Encyclopegeek: San Ku Kai
Un article de PATRICK 6
1ère publication le 09/06/16- MAJ le 16/10/22
Je vous propose aujourd’hui un voyage dans le temps !
Grace à notre machine temporelle, la Brucelitogear (er ?…Ndr), nous sommes projetés dans le passé le 15 septembre 1979… Pourquoi cette date ? Tout simplement pour assister au jour où la vie de milliers d’enfants a été bouleversée à jamais !
Ce samedi là Antenne 2 diffuse en effet dans l’émission Les moins de 20 ans et les autres, le premier épisode la série Japonaise San Ku kaï ! (Elle sera rediffusée un an plus tard dans Récré A2).
Les enfants de l’époque ont de quoi être surpris car c’est la première série diffusée en France sur le principe du « Henshin » (littéralement « transformation », puisque le ou les personnages principaux se transforment immanquablement en super-héros durant l’épisode). Mélange de science fiction, film de Ninja, de Samouraï, d’Heroic Fantasy et de super héroïsme, le succès est immédiat dans les cours d’école et tous s’identifient aux héros Nippons.
Ce phénomène générationnel mérite largement un retour en arrière sur une série culte qui a traversé (tant bien que mal) les années.
Dans l’espace personne ne vous entend crier, mais quelqu’un vous regarde
En 1977 un certain Georges Lucas réalise un « petit film indépendant sans moyen » intitulé Star Wars. Certains d’entre vous (uniquement les plus cinéphiles il va sans dire) aurons entendu parler de ce petit film intimiste dérivé en 6 ou 7 séquelles en dépit de son manque total de succès… (curieux que certains s’acharnent à faire des films que personne ne va voir, hein).
Mais bref le film sort partout dans le monde sauf… au Japon ! Contre toute attente le film ne sera projeté au pays du soleil levant que bien après le reste de la planète ! Ce décalage temporel ne sera pas perdu pour tout le monde puisque, fort avisé, le réalisateur Kinji Fukasaku (bien connu notamment pour son film Battle Royal) travaillera d’arrache pied pour filmer son propre Star Wars ! En moins de 6 mois il met en boite le long métrage Uchû Kara no Messeji (Le message venu de l’espace en VF) grillant au poteau la sortie officielle de La Guerre des étoiles dans son pays !
Il faut dire que le réalisateur s’est déjà épargné la peine d’écrire un scénario, se contentant de reproduire à l’identique celui de Lucas !
Ainsi donc il sera question d’un empire galactique belliqueux, d’une belle princesse en danger, d’un robot humanoïde (reproduisant les bruitages de D2R2) et d’une étoile de la mort venant semer la désolation à travers la galaxie… Inutile de préciser que pour détruire cette étoile les héros devront mener leurs vaisseaux via les coursives de l’astre funeste afin de faire exploser le réacteur central…
Cependant n’est pas Lucas qui veut et le film est bien plutôt à ranger du coté des nanars mous du genou ! Le film manque en effet cruellement de rythme. Même si le film dispose d’un casting renommé (dont Sonny Chiba et le tout jeune Hiroyuki Sanada, dans le rôle d’Ayato, qui deviendra par la suite une grande star au Japon, notamment pour ses rôles dans Ring et Wolverine 2 –c’te daube-bis-!!!!!Nrdr), il est cependant impossible de le regarder de nos jours sans rire (ou sans s’endormir au choix…).
A noter que le film aura l’amusante particularité de se voir doté d’un casting international mélangeant acteurs Japonais et Américains. Autre distinction, bien qu’essentiellement masculin, le film donnera cependant un rôle principal à une femme (pas la princesse pour le coup). Il s’agit d’une des rares fois où une femme ne se voit pas affublée d’un rôle de potiche dans une série Z Nipponne…
Sans battre des records le film obtient malgré tout un beau succès dans l’archipel et une suite est immédiatement envisagée sous la forme d’une série télévisée.
A des fins d’économie tout sera recyclé, aussi bien les costumes que les décors et, il va sans dire, les effets spéciaux !
