Zack Snyder’s Justice League de Zack Snyder
Un article de DOOP O’MALLEYVF/VO : OCS / HBO max
Cet article explique les raisons pour lesquelles je considère la SNYDER CUT plus comme un produit marketing vicié que comme la réelle vision d’un réalisateur. En clair : pourquoi la version longue est aussi mauvaise que la version cinéma ?
Durant un temps, Zack Snyder a été considéré comme le maître à penser de l’univers DC au cinéma. Après le succès pourtant mitigé de MAN OF STEEL (qui parlait de tout sauf de Superman), un groupe de fans actifs et spécialistes de tout ce qui concerne DC Comics parce qu’ils avaient vu 2 films et 3 dessins animés a intronisé Zack Snyder comme un dieu vivant. Vous savez, ceux qui, comme mon cousin Kevin, savent et affirment de manière péremptoire que DC c’est super sombre comme univers, beaucoup plus que Marvel mais qui ne connaissent ni Keith Giffen, ni JM De Matteis.
Kevin lui ne jure que par le daaark. Mais pas vraiment au niveau de l’histoire. Kevin, ce qu’il veut c’est de l’action et des héros habillés de noir qui tuent des gens avec de grandes gerbes de sang parce que c’est daaark. Leur foi n’a même pas été ébranlée avec l’échec public et critique de BATMAN vs SUPERMAN, un exemple absolu de ce qu’il ne faut pas faire au cinéma. Au contraire, la volonté de voir débarquer la Justice League, le graal ultime qui pourrait enfin hisser les superhéros DC au niveau des AVENGERS de Marvel, a totalement aveuglé les fans sur les faiblesses de l’interprétation cinématographique voulue par Snyder. Le public ne s’y est pas trompé cette fois-ci. À tel point que le réalisateur lui-même a dû ressortir une version longue de son film BATMAN vs SUPERMAN pour réparer les erreurs. Film encore plus long et encore plus pénible qui ne répare rien.
Mais Kevin et ses potes s’en foutent : avec ce JUSTICE LEAGUE : on allait voir ce qu’on allait voir !
Le problème, c’est que les studios DC ont été échaudés par l’échec de la vision de Snyder sur BvS. Voyant que leurs concurrents de chez Marvel amassaient des milliards sur le dos de fans (tout aussi intolérants, je vous rassure) en produisant des films plein d’humour, ils ont demandé à Zack Snyder d’adoucir un peu son ton, de réduire son film, d’y mettre un peu de légèreté et de rajouter des blagues. Et le réalisateur s’est moyennement exécuté, ne voulant pas proposer un film d’une durée de 2h alors qu’il avait 4h de rushes.
Profitant d’une tragédie personnelle et familiale qui a touché Snyder de plein fouet, les studios en ont profité pour le remplacer par Joss Whedon, le réalisateur d’Avengers. C’est l’insulte ultime pour tout « fan » de l’univers DC. Comme si le Real avait embauché Lionel Messi. Whedon a fait ce qu’il a pu pour trousser un film « drôle » avec les différentes prises de vues de Snyder, a rajouté des éléments, en a supprimé d’autres avec pour résultat un film bâtard, un objet filmique absolument dégueulasse à oublier. Il n’en a pas fallu plus pour qu’un grand mouvement composé de Marvel Haters, de spécialistes autoproclamés du DCEU, de mon cousin Kevin et pour une grande partie, de bots, ne demandent une nouvelle version, celle du dieu Snyder ! La seule, l’unique. Celle qui remettrait tout en place. Et on n’imagine pas à quel point ce mouvement a été actif, radical et abominable sur les réseaux. Harcelant tel ou tel réalisateur, critique, chroniqueur ou simple quidam. Tout cela sous les yeux d’un Snyder qui, s’il n’a pas cautionné le harcèlement, n’a pas non plus demandé à ses pseudo-fans de se calmer. À juste titre d’ailleurs puisque, chose inimaginable, voilà que Warner propose de l’argent à Snyder pour refaire sa propre version ! La fameuse Snyder’s Cut dont nous a parlé notre ami Alex Nikolavitch sur ce même blog !
Les réseaux sociaux avaient gagné : Kevin pouvait faire une danse de la joie devant sa POP du Batffleck : il avait réussi. Le truc, c’est que Kevin n’a pas compris qu’il n’y était pour rien et que la décision de redonner la main à Snyder n’avait qu’un seul but : attirer Kevin, ses camarades de 3e et son grand frère Enzo fan de tuning sur la nouvelle plateforme HBO max lancée par le studio. La JUSTICE LEAGUE SNYDER CUT allait être le produit d’appel de la plateforme, point barre. De fait, lorsque Zack Snyder nous a sorti sa version de 4h à peu de choses près au même niveau qualitatif que le film sorti 4 ans plus tôt, Kevin ne pouvait pas dire autre chose que : « c’est génial ». Une opinion qui s’est démocratisée et un peu adoucie depuis en « ouais, c’est mieux que le premier ». Et effectivement, une pizza saumon/nutella/concombre c’est un peu meilleur qu’une pizza saumon/nutella/concombre/foie de veau/béchamel. Ça n’en reste pas moins un truc immangeable.
Il est donc temps de sortir le BULLSHIT DETECTOR pour cette ZACK SNYDER’S JUSTICE LEAGUE !
C’est le même film !
Dans la version de Whedon, l’humanité est bouleversée par la mort de Superman. Batman décide de créer un groupe de superhéros afin de lutter contre Steppenwolf, un méchant qu’il a vu en rêve, tout en CGI et qui a une armure de merde. Il n’arrive pas à recruter Aquaman mais embauche Flash en plus de Wonder Woman et de Cyborg, dont on nous raconte les origines en deux phrases. Wonder Woman arrête des criminels dans une banque. Steppenwolf envoie ses paradémons retrouver des boîtes mères pour anéantir la terre et assurer la dominance de Darkseid. Ils vont les retrouver sur l’île du paradis, Atlantis et sur Terre. Tous décident de ressusciter Superman pour les aider dans leur combat en balançant une boîte mère dans de la flotte où surnage le kryptonien.
