The Mandalorian – saison 1, de Jon Favreau
Une traque de JP NGUYEN
1ère publication le 09/01/20 – MAJ le 07/08/20
Le 12 novembre 2019, un peu plus d’un mois avant la sortie de l’épisode IX qui devait conclure la troisième trilogie Star Wars (et prétendument toute la saga des Skywalker), le service de streaming Disney+ diffusait le premier épisode du Mandalorian, une série créée par Jon Favreau, à qui l’on doit les débuts cinématographiques réussis d’Iron Man dans les années 2000. La saison 1 comporte 8 épisodes, d’une quarantaine de minutes chacun et met en scène un chasseur de prime, le Mandalorien, issu d’un peuple de guerriers et revêtu d’une armure similaire à l’ombrageux Boba Fett, apparu dans la trilogie originale.
Attention, dans cet article, les spoilers ne garderont pas tous leurs casques…
Au départ, cette série ne m’intéressait pas plus que ça. Et puis, fin décembre, j’ai eu l’opportunité de me mater les huit épisodes en trois soirs, captivé par une histoire fort classique mais permettant de se replonger avec un plaisir un peu coupable dans l’univers étendu de Star Wars. La série se passe quelques années après LE RETOUR DU JEDI. L’Empereur a disparu mais les troupes impériales sont toujours disséminées dans la galaxie et la Nouvelle République a quelques peines à asseoir son autorité. Même s’il porte une armure Mandalorienne et exerce la profession de chasseur de primes, le protagoniste de la série est bien un nouveau personnage, distinct de Boba Fett.
Dès le départ, à l’occasion d’une traque ordinaire, on nous le présente comme un professionnel accompli, une sorte de Josh Randall de l’espace, et si, contrairement à un certain griffu canadien, il ne claironne pas qu’il est « le meilleur dans sa partie », on nous le fait clairement comprendre… Mais ce chasseur exceptionnel a aussi des besoins financiers importants (même s’il est loin de garder tout l’argent pour lui, on l’apprend plus tard) et les mises à prix ordinaires ne représentent plus un enjeu suffisant pour lui. Fort opportunément, Greef Karga, le chef de la Guilde des Chasseurs de Primes de la planète Nevarro, le met en relation avec « le Client », un commanditaire prêt à payer le prix fort pour une cible mystérieuse, dont l’identité reste secrète, seulement désignée via un capteur de position.
Clairement, c’est pas un petit Mickey… Enfin si, un peu quand même…
La capture de la cible ne sera pas une sinécure mais, à la fin du premier épisode alors que « Mando » touche au but, il découvre que la cible n’est autre que… Baby-Yoda ! Nan, je vous rassure, il ne s’agit pas du personnage de Maître Jedi apparu dans L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE mais d’un enfant (enfin, âgé de 50 ans, quand même) issu de la même race que Maître Yoda. Cette race n’ayant pas encore été nommée dans les films ni dans l’univers étendu (contrairement aux Wookies, par exemple), pour se simplifier la vie, on continuera dans la suite de l’article de l’appeler « Baby Yoda »… Dans la série, c’est « l’enfant » et il n’a toujours pas de nom à la fin de la saison 1…
Bon, arrêter de vous spoiler, je dois. La suite, point ne vous raconter, je vais. Les développements et les épisodes suivants beaucoup appréciés j’ai. Même si certaines facilités et coïncidences j’ai repérées. L’ambiance générale et le rythme de l’action un bon moment m’ont fait passer…
Mes excuses, par le langage de Yoda contaminé, j’ai été !
Bon, en fait, dans cette saison 1, Baby Yoda ne cause pas du tout. Mais il contrôle la Force (oui, sans s’être entraîné avec un Maître, de quoi faire s’étrangler certains puristes, ou de quoi étrangler les personnages qui voudraient du mal à son bienfaiteur Mandalorien).
