Dans les détails (Daredevil Born Again la série télé)

pour CYRILLE pour DOOP Une quatorzième série télé-streamed par  DOOPO’MALLEY et CYRILLE M

©Disney+
Source AlloCiné

DAREDEVIL BORN AGAIN est une série télé créée et écrite par Dario Scardapane Matt Corman et Chris Ord pour la plateforme de streaming Disney+. Sa première saison comporte neuf épisodes de cinquante minutes chacun environ. La première diffusion du premier épisode date du 04 mars 2025. Cet article ne serait pas le même sans Wikipedia, Tunefind et d’autres sources.

Vos yeux grands ouverts risquent de lire d’énormes révélations

Intro

Un écran noir se déchire en deux, rétrécissant vers le haut et le bas pour offrir une vue panoramique sur un immeuble. Bienvenue à New-York, dans les années 2020, au croisement de la 10ème avenue et de la 51ème rue, en plein cœur de Hell’s Kitchen. Karen Page, Matt Murdock et Foggy Nelson sortent d’un immeuble et rient tout en marchant pour se rendre au bar Chez Josie.

Le bar est bondé, Foggy discute avec une autre avocate, Kirsten McDuffie, tandis que deux nouveaux personnages, qui semblent être des policiers, débattent si l’un des deux démissionne ou part en retraite.

Rapidement, quelque chose cloche. Foggy protège un témoin qui semble être en danger, et quelqu’un tue une mouche avec un lancer de trombone (pas l’instrument de musique, l’instrument de bureau).

Alors ?

Cyrille L’univers télévisuel a beaucoup changé depuis l’arrivée de DAREDEVIL sur le petit écran. Cette troisième série du MCU, apparue juste après AGENTS OF S.H.I.E.L.D. et AGENT CARTER (toutes deux hébergées par le réseau ABC), a emmené l’univers Marvel dans un monde plus réaliste, un univers de polar, de personnages faillibles, où l’action paraît plus crue et violente que les films des Avengers. Produite par Netflix, reprenant des aspects des origines par Miller et JRJr dans la saison 1, puis certains arcs de Miller dans la saison 2 et enfin un parfum de BORN AGAIN dans la saison 3, la série du diable rouge a été un marqueur dans le développement des séries super-héroïques.

DAREDEVIL a proposé de visiter des comics plus adultes et, connectée aux autres héros urbains Luke Cage, Jessica Jones, Iron Fist et le Punisher, ces séries Marvel développées par Netflix ont clairement été conçues pour un public plus âgé. Exemptes de bons sentiments et de morales trop simplistes, elles prouvaient que les super-héros pouvaient proposer des histoires sombres sans costumes improbables. À l’époque, toutes ces séries et celles produites par d’autres plateformes étaient supervisées par Jeph Loeb.

En 2024, cela faisait six ans que DAREDEVIL était finie. Disney+ a initié les séries du MCU à partir de la phase IV, chapeautées par Kevin Feige, qui ont nettement moins convaincu la critique et le public que leurs grandes sœurs de chez Netflix (exceptions faites de WandaVision et Loki). Un retour de Matt Murdock sur cette plateforme provoquait donc autant d’inquiétudes que d’espoirs.

Doop Et c’est très mal parti puisque dès le départ de la production, Disney a annoncé faire table rase du passé en ne conservant que les deux acteurs principaux, ceux interprétant Daredevil (Charlie Cox, déjà apparu dans Spider-Man No Way Home, l’un des pires films Marvel de ces derniers temps mais aussi dans l’infâme série SHE-HULK) et le Caid (Vincent D’Onofrio, vu aussi dans Echo). Mais à la fin du tournage, Kevin Feige a vu les épisodes et a demandé que tout le monde soit viré et qu’il y ait un remontage et des réécritures de toute la série. Ce qui devait être un nouveau départ s’est donc rapidement vu transformé en Daredevil saison 4, avec le retour des acteurs interprétant Foggy, Karen et Frank Castle. Ce n’est jamais très bon lorsqu’on a déjà tourné une série et que des réécritures massives sont imposées. Ce qui conduit possiblement donc à une série assez hybride, qui peut potentiellement ne pas trop savoir où elle va. Et c’est exactement ce qui se passe. En voulant trop en faire, elle va rester dans un superficiel extrêmement terne et surtout, plus que fade en comparaison de ses saisons précédentes.