Une fois Superman réveillé, ce dernier se bat contre la Justice League (qu’Aquaman a rejoint) avant de retrouver ses esprits lorsqu’il aperçoit Loïs au fond, par là-bas. Il laisse tomber ses coéquipiers pour retourner dans sa ferme d’enfance et badiner avec Loïs. Nos héros vont affronter Steppenwolf tout seuls dans un ersatz de Chernobyl où quelques humains sont en danger mais sauvés par Flash. Cyborg avec l’aide de Superman (en costume bleu et rouge) empêche la fusion des boîtes. Il y a quelques allusions sexuelles. Flash passe tout le film à faire des blagues que Kevin trouve gol-ri. Tout le monde s’en va en riant. Le film dure 1h50.
La version de Snyder : le cri de mort de Superman réveille les boîtes mères qui appellent Steppenwolf. Le monde entier se fout de la mort de Superman, on n’en parle pas. Batman décide de créer un groupe de superhéros afin de lutter contre Steppenwolf, un méchant qu’il a vu en rêve, tout en CGI et qui a une armure de merde, mais avec des petites pointes. Il n’arrive pas à recruter Aquaman mais embauche Flash en plus de Wonder Woman (AAAAAAAAYYYYYAAA ) et de Cyborg, dont on voit les origines durant une flash-back de 20 minutes. Wonder Woman (AAAAAAAAYYYYYAAA ) arrête des criminels dans une banque et les tue, faisant d’incommensurables dégâts. Steppenwolf envoie ses paradémons retrouver des boîtes mères pour anéantir la terre et assurer la dominance de Darkseid. Ils vont les retrouver sur l’île du paradis, Atlantis et sur Terre. Tous décident de ressusciter Superman pour les aider dans leur combat en balançant une boîte mère dans de la flotte où surnage le kryptonien. Une fois Superman réveillé, ce dernier se bat longuement contre la Justice League (qu’Aquaman a rejoint) avant de retrouver ses esprits lorsqu’il aperçoit Loïs au fond, par là-bas qui avant s’est faite stalker sans raison par le Martian Manhunter quelques minutes plus tôt. Il laisse tomber ses coéquipiers pour retourner dans sa ferme d’enfance pour aller badiner avec Loïs, qui est enceinte.
Nos héros vont affronter Steppenwolf dans un ersatz de Chernobyl où il n’y a personne. On voit un Darkseid tout en CGI au fond là-bas, qui veut récupérer l’équation d’anti vie qui le permettra de détruire la Terre après que celle-ci ait été détruite une 1ère fois par les boîtes-mères… Vraiment. Cyborg empêche la fusion des boîtes tout seul par la force de son esprit. Superman vient aider mais il a un costume noir. Il n’y a pas d’allusions sexuelles. Flash passe tout le film à faire des blagues que Kevin trouve gol-ri. Tout le monde s’en va en faisant la gueule. À la fin, Batman fait un nouveau rêve où Superman est devenu méchant. On voit le Joker de Jared Leto faire une alliance avec ce Batman. Bruce se réveille et prend un café avec Martian Manhunter qui est venu dire bonjour. Le film dure 3h50.
Certains diront que c’est mieux expliqué, on a plus de scènes avec les personnages expliquant leurs motivations. Et j’ai envie de dire heureusement, il y a 2h de plus pour la même intrigue ! Le souci, c’est que ces motivations restent quand même très faibles, et inutiles pour l’intrigue principale. Le Martian Manhunter n’a aucun intérêt par exemple. Steppenwolf veut retrouver les boîtes pour retrouver un peu d’honneur perdu.
Alors oui, c’est mieux d’avoir une motivation, mais bon, on reste quand-même loin du thriller psychologique. On passe simplement de Steppenworlf veut retrouver les boîtes parce qu’il est en mission pour Darkseid à Steppenwolf veut retrouver les boîtes parce qu’il a foiré une mission il y a longtemps et qu’il veut faire plaisir à son patron. Les seules différences notables entre les deux films concernent la vision et l’esprit de l’histoire. L’impact des super-héros sur le monde et l’image que ces derniers revoient chez les humains (humains qui ont totalement disparu chez Snyder), la violence (les superhéros tuent chez Snyder, ils ne tuent pas chez Whedon) et donc la relation avec la mort (omniprésente chez Snyder).
Je vous laisse choisir quelle est la meilleure définition d’un film Justice League adapté des comics : celle où des héros plaisantent, interagissent et se battent pour les humains ou celle où les héros sont seuls dans leur tour d’ivoire et tuent.
Flash a une scène au ralenti où il enlève une saucisse du visage d’Iris lors d’un accident de voiture ! Au demeurant, la scène est plutôt jolie et superbement réalisée mais encore une fois elle est inutile. Et gâchée par la saucisse. Cyborg a des origines dignes du pire soap opera de 10h du matin sur TF1. En toute honnêteté, vu que le studio n’aurait jamais laissé un film de 4h au cinéma, si Snyder avait dû amputer son film de 2 heures, il aurait enlevé quasiment les mêmes scènes que Whedon. À sa décharge, il n’aurait pas rajouté de blagues de sexe. Et n’aurait pas traité ses acteurs comme de la merde. La différence entre les deux versions, c’est, comme d’habitude, la deshumanisation totale des personnages, qui n’interagissent plus, ni avec les humains, ni entre eux au profit d’une glorification de la puissance et de l’icône.