La seule chose qui ne sera pas recyclée, paradoxalement, c’est le casting ! Pour des raisons budgétaires il sera totalement renouvelé à l’exception de Hiroyuki Sanada.
De film en série
Construite sur les cendres du film, la série ne sera cependant pas une suite. L’intrigue est différente et les personnages également. Seul l’aspect visuel fera le lien entre les deux moutures.
Les scènes de batailles spatiales du film seront tout simplement reprises en l’état et réutilisées ad nauseam d’un épisode à l’autre.
Du reste il est amusant de constater que le générique utilise des images de vaisseaux qu’on ne verra jamais pendant toute la série, et pour cause elles ne sont que dans le film !
L’histoire maintenant : En l’an 70 du calendrier spatial les humains ont colonisé l’espace, notamment le quinzième système solaire situé à 15 années-lumière de la terre. Il se compose de trois planètes habitables : Sheita, Analis et Belda.
L’empire Stressos (Gabanus en VO) dirigé par Golem XIII (Rokuseya 13 en Japonais) tente de conquérir ces planètes.
Ayato, Ryû et Siman aidé de la mystérieuse Eolia vont tenter de leur faire barrage et de bouter l’alien hors de la galaxie !
S’il est toujours question d’un empire militaire hégémonique cette fois ci on ne verra plus d’étoile de la mort. En revanche les allusions à Star Wars deviennent encore plus littérales que pour le film : le personnage de l’homme singe Siman (Baru en VO) est rajouté, une sorte de croisement entre Chewbacca et la Planète des singes. Un simili Han Solo sera également introduit en la personne de Ryû.
L’opposition / complémentarité du jeune et fougueux Skywalker et du vieux loup de mer Han Solo est reproduite dans la série avec Ayato et Ryû.
Par contre ce qui démarquera définitivement la série du film est le tournant « Tokusatsu » (contraction de tokushu satsuei qui signifie « Effets spéciaux ») dérivé des Kaïjus les monstres géants tel Godzilla. Chaque épisode amène son nouveau méchant du jour, vaguement monstrueux tout en latex et, comme il se doit, féru de Kung fu !
Cet aspect Bruce Lee futuriste et cheap fera la joie des enfants de l’époque.
Le succès ne sera que d’estime au Japon, une seule saison de 27 épisodes sera donc tournée. A l’instar de Goldorak la série ne connaitra son heure de gloire qu’en Europe et tout particulièrement en France ! En effet si chacune de ces deux séries sont noyées dans la masse au Japon, dans l’hexagone elles font figure de révolution !
La société de diffusion Française IDDH désirant profiter du succès de Goldorak se met en tête de diffuser de nombreuses séries Nippones (et pour causes : elles ont le vent en poupe tout en ne coutant presque rien !) La société envisage un temps d’importer la série Spectreman mais, jugée trop effrayante elle est finalement écartée (elle reviendra plus tard) au profit de San ku kaï !
Des trucages très au point
Tournés dans l’urgence les épisodes étaient réalisés à la chaine et dans des conditions parfois éprouvantes pour les acteurs.
Un visionnage attentif des épisodes trahi bien l’aspect « Live » de la réalisation. Il est évident que l’équipe de tournage n’avait généralement pas le temps de faire de deuxième prise !
Ainsi en faisant attention on peut assister à de multiples bugs de réalisation. En voici un petit florilège :
-Ryû en gros plan s’amuse à lancer une pièce en l’air et à la rattraper… Seul souci : il la loupe ! Qu’a cela ne tienne la prise de vue sera tout de même conservée !
-Komenor le général en chef des Stressos (une sorte de Freddy Mercury version hystérique), célèbre pour ses jeux de cape tonitruants, remue tant et tant sa cape qu’elle finit par atterrir sur le casque de Volcor ! Celui-ci d’essayer de la retirer le plus discrètement possible…
-Lors d’une scène, Siman, l’homme singe, tombe à l’eau, on le voit clairement soulever son masque pour éviter de se noyer, puis le remettre en place de son mieux !
-On aperçoit à plusieurs reprises l’équipe de tournage dans le champ de la caméra, etc.
