1ère publication le 24/11/16- Mise à jour le 16/01/21
Mystique par Brian K.Vaughan, Sean McKeever et collectif
Un article : MATTIE-BOY
VO : Marvel
VF : Panini
Cet article sera consacré à la série Mystique en 24 épisodes de Brian K.Vaughan et Sean McKeever publiée entre 2003 et 2005. L’intégralité de la VF a été publiée par Panini en version kiosque et en deluxe en janvier 2021
Au début des années 2000, nous sommes dans une période où Marvel tente beaucoup de choses intéressantes. Des récits adultes, des miniséries consacrées à des personnages plus secondaires, et surtout pas encore de crossovers annuels qui forcent toutes les séries à orienter leur conclusion vers cette obligation éditoriale.
La conclusion de cette série ne sera pas pour autant toute rose puisque Brian K.Vaughan abandonnera le navire au milieu de l’aventure pour laisser la place à un scénariste moins inspiré. Est-ce pour autant une série pourrie ? Eh bien…comme vous pouvez voir ma note en début d’article, ça ne sert à rien de jouer la carte du suspense, et donc je dirais que non. Ça reste une série bien sympathique mais avec des défauts. Nous allons voir pourquoi.
Tout d’abord laissez-moi vous dire que j’adore Mystique. C’est certainement ma « bad girl » préférée de l’univers Marvel. Créée à la base en 1978 par Chris Claremont et Jim Mooney dans la série Ms. Marvel, elle était destinée à être une ennemie de Carol Danvers avant de débarquer chez les X-men en tant que leader des mauvais mutants et mère adoptive de Malicia. J’avoue que j’ai toujours beaucoup aimé son design. En plus, elle a le pouvoir le plus cool du monde. L’invisibilité peut aller se rhabiller. A quoi ça sert de s’introduire en fraude en étant invisible quand on peut devenir la personne autorisée à entrer ? Et puis faut être tout nu pour être invisible, ça caille un peu. Comment ? Mystique aussi est nue ? Euh…ouais, j’y reviendrai.
Et puis franchement, ce n’est pas le fantasme ultime cette femme ? Imaginez ce qu’elle peut…hein ? Ah, pardon ! Une des voix dans ma tête me dit de me calmer avant que ça dérape.
Bref, Mystique est un personnage que j’apprécie particulièrement et dont le potentiel a finalement rarement été exploité. Avec un pouvoir pareil, elle peut être autrement plus intéressante que des ennemis tout en muscles. Le pouvoir parfait pour l’espionnage par exemple. Et c’est justement ce que nous propose Brian K. Vaughan dans cette série qui lorgne du côté des James Bond avec une vilaine à moitié repentie dans le rôle titre.
Le pitch de départ s’articule autour d’une activité que mène le professeur Xavier et dont nous ignorions tout : il dirige des agents secrets mutants qui effectuent des missions délicates aux quatre coins du monde qui pourraient générer quelques conflits diplomatiques si ça se savait. Le tout pour venir en aide à des mutants la plupart du temps. Il fera appel à Mystique pour cela et s’arrangera pour qu’elle coopère et rende des services à la mutanité.
Cette série est parfois décriée par les puristes pour certaines raisons. D’une part, parce que Mystique n’est pas dépeinte comme une garce absolue tout le long de l’histoire. Mais comme un personnage qui peut avoir de bons côtés. Pour moi, ce côté non-manichéen est au contraire une bonne chose. Oui, Mystique est une terroriste impitoyable, mais on savait déjà qu’elle a des sentiments sincères pour Malicia, sa fille adoptive. Ça ne l’a pas empêché de la blesser à plusieurs reprises comme lors du complexe du messie, mais en sachant très bien ce qu’elle faisait. Elle trahira tout de même Sinistre pour guérir sa chère fille par tous les moyens. Même en prenant le risque de tuer un bébé. C’est donc un personnage très ambigu. Le plus souvent mauvaise, mais avec des sursauts d’humanité, très ciblés cependant, mais qui permettent de nous la rendre intéressante à suivre.