Sans maîtrise, la puissance n’est rien
C’est le plus gros problème de ZACK SNYDER’S JUSTICE LEAGUE ! Au vu de la présentation des personnages, ces derniers sont tellement puissants que chacun d’entre eux pourrait éclater Steppenwolf sans sourciller. Ce qu’aime Zack Snyder, ce qu’il nous propose depuis qu’il fait du cinéma, ce sont ces hommes qui deviennent des dieux tout puissants. Forcément, avec l’univers des superhéros, il est servi ! Cela lui permet de faire de très jolies images au ralenti où les héros regardent d’un œil torve les humains avec qui ils interagissent. Le problème, c’est qu’un superhéros hyper puissant est un réel problème en ce qui concerne l’histoire. Surtout lorsqu’on n’est pas très inspiré. Cela s’appelle le syndrome Captain Marvel, absente des films AVENGERS avec Thanos car elle aurait pu plier l’intrigue en 3 minutes.
Aquaman est hyperpuissant, Cyborg devient dans cette version carrément omnipotent, capable de se connecter à n’importe quelle machine dans le monde, Flash est hyperpuissant. Le problème des héros super-rapides, c’est qu’ils peuvent tout faire ! Sachant qu’il peut donner un milliard de coups à la seconde, il peut rétamer n’importe quel Darkseid avant même que celui-ci n’ait pu ouvrir les yeux ! Du coup, Snyder ne s’en sert pas, si ce n’est pour rajouter une scène sur la fin. Globalement, lors du combat final, Flash court pendant des dizaines de minutes autour de la ville, réussissant l’exploit de se faire atteindre par une rafale énergétique lancée par un para-démon alors qu’il est à une vitesse proche de celle de la lumière. Tout cela pour nous montrer que son système immunitaire se régénère. Ce qui n’est pas cohérent.
Pour Cyborg c’est encore pire puisqu’avec ses pouvoirs, il va uniquement stalker une jeune femme inconnue et qui reste 10 secondes dans le film pour lui rajouter des milliers de dollars sur son compte en banque. Aquaman n’existe pas, tout comme dans la version de Whedon. De fait, Zack Snyder s’est offert des héros tellement puissants qu’il se voit obligé de les occuper dans des tâches subalternes pour éviter que la menace soit rapidement résolue. Ou de négocier avec ses propres règles établies dans le film, notamment en ce qui concerne les pouvoirs de Flash, qui peut observer un batarang lancé à pleine vitesse en faisant des grimaces pendant 5 minutes mais qui est incapable d’éviter une décharge de fusil ou de se faire défoncer par Superman qui a donc les mêmes pouvoirs que lui ! Quant à Wonder Woman (AAAAAAAAYYYYYAAA) c’est encore pire, puisque c’est avec ce personnage que Zack Snyder continue à développer ses idées nauséabondes sur la loi du talion. Comme on l’a dit plus tôt, Wonder Woman n’arrête pas les terroristes comme dans la version de Whedon. Elle les tue et fait même exploser avec ses bracelets l’immeuble qu’elle voulait empêcher les terroristes … de faire exploser. S’ajoute alors la réplique d’une jeune survivante à la fin de la scène : « je voudrais être comme toi ! » ! Si c’était innocent chez Whedon (enfin, aussi innocent que cela puisse l’être avec ce réalisateur), en gros, chez Snyder, la jeune fille veut prendre comme exemple une tueuse de masse, qui ne donne aucune importance à la vie des humains ni aux dégâts que ces pouvoirs peuvent entraîner ! Quel joli message !
Mais ce n’est pas une réelle surprise. Snyder est un habitué des scènes lourdes et des clins d’œil appuyés. Vous vous rappelez le malaise dans WATCHMEN où lorsque le Hibou atteint l’orgasme, Leonard Cohen entonne Alléluia ? C’est la même chose ici. Chaque scène, chaque effet est appuyé par une chanson et une musique redondante avec les images, comme si l’on prenait le spectateur pour un débile. Vous me direz, Kevin, lui il trouve ça vachement poétique. Un exemple : lorsque Aquaman marche pendant 3 minutes sur un quai avant de plonger dans l’eau et de savoir s’il rejoint Atlantis ou pas, nous avons l’utilisation de la chanson de Nick Cave THERE IS A KINGDOM. On a compris le dilemme d’Aquaman, pas besoin de le surligner avec des paroles comme There is a Kingdom, There is a King, He lives without and he lives within. C’est ça le style Snyder.
Et je ne parle même pas de Wonder Woman, qui, à chaque fois qu’elle apparaît à l’écran est accompagnée par un chant guerrier du genre AAAAAAAAYYYYYAAA. Une fois, pourquoi pas, cela permet d’introduire musicalement le personnage. Au pire de lui donner un son distinctif quand elle fait quelque chose d’important. Mais là c’est à chaque fois. Wonder Woman va aux toilettes ? AAAAAAAAYYYYYAAA ! Wonder Woman marche dans une rue : AAAAAAAAYYYYYAAA ! C’est lourd ! Vous le savez puisque vous le subissez depuis le début de l’article !
À force de vouloir incorporer des scènes sans grand fil rouge, Zack Snyder affaiblit la cohérence de son récit et de son univers. Qui n’est même pas joli !
Un massacre numérique
Si on peut faire tous les reproches que l’on veut à Zack Snyder en termes de scénario, on aurait au moins pu s’attendre à de jolies images. Et là encore, c’est catastrophique. La 1ère scène de la version longue est représentative de la qualité plus que médiocre des effets spéciaux rajoutés, voire des effets spéciaux en général. Parce que les effets numériques, ça vieillit très vite. Et je défie quiconque n’a pas vu la fin de BATMAN VS SUPERMAN de comprendre les premières minutes de ZACK SNYDER’S JUSTICE LEAGUE. Une surcharge d’effets avec des couleurs, de ralentis où l’on ne comprend rien. On se rend compte qu’il s’agit de Superman qui meurt après un long moment et l’on ne comprend pas pourquoi. Au ralenti, on voit aussi Batman et Wonder Woman (AAAAAAAAYYYYYAAA , promis j’arrête, c’était le dernier) et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est très moche. Le corps, la tête et les membres de la guerrière amazone semblent totalement déconnectés et ne pas bouger en même temps, un peu comme un collage mal animé.