Le Guerrier et l’Enfant, c’est une recette assez connue, qu’on nous a déjà mitonnée un certain nombre de fois : en manga avec LONE WOLF & CUB, en comics avec ROAD TO PERDITION, au cinoche avec LEON… Mais, comme qui dirait, c’est comme la brandade de morue, quand c’est bien fait ça peut être très bon ! (Et si vous n’aimez pas la brandade, remplacez ça par le plat de votre choix…). « Lorsque l’enfant paraît », les gros durs révèlent souvent leur côté tendre et les combattants auparavant uniquement motivés par l’argent gagnent un supplément d’âme…
En parlant d’âme, j’ai aimé retrouver cette atmosphère particulière d’un pan de l’univers Star Wars. Des tas d’aliens, des droïds, un puits de congélation carbonique, des sauts dans l’hyper-espace, et des duels au pistolaser pour une poignée de crédits : une plongée nostalgique dans le Far-Space. L’épisode VII m’avait déçu en nous infligeant un pur remake de l’épisode IV, avec des personnages moins charismatiques et une furieuse impression de tourner en rond. A bord de son vaisseau, le Razor Crest, le Mandalorien nous emmène dans une autre frange de la Galaxie Star Wars, la fameuse « Bordure Extérieure » parsemée de planètes reculées où évoluent des êtres peu au fait de la « Grande Histoire ». Après les trois premiers épisodes qui forment un arc complet, les trois suivants sont indépendants, s’essayant à plusieurs genres. Le 4 est un hommage évident aux Sept Samourais, le 5 est une compétition assez convenue avec un aspirant chasseur de primes et le 6 raconte un assaut contre une prison spatiale. Enfin, la saison se termine par une intrigue en deux parties, qui voit apparaître un adversaire de gros calibre et disparaître certains alliés du Mandalorien.
Grâce au format sériel, THE MANDALORIAN explore, par petites touches, la personnalité de son « héros », régie par un Code rigide, digne de la Loi Spartiate (on peut d’ailleurs noter une certaine ressemblance au niveau des casques des 2 civilisations…) et surtout traumatisé par une perte brutale subie dans l’enfance (oui, comme un certain Bruce Wayne, mais sans le collier de perles et avec un droïd de combat à la place de Joe Chill). La série donne aussi plus de consistance à la légende des Mandaloriens, pour ceux qui ne se seraient pas plongés dans les comics ou les séries animées dérivées comme CLONE WARS ou REBELS. Le Beskar, métal mandalorien aux propriétés remarquables, capable de résister aux sabres-lasers, joue un rôle important dans l’intrigue. Un soin particulier est également apporté à l’arsenal du chasseur de primes, qui s’étoffe au fil de la saison, sachant qu’il démarre déjà avec un blaster et un fusil-sniper à des cartouches désintégrantes !
Le rôle-titre est détenu par Pedro Pascal, paraît-il connu pour avoir joué dans GAME OF THRONES . Comme il n’enlève son casque que pour une courte scène face à un droïd, c’est surtout par sa présence physique et sa voix qu’il donne corps au guerrier en armure. Parmi les seconds rôles, j’ai aimé revoir Carl Weathers (Apollo Creed dans ROCKY) dans le rôle du roublard Greef Karga. L’ancienne soldate rebelle Cara Dune, interprétée par Gina Carano, est également un personnage agréable à suivre, une sorte de Xéna la Guerrière galactique. Quant au vétéran Nick Nolte, il donne vie à Kuiil, le fermier/mécanicien de la race des Ugnaught, avec un visage totalement transformé sous lequel on reconnaît pourtant les traits de l’acteur. Le droïd IG-11, robot-assassin reprogrammé en infirmier, vient compléter avec une touche d’humour loufoque le clan des alliés du Mandalorien. Heureusement, on n’atteint jamais le niveau de Jar-Jar Binks…
Et dans le camp d’en face, on croisera Werner Herzog ( !), dans le rôle du client et surtout Giancarlo Esposito, dans le rôle du Moff Gideon. La toute dernière image de la saison laisse d’ailleurs entendre que le personnage est encore plus puissant que ce qu’il a pu montrer, puisqu’il détient une arme des plus remarquables (et non, ce n’est pas une Etoile de la Mort, ça tient pas bien dans les poches).
De bons acteurs pour camper des personnages un poil clichés mais plutôt attachants, des effets spéciaux du même niveau qu’au cinoche, une réalisation discrète mais efficace, chaque épisode a tout ce qu’il faut pour ne pas s’ennuyer pendant 40 minutes. Visuellement réussi, le générique de fin dont les images changent à chaque fois, affiche de superbes illustrations comme un clin d’oeil aux comics et jeux de rôle qui ont étoffé l’univers de Star Wars) tandis que l’OST de Ludwig Göransson se paye le luxe d’affirmer sa personnalité tout en revendiquant une certaine filiation avec les thèmes historiques de la franchise.