L’autre reproche souvent fait par les fans de la continuité, c’est que Xavier l’engage alors que Mystique est responsable de la mort de Moira MacTaggert, ancien amour de Xavier. J’ai envie de dire que je m’en fous complètement si l’histoire ici racontée est de bonne facture. Car le concept de base n’est pas bête. Ensuite, la continuité étant devenue très complexe, avec des personnages qui ont souvent changé de camp, ça me paraît léger comme argument. Et puisque la continuité est malléable, on pourrait jouer le jeu des puristes en prétendant que Xavier n’est pas un homme à se laisser guider par son envie de vengeance. Et ce serait finalement parce qu’il en veut à Mystique qu’il n’hésite pas à la faire chanter pour qu’elle remplisse sa mission et soit utile à la cause mutante.
Au niveau de l’intrigue, il s’agit principalement d’un jeu d’agent double. Mystique est engagée pour enquêter dans divers pays (Cuba, Pyongyang, etc.) avec l’aide de Shortpack, un mutant télépathe minuscule qu’elle pourra promener dans sa poche. Tout ça parce que Prudence Leighton, un ancien agent de Xavier s’est fait assassiner. Au cours de ses missions, Mystique sera abordée par un agent d’un camp ennemi travaillant pour le mystérieux Quiet man qui lui proposera de le rejoindre et d’assassiner Xavier. L’intrigue va donc tourner autour de la loyauté toute relative de Mystique qui, même si elle peut trouver un intérêt à servir la bonne cause, reste une femme qui agit surtout pour elle-même et n’aime pas recevoir d’ordres. Que ce soit d’un camp ou d’un autre.
La faiblesse du scénario vient du changement de scénariste. En effet, McKeever se focalisera davantage sur la résolution des intrigues que sur les sentiments des personnages qui constitue un point fort de la partie de Vaughan. On en apprenait en effet davantage sur les motivations de Mystique, que ce soit à travers ses dialogues avec Shortpack ou sa relation avec Forge (à qui Xavier a confié la fabrication des gadgets de notre espionne, lui donnant ainsi un rôle proche de Q de James Bond) Forge ayant été amoureux de Mystique par le passé, les rapports humains en sont parfois croustillants.
McKeever ne saura pas forcément quoi faire de ce que Vaughan avait prévu de développer plus en détails, et se contentera donc d’une intrigue plus linéaire et moins axé sur l’ambiguïté de Mystique, même si elle reste assez imprévisible. A sa décharge, ce n’est sans doute pas évident de devoir prendre la suite d’une série imaginée par un autre. Il est évident qu’il ne pouvait aller dans le même sens que Vaughan. Et s’il rate un peu les personnages en les rendant trop lisses, il termine tout de même le travail sur les intrigues d’espionnage convenablement, malgré une révélation de fin sur l’identité du Quiet man assez décevante. Je ne trouve pas qu’il saccage le travail de Vaughan. Il le laisse surtout en plan sans remettre en question ce qui a été dit.
Toutefois, il glissera une ou deux idées censées nous en dire un peu plus sur la belle bleue. Comme lorsqu’elle reproche à l’agent du Quiet Man d’avoir abimé son livre Le portrait de Dorian Gray en lui demandant si rien n’est sacré pour lui. Elle ajoutera que s’il continue à la gonfler, elle lui collera ce magnifique livre dans le fondement. Considérant que le portrait de Dorian Gray est une histoire traitant de la façon dont un homme fout en l’air sa vie personnelle, sociale et sentimentale à cause de son narcissisme, on peut se demander si ce qui a pu plaire à Mystique n’est pas lié à une introspection qu’elle a pu faire sur sa manière de vivre sa vie et d’utiliser les autres qui l’a éloignée de ses proches comme Malicia. Ou si ce n’est pas une preuve qu’elle a finalement assez peu d’amour pour elle-même et qu’elle cherche à compenser. Ainsi tel Dorian Gray qui associe l’intérêt de sa vie à son apparence uniquement et qui fuit la vieillesse, elle chercherait à fuir sa propre image qui lui faisait déjà horreur dans les épisodes de Vaughan grâce à son pouvoir. Ce serait une prison dans laquelle s’enferme notre chère Raven.
Ah, pardon ! Elle ne veut plus qu’on l’appelle Raven. C’est pourtant le premier nom qu’on lui a connu. Mais peut-être pas le vrai alors ? Mais qui est cette femme, à la fin ? Vaughan s’amuse pas mal avec son passé à la manière du Joker dans The Dark Knight qui raconte à chaque fois une version différente sur l’origine de ses cicatrices. Ici, Mystique nous livrera quelques révélations de son passé avant qu’un élément vienne faire planer le doute sur l’authenticité de ses propos.