Cyrille Cela démarre avec deux épisodes très forts, où toutes les actrices et acteurs de la série originale reviennent donc : Charlie Cox dans le rôle-titre, Vincent D’Onofrio dans celui du Caïd, Deborah Ann Woll qui campe Karen Page, Elden Henson dans une des meilleures versions de Foggy Nelson que je connaisse et Wilson Bethel dans le rôle de Bullseye. C’est le retour de la baston en plan séquence, du générique animé, du New York crasseux et dangereux et des tableaux de maître de Wilson Fisk, c’est plaisant, rassurant, et ça rappelle de bons souvenirs. Mais elle fait vite table rase, repart presque de zéro : Foggy meurt sous les coups de Bullseye, que Daredevil laissera quasiment pour mort, et qui va ainsi laisser son costume au placard. Un an passe.

Doop C’est donc dès le début que nos divergences commencent, haha ! En ce qui me concerne, les premières séquences sont celles qui ont été rajoutées après-coup. Mais quand on y réfléchit bien, les auteurs n’en font rien. Le public a demandé à Disney de faire revenir Foggy et Karen, et c’est une réalité, mais on ne les fait revenir qu’une dizaine de minutes, pour les écarter complètement de la série ensuite. Alors certes, il y a quelques passages sympathiques et on prend plaisir à revoir D’Onofrio et Cox rejouer leur partition à l’identique mais les ficelles sont assez grosses. À la décharge de la série, ça passe quand-même un peu avec la nostalgie ! On pourrait presque se rejoindre là-dessus. En revanche, techniquement, je trouve que c’est une catastrophe. La bataille en plan séquence n’en est pas une et surtout, la volonté de ramener Daredevil dans un univers plus super-héroïque (avec un personnage bondissant de toit en toit, faisant des acrobaties et utilisant sa canne comme aucun humain ne pourrait le faire) a tout de suite mis mes super-sens en alerte. Je comprends l’idée de faire de Daredevil un super-héros un peu plus bondissant, de se démarquer du côté « urbain » du personnage de Netflix mais mon dieu que c’est laid ! Ce n’est pas Daredevil que l’on voit sauter de toit en toit, c’est une mauvaise contrefaçon en CGI. Décidément, Disney ne nous gâte pas avec ses effets spéciaux, qui sont absolument ratés. La suite ? Bah, une histoire rapide de procès et de gangsters, avec une réalisation digne de NEW YORK POLICE JUDICIAIRE. Tout est plat, les lumières sont absolument dégueulasses et là où les trois premières saisons proposaient de la véritable chorégraphie de bataille, on a ici des scènes où l’on ne comprend rien, dans un faux clair-obscur pour cacher la misère et qui est à mille lieues de la qualité Netflix. Je défie quiconque de m’expliquer ce qui se passe vraiment dans la scène de bataille d’ouverture entre DD et le Titreur. Pire : il n’y a qu’une seule scène de combat par épisode à peu près.

Cyrille Mêmesi la réalisation n’est pas au niveau de la série originale, ce premier combat étant sans doute moins bon que celui du début de ECHO, l’intensité est là dès le début. Mais, et cela est probablement dû aux réécritures, le ton change dès l’épisode 3 puis s’éparpille. Contrairement aux premières saisons qui étalaient une intrigue principale sur treize épisodes, on suit maintenant en parallèle les destins du Caïd et de Matt, chacun ayant des combats à mener et des démons à terrasser. Profitant sans doute des pistes développées par les scénaristes et des reshoots, les showrunners ont décidé de revenir à la forme sérielle où chaque épisode est quasiment unique dans son propos et son intrigue (ce qu’on appelle des épisodes stand-alone) : le troisième est ainsi un épisode de procès, le cinquième une sorte de filler (puisque sans aucun rapport avec les autres) où Matt déjoue un cambriolage qui m’a fortement rappelé le film INSIDE MAN de Spike Lee (et qui ramène un personnage et son acteur de la série MS MARVEL), les deux suivants relatent une chasse au serial killer et les derniers reviennent à un enjeu plus global. En cela, je ne me suis jamais ennuyé, je n’ai jamais perdu le fil, je n’ai pas eu le sentiment de rater des intrigues sous-jacentes qui seraient revenues après des années d’absence.