Les maîtres mots étant l’économie et la rentabilité, les costumes sont composés quant à eux d’éléments hétéroclites, à base de lunettes de ski et de casques de mobylettes. Lorsqu’un costume se détériore il est rafistolé du mieux possible. Ainsi on peut voir les trous dans le costume de Staros et du Fantôme s’agrandir d’un épisode sur l’autre.
Le masque de Siman, quant à lui, déjà approximatif initialement (il ne permet que de légers mouvements de bouche, mais rien qui ressemble à des mouvements de lèvres) noircira au fur et à mesure des épisodes ! Le masque n’a tout simplement plus la même apparence en début de saison qu’à la fin !
On pourra également noter l’unité de décor de la série, car quelque soit la planète où se déroule l’action, la bataille finale aura invariablement lieu dans la même carrière ! (Les Inconnus et leur parodie de Bioman ne sont pas tombés très loin) Malgré ce système D généralisé il faut rendre hommage à la série qui a fait découvrir aux petits Français médusés des chorégraphies d’arts martiaux et un dynamisme inédits dans nos contrées.
Un script ? Quel script ?
Puisque nous sommes au rayon franche rigolade, restons-y et évoquons maintenant le scénario de la série ! Car si la débrouille est de mise au niveau de la réalisation, elle l’est tout autant au niveau de l’histoire ! Ainsi dés le début de la série Ayato retrouve son père agonisant après une attaque des fourbes Stressos. Avant de mourir il lui donne des instructions pour combattre Golem 13. Contre toute attente, en fils attentionné, Ayato mettra plus de 20 épisodes pour se rappeler les consignes de son père ! Entre fils indigne et mémoire de poisson rouge, son cœur balance…
Un autre grand moment d’aberration scénaristique, Ayato et Ryû élaborent un plan pour libérer leur ami Kamiji prisonnier des Stressos. Ils comprennent que pour mener à bien leur évasion il leur faut le plan de la prison. Et où trouver un plan de la prison, si ce n’est dans la prison elle-même ? Ryû se fait donc un devoir d’entrer dans la prison pour en voler les plans, puis d’en sortir afin d’y rentrer à nouveau ! Du grand art scénaristique assurément ! A chaque épisode alors que la situation semble inextricable Eolia, véritable Deus ex-machina, arrive invariablement au dernier moment pour rétablir la situation. Je pourrais continuer ma liste pendant deux bonnes heures sans être encore totalement exhaustif !
Alors San ku kaï serait une série vide de sens ?
Il est en effet difficile, en conservant ses yeux d’adultes, de ne pas rire devant les travers susnommés. Pour apprécier la série se reconnecter avec son âme d’enfant est indispensable.
Cependant bien qu’immédiatement kitsch et frisant régulièrement le ridicule la série n’est pas si superficielle qu’il y parait au premier abord.
Tout d’abord la première chose qui surprend en revoyant la série est son coté violent ! Bien que s’adressant avant tout aux enfants des exécutions aussi sommaires que massives sont montrées clairement et explicitement. Les cadavres jonchent le parcours d’Ayato et Ryû. On est loin de l’approche Américaine qui consiste à tuer un maximum de personne sans montrer une seule dépouille !
Les personnages (certes secondaires) sont souvent tués à l’arme blanche sous les yeux effarés des enfants !
Plus les épisodes avanceront et plus la métaphore avec un état totalitaire (et plus particulièrement l’occupation Nazie) se fera insistante.
Il sera régulièrement question d’épuration ethnique (Golem 13 considère, par exemple, les habitants de Sheeta comme une race inférieure qu’il faut anéantir sans état âme), de génocide, de déportation, de camp de concentration…
Les rapports humains eux aussi seront tout sauf simples durant les 27 épisodes de la série. De manière fort réaliste, alliances et mésalliances se formeront. Entre espions, traîtres et collaborateurs de tous poils, la paranoïa s’installe peu à peu.
Tout ceci dans le cadre d’une série destinée à la jeunesse c’est un cas sans précédent en France !