Après le gloubi-boulga de la trilogie de JJ Abrams/Rian Johnson, la série était attendue au tournant. Un mandat lourd où rien (hem hem) ne semblait gagné d’avance mais un pari gagné à l’arrivée, du moins pour votre humble serviteur-spectateur. En se concentrant sur une intrigue à moins grande échelle, voire sur des chapitres quasi-anecdotiques, THE MANDALORIAN propose un divertissement jouissif, qui ne révolutionne rien mais assure bien le taf. Je ne pense pas qu’on puisse y trouver une multitude de niveaux de compréhension ni des messages d’une absolue profondeur mais je ne bouderai pas mon plaisir, car, comme évoqué plus haut, dans le genre, c’est très bien fait et bien mieux conçu que la récente trilogie.
Une ombre au tableau : la série est proposée par Disney+, ce qui signifie qu’il faut payer un abonnement de plus pour y accéder (comme dirait Mando : ‘ « Casquer, telle est la Voie ! »). Cependant, il se murmure qu’il existe aussi un Côté Obscur du Net où rodent les sombres seigneurs Siths alternatifs… Mais si vous me demandez leur localisation, je resterai muet comme Baby-Yoda !
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La BO du jour :
C’est pas du John Williams, mais c’est cool quand même :
Remets-toi bien, JP…
Pour ma part, j’en suis à la moitié de la saison 1. Et je viens seulement de percuter que le titre de l’article n’était pas « chasseur de prime » !!! Bien trouvé, ce jeu de mot, car c’est très vrai !
Un autre truc : quand j’avais écouté le générique la première fois, en lisant l’article, je n’avais pas du tout aimé. Maintenant, c’est tout autre chose !
Ah, le générique, un cas typique où après avoir vu la série, il devient tout de suite plus évocateur ! Je l’aime bien, ce générique. Pour un morceau assez court, il comporte plusieurs passages sympatoches (le début qui colle bien avec une traque, le milieu qui évoque une bataille triomphante…)
Il fait très western… Au début un air qui me rappelle les Incas, puis cette musique western, et en enfin ce passage triomphant qui rappelle John Williams et Star Wars. Et la fin qui reprend un peu tout ça, très sympa.
Je crois que ça révèle ce que représente le générique d’une série pour moi. Il y a forcément une valeur affective.
Bon , enfin vu la fin… franchement, c’est pas mal. Un bon western spatial tout simple et bien mené, avec parfois de grosses surprises de casting (vous auriez reconnu Clancy Brown, vous ???)
Bref, j’ai aimé.
Oui je l’avais reconnu !! Bon, évidemment, je n’étais pas sûre, mais ce type est unique ! Trop contente de le voir là-dedans !
J’en suis justement à cet épisode (6, le prisonnier) qui m’a rappelé ces films comme Alien 3 ou The thing… Très bien foutu.
Je regarde les deux derniers ce soir. Hâte !
Ah non je ne l’ai pas reconnu ! Il apparaît quand ?
Saison 1 finie hier.
J’avoue que j’ai une certaine affection pour la scène du début avec les deux « motards-stormtroopers » (je sais que chaque stormtrooper a un nom en fonction de son habit etc, mais alors là, je n’y connais rien…)
Le coup de « moi j’ai compris… Toi t’as pas compris ?? » me fait beaucoup rire… C’est bien la première fois que je trouve des stormtroopers expressifs !!
Ah, et la scène de tirs aussi, m’a bien amusée. Enfin une explication !!!
Bref, c’était bien sympa tous ces petits clins d’œil aux trilogies (jar(Jar Binks…)
Sinon, j’ai une question, j’ai dû rater un truc, mais c’est quoi ce pendentif que « Mando » donne à sa copine et qu’il retrouve autour du cou de « Baby Yoda » ?
J’avais complètement oublié de venir faire mon compte rendu ici…
Je me suis régalé !
Pour le moment le script ne casse pas trois pattes à un canard mais j’ai enfin, depuis Rogue One, retrouvé les sensations de mon enfance au pays de Star Wars.
