dit, ton analyse est pertinente et drôle, Bruce, bravo d’avoir eu l’intuition de relire toute cette partie. Sur la fin, l’effet bière sans alcool m’a effectivement eu, sans aucune envie de poursuivre, mais bon, je ne suis pas seul à lire cette série. Ma fille possède tous les albums du spin-off Louve, c’est inégal mais ça se lit sans déplaisir (le dernier tome est sorti il y a peu, quelques mois je crois).

    • Bruce lit  

      J’avais moi aussi apprécié les spin-offs Louve et Kriss de Valnor avant de me rendre compte, que finalement, la fin de Thorgal avec la séparation entre Jolan et son père concluait magnifiquement la série. J’ai tout revendu et emprunte tout ça en médiathèque sans regrets…..

      • Jyrille  

        Je n’ai pas tenté les Kriss de Valnor. En fait, j’ai un peu le sentiment de trop plein moi aussi, depuis le temps. Mais ma fille aime Louve, on va continuer la série dans ce sens et pour que tout le monde puisse lire la suite des aventures de Jogal…

  • JP Nguyen  

    J’ai du lire deux Thorgal (Thorgaux? ) dans ma vie, ce n’est pas une BD qui m’accroche.
    Sente a accentué la composante sexuelle ou y en avait il déjà autant auparavant?

  • yuandazhukun  

    Merci pour l’article hautement instructif car j’ai arrêté la série à Sacrifice…Plein d’humour et de recul dans cet article qui ne me donne pas envie de sauter le pas…pour le moment ! Bravo et merci pour le boulot accompli !

    • Bruce lit  

      @JP : la composante érotique a toujours été présente depuis le début de la série. C’est même un comique de répétition : Thorgal est séduit par des nymphes, des vierges, des déesses, des guerrières sans jamais céder. Et à vrai dire, il s’en contrefout tellement qu’il aime sa femme. Et puis un beau jour, comme ça avec Sente, pour sauver sa famille, il décide de compter les grains de sable avec Salouma….
      @Yuan: Thorgal, lui l’a sauté….bon j’arrête !

  • Matt & Maticien  

    Merci pour cet article qui remet en perspective une série dans laquelle je picore un album de temps à autre. Du coup, je suis moins impacté par ces évolutions scenaristiques et commerciales…

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