De manière plus anecdotique Siman, l’homme singe passe son temps un cigare au bec… On est loin du puritanisme Américain qui a fait troquer la cigarette de Lucky Luke contre un brin d’herbe ! Il y aurait également beaucoup à dire au sujet de Furia (Kunoi en VO), la 3éme plus haute gradée de l’armée de Golem 13. Véritable prêtresse Sado-Maso vicieuse à la perversité affichée, n’hésitant pas à se balader en bas résille et body à paillette pendant toute la série ! A se demander si les épisodes s’adressent vraiment aux enfants ou bien à leurs parents en mal de fantasmes sexuels déviants….
La fin, quant à elle, (ATTENTION SPOILER) éclaire la série d’une lumière radicalement différente : on découvre en effet que Golem XIII n’est autre qu’une femme appelée Démonia et qui se trouve être la sœur d’Eolia !
Estimant que son armée n’accepterait pas d’être dirigée par une femme, elle a dû dissimuler sa véritable identité à ses propres troupes.
Dans une société ouvertement patriarcale, l’armée des oppresseurs tout comme les forces de la résistance sont guidés par des femmes !
De plus pour arriver à détruire Démonia (le mal) il faut également que sa sœur Eolia (le bien) meurt aussi ! Loin de toute dichotomie, les auteurs nous expliquent que le mal ne peut exister sans le bien et vice versa.
De la philosophie appliquée en somme. C’est à ce moment que la série prend sa vraie valeur : la pauvreté de la réalisation n’atténue en rien sa portée métaphorique.
VO vs VF
Un article sur San ku kaï ne saurait être complet sans évoquer la version Française ! Le doublage donne en effet un cachet tout particulier à la série. Il faut dire que la production n’a pas hésité à mettre l’accent sur la qualité des voix Françaises. Il sera fait appel à des doublures chevronnées, telles que François Leccia (la voix d’Albator 84), Yves-Marie Maurin (K2000), Michel Gudin (le narrateur du Capitaine Flam, à noter qu’il interprétera ici à la fois le narrateur de SKK et Golem XXIII en personne), ou même Gérard Hernandez !
Tout comme Amicalement vôtre ou Starsky & Hutch les voix françaises contribueront très largement au succès de la série.
La musique se verra elle aussi réservée un traitement tout particulier ! En effet l’habillage sonore signée par Shunsuke Kikuchi (qui a déjà composé la musique de Goldorak, excusez du peu…) sera tout simplement écartée (et non pas adaptée comme dans le cas du prince d’Euphore). Eric Charden et Didier Barbelivien respectivement paroles et musiques auront la tache de réécrire le générique (et une bonne partie des musiques intra épisode), comme ils l’ont déjà fait pour Albator 78 !
La démarche est totalement irrespectueuse du matériau original mais est au demeurant efficace. Une espèce de disco spatial immédiat et imparable. Entraînant et nostalgique, elle fait partie intégrante du charme de la série ! (Un gothique qui écoute du Barbelivien…La vie est décidément cruelle….Ndr).
Manga et Bande Dessinée
La série sera conçue avec l’intervention de Shötarö Ishinomori en tant que « designer » des personnages. Celui-ci est une légende au Japon (nettement moins en France) pour ses multiples créations. Une adaptation en manga sera éditée, le scénario sera signé par Ishinomori mais le dessin sera réalisé par son assistant Shugâ Satô.
En France deux albums sont publiés chez Dargaud en 1979 et 1980, réalisés par Pierre Frisano. Celui-ci est bien connu des lecteurs de Strange (et des éditions Lug en général) car son frère, Jean, a réalisé la plus part des couvertures de l’éditeur Lyonnais.
Quoi qu’il en soit la BD en elle-même ne manque pas de charme et retranscrit bien l’aspect kitschissime de la série. Les vaisseaux sont bien représentés mais les personnages sont hélas peu ressemblants (surtout le personnage de Siman).
On la retiendra surtout pour l’anecdote.
A ah ! Je savais que même pendant mes vacances je ne pourrais pas résister à commenter celui là. ….qu est ce que je ai rigolé ! J’ignorais tout des coulisses de la série. L adaptation cinema, le recyclage, les fautes de scripts, c’est énorme ton boulot la dessus Patrick. Je ne peux qu’imaginer l amabiance à la maison et Mme quand tu écris la dessus !