J’ai adoré revoir ces créatures et machines de la trilogie originelle, tous ces personnages qui sonnent comme ceux de l’époque (Carl Weathers par exemple), le fait que le héros ne montre jamais son visage, tout ce mystère qui colle à la peau de chaque épisode. Le divertissement parfait.
J’ai vraiment hâte de voir la saison 2 et je me languis de découvrir la prochaine série Star Wars sous ce format (Obiwan Kenobi ?).
Cool !
Ca me fait penser qu’il faudrait que je fasse un retour sur les séries Watchmen et Star Trek Discovery, essayées après les articles parus ici…
Je m’y attèle de ce pas…
Le confinement donne un peu de temps et je regarde les premiers épisodes sur la chaîne D. Je partage le constat général : un vrai bon moment SW avec une ambition et une réalisation maîtrisées. Le scénario est pour l’instant prévisible mais reste agréable. Je suis à la moitié de la série, mon seul regret le fait de ne pas pouvoir binge watché 😉 les 4 derniers épisodes. La chaîne en sort un par semaine pour fidéliser les nouveaux arrivants.
Le titre est bien trouvé 😉
Finalement je n’aurai pas attendu 10 ans mais 10 mois : je viens de voir les trois premiers épisodes de la première saison (quelqu’un a commencé la seconde saison ?) et j’aime beaucoup : c’est court, c’est simple, ça va droit au but. Dans le premier épisode, c’est vraiment du western, rodéo, chasseurs de prime, deserts, flingues à la ceinture, mesas mexicaines, en tout cas c’est hyper sympa et oui, on retrouve l’esprit d’aventure des premiers Star Wars. Ca fait ressortir l’enfant de douze ans en nous.
A l’épisode 2, dès la seconde séquence, on a un gros hommage à Indiana Jones. Et la musique fait très western. Il s’amuse bien Jon Favreau mais encore une fois, on a bien l’esprit des débuts, les galères pour aller d’un point A à un point B avec un soupçon d’Agence tous risques (A-Team).
Enfin l’épisode 3 est un mix de Iron Man et Rocketeer.
Fini la première saison. C’était très bien. C’est pas prise de tête, c’est simple et direct, les épisodes sont courts (on est plus souvent du côté des 30 minutes) et surtout l’ambiance première de Star Wars est là, je le répète : j’ai l’impression d’avoir 12 ans (comme lorsque j’ai vu le premier Avengers au ciné). En plus c’est visuellement plutôt beau.
« La série donne aussi plus de consistance à la légende des Mandaloriens, pour ceux qui ne se seraient pas plongés dans les comics ou les séries animées dérivées comme CLONE WARS ou REBELS. » C’est mon cas. Je ne connais rien à l’univers de Star Wars, ou si peu, je n’ai jamais tenté Clone Wars malgré les critiques élogieuses, un jour peut-être. En tout cas c’est comme un jeu de rôle ou un jeu vidéo : Mando voit ses compétences et son équipement fortement progressé, à chaque épisode.
A part ça, l’épisode 4 est basé sur les 7 samouraïs et / ou les 7 mercenaires, le 6 sur les 12 salopards.
Je suis vraiment d’accord pour le côté spartiate et le design des casques. Pedro Pascal est un acteur que j’aime bien pour le moment. Il a joué dans une seule saison de GoT, la 4 ou la 5 je ne sais plus, mais surtout dans NARCOS. A part Peter Dinklage, c’est le seul sorti de GoT qu’on voit encore un peu, étonnant je trouve.
Bien vu la comparaison avec Baby Cart : je ne me suis toujours pas penché dessus, ni sur Lone Wolf… Et c’est vrai que je n’avais jamais pensé que Yoda n’a pas d’autre nom : on ne connaît pas le nom de sa race ! Maintenant que j’ai vu la série, la BO prend plus de sens, et je la trouve très bonne, très western. Vous avez vu le trailer que j’avais posté avant en forme de bande annonce western spaghetti ?
Un petit Honest Trailer ? https://www.youtube.com/watch?v=WlxuSILjRl0&feature=emb_title
Cool, encore un client satisfait.
