Death par Neil Gaiman et Chris Bachalo
Un article de : JP NGUYEN
VO : DC (Vertigo)
VF : Le Téméraire/Panini/ Urban
Cet article parlera de Death : The High Cost of Living et Death : The Time of your Life, mini-séries dérivées de Sandman et mettant en scène la « grande sœur » du maître du rêve, qui règne sur l’au-delà.
Comportant chacune trois numéros, sur un scénario de Neil Gaiman et des dessins de Chris Bachalo et Mark Buckingham, ces deux séries ont été publiées par Vertigo en 1993 et 1996. Une première VF fut éditée par Le Téméraire en 1997-1998 puis Panini sortit une réédition des deux tomes en 2008-2009.
Ces histoires sont également disponibles dans des recueils VO, version Absolute ou Deluxe, avec du matériel additionnel. Une réédition VF par Urban Comics est sortie le 3 décembre 2021
Dans cet article, vous n’échapperez ni à la Mort, ni aux spoilers ! (par contre, il est net d’impôts…).
Dans The High Cost of Living (HCOL), le pitch repose sur le fait qu’une fois par siècle, la Mort s’incarne dans un être humain pour une journée, afin de faire l’expérience de la vie et mesurer la valeur des vies qu’elle prend. Sexton Furnival est un new yorkais de 16 ans aux pulsions suicidaires. En passant 24 heures avec une jeune fille prétendant être l’incarnation de la mort, il va reprendre goût à la vie, croisant toute une galerie de personnages bizarres, tour à tour touchants ou inquiétants.
Dans The Time of your Life (TOYL), on retrouve Foxglove, une chanteuse croisée dans un bar dans la mini-série précédente (et dans Sandman), devenue une star du showbiz. Elle est en couple avec Hazel (mais leur union lesbienne n’est pas publique, pour cause d’image de la pop-star) et les deux femmes élèvent ensemble un petit garçon, Alvie. Alors que les tournées de promotion les éloignent, un pacte avec la Mort passé par Hazel suite aux décès accidentel d’Alvie va les entraîner dans une expérience surnaturelle unique.
Il n’est pas nécessaire d’avoir lu Sandman pour apprécier ces histoires mettant en scène Death, la seconde des sept « Endless » (Eternels en VF), qui sont autant de concepts incarnés et forment les piliers de la cosmogonie Gaimanienne. C’était d’ailleurs mon cas lorsque je découvris ces lectures lors de leur parution en VF (et c’est toujours le cas aujourd’hui, car je dois honteusement avouer n’avoir encore lu que quelques bribes du magnum opus de Neil Gaiman).
Ce qui m’avait attiré, c’était le nom de Chris Bachalo, que j’avais déjà vu à l’œuvre sur Ghost Rider 2099, X-Men Unlimited et surtout Generation X. Chronologiquement parlant, la première mini-série précède d’ailleurs ses travaux chez Marvel et donne donc à voir un Bachalo à ses débuts, avec un style déjà affirmé (il avait déjà pas mal d’épisodes de Shade the Changing Man à son actif) et des personnages à la plastique parfois caoutchouteuse sans toutefois verser dans le délire cartoonesque pour lequel l’artiste optera plus tard dans sa carrière.
Même si Death fut dessinée pour la première fois par Mike Drigenberg dans l’épisode 8 de Sandman, Chris Bachalo a vraiment laissé sa marque sur le personnage, en croquant une jeune fille très mignonne mais qui dégage quand même une aura singulière.
Si dans HCOL, le dessin est entièrement de Bachalo, sous un encrage de Mark Buckingham, ce dernier reprendra le flambeau de dessinateur à la moitié de TOYL, encré à son tour par Mark Pennington. Visuellement, la continuité graphique est assurée : on peut décerner à Buckingham une mention « Bien » pour son « Bachalo-réat », même si on perçoit parfois un plus de raideur dans son trait, sur certains visages notamment. Mais globalement, les planches sont agréables à regarder et surtout très lisibles, mettant fort bien en scène les nombreux dialogues qui jalonnent le récit.