Je me suis reconnu complètement dans le passage ou tu évoqués les gamins jouant à SKK dans la cour. Aujourd’hui les gamins ont les films Marvel, c’est quand même mieux pour eux non….
Pourtant je trouve que .es costumes des vilains ne manquent pas de classe et le navire dans .espace est plein de poésie. …
Ah !, et enfant j’ai vu le Dernier SKK et Goldorak !
@ Bruce : Je vois que tu n’as pas pu t’empêcher de rajouter du texte à mon article !
Pour répondre à tes ajouts si je trouve qu’en effet Wolverine 2 était…euh… médiocre (et finalement aussi kitsch que San ku kai dans l’utilisation des clichés sur le Japon), par contre Battle royal le (premier) film était excellent ! Sans doute décevant pour ceux qui ont aimé le manga, mais réjouissant pour les autres.
Pour le Goth qui écoute du Barbelivien, je dirais que même Robert Smith a été enfant un jour, alors… 😉
Je précise pour finir qu’en écrivant cet article je n’ai rejoué aucune scène et procédé à aucune cascade…
(hein quoi un stressos derrière moi ? Vite où sont mes lunettes de ski et mon collant ???)
Je trouve le genérique excellent moi ! Les arrangements sont chouettes, plein de bruitages, une melodie imparable, des castagnettes sur le refrain quoi !
J’aime bcp les anecdotes sur le tournage livé. Cà donne un côté Ed Wood très attachant. Du coup on a revu le,premier épisode avec la,petite ce matin sur la tablette. L’interprétation est très bonne !
@ Bruce : Oui c’est tout à fait ça, San Ku Kai c’est un peu le Ed Wood pré-pubère !
(Et vive les claquettes !)
@ Lionel : Lorsque l’on revoit la série pour la première fois on est forcément « choqué » par le coté riducilo-kitsch dont je parle dans l’article, mais par contre assez vite, par une espèce de magie incroyable, on retrouve ses yeux d’enfants et on est pris dans l’action ! Du genre : « Mince il est tombé du haut de la falaise (la même que dans l’épisode précédent) mais comment va-t-il s’en sortir ?? »
Bref tout ça pour dire que tu peux largement y revenir 😉
Bon, alors là les gars, on touche à un truc de fou de mon enfance, que j’ai passé à être Ayato, avec mon pote Ryu, dans son jardin ou dans le mien, car nos pères respectifs étaient maçons, et qu’il y avait des tas de sable (pour le mortier) et de gravier (pour le béton), près de la bétonnière. Alors on faisait des cabrioles à tout-va, en essayant vainement de réaliser les mêmes saltos que dans la série, en finissant par se faire très mal, mais on s’en foutait ! 😀
J’ai revu la totale il y a une quinzaine d’années (j’avais tout enregistré sur VHS) et, ma foi, c’était pas plus mal qu’un bon vieux film de monstre kitsch comme on les aime !
Alors ça…je n’ai pas connu. C’est un peu trop vieux pour moi. Moi dans mon enfance c’était déjà DBZ, les chevaliers du zodiaque. Il y avait Bioman mais je n’ai jamais aimé…les séries live avec de vrais acteurs ne m’attiraient pas.
Mais c’est toujours très enrichissant comme article.
Le paragraphe intitulé Des trucages très au point est un régal de bout en bout. Il n’est pas seulement drôle, mais aussi révélateur et explicatif des contraintes de tournage de la production d’épisodes en série. Le coup de rentrer dans la prison pour en trouver le plan, pour mieux y retourner est imparable.
Une seule petite déception : finalement, pas beaucoup de sexe déviant…
J’ajoute que j’ai eu le privilège d’être présent le soir ou l’idée de cet article a été lancée, en compagnie de Bruce, de Présence et de Patrick, dans un bistrot avec du vin qui coulait à flot…
Bon, j’ai eu un trou de mémoire au moment de me rappeler que c’était Eric Charden qui interprétait le générique… 😀
@Tornado: Oui, le vin….. (rire cruel et culpabilisant)
@Patrick et le mot San Ku Kai, il vient d’où ? J’ai appris récemment que goldorak était un mélange Mandrake et Goldfinger
@Matt : alors ces articles sont pour toi : la bataille du sanctuaire
La légende de goku
J’étais trop jeune lors de la diffusion de la série. Je n’ai retenu que le générique. C’est avec X-OR et Bioman que j’ai le plus de souvenirs…
Les costumes sont d’une beauté kitschissime.