La bande-annonce en VO

Doop C’est là que l’ennui commence. Les auteurs ont posé dès le deuxième ou troisième épisode les enjeux de la série : Matt et le Caïd se forcent à n’être ce qu’ils ne sont pas et combattent leur moi profond, qui ne demande qu’à revenir au galop. Plus DARK KNIGHT RETURNS que BORN AGAIN en fait. Et… c’est tout ! Le reste est un remplissage permanent de personnages qui ne sont jamais approfondis ni exploités. Et donc on s’ennuie ! Des personnages arrivent, Matt et Fisk se lamentent « bouh bouh, j’étais vachement mieux quand j’étais un criminel ou un justicier », avec un traitement en parallèle à chaque p**** de fois ! Tout le temps ! Dès que l’on voit l’un, on voit l’autre. Ce n’est juste pas subtil du tout. Et ça rajoute à l’ennui ! Parce que pour faire durer, les auteurs rajoutent des intrigues pas franchement passionnantes et des personnages caricaturaux jamais développés, comme le Tigre Blanc qui ne reste que deux épisodes et dont la présence n’est finalement pas si essentielle que ça pour l’intrigue (on aurait pu le remplacer par n’importe quel personnage victime d’une erreur judiciaire, c’était la même chose). La nièce de Ben Urich aurait pu servir de très joli point d’attaque sur la ville, elle est la représentante des habitants de New York. Et on sent que cela a été écrit comme ça sur le papier. En revanche, à l’écran ça ne se voit pas. Elle se fait un peu piéger au fil des épisodes, mais son histoire est une telle page blanche qu’on n’a en réalité aucune sorte d’empathie avec. Même chose avec la nièce du Tigre Blanc, elle a une importance assez relative dans l’histoire (je veux dire, elle apparaît plus que le tueur en série des épisodes 5 et 6) mais on n’en fait rien. C’est le gros problème de cette série : les personnages secondaires ne sont que des personnages « fonction » qui n’ont qu’un seul but dans l’intrigue. Et on se moque bien de leur donner un peu de corps : ils apparaissent, jouent leur rôle et sont immédiatement écartés. Et je ne veux pas entendre « oui, mais ce sera pour la saison 2 ». Si une saison n’existe que pour préparer la suivante, c’est qu’elle a raté son coup. Les auteurs ont une intrigue d’environ 2 heures au maximum. Mais comme il faut faire 9 épisodes, ils comblent le vide autour de Matt et du Caïd. Je passerai rapidement sur ce tueur en série dont le cas est réglé en deux épisodes après avoir fait monter la pression depuis le début. Là on sent qu’il y a un gros problème de rythme.

Cyrille Les épisodes centraux forment en effet un bon ventre mou,alors qu’on était en droit d’en attendre plus de toute l’histoire autour de Muse, le tueur en série grapheur. De manière générale, l’image est bien plus lumineuse que la série Netflix, mais la photo n’est pas laide. Je retiens deux séquences : la première est le combat en civil de Matt contre deux policiers, la seconde les retrouvailles entre Frank Castle et Matt. Jon Bernthal et Charlie Cox y sont à leur meilleur niveau et cette seule scène sauve l’épisode 4. J’ai noté que la fin de l’épisode 7 et le début du 8 semblent faire des clins d’œil à Lynch et Twin Peaks avec une rose bleue, de la musique proche de celle de Julee Cruise et un cerf peint. Même si c’est anecdotique, je trouve que ces moments prouvent que malgré la production chaotique, il y a une volonté de proposer du neuf dans le genre super-héroïque.

Doop Mouais, la référence à David Lynch ne me convainc pas. C’est même pire parce que cette série Daredevil est l’antithèse absolue de ce que pouvait proposer Lynch. Tout est mâché, expliqué et réexpliqué au cas où les spectateurs n’auraient pas compris au bout de 10 fois ce que l’on veut raconter. Cinématographiquement, c’est la même chose. Aucune ambiance n’est installée. Dans la première scène que tu décris, un criminel arrive et se prend un coup de pistolet par surprise, avec D’Onofrio qui mange derrière. La même scène par Lynch ? Une chanteuse en fond, qui aurait peut-être pleuré, avec une lumière très différente. Un Caïd qui aurait mangé en regardant la scène, pas en lui tournant le dos. Et un temps très long entre l’arrivée du gangster et son exécution. Tout ce que l’on n’a pas ici. En soi, la deuxième scène que tu décris (l’ouverture de l’épisode 8) est jolie, avec son plan qui part de la rose, passe à travers la fenêtre et va vers Poindexter, mais ce n’est pas du Lynch non plus. De toute façon, à mon sens la réalisation n’est pas à la hauteur.

Musique

Le score, la musique d’ambiance, est des Newton Brothers, connus pour avoir composé les musiques de l’anime X-MEN ’97. Ils reprennent le thème de la série originale Netflix et proposent un score plutôt discret.