Le reste est à l’avenant et oscille entre le réussi parfois (la scène de Flash et la saucisse) et le très médiocre. Je pense que j’ai vu des scènes de jeu vidéo des années 2010 mieux animées que dans le film. Et comme tout repose à 90% sur l’utilisation des effets numérique tout est foiré. On reviendra sur le costume de Cyborg plus tard pour s’arrêter sur le relooking extrême des méchants. On a rajouté donc une armure métallique à Steppenwolf, avec des petits picots qui bougent à l’envi. Est-ce une amélioration par rapport au costume de la version précédente ? Oui, mais qu’apporte-t-elle ?? Le personnage est-il mieux développé avec des petits picots ? Non.
Le pire reste quand-même ce Darkseid numérique absolument abominable et qui n’aurait pas détonné dans le film SPAWN de sinistre mémoire. Lorsque l’on vend une nouvelle version sur l’apparition d’un personnage, on essaye au moins de le travailler. Le design du méchant ne fonctionne pas du tout et fait pâle comparaison avec Thanos. ZACK SNYDER’S JUSTICE LEAGUE, c’est une bouillie numérique, techniquement à la ramasse. Deux idées à noter toutefois : un changement dans l’étalonnage, rendant, oh surprise, le film plus sombre mais qui fonctionne, et une volonté de proposer son film dans un format « carré », avec deux grandes bandes noires sur le côté. Sensé donner de la « grandeur » aux héros. Pourquoi pas.
Papaoutai : le problème Cyborg
L’acteur Ray Fisher a été au cœur d’une polémique sur ce film. En effet, il a accusé Joss Whedon et Geoff Johns de lui avoir supprimé la quasi-totalité de ses scènes et d’avoir réduit son rôle à néant sous des prétextes fallacieux. À sa décharge, beaucoup d’acteurs se sont plaints de l’attitude de Whedon, vraisemblablement limite sur les scènes à retourner. Fisher est, quant à lui, allé plus loin. Il s’était apparemment énormément impliqué avec Zack Snyder pour l’écriture du 1er superhéros noir de l’univers DC au cinéma. Et ils avaient envisagé quelque chose de dramatique.
Lorsque Whedon est arrivé et a réécrit le scénario, il a totalement amputé le personnage de ses origines et de tout son aspect tragique. Ce qui n’a pas plu à Fisher qui s’est fait opposer une fin de non-recevoir par Whedon et Johns. Son personnage étant considéré comme trop sérieux et pas assez léger pour coller à la nouvelle orientation du film. Lorsque Whedon et les producteurs du film ont exigé que le personnage sorte une catchphrase afin de faire un clin d’œil aux fans du dessin animé TEEN TITANS, cela a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Fisher s’est exécuté mais ne s’est pas privé pour pourrir Johns et Whedon sur les réseaux, en y rajoutant le problème de la représentation des noirs à l’écran. Il aurait en effet été le seul superhéros du film à avoir une phrase d’accroche, ce qui n’allait pas (sic) « avec le fait qu’il soit noir » !
Son argumentaire était de dire que souvent les acteurs noirs n’ont été définis que par des expressions récurrentes, comme dans la série ARNOLD ET WILLY ou les films d’Eddie Murphy. Selon lui, faire de Cyborg le seul personnage à avoir un slogan ramenait ainsi Fisher et Cyborg à une caricature raciste. Fisher est allé très loin, accusant mois après mois tous les producteurs et associés au film de racisme. Ce qui ne s’est pas arrangé lorsque l’enquête menée par Warner n’a rien décelé d’anormal. Certains y ont même vu une manipulation de Snyder sur Fisher pour reprendre le contrôle du film, mais les deux ont totalement nié en bloc ces allégations.
Fisher s’est donc fait rapidement écarter de la suite des évènements. Son rôle dans le futur film FLASH a été supprimé.
Avec cette nouvelle version, nous avons donc tout l’aspect dramatique de l’histoire de Cyborg vu par Snyder. Il est vrai que Cyborg tient une grande place dans le film. Il a environ 3 ou 4 scènes explicatives de plus et prend une part non négligeable dans la résolution de l’intrigue finale.
Et surtout nous avons l’explication du trauma initial de Cyborg, cette terrible scène qui peut se résumer à : « papa n’est pas venu me voir à mon match de foot ». Non, ne riez pas, c’est véritablement la raison pour laquelle Victor est démoralisé, à tel point de sa maman se voit obligée de le consoler dans la voiture et a finalement un accident qui va lui coûter la vie.
Niveau traumatisme, on repassera. Cela permet toutefois à Snyder de livrer une scène interminable de football au ralenti sous la neige qui dure limite plus longtemps que le combat final. Mais le problème principal n’est pas là…
Le problème principal en réalité ce sont les capacités d’acteur de Fisher. il joue aussi bien que mon grille-pain débranché ! L’acteur est tout simplement mauvais ! Tout va de travers, ses attitudes, son manque d’expression, comme si jouer la gravité consistait à tirer la gueule tout le temps. En fait, son rôle a été supprimé parce que … c’est en réalité abominable ! Et croyez-moi, voir qu’un acteur dénote par son mauvais jeu quand il est entouré de Gal Gadot et Jason Momoa, ça relève de la performance ! Et le pire, c’est que même s’il avait bien joué, son personnage est tellement enfermé sous de la CGI moche que sa performance aurait encore été amoindrie.