Dans HCOL, le découpage mixe les cases horizontales et verticales tandis que dans TOYL, le gaufrier de cases verticales est beaucoup plus présent. Cependant, les multiples variations apportées à ce gaufrier lui confèrent une vraie personnalité. Via le nombre de lignes ou de colonnes, l’agencement sur la page ou encore l’habillage des cadres de cases et/ou des bordures de pages, les dessinateurs renforcent l’identité graphique de la mini-série.
HCOL est colorisé par Steve Oliff, avec des couleurs plus saturées que dans TOYL, dont la palette a été confiée à Matt Hollingsworth. La saturation de couleurs choisie par Oliff correspond assez bien à l’ambiance estivale de HCOL tandis que les nuances pastel/sepia utilisées sur TOYL renforcent son côté onirique et réflexif.
Ces jolies pages sont un atout car il m’est arrivé de ne pas accrocher à certains chapitres de Sandman du fait d’un graphisme peu séduisant. Mais HCOL et TOYL racontent de vraies bonnes histoires, malgré leur sujet un peu casse-gueule. Ben oui, parler de la mort c’est à la fois simple et difficile. Simple, car universel : à partir d’un certain âge, tout le monde connaît. Difficile car nous ne la regardons pas tous de la même manière, selon nos expériences et croyances personnelles.
Les titres des deux séries sont assez révélateurs des intentions de Neil Gaiman : ces histoires mettant en scène le personnage de la Mort nous parlent en fait de la vie. Celle que Sexton Furnival veut quitter, celle que Larry, le manager de Foxglove, perd subitement, celle qui laisse Foxglove insatisfaite. Ou encore celle qu’Hazel a l’impression de ne plus partager avec l’élue de son cœur, celle que Boris le garde du corps n’hésitera pas à sacrifier, celle que Vito (modèle pour sous-vêtements masculins !) ne veut surtout pas abandonner.
A travers les problèmes et les interrogations de ces divers personnages, Gaiman explore le sens de la vie, qui n’est jamais autre que celui qu’on lui donne. Que ce soit par l’intermédiaire de ces mortels ou par la bouche de la Mort elle-même, l’auteur décoche pas mal d’aphorismes, qui toucheront plus ou moins le lecteur, selon la profondeur qu’il leur trouvera, et surtout selon la résonance qu’ils provoqueront (ou pas) en lui. Philosophie de supermarché ou pensées éclairantes ? Au lecteur de décider.
L’habileté de Neil Gaiman, c’est de distiller ces réflexions métaphysiques de manière relativement naturelle au fil des dialogues. Certes, ici ou là, on peut avoir l’impression que certains personnages pontifient (surtout Death, de par son statut de divinité psychopompe) mais la plupart du temps, ces sentences sont intégrées de manière organique au récit, exprimant un point de vue sans l’ériger en vérité absolue.
Lors de la découverte de ces récits, c’était naturellement HCOL qui m’avait davantage touché : je n’étais séparé de Sexton Furnival que par quelques années et j’aurais volontiers passé une journée magique avec une ravissante goth telle que Death. Ayant lu le tome au début de l’été 1997, je n’étais pas traversé par les mêmes idées noires que notre héros mais je partageais un peu son désœuvrement. Les quelques perles de sagesse glissées au fil du récit m’ont marqué durablement, m’encourageant à regarder la vie du bon côté. Il m’arrive encore de m’arrêter alors que je mange une simple pomme, pour en apprécier pleinement la texture et savourer ce plaisir minuscule que ne renierait pas Philippe Delerm.
Alors que j’aborde la quarantaine et la potentielle mid-life crisis, TOYL trouve aujourd’hui un écho différent en moi. Si je perçois l’importance du questionnement de Foxglove sur le choix de la vie qu’elle voudrait mener, je distingue aussi les ficelles narratives permettant à Gaiman d’accorder un Happy End à la plupart des personnages. De ce côté-ci du quatrième mur, les choses ne sont pas si simples pour le pékin moyen et l’alternative ne se place pas uniquement entre une existence riche et clinquante ou une vie plus modeste et simple (si seulement !).
Les héros un peu « jet-set » de TOYL se distancient davantage du lecteur que l’ado dépressif de HCOL. Mais dans les deux cas, l’identification ne saurait fonctionner pour n’importe quel lectorat. Toutefois, l’histoire d’amour entre Hazel et Foxglove est traitée avec sensibilité et certains passages sont assez émouvants.