Doop Aucun souvenir de la musique effectivement, si ce n’est qu’elle reprend le thème de la série Netflix.

Le générique

Cyrille Pour ma part, je n’ai jamais passé cette introduction. Elle est dans la droite lignée de la série originale, une animation soignée qui rappelle celles de Game of Thrones et American Gods, le genre de débuts que l’on ne voit plus trop dans les séries à l’heure actuelle. Quant aux chansons, elles sont peu nombreuses mais choisies avec goût : ça commence avec Into My Arms de Nick Cave & The Bad Seeds et se termine avec Everything in Its Right Place de Radiohead, mais les moments qui m’ont fait penser à Twin Peaks sont illustrés avec Stillness and Panic de Hanne Kolsto et Please Stay de The Cryin’ Shames.

Doop Le générique est une repompée plus moche de celui des trois premières saisons de Daredevil. C’est exactement ce que le spectateur va avoir dans la série en réalité : un truc un peu plus aseptisé et délavé que la série originale. Quant à la chanson de Radiohead en fin, c’est ce qui m’a, je pense, définitivement fâché avec la série, que je trouvais moyenne. On sent carrément le réalisateur qui s’est dit « Ah tiens, il me faudrait une chanson qui explique au spectateur pour la 457e fois que ça y est, les personnages sont redevenus ce qu’ils sont ». Et donc Everything in Its Right Place, même si elle n’a strictement aucun rapport avec ce que l’on voit à l’écran. Les producteurs ne sont pas allés plus loin que le titre. Il n’y a aucune réalisation un peu profonde sur ce titre, comme Gareth Edwards avait pu le faire dans THE CREATOR, où clairement il y avait une opposition entre le ton de la chanson et les images. Là rien, juste un titre qui collait bien.

Outro

Cyrille DAREDEVIL BORN AGAIN consiste bien en une renaissance, mais pas celle du comics du même nom. Elle nous fait regretter les débuts du Diable chez Netflix, mais tente de nouvelles pistes, elle s’éloigne du traitement uniquement adulte pour une approche plus proche des super-héros tels que dépeints dans les comics habituels. Le résultat hybride n’atteint pas l’équilibre, mais se rattrape tout de même un peu sur la longueur en proposant sciemment des intrigues diverses et ramassées, tout le contraire d’une décompression sur treize heures.

Doop J’ai été un peu méchant mais en réalité, ce DAREDEVIL BORN AGAIN est juste une série moyenne. J’ai bien aimé les saisons précédentes, surtout par rapport à son envie de proposer une approche plus terre à terre. Qu’on n’aime ou pas, on ne pouvait pas nier une ambiance. Ici, on a appliqué à cette série le traitement Disney : on a tout passé à la machine avec de la Javel : on a simplifié le discours, on a rajouté de la lumière et on fait virevolter le héros dans les airs ! Mais le pire, c’est que l’on met une scène ultra-gore en fin de série qui n’a aucun sens, tellement le reste était assez plat ! Encore une fois, c’est juste un moyen pas du tout subtil de dire « Hey, on est dans une série pour adultes ». Comme si c’était un gage de qualité. Mais être une série pour adulte ne signifie pas avoir un traitement gore une ou deux fois dans le dernier épisode. Encore une fois, cela passe par une ambiance, une ambigüité et possiblement par des effets de réalisation. Et c’est un peu ça le problème de ce DAREDEVIL BORN AGAIN : une série qui ne sait tellement pas où elle doit aller qu’elle peut alterner des épisodes pour les 5-10 ans (celui du braquage avec le papa de Miss Marvel) et une scène gore et de l’ultra violence dans le dernier épisode. Sans aucune transition ni continuité. La série se contente de cocher les cases de manière mécanique. Certes, ça se regarde, mais au fil des épisodes, on est de plus en plus déçu et finalement, rien n’aura été marquant. La faute à des réécritures incessantes mais surtout, à une réalisation qui n’a aucune ambition.

En BO du jour, vous vous souvenez comme c’était bien, TV On The Radio ?

12 comments

  • Ludovic  

    Je n’ai pas eu l’envie ou le courage de m’attaquer à cette nouvelle série et ce même si à l’époque j’avais suivi non sans déplaisir les trois saisons de la série originelle sur NETFLIX, mais ce que vous en dites tous les deux, que ce soit avec plus d’indulgence chez Cyrille et plus de sévérité chez Doop, me laisse à penser que ce BORN AGAIN a toutes les caractéristiques issues des méthodes de fabrication, de production et donc de formatage qui rendent si peu intéressantes le plupart des séries actuelles, notamment dans le flux continu des contenus pour plateformes de streaming !