De fait, vous avez une intrigue qui repose sur une dramaturgie à mourir de rire (papa n’est pas venu m’applaudir à mon match de foot et maman en est morte), un acteur mauvais et un personnage dont le design numérique le rend totalement cringe. Comme il n’est pas si essentiel que ça pour l’intrigue, forcément il s’est fait couper au montage ! On ne rentrera pas dans la polémique raciste puisque ces éléments ne peuvent être ni avérés, ni infondés. Ce qui est certain en revanche, c’est que Cyborg est mal designé, mal interprété et surtout mal écrit dans cette version de 4h.
Snyder se fout de nous
Imaginez. Vous êtes un réalisateur qui s’est fait piquer son projet, que vous considérez comme dénaturé. Contre toute attente, on vous redonne le droit de le refaire et de rajouter tout ce que vous voulez pour revenir à votre version initiale, en vous précisant bien que c’est la dernière. Quel est votre premier réflexe ? Changer l’histoire ? Remettre du sens à votre film charcuté ? Eh bien non, la quasi-totalité des scènes rajoutées dans ce ZACK SNYDER’S JUSTICE LEAGUE sont en réalité des scènes qui appellent à une suite ! La scène de fin, où le Batman du futur fait alliance avec le Joker, et qui dure plus de 10 minutes, n’est rien d’autre qu’un appel du pied même pas subtil pour renverser la vapeur ! Elle n’a aucun intérêt pour le film, qui se voit donc privé d’une conclusion. En gros, Zack Snyder passe son temps dans sa version à titiller les fans dans le sens du poil (Martian Manhunter, Darkseid) uniquement pour les remobiliser et tenter de reprendre la main. Après tout, pourquoi pas, cela a bien marché une fois mais clairement cela nuit à l’intégrité du film. À son essence même.
La scène avec le Martian Manhunter qui voit Batman pour lui dire : « une menace guette » n’est pas un moyen de redonner du sens à un film dénaturé. Une Loïs enceinte n’a rien à faire dans cette histoire. En bref, la moitié des deux heures rajoutées est en réalité une bande annonce pour un prochain JUSTICE LEAGUE ! Et c’est là qu’est le problème, car Snyder sait pertinemment qu’il n’aura plus jamais la main sur quelconque suite. De fait, il ne rend pas son film meilleur, il n’essaye pas de la rattraper ou de lui redonner du sens : il tente simplement une dernière manœuvre désespérée avec l’argent du studio pour essayer de remobiliser un « fan club ».
Un gros gâchis, mal ficelé, mal réalisé et qui n’existe finalement qu’à des fins mercantiles : vouloir attirer du monde sur HBO max pour les studios et reprendre la main de manière grossière pour Snyder. Que personne ne vienne parler de vision artistique !
La BO du jour :
Juste pour le titre et parce que je sais que notre boss adore la variété française de qualité ! (Aargh, mais ça va pas non !!! ndr-)
Franchement, parler ainsi de Saint Zack et de la plus grande oeuvre du 7e art, du summum du cinéma, c’est un crime. Doop, officiellement un vendu à Disney !
On parle beaucoup de Kevin mais Enzo, que devient-il ?
L’écriture du 1er superhéros noir de l’univers DC au cinéma : on rappellera que Steel a très largement précédé Cyborg au cinoche, la pseudo ambition se basait déjà sur une fausse base.
Une pensée émue pour la version sortie en N&B : Kevin doit raquer sur une plateforme spécifique pour avoir la version de l’auteur, la vraie de vraie avec une touche de couleurs (mais pas trop)
Ce que l’on connaît des plans pour la suite touche au ridicule et à l’incompréhensible, même si je ne doute pas que les partisans du #RestoreTheSnyderverse crient au génie devant ce qui a leaké des scripts.
Sinon, c’est honteux, Cyborg est au second plan sur l’affiche au lieu d’être au devant des autres héros, comme il se doit.
J’assume ma part d’ombre et je me retire immédiatement de la vie politique.
Aaahhh!
Ca me manquait tout ce vitriol….^^
Ce film passionne bien plus par ses coulisses que par lui même…
E d(‘ailleurs c’est un cas d’école d’erreurs humaines et financières enfilées comme des perles de manière complétement farfelues…
Je n’aime pas le cinéma de Snyder, je trouve ses messages pourris-dégueulasses et ses images me font dégobiller.
Pourtant je n’ai pas applaudi à l’annonce de l’arrivée de Whedon sur le projet…tout ressemblait au sacrifice d’Iphigénie est c’était cringe dès le départ…
Comment en embauchant l’exact opposé de Snyder dans les circonstances où il est arrivé, personne n’avait prévu le climat de tension et d’hostilités qui allaient en découler.
« Bonjour les gars, je viens tout couper et rajouter des gags, vous allez vois, ça va bien se passer! »
Tout le reste n’est qu’n délire grossi, grossi, grossi par les réseaux sociaux, le tout à l’EGO de la pensée.
Je n’ai pas envie de voir la snyder’cut, puisque j’ai déjà halluciné devant les deux films précédant.
j’ai vu la Whedon cut qui est juste un gros nanar avec toutes les case cochées…. ça a bousillé sa carrière au gars « Mais que diable allait-il faire dans cette galère? »
Oh, love is in the air…
Comparer les CGI à ceux de SPAWN, c’est un peu exagéré. Je l’ai vu il y a un an ou deux et dans SPAWN, on voit les pixels…
Ayant vu la version normale et la version longue, je n’idolatre pas Snyder mais je ne le descendrai pas autant que toi.
Je te rejoins sur Cyborg, mal écrit et mal joué. Wonder Woman ne m’a pas choqué (je ne me souvenais pas des AYAYA…)
Au final, je trouve que sa Justice League est un divertissement ambitieux, raté à plein d’endroits mais qui ne mérite ni déluge de louanges ni déferlement de haine. Il y a quand même un peu d’âme dans tout ça, un amour et une vision des personnages.
Let the Snyderverse rest in peace.
Un peu d’âme mais pas de coeur. Les AYAAA ont failli à un moment me rendre fou !