N’ayant pas Disney Plus et n’étant pas très actif pour trouver des solutions alternatives, si quelqu’un finit la saison 2 et est motivé, je lui laisserai volontiers l’article…
Je regarderai sûrement la saison 2 mais je ne me sens pas pour un article : je ne connais pas assez l’univers Star Wars et je pense que cela mérite de figurer dans ledit article.
Astuce : Disney+ est gratuite la première semaine d’abonnement. C’est un peu chiche j’avoue…
Ah et il y a l’actrice de l’épisode 6 (celle avec les cornes molles (?)) qui jouait aussi dans GoT.
Aux dernières nouvelles, Rosario Dawson n’était pas dans GOT.
Tu parles de la saison 2, moi de la 1 😉
https://www.imdb.com/title/tt8111088/characters/nm1164730?ref_=ttfc_fc_cl_t37
D’ailleurs j’avais oublié mais elle joue aussi dans les films Harry Potter.
J’ai déjà choppé les 5 premiers épisodes de la saison 2. Je pense attendre de les avoir tous avant de commencer…
Je viens de finir la saison 2. Il y a des épisodes vraiment pas terribles mais à côté de ça il y a des épisodes exceptionnels. Et la fin est à la hauteur de l’univers, je pense que les fans ne peuvent que s’incliner.
On se fait les deux derniers épisodes ce soir… C’est une des rares séries qu’on peut regarder tous ensemble car ça plait à tout le monde !
Je suis rage de ne pas avoir reconnu Michael Biehn dans l’épisode avec Asokha Tano (saison 2 épisode 5) 🙁 . C’est mon homme qui m’a dit » ça serait pas … ? Non, ça doit pas être lui… » et si, c’était bien lui !
Un des meilleurs épisodes de la série d’ailleurs.
Ça devient un vrai phénomène ces petits rôles clin d’oeil. Dans la saison 2 de THE CROWN, John F Kennedy est interprété par Michael C Hall, DEXTER en personne ! Enorme.
Une autre parodie : https://www.youtube.com/watch?v=0O1WoZ9yjQY
Mais je préfère celle d’avant que je vous remets : https://www.youtube.com/watch?v=IJH_RbnrGUs
Ayé je viens de finir la saison 2. La vache de bordel à chiottes, c’était magnifique ! J’en reste sans voix. 😮
Hmm hmm…
sans vouloir faire le troll (mais un peu quand même), t’es un fan de tous les films, non ? Mëme les derniers…
N’est-ce pas un peu comme les gros fans hardcore de Marvel qui disent que Symbiote spider-man c’est génial ?^^ Gniark gniark
Mais j’ai entendu du bien de partout, et pas juste de la part de gros fanboys qui jouissent au son d’un sabre laser donc…il doit y avoir du vrai^^
Mais j’ai pas le temps.
ça va surement encore durer 10 saisons en plus.
C’est possible de s’arrêter quelque part ou c’est du ongoing avec intrigue interminable ?
Tu peux t’arrêter à la fin de la saison 2. Ça boucle l’essentiel des fils. Quasiment une fin en soi.
Bon…
Dans ce cas…why not ? A voir.
Oui très bien cette fin de saison 2 (surtout pour les fans dont je ne fais pas partie). Par contre tu peux y aller Mattie, c’est vraiment court, souvent, tu vires le générique de fin et ça fait des épisodes de 30 minutes (et il n’y en a que 16).
Alors, The Mandalorian a été entièrement tourné avec des écrans à Leds, sans aucun décor naturel, c’est hallucinant.
https://usbeketrica.com/fr/article/les-fonds-verts-vont-devenir-une-espece-en-voie-de-disparition?fbclid=IwAR3WpvPLVuCSZNrY6tIqVceW6gjsBUiDpOGVJE2UnAT7j0A_yTuwNFkMC4I
https://www.youtube.com/watch?v=gUnxzVOs3rk
Qui a vu la saison 3 de THE MANDALORIAN ? Je dois dire que je suis déçu. C’est très joli, il y a de l’action, on n’a plus l’impression d’être devant des écrans LED mais l’histoire c’est n’importe quoi. Mando n’a plus de charisme, les scénarios sont très enfantins mais la série est interdite aux moins de 14 ans bref, je ne comprends pas ce qu’a voulu faire Jon Favreau. Je vais lire l’article dans Geek Magazine ça m’éclairera peut-être.