C’est à mon avis la limite de l’exercice lorsqu’on s’attaque à un sujet aussi universel que la vie et la mort. Aucun auteur n’est en mesure d’embrasser la complexité et la multiplicité de ces thématiques, et plusieurs vies n’y suffiraient sans doute pas. C’est sûrement un mauvais procès que je fais là à Neil Gaiman, il n’avait sans doute pas l’ambition, dans ces deux récits, d’atteindre une portée totalement universelle mais plutôt de trousser de jolis contes, des divertissements intelligents pour un lectorat occidental avide de sens.
Tout de même, sur un sujet similaire, la série Daytripper, de Fabio Moon et Gabriel Ba, parue en 2010, balaye tous les âges de l’existence, avec une grande diversité de situations, multipliant ainsi les chances de faire écho au vécu du lecteur.
A la fin de TOYL, Foxglove songe que « L’art, et peut-être même la vie, ce n’est que peindre son nom sur un mur en espérant que quelqu’un le verra un jour. » Cette pensée résume toute la vanité et l’insignifiance de nos existences et pourtant, je l’ai toujours perçue comme optimiste.
C’est peut-être grâce à l’atmosphère très particulière que les auteurs sont parvenus à instaurer dans ces récits, où la Mort n’est pas cette sombre entité qui vous attend au tournant, prête à vous faire votre affaire. Elle a les traits d’une craquante jeune fille un peu goth, elle sourit et aime tous le monde, car elle nous retrouvera tous un jour.
Malgré un sujet potentiellement morbide, les mini-séries Death sont des comics qui font du bien, capables, si on accepte de se laisser charmer, de faire voir le monde sous un jour plus positif et de redonner l’énergie d’affronter sa propre vie, même si on aimerait parfois poursuivre la lecture pour prolonger l’évasion.
Mais « sans fin, ça n’aurait pas de valeur… »
Oh la la ! Souvenirs de jeunesse § Mon premier tpb, the High Cost of Living, charmé par les dessins de Bachalo que plus tard j’ai tents aimé sur Generation X. Une Didi mignonne à croquet,r un Sexton typiquement adolescent, vision choc de l’ado prisonnier de ce fauteuil roulant, un voisin de Sexton.
Haezl et sa copine, le fameux t-shirt (« I chose to have a baby, but I am glad I had a choice »), l’haruspex Londonienne, cette folle de Mad Hettie qui a plus d’un tours dans son sac. Et quio pourrait en remontrer à Duncan MacLeod, nul beosin d’une épée pour terasser le Kurgan quand une brindille suffit !
Les dessins magiques et si expressifs de Bachalo.
Et surtout le sens de la vie : le cout elevé de la vie, devoir se lever tout lesmatins pour affronter le monde !
Toris Amos illustrant le TPB, en couleur pourpre. Superbe.
Merci pour cette madeleine de Prouse, JP !
Bravo JP
J’ai lu tout ça en single, lors de la première parution, car moi la quarantaine je l’ai déjà négociée 🙂
Quelle claque, je crois avoir eu ma période « croix ânkh » tout de suite après le 1er comics
Je liais déjà Sandman et Shade et ne pouvait pas rater ce Bachalo divin. J’ai énormément aimé. Beaucoup moins la seconde car je trouvais alors Gaiman un peu donneur de leçon et surtout, surtout, quelle énorme déception de voir Bachalo quitter le navire en cours de route. Pour cela Death, pour moi, ce n’est que la 1ère mini. Souvenir aussi d’un petit crobard de ce perso dessiné des années plus tard sur la compil vf à Angou
Je pense n’avoir jamais relu aucune de ces mini par peur d’être considérablement déçu par l’histoire. Mais tu me fais hésiter
La séquence nostalgie continue JP ?
Death est une lecture importante et je te remercie de t’en être chargé.
Souvenir de l’édition Le Témeraire avec son Ex Libris longtemps affiché au bureau…. Révolté par la résurrection de Aunt May chez Spider-Man et les X-Men de Kelly et Seagle, j’arpentais Aapoum Bapoum à la recherche d’autre chose. Death, cette jolie jeune fille rock semblait m’appeler et j’achetais ainsi ma première BD indépendante avant d’embrayer le pas avec Sandman.