    • Doop  

      c’est exactement ça.

    • Jyrille  

      Merci Ludo pour le retour ! Oui on sent un formattage qui était absent de la série originelle, maisbon est tout de même très loin de la cata ECHO.

  • Bruno. :)  

    Je passe juste pour dire bonjour et merci pour les deux sons de cloches, mais je ne regarderai pas, de toutes façons : l’adaptation « live » de ce Super-Héros-là ne m’intéresse pas.
    … Par contre, hou dis donc : il a bien perdu vingt kilos, le Vincent D’Onofrio, depuis la précédente itération, non ?! Quel dommage : il donnait vraiment un cachet unique à son Caïd, une rugosité virile très bien balancée par le côté « pincé » de ses mimiques faciales. Et le déséquilibre de sa silhouette continue de me fasciner : il est à la fois impressionnant (sa taille et l’imposant de son torse) et vulnérable (ses hanches, fines en comparaison, ainsi que ses longues jambes, plutôt filiformes, elles aussi en parallèle de la partie haute de son anatomie, tête comprise !).

    • Jyrille  

      Et bien merci pour ton commentaire Bruno ! 🙂

    • Nikolavitch  

      alors dans la série précédente, d’Onofrio avait pas mal de prothèses, je crois

      • Bruno. :)  

        Ha ben alors, ceci explique cela. Bon, ça a un côté rassurant si son amincissement n’est pas du qu’à son âge.

        • Ludovic  

          et puis D’Onofrio a un passif de rôles à base de transformation physique comme quand il campe Orson Welles dans le ED WOOD de Tim Burton avec une ressemblance bluffante !

  • JP Nguyen  

    Merci de vous y être collé. Moi, je ne peux plus… Déjà, je n’ai pas d’abonnement Disney+ et pas de motivation pour accéder aux épisodes par d’autres voies.
    J’avais arrêté DD avec Charles Soule, j’ai picoré la première moitié du run de Zdarsky pour écrire un BS detector avec Bruce. Et j’ai encore jeté un oeil au run de Saladin Ahmed qui poursuit l’exploration foireuse des thèmes religieux, ce qui m’a fait fuir plus vite qu’un Mephisto devant un mariage…
    Je ne dis pas que je ne regarderai jamais cette saison mais je ne courrai pas derrière. Ça semble longuet et très inégal.

  • Jyrille  

    Merci JP ! Je comprends, en relisant tes articles précédents, tu étais assez enthousiaste sur la première saison puis moins… Inégale oui mais il n’y a pas tant de longueurs que ça. De toute façon je sais sue tu repasseras si tu la regardes !

  • JB  

    Merci pour vos analyses. Je ne donnerai pas d’avis, n’ayant pas vu la série moderne. J’attendais en effet d’avoir l’histoire complète… et d’après ce que j’ai lu, je vais encore attendre !
    J’ai une relation amour/haine avec cette version de DD : j’ai relativement bien aimé la 1re et la 3e saison, par contre je trouve que la seconde est un désastre où ne surnage que Bernthal (et D’Onofrio dans ses quelques scènes). Mais la formule Netflix a vite montré ses limites : j’ai vite abandonné Jessica Jones, Cage ou (le pire) Iron Fist et son héros tête à claque. Que Disney change l’approche ne me dérange pas.

    Quand il y a eu les premières rumeurs d’un reboot total, j’ai pensé à une exigence du service juridique pour éviter les royalties aux créateurs initiaux. Par contre, réellement (ré)adapter « Born Again », même pas en rêve : la cartouche était grillée avec la saison 3. La surprise était donc totalement absente quand Disney a retourné sa veste et décrété qu’il s’agissait d’une suite. Du coup, j’ignorais tous ces coulisses !

    Sinon, au menu : adaptations d’une histoire de Bendis, d’un court passage de Brubaker, d’un méchant de Soule, du Devil’s Reign… Mouais, rien de très appétissant sur ce buffet. La saison 2 m’avait déjà gonflée avec le croisement des storylines Elektra/Pupu qui n’avaient pas grand chose en commun, cet apparent gloubi-goulba ne me donne pas très envie.

  • Fletcher Arrowsmith  

    Salut

    Merci pour cet article que j’ai lu attentivement histoire d’apprendre des choses. Mais ce type de divertissement ne m’intéressant pas du tout je passe mon tout.

    Sinon le team up fonctionne bien même si je ne suis pas si etonné que celà des arguments de chacun.

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