Je ne suis pas tout à fait d’accord.
Cette saison 3 fait les montagnes russes puisqu’un épisode sur deux (2, 4, 6, 8) est décevant, par manque d’épaisseur ou parce que le scénario semble faire du surplace, mais les autres (1, 3, 5 et surtout le 7) sont fabuleux. Du meilleur Star Wars je trouve (tout en restant du Star Wars, c’est-à-dire du divertissement qui nécessite beaucoup de crédulité consentie et une acceptation du manichéisme à hauteur d’enfant. J’adore personnellement TOUT ce qui a été fait en termes de séries SW, y compris Boba Fett, où je me suis régalé, et même Obiwan, justement parce que je sais rester à hauteur de SW).
Je suis d’accord que Mando pert ici en charisme. Mais c’est parce qu’à ce stade, la série, et surtout la saison 3, sert surtout de terreau pour ce qui va venir ensuite dans l’unibers partagé. Il suffit de regarder le trailer de la prochaine série ASHOKA pour le comprendre. Cett saison prépare le terrain pour l’avénement du grand amiral Thrawn. Il y aura donc ensuite la série ASHOKA, peut-être encore d’autres trucs, et enfin un film-choral final, comme Marvel l’a fait avec Thanos. C’est déjà annoncé.
Dans cette saison 3, on a donc quatre épisodes qui servent de récréation, parfois juste pour le fun (épisode 5), et quatre épisodes fabuleux, qui creusent à fond l’aspect mythologique, avec un spectacle encore jamais vu pour une série de ce genre.
Faut juste accepter de prendre le tout comme du Star Wars canonique, un truc au départ pensé pour les gamins, quand même. Je ne partage pas du tout l’avis de ceux qui conchient tout ce qu’est devenu SW depuis le rachat de Disney. Quand je lis sur FB que « tout ce qui est sorti des oreilles de Mickey en termes de SW, c’est de la merde », je me désolidarise totalement de ce genre de réaction et j’estime que les personnes qui écrivent ce genre de truc n’ont strictement rien à faire dans la discussion et que, s’ils se prétendent fan de cet univers, leur discours est totalement incohérent.
Si tu en as l’occasion, regarde la vidéo de Captain Popcorn sur l’épisode 7. Tu y apprends plein de trucs et tu comprends en quoi ça creuse la suite de l’univers partagé.
Merci pour ton retour différent Tornado ! Alors oui, je veux bien croire qu’ici on sert surtout la suite et la mythologie mais je pense justement que c’est ce qui me gêne en partie. Je n’ai trouvé aucun épisode fabuleux. J’ai bien aimé celui avec le scientifique (le 3), qui change un peu justement, mais on perd toute l’identité de la série dans cette saison 3. Tu sais que je ne suis pas du tout attaché à cette franchise, donc en voyant les autres saisons de The Mandalorian, je trouvais qu’on avait en effet du meilleur SW, à la fois enfantin mais également cadré, fun, référencé, à hauteur d’homme. Ici c’est un mélange de trop de choses dont personnellement je n’ai rien à faire et surtout, on a aucune direction tout au long de la saison. On ne sait pas si Mando va chercher des pièces pour IG puis on part sur des pirates, puis Bo-Katan prend le lead, puis machin revient, puis on fait une enquête bidon, puis on rejoint les Mandalorians, une fois à gauche une fois à droite, on finit avec une planque de la taille de plusieurs croiseurs stellaires que personne n’avait remarquée avant, y compris dans le second épisode, ça arrive sans crier gare, bref, j’ai surtout vu un truc décousu, très joli, avec quelques jolies scènes d’action (pourtant pas toutes bien exécutées non plus), et pour moi qui ne suis pas un fan de SW, ce n’est pas assez, cela donne un sentiment de brouillon. Pour moi elle est clairement ratée malgré plein de bonnes choses.
Je comprends tes arguments mais je ne les partage pas. Le scénario n’a jamais été l’intérêt d’aucun SW. Dans la 1° trilogie originelle tu avais Luke et Leïa qui se roulaient des pelles avant qu’on apprenne au final que tout les personnages faisaient partie de la même famille dans une galaxie sans limite mais où tout le monde gravite autour d’une même planète déserte… La prélogie, on a vu gros comme le nez au milieu de la figure que Lukas réécrivait le scénar au fur et à mesure et, à chaque fois, tu as le coup d’une armada que personne n’avait remarquée… Quant à la postlogie…
L’intérêt de SW est ailleurs : dans l’univers décrit et les personnages. C’est cet univers et ces personnages que les fans adorent. Le scénario est secondaire.