Comme Phil et toi, je me suis d’abord senti plus concerné par l’histoire de Sexton, ce petit Grunge qui voulait se suicider dans une décharge. J’adorais l’ambiance et la personnalité de Didi. je me rappelle aussi que je n’avais rien compris à la fin lorsque Didi meurt sur la fontaine, vu que Le Temeraire s’était gouré dans la pagination. En le relisant récemment, je trouvais que Gaiman distillait un joli conte tout en étant déçu de la portée de ce que Death avait retenu de la vie humaine : j’ai mangé un Hot-dog…..
Tout à fait d’accord avec le côté VIP de la deuxième histoire que j’ai appris à apprécier avec le temps comme un Spin-Off de l’histoire d’Hazel et Fox-Glove sorties de Sandman. Mais l’ambiance était moins là, le découpage de Bachalo commençait déjà à me piquer les yeux.
Mais je pense réinvestir dans tout ça chez Urban.
BAchalo : je n’ai jamais compris ce qu’il fichait chez les X-Men lui. Il aurait été le dessinateur idéal de Fables….
@phil : tu es donc plus sévère que moi dans l’attribution du Bachalo-réat ; -)
@Nicolas et Bruce : je suis le nostalgeek du blog mais c’est entre autres parce que je lis peu de nouveautés . J’ai quand même un article sur le Iron Fist de Kaare Andrews dans les tuyaux.
Ah ! Les résolutions de JP pour 2016 : Développer ses secret origins ! 🙂
J’avais hésité à acheter les deux tomes de Paninouille à l’époque. Et puis j’avais renoncé à cause d’un commentaire Amazon manifestement à côté de la plaque… Bon, je n’ai plus qu’à chercher ça d’occaz maintenant, car je n’ai pas envie d’attendre Urban et sa collection « papier mat »…
Deux bémols en ce qui me concerne :
1) Je n’arrive pas à capter ce qui vous plait tant dans le dessin de Bacchalo. Je ne le trouve pas du tout terrible, faute de trouver d’autres termes. J’ai même peur d’y trouver les germes du style « djeuns » que je déteste tellement chez certains dessinateurs de comics aujourd’hui, comme Ramos et surtout l’atroce Skottie Young.
2) Une fois n’est pas coutume, je ne trouve pas les couvertures de Dave McKean vraiment très attirantes. Elles avaient participé, certainement de manière inconsciente, à me faire reposer les tomes sur leurs étagères à l’époque !
Aucun auteur n’est en mesure d’embrasser la complexité et la multiplicité de ces thématiques. J’ai lu ces miniséries assez tard, après 40 ans. La première m’avait laissé de marbre, car je n’y avais rien compris. Par contre, j’avais trouvé que la seconde transcrivait avec justesse et sensibilité les problèmes de couple.
En lisant ton article, j’ai été impressionné par la phrase : « Aucun auteur n’est en mesure d’embrasser la complexité et la multiplicité de ces thématiques ». Je n’y avais jamais pensé sous cet angle, mais après avoir lu ta phrase, je m’en trouve entièrement convaincu.
@Tornado : ma résolution 2016 serait plutôt de trouver une annonce de spoilers originale pour chaque nouvel article. 😉
@Présence : ce que j’avais en tête ( mais que je n’ai pas explicitement formulé ) c’est que les interrogations sur le sens de la vie, pour fondamentales qu’elles soient, ne peuvent trouver de réponse unique. Et peuvent paraître luxueuses aux yeux de certaines populations concernées par la simple survie. C’est un thème universel sans vérité universelle.
Et pour le style Bachalo : une vraie personnalité, pas un sous Jim Lee (rare à l’époque), des personnages expressifs, un bon sens de la mise en scène (rendre intéressant une succession de par lots n’est pas donné à tout le monde )
Oui, le découpage est très bien. C’est le style graphique qui ne m’attire pas tant que ça. Non pas que je le trouve mauvais, mais disons que je trouve qu’il ne mérite pas une émeute.