Vu MAN OF STEEL. Pas aimé. Trouvé ça très mauvais.
Vu BAT Vs SUP. Trouvé ça encore pire. Ignoble.
Vu la version longue. Trouvé ça deux fois plus long et deux fois plus chiant et nul.
À ce stade, je serais complètement maso si je m’infligeais la version courte et/ou longue de cette JUSTICE LEAGUE qui a surtout l’air d’être d’une laideur sans nom. Les photos me foutent la nausée.
Mais l’article est drôle entre Kevin et les cris de guerre. On sent l’envie d’écrire !
Je le portais en moi depuis très longtemps. Merci
Récupéré le film à la recyclerie où je suis bénévole. Pas encore vu et j’ai maintenant envie de le rapporter. C’est malin.
De toute façon, j’ai énormément de mal avec les films de super-héros, j’ai l’impression de voir des produits dérivés.
Sauf pour les Batman de Tim Burton et les Spider-Man de Sam Raimi.
Et WandaVision qui est une des meilleures adaptations de l’univers de Philip K. Dick (Les deux thèmes majeurs de l’auteur y sont: Dualité Homme/Robot et Univers factice, illusoire) avec des gros morceaux de Ubik dedans.
Salut doop.
vu mon désamour pour les films et série de super héros (Marvel, DC même combat), je ne vais pas en ajouter plus que cela à ce concert de critiques.
J’ai vu les deux versions : j’ai perdu des heures de ma vie dans les deux cas. Rien à sauver de mon côté à part Gal Gadot qui incarne parfaitement Wonder Woman
Mais comme j’aime bien, parfois mais quand même très rarement, prendre un contre pied : J’apprécie de mater le WATCHMEN de Snyder (mon côté maso que j’assume totalement).
Sinon très bien la forme de l’article. La BO est une cata mais je n’ai pas fait mieux l’an dernier avec le DKSB de Miller.
J’ai trouvé chez Leclerc en achetant mes poulet et ma binouze la Justice League version Whedon et la Snyder Cut pour 5€ chacun. Quelques mois après (c’était pas pressé), je me suis décidé à regarder ce qu’on appelait respectivement une bouse et un chef d’oeuvre. En effet, pour moi c’était, à l’arrivée, basiquement le même film, désespérément moyen.
J’ai préféré la Whedon Cut. Oui l’ajout de la famille russe est maladroit, mais je comprends pourquoi il le fait, car chez Snyder la Justice League ne sauve personne d’humain. Superman avec des couleurs supérieur à Superman en costume noir. Whedon comprend Superman mieux que Snyder. Et cette scène que j’adore où Batman dit que « Superman est plus humain que lui ». Platement filmé, mais qui résonnait tellement en moi !
Bref en lisant cet article je me sens moins seul, merci. 🙂
Le dernier THE BATMAN est très chiant aussi. Je m’y suis pris à au moins 5 ou 6 fois pour arriver au bout et à chaque fois je me suis fait chier comme une moule cuite. À l’arrivée je n’en garde aucun souvenir alors que j’ai vu certaines scènes plusieurs fois. Le film glisse sur mon esprit comme un pet sur une toile cirée. C’est fou.
THE BATMAN, j’étais au cinéma pour le chroniquer pour ma radio et… je me suis endormi ! Du coup, il a fallu que j’y retourne le lendemain. Il est pas si pire je trouve, y’a des idées qui fonctionnent bien
Un excellent article plein d’humour et de verve, j’ai adoré la forme avec les blagues récurrentes, les résumés des films qui sont assez longs finalement mais ton humour passe très bien dessus. Bon, maintenant, il apparaît que les Kevin sont quand même plus nombreux à être trentenaires et quarantenaires que des ados (j’en ai rencontrés au moins trois dans les dernières années au taf). Je remarque que comme Tornado, ta réaction est en partie due à une certaine utilisation des réseaux sociaux, de leurs trolls, des sachants qui ne savent pas et qui sont bien plus visibles avec le net.
Personnellement je n’aime pas Snyder, je déteste son WATCHMEN de toute mon âme et je suis très content que tu soulignes à quel point ce réalisateur est nul avec la musique. J’ai vu la version courte, donc celle de Whedon, que j’ai trouvée absolument nulle et clairement resucée de AVENGERS, et il est hors de question que je m’inflige la version longue. Je pensais que le film était entièrement en noir et blanc ?
Ce qui est sûr, c’est qu’en effet, la version de Whedon colle plus aux vrais supers, ceux qui ne tuent pas. Garder le côté merveilleux, celui qui marchait, celui que Whedon avait réussi avec le premier AVENGERS. J’apprends aussi plein de choses dans cet article, notamment les coulisses avec l’acteur de Cyborg. J’ai un peu de mal à saisir en quoi les expressions récurrentes formerait une sorte de racisme, mais bon, cela fait partie des discours dans lesquels je ne peux m’engouffrer car trop je suis trop déconnecté de certaines pensées actuelles. Je vieillis.
Je rejoins assez Eddy dans son commentaire : comment un changement d’équipe en cours pourrait fonctionner ? Surtout que Snyder avait déjà tenté une certaine vision artistique avec les précédents films (c’est Alex qui le dit et je le crois, moi je n’ai aimé qu’une partie de BVS (notamment le combat de Batou dans le hangar) et le premier Wonder Woman).
Par contre j’ai bien aimé le dernier THE BATMAN. Il n’est pas parfait mais il se regarde bien et propose un script solide. Il faudrait que je le revoie, je ne l’ai vu qu’au ciné. Maintenant j’ai hâte d’être à jeudi : je vais aller voir le nouveau SPIDER-MAN, tout seul…
La BO : je ne connaissais pas, sans surprise c’est de la daube, mais je salue le choix et j’aime bien la chanteuse.
Article brut et direct, mais c’est le genre de la catégorie.
Je me permets un retour rapide.