C’est aussi dans cette série que pour la première fois il nous sera explicitement révélé que Mystique est constamment nue. Un peu comme Bryan Singer avait choisi de la dépeindre dans ses films X-men. Et en fait, ça tient totalement la route. Relisez les vieux épisodes de Claremont dans lesquels on voit Mystique. Elle transforme bien ses vêtements aussi. Comment fait-elle ? Les vêtements ont un super pouvoir eux aussi ? Décider que les vêtements font aussi partie de son corps est une explication très logique. Par contre cela repousse les limites de ses pouvoirs. Quand on y pense, c’est peu ragoutant en fait. Elle pourrait donc faire pendouiller des bouts de peau ? Hum…
Et peut-elle retirer une veste ? Cela voudrait dire qu’elle peut se séparer d’un bout de son corps. Elle ressemblerait un peu trop à Clayface dans Batman à ce compte-là. Elle est tout de même censée avoir un squelette. Et quand bien même elle est capable de déplacer ses organes et d’allonger ou rétrécir ses os, on sait qu’une balle en plein cœur la tuerait. Donc ce n’est pas un tas d’argile comme Clayface.
Mais bon, nous sommes dans un comics, ne nous embarrassons pas outre mesure de ce genre de détails qui n’ont aucune logique scientifique de toutes manières. Brian K. Vaughan décidera de développer les pouvoirs de Mystique qui vont plus loin que le simple changement d’apparence. Cela donnera lieu à des choses intéressantes, et aussi à des trucs ridicules trop exagérés, mais plutôt dans la période McKeever.
Le principe des pouvoirs de Mystique est donc étendu à la capacité de se faire pousser de nouveaux membres, mais pour une courte durée (pour tenir plus de flingues par exemple). L’effort l’épuise et Vaughan décide tout de même que ses pouvoirs ne peuvent la rendre plus forte ni altérer sa masse quand bien même elle prendrait l’apparence menaçante d’un colosse ou celle d’une petite fille. Son organisme ne fait que s’étirer ou se comprimer. Rien ne se perd, rien ne se crée, n’est-ce pas ?
Plus récemment, je crois savoir que ses capacités ont encore été augmentées et qu’elle peut modifier sa masse et copier les pouvoirs des autres. Pour ma part, je ne suis pas fan de ces évolutions « toujours plus dingues ». C’est vraiment trop jouer avec la suspension consentie d’incrédulité, même si les pouvoirs de base sont déjà impossibles scientifiquement. Trop c’est trop. Comme avec le facteur auto-guérisseur de Wolverine. Lorsque c’est trop efficace, on y perd en crédibilité et la tension dramatique n’est plus la même puisque le personnage semble invincible.
McKeever ira trop loin parfois avec cette idée. Mystique changera ses bras en ailes d’avion. Euh…une membrane pour planer sous ses bras aurait suffi. Le rendu en devient kitsch et très peu crédible. Parfois ce sera cohérent comme lorsque Mystique changera le bas de son corps en celui d’une sirène pour nager très vite, ou même lorsqu’elle prendra un air de monstre menaçant plein de pointes pour intimider un adversaire. Cela peut ressembler à des prétextes pour montrer des métamorphoses, mais certains ne sont pas si bêtes que ça. On sous-estime le pouvoir de l’intimidation dans un combat. Hélas, ça partira encore trop loin parfois avec une Mystique qui se changera en Mister fantastic toute aplatie pour se faire souffler par une explosion plutôt que de tout se prendre dans la face. Ça manque vraiment de cohérence par rapport à ses pouvoirs qui, comme je le rappelle, ne sont pas censés être ceux de Clayface. Elle dira elle-même quelques pages plus loin en guise d’excuse qu’elle ne sait pas si elle saura le refaire une nouvelle fois. Le truc bête, c’est qu’il aurait suffi qu’elle saute par la fenêtre avant que tout explose. Cela ressemble trop souvent à des transformations gratuites pour le fun.
« Mais alors, Mattie ? Tu critiques le scénario et les délires des métamorphoses ridicules, et pourtant tu mets presque 4 étoiles ? »
Eh bien oui parce qu’en fait…ces délires inutiles de McKeever ne sont que ça : des délires inutiles. A aucun moment ils ne renversent la situation. A aucun moment on se dit que la transformation absurde de Mystique était la seule façon pour elle de s’en sortir. Parce qu’il est évident qu’elle aurait pu se transformer en quelque chose de moins ridicule mais de tout aussi fonctionnel. A chaque fois, cela semble dispensable d’aller aussi loin, et donc même si c’est un peu naze, ce n’est pas préjudiciable à l’intrigue. Juste à la cohérence des pouvoirs de Mystique.