L’article est net d’impôts ? Vu le temps qu’on passe à en écrire, je me demande sin on ne devrait pas demander une défiscalisation ! 🙂
Cultissime ! Je suis fan de Lady D(eath) depuis sa première apparition dans Sandman (Oui Monsieur j’ai l’original s’il vous plait) J’avais déjà adoré le look ouvertement Curiste du frangin, mais la sœur Gothique ça c’était parfait ! Tu meurs et paf tu rencontres Siouxsie (en plus jeune et plus sexy) avec un tel programme pas étonnant qu’il y ai autant de suicide !
Blague à part une fois n’est pas coutume je n’ai jamais osé relire aucune des deux séries depuis l’époque mais je suis convaincu qu’elles resteront pour toujours dans mes histoires favorites !
Quoi qu’il en soit ton article me donne clairement envie de revenir aux sources…
La 3éme série « The Girl who Would Be Death » m’avait déjà nettement convaincu, du reste je ne l’ai pas gardé.
Bachalo a quitté Death en plantant tout le monde, parce qu’on lui avait fait une meilleure offre ailleurs. Quant au découpage, il vient de Neil Gaiman, comme la lecture de ses divers scripts parus çà et là le montre assez, et comme la prestation assez illisible de Bachalo en roue libre sur Steampunk le montrera ensuite. Bachalo a fait pas mal d’efforts depuis et arrive à assurer des pages à la narration plus correcte, désormais.
Merci pour les précisions sur le départ de Bachalo et le découpage.
Je n’aurais pas cru que cela était autant du à Gaiman, d’autant que le découpage est sensiblement différent entre les deux séries. Au minimum, je pense que certains effets stylistiques sont à mettre au crédit des artistes (bordures de pages, épaisseurs des cadres…) : les damiers, par exemple. Après, cela constitue davantage une signature graphique qu’un vrai plus pour la narration… mais étrangement, cela contribue pour moi à installer une ambiance propre au récit… Un peu comme les cadres et habillages de pages de Scott Mc Daniel (oui, j’assume mes références borderline-kitsch).
Allons-y gaiman pour une NDE sans crainte de bachalo sous gravillon, accompagné dans nos déambulations par le sitar de Ravi Shankar.
Mes compliments pour le psychopompe et pour ton article, JP.
Tiens, encore une découverte qui m’attire comme un aimant grâce à votre blog et à l’article surtout.
Les Noms de Gaiman et Bachalo finissant par m’en convaincre pleinement.
Et puis, autant j’ai encore quelques Gaiman dans ma wishlist, autant je me demande comment je n’ai pas pu voir passer cette référence rarement citée…
(Pour Tornado), j’ai trouvé 2 numéros des éditions Le téméraire pas du tout cher sur Priceminister (12 euros les deux). Par contre, je n’ai pas idée de la qualité de l’édition comparée à celle de Panini.
Je ne possède que l’édition Le Téméraire :
Les + : cartonné, bonne reliure, belles covers et bon papier. Trad ok.
Les – : Pas de rédactionnel et une double page mal coupée dans le tome 1 (les pages ne se font pas face )
J’ai lu que la traduction Panini était moyenne mais je ne peux pas confirmer.
Superbe article, JP ! Bon, j’ai vite cherché sur la Zone si c’était disponible en VO, et un certain commentateur dont le nom commence par P n’est pas aussi positif que toi, je suis donc circonspect. Cela dit, je pense que je pourrai facilement craquer car je crois que Bachalo est un dessinateur que j’aime bien, alors que je n’ai lu que ses Wolverine and the X-Men.
Tiens ! Qui peut me dire de qui s’inspire Death ? Patrix dit Siouxie, JP dit que c’est une amie de Drigenberg et il me semble me rappeler qu’il s’agirait d’une Chrissie Hynde ! Et à propos, j’ai moyennement aimé Daytripper et carrément détesté deux frères de Moon et Ba. Me reste cette semaine à lire l’aliéniste pour savoir si ces deux là rejoignent ma blacklist….
Je n’ai lu que Daytripper, je l’ai trouvé très bon au final. Comme une sorte de complémentarité, qui fait que chaque épisode ne peut finalement pas être pris à part, mais bien dans la somme finale.
Pour Didi, cela peut être de nombreuses filles, surtout à l’époque…