Déjà, navré Doop, mais il y a une erreur sur la version longue de Batman V Superman: Dawn of Justice. Le film était prévu et validé dans sa version « longue » ; mais les producteurs ont décidé, très peu avant la sortie, de le raccourcir. On est dans la même veine de décision que celle qui a charcuté une partie de Terminator Salvation, pour avoir plus de séances dans la journée.
Batman V Superman: Dawn of Justice n’est pas un film que j’apprécie, mais je dois reconnaître que c’est un sale coup de Warner. La version longue ne l’est pas, c’est la version prévue et planifiée. Son raccourcissement est un charcutage, sûrement lié à des projections de public plus faibles qu’espérées.
Et, en effet, avec Batman + Superman + Wonder Woman mise dans la bande-annonce, le score du film est un échec.
Concernant le SnyderCut, je n’ai pas aimé. Je préfère le Whedon Cut, globalement laid, mais qui a plus d’âme, au fond. En tout cas, qui a des personnages qui me font moins flipper.
En soi, comme trop souvent, le SnyderCut peine par l’absence d’explication : pourquoi un costume noir ? C’est autant expliqué que le costume de Robin tagué par le Joker ; jamais !
Ridicule et usant. Whedon a au moins la décence d’essayer de raconter quelque chose, avec début / milieu / fin et du sens. Et des personnages sympathiques.
Par contre, je trouve ça bien que le SnyderCut soit sorti. Déjà, parce que les fans (et bots) se sont un peu calmés ensuite (quand même), vu que certains n’y ont pas trouvé le Graal espéré.
Ensuite, parce que, honnêtement, l’attitude de Warner de profiter du suicide la fille de Zack Snyder pour l’exfiltrer est dégueulasse.
Et, même si je n’aime pas ses films, les productions DC de Zack Snyder provoquent une sorte d’intérêt déviant, un plaisir vicié de voir quelque chose de « faux » mais qui s’enfonce dans son approche elle aussi déviante.
C’est en tout cas bien que tout ça soit terminé.
Alors j’ai bien ri en lisant cet article, à mon étonnement !
J’avoue que j’ai vu les deux versions, et que des mois plus tard, je n’ai pas plus de souvenirs de la première que de la deuxième. Je me rappelle juste que sur le coup, j’ai préféré la version Snyder qui me paraissait plus logique et sincère que cette réunion de super-héros qui aurait dû être épique et en fait, non… Le plat total. Rien à voir avec la scène où les Avengers sont réunis pour la première fois.
Je rejoins le point de vue de Ben Wave concernant l’absence d’éthique et d’humanité de la Warner dans cette histoire. Rien que pour ça, je voulais voir la SC
Concernant Fisher, je me rappelle aussi qu’il a reproché à Whedon de ne pas avoir traité l’image de manière que sa couleur de peau soit plus « visible ». Je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire, jusqu’à ce que je vois un épisode de THIS IS US où la mère fait un montage de deux photos, pour que son fils noir soit plus visible qu’il ne l’était quand il est entouré de sa famille blanche.
Mais l’attitude de Fisher dans les médias et son acharnement ne m’ont pas aidé à le rendre appréciable. Je rejoins l’avis général sur son jeu d’acteur ^^ .
Concernant la BO : une chanteuse qui a tout pour elle, sauf la musique !
Oui. Sur des choses qui semblent légitime, Fisher s’est grillé avec son attitude. C’est dommage ! Dans le même ordre d’idée le film BABYLON est assez horrible avec ça.
Comment ça ? Je n’ai pas aimé ce film pour info…
Mazette, quel article !
Quelques morceaux choisis :
Je vous laisse choisir quelle est la meilleure définition d’un film Justice League adapté des comics : celle où des héros plaisantent, interagissent et se battent pour les humains ou celle où les héros sont seuls dans leur tour d’ivoire et tuent. – Quelque chose me dit que cette question est orienté…
Le problème des héros super-rapides, c’est qu’ils peuvent tout faire ! – Entièrement d’accord, ça me rappelle une scène de la première rencontre entre Superman & Spider-Man où le premier reconstitue à super-vitesse un ordinateur (de 1976), alors que le 2nd semble immobile. Du coup, on se demande pourquoi Superman s’encombre avec Spider-Man.
Wonder Woman fait même exploser avec ses bracelets l’immeuble qu’elle voulait empêcher les terroristes… – Comme dirait ma fille, y a du level !
C’est lourd ! Vous le savez puisque vous le subissez depuis le début de l’article ! – J’ai beaucoup aimé cet effet d’écriture… dans ton article.
AAAAAAAAYYYYYAAA , promis j’arrête, c’était le dernier – Sadique ! 🙂
Un article qui conforte dans mon idée que les filmes de superhéros, ce n’est pas pour moi.
Merci !
Et après on se demande pourquoi les gens laissent tomber les super-héros…
j’ ai tenu 52 minutes devant ce truc interminable
C’est comme la blague sur les opéras de Wagner.
Ca commence à 20h et 3 heures plus tard, il est 20h15. 🙂
Tenté de le visionner deux fois, jamais pû tenir plus de deux heures. Pour un film censé être matuuure, les personnages font des trucs débiles tout le long de ce que j’ai vu. Quand ils ne sont pas cerné par des situations débiles enrobés de pathos à en faire des comas hyper glycémiques, comme le village dont Aquaman vient en aide. ils sont au bord de l’eau mais sont pas foutus de pêcher. En plus, pas de bol, ils n’ont ni moyen de locomotion ni téléphone. C’est ballot, Mr Timuche, mais ils chantent bien. Des exemples, il y en a a la pelle.
En ce qui concerne, le racisme de Johns, la bonne blague. Si il n’avait pas introduit Cyborg dans le comics à coup de forceps, Fisher n’aurait même pas fait passer la phase du casting.