@ Tornado : Mince on a retrouvé l’Ayato des bacs à sable ! Hum tu étais en pull orange pour faire tes cascades ?
@ Matt : Ach tu n’as pas connu San ku kai ! Tu as dû être terriblement malheureux ! Mais sache qu’il n’est pas trop tard ! Tu peux encore rattraper le temps perdu 😉
@ Présence : ahah le coup du sexe déviant c’était le teaser pour faire venir du monde :))
(je me demande bien si ça a marché d’ailleurs)
Ceci dit la fameuse Furia, en la regardant avec des yeux d’adultes, fait carrément penser à une icône SM !
Du reste je crois que l’actrice a fait par la suite quelques films +/- dénudées… (Ohlala c’est moi où il fait chaud ici ?)
@ Bruce : Le terme San ku kai ne veut rien dire en Japonais (j’ai vérifié) par contre c’est un style de Judo ! Toute l’histoire ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Yoshinao_Nanbu
Super ! Du grand Patrick en forme ! J’ai bien ri, y compris dans tous vos commentaires ! Franchement un article qui fait du bien.
J’adorai ça, gamin, mais je ne me souviens que vaguement de cette période. J’ai de plus vifs souvenirs de X-Or et Spectreman, enfin, de cette période de ma vie.
Mais j’ai revu plein d’épisodes il y a quinze ans, en voyage chez un pote. Et qu’est-ce que j’ai ri ! C’est là que je me suis rendu compte des costumes fait avec trois fois rien, des décors avec une tenture, du nombre réels de méchants (trois). Mais évidemment, je ne suis pas allé chercher d’infos après ça, j’ai donc encore appris plein de choses avec cet Encyclopegeek. Patrick, bravo et respect.
Merci à toi Jyrille (je te ferai un petit cheque comme d’hab).
Diantre encore une personne qui n’a pas vu la série à l’époque ! Décidemment ce blog est un site de petits djeun’s :))
Bah c’est plutôt une bonne chose, non ?
Parce que ça veut dire qu’au lieu de rêvasser de vos jeunes années entre vieux croulants (ahem…it’s a joke, ok ?) vous enrichissez les autres générations par vos articles intéressants et votre connaissance d’œuvres anciennes parfois de très grande qualité…et parfois moyennes mais amusantes à voir chroniquées.
ah, j’ai voulu poster un image en HTMP, visiblement ça marche pô.
bon, voilà le lien :
http://img.photobucket.com/albums/v239/Nikolavitch/stwsanku2.jpg
Cette série j’ai du la connaitre mais je m’en rappelle quasiment pas à part le générique .
L’acteur jouant le héros apparait d’ailleurs dans le film ringu (ring en france) jouant le rôle de l’ex mari de Asakawa et il joue également dans un épisode de Bioman .
Sympathique article. C’est bien de l’exhumer.
Je m’insurge cependant contre cette phrase à propos des Évadés de l’espace, le film d’origine : « Il faut dire que le réalisateur s’est déjà épargné la peine d’écrire un scénario, se contentant de reproduire à l’identique celui de Lucas ! ». Le scénario n’a pas grand chose à voir avec le film de Lucas. On y trouve certes quelques motifs communs, qui sont plus de l’ordre de l’habillage visuel. Dans son ensemble l’histoire de « Uchu kara no messeji » avec ses élus sauveurs choisis par les Noix de Niobé s’inscrit plus dans une tradition de science-ficition nippone telle qu’on en trouve à foison dans les mangas. Ma profession m’oblige à préciser que le scénario est dû à Shôtarô Ishinomori qui dans l’aventure du manga est assis juste en dessous du dieu Tezuka. Cette remarque ne s’inscrit pas en faux en revanche à l’ensemble de l’article.