Quant au scénario, il est indéniable que Vaughan aurait sûrement fait mieux, mais malgré une fin décevante, cette série d’espionnage fun et légère est pleine de bonnes idées. Le regret que l’on peut avoir vient davantage du fossé qui sépare Vaughan de McKeever que de la qualité de l’intrigue qui reste pas mal fichue entre les mains de McKeever. Un peu classique et moins axée sur les personnages, mais sans pour autant remettre en question ce que Vaughan a construit dans la première partie. C’est une série déséquilibrée par le changement de scénariste mais qui vaut le coup d’œil malgré tout.
Concernant la partie graphique, elle est partagée entre 3 dessinateurs aux styles assez différents. Le premier, Jorge Lucas (non, pas celui de Star Wars) est peut-être le moins bon. Et pas de bol, il illustrera en majorité la meilleure partie de la série. Celle de Vaughan donc.
Lucas (voir scans 2 et 7) travaille beaucoup ses décors mais les personnages paraissent un peu rigides dans leurs mouvements. Son trait est presque trop fin et manque de relief. De plus, je dois avouer ne pas être fan du tout de la colorisation de ses épisodes. Le rendu fait un peu trop « informatisé » avec des dégradés de couleurs assez laids. Les teintes sont aussi assez fades. La peau de Mystique tire sur le mauve, ses cheveux sur le rose. Son style manque cruellement d’aplats de noirs pour les zones d’ombre. Tout parait un peu trop clair. Mais c’est une question de goûts sans doute.
Le style de Michael Ryan est déjà plus attrayant. Il utilise des aplats de couleurs sombres. Davantage du gris que du noir, ce qui ne rend jamais le dessin trop sombre mais donne de la profondeur aux objets, au relief des visages alors que tout paraissait trop lisse chez Lucas.
Enfin, il y a Manuel Garcia (scans 3, 5, 6, 8, 9). J’étais censé dire que c’était mon dessinateur préféré sur la série tant j’aime la façon dont il dessine Mystique, sa gestion des ombres, le dynamisme qu’il donne aux personnages et même les teintes utilisées pour la couleur. Mais hélas il y a un problème : il arrive que d’une case à l’autre, les personnages aient des tronches différentes. On pourrait bien dire que Mystique est métamorphe et qu’elle a donc le droit d’avoir une gueule bizarre…mais ça ressemblerait trop à une excuse justifiant des erreurs. J’aime beaucoup le dessin mais force est de constater que parfois il y a délit de sale gueule. Comme ce genre de choses est plus rapide à expliquer avec un dessin qu’un long discours, voir le scan suivant :
Nous avons aussi droit parfois à des problèmes de proportions. Pas au point d’être irréalistes, mais trop différentes de la case précédente. La majorité des dessins ne souffrent pas de ce phénomène mais ça fait toujours tiquer lorsqu’on tombe là-dessus. Et on se questionne forcément sur la maîtrise du dessinateur. Finalement Michael Ryan était plus constant. Dommage, c’est lui qui dessine le moins d’épisodes.
Le rendu graphique de la série est tout à fait correct dans sa globalité mais chaque dessinateur a également des faiblesses et des tics décevants impossibles à ignorer.
En conclusion, c’est pour moi une série pleine de bonnes idées sur un personnage intrigant dont le potentiel méritait d’être davantage exploité, mais inégale pour cause de désertion du scénariste à l’origine du concept et d’une partie graphique perfectible. Au final, au lieu d’avoir une excellente série originale centrée sur ses personnages, nous avons seulement une série d’aventure sympathique. C’est déjà ça.
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Tout au long de sa carrière, Mystique aura été barbouze, terroriste, X-Woman et vilaine. Découvrez là en tant que James Bond Girl pour le compte de Charles Xavier dans la mini série de BK Vaughan via les yeux enamourés de Mattie Boy dans un article autodestructeur pour Bruce Lit.
La BO du jour :
Ce n’est pas du Miles Davis mais Mystique est une vraie « mean woman ». Une véritable