Tiens je suis rassuré, après les éloges que j’ai lu un peu partout après (et surtout avant) la sortie de la version longue, je m’étais demandé si j’étais le seul à avoir trouvé cette nouvelle mouture nulle et chiante ^^
Non non.
C’est une bonne nouvelle et tant pis pour Kevin !
Non seulement elle n’apporte rien (à part , comme tu le dis, faire de la pub pour des suites qui ne viendront jamais) mais surtout je la trouve plus confuse que l’originale ! Si on commence directement par la version Snyder je pense que l’on doit passer le premier quart d’heure à ne rien comprendre à l’action !
En tous cas ce nanar m’aura au moins permis de rire en lisant ton article !
C’est déjà ça 😉
Comme tu dis c’est déjà ça !
j’ai déjà lu des critiques et des commentaires merdiques mais la, on atteint des sommets. mdrrr
A chacun son avis.
celle-ci reflète assez ce que je peux penser du cinéma infect de Zack Snyder
J’aime bien sa filmo jusqu’à SUCKER PUNCH. Même beaucoup. Après c’est tout le DCU et là c’est pourri.
Je n’ai pas vu son ARMY OF THE DEAD de 2021 et je ne sais pas à quoi m’attendre de son nouveau projet à la STAR WARS qui sort à la fin de l’année.
Wait & see. Je ne fais pas encore du bashing sur ce réalisateur puisque j’aime beaucoup la moitié de ses films. 300 est un pur trip de cinéma geek. Je suis fan. LE ROYAUME DE GAHOOLE je ne l’ai vu qu’une fois mais j’ai adoré. WATCHMEN je reste hermétique à l’hystérie collective qui défonce le film. À chaque fois que je le regarde je prends beaucoup de plaisir. Ce n’est pas le cas du MCU par exemple, dont j’aime vaguement quelques films (une poignée), et pas autant que WATCHMEN qui; malgré ses défauts, est un grand moment de cinéma (une grande fresque) réalisé avec du coeur. Pour rappel c’est un film que je distingue de la version papier. Ce sont bien deux oeuvres différentes dans mon esprit. Pas juste une adaptation. C’est moins bien que la version papier. Mais c’est mieux que le tout-venant super-héroïque au ciné, qui dans l’ensemble, pour moi, est un gloubiboulga géant. Les seuls trucs que j’ai vraiment aimés, au point de les revoir, c’est LES GARDIENS DE LA GALAXIE, parce qu’il y a vraiment une âme là aussi, la série-TV VISION qui est un ovni assez incroyable, les BATMAN de Burton hors-concours, les SPIDERMAN de RAIMI et les X-men de Singer qui étaient les premiers et qui avaient également une certaine intégrité. Et les séries THE BOYS et INVINCIBLE, actuellement, c’est très bon aussi dans un autre genre.
Beaucoup de dessins animés sont très bon aussi. Toute la 1ère vague de films d’animation direct to vidéo de Marvel et DC, c’est pour moi 100 fois meilleur que ce qu’ils ont fait au cinéma en films live.
Totalement d’accord avec les petits animés bien sympas sortis chez Marvel et DC.
Snyder ne m’a jamais plu en tant qu’artiste…j’ai bien aimé 300, mais bon c’est un copier/coller du comics. Watchmen, je conçois qu’il soit beau, mais j’aurais voulu un film « laid » et « crade » comme le comics avec des acteurs qui perdent leurs tifs, qui ont du bide etc…Mais bon, c’est perso et je ne me prononcerais pas sur la qualité du film en soi. Sucker Punch, je le trouve fake, putassier, fétichiste…et puis pareil pour pour ses DC, son SUPERMAN qui se prend pour Jesus, qui regarde de haut les humains etc…pas pour moi.
son dernier film sur les zombis, je l’ai pas regardé jusqu’au bout mais c’est un film Netflix, donc je n’ai pas reconnu son style pour le coup, ça a le gout Netflix…tous les blockbuster de la plateforme ont la même photo, le même calibre pour un public qui a envie de décompresser.
Je n’ai pas envie de basher non plus, j’ai envie de dépasser ça.
mais je n’aime pas son cinéma.
Pour les deux 300, je ne désespère encore pas d’en faire l’article. Je suis fan. Même du 2ème, vécu au cinéma comme un pur trip jouissif.
Une adaptation crade et laide de WATCHMEN, tout à fait d’accord. Je disais bien dans mon article que les parti-pris esthétiques du film (notamment les scènes de baston iconiques et les costumes high-tech) étaient complètement à côté de la plaque en termes d’adaptation. D’où le fait que je le prends comme une itération plus que comme une adaptation. Une oeuvre bien distincte. Et là, ça marche pour moi. Il a beaucoup plus d’âme, entant que film de réalisateur, qu’un DR STRANGE de Sam Raimi complètement bouffé par un cahier des charges, des FX atroces et un scénario pourri.
Pour être honnête je n’ai pas vu SUCKER PUNCH. Mais il me semblait qu’il avait de très bonnes critiques.
Je déteste viscéralement TOUS les films du DCU que j’ai vus, surtout ceux de Snyder mais aussi les autres, y compris WONDER WOMAN. Mais là aussi j’avoue que j’ai vite arrêté les frais et la plupart de la 2ème phase, (SHAZAM, POISSON-MAN…) je ne les ai même pas regardés.
J’apprécie assez le SUPERMAN RETURNS de Bryan Singer, peut être la dernière fois que DC m’a fait vibrer au cinéma. Un peu long, Kevin Spacey cabotine, mais il y a une atmosphère poétique à la laquelle je n’ai pas été insensible (renforcé par la bande son).
Ah oui, tu as raison, je l’aime beaucoup. Une bonne suite aux deux films de Richard Donner auxquels je suis très attaché également. Article ici même !
SUPERMAN RETRUNS, je valide aussi de mont coté. sobre et émouvant j’ai bien aimé.