Les gens qui attendent de voir BLADE RUNNER dans SW ou EXCALIBUR dans la série WILLOW, je ne les comprends pas. Tu as lu ou vu des vidéos critiques sur la série WILLOW ? C’est complètement schizo et absurde ! Les gens reprochent à la série de flinguer leurs souvenirs d’enfance en mettant en scène des personnages idiots et des blagues toutes les 5 mn. Heu… On revoit WILLOW ensemble pour se rappeler que le film était exactement comme ça ou pas ???
Attention, ces nouvelles séries sont loin d’être parfaites. Loin de moi cette idée. Il y a plein de défauts, de grosses ficelles de prod, plein de facilités, mais aussi plein de qualités qui peuvent nous faire passer un excellent moment de divertissement et d’évasion. Pour ma part, je me sens chez moi avec l’univers SW même avec ses défauts actuels. John Favreau et Dave Filloni offrent à l’enfant qui est resté en moi les rêves qu’il avait lorsqu’il espérait que cet univers revienne après la fin du RETOUR DU JEDI en 1983. Et je n’en demande pas plus. Je suis en « mode enfant » quand je regarde tout ça. Et je continue de préférer largement cet univers au MCU. Là où je déteste l’esthétique criarde bling-bling et l’humour beauf et constant du MCU, j’aime le visuel dément et sublime de SW et son humour diffus. Juste une question de goût pour le coup. Le scénario et la cohérence passant largement au 2nd plan pour ce type de divertissement.
Je ne décortique jamais rien quand je regarde ce type de divertissement. Parce que je pars du principe que ce n’est qu’un divertissement. Je fais confiance au seul plaisir simple que me procure le visionnage. Je fais confiance au spectateur que je suis. Si c’était vraiment aussi nul que ça, je pense que je le verrais.
Je n’ai pas encore vu la série WILLOW ni vu aucune critique (je m’en tiens éloigné la plupart du temps, même sur des trucs que j’ai aimés et vus parfois… mais souvent je fais un petit tour en effet).
Je te rejoins complètement sur l’univers de l’enfance, là-dessus Mandalorian réussit parfaitement son coup, et tu as raison de dire que le scénario n’a jamais été le point fort de la franchise. Mais justement, j’ai d’autres attentes, donc autant je trouvais les deux premières saisons parfaitement dans le ton tout en étant distrayantes, ici je n’ai que de la distraction sans liant, ça ne va pas pour moi. Quant au visuel dément, c’est bien la première fois qu’on pourrait dire que ça arrive, c’est bien plus léché et mieux produit.
Remarque bien que je ne dis pas que c’est nul. Mais que moi, je ne m’y retrouve pas, ou alors j’ai perdu mon enfant intérieur, ou simplement qu’il n’a jamais été là pour SW puisque je n’ai jamais aimé cette franchise. Et ce que je dis dans mon premier commentaire est donc vrai : pourquoi est-ce déconseillé aux moins de 14 ans ? Cela n’a aucun sens : les adultes ne s’y retrouvent pas et tout tend vers ce merveilleux de pur divertissement qui ne peut plaire qu’à des enfants, grands ou petits.
Moi non plus je ne décortique pas. Je le vois directement, au-delà des belles images et de l’action, je me dis qu’on se fout de moi, que les péripéties sont ineptes et du coup je sors de l’épisode. Ce qui ne m’était pas arrivé avant car le postulat tenait mieux pendant les 16 premiers chapitres.
Oui, c’est aussi une question de goût et d’attachement à certains univers (ou franchises, comme tu le conçois). Mon allergie croissante aux super-héros mainstream étant bien évidemment pour quelque chose dans mon dégoût du MCU et du DC U également, sauf exception (j’aime bien certains films ou séries, quand même). Pour l’instant, en ce qui concerne les SW, je ne suis pas encore arrivé au stade où j’aurais le sentiment qu’on se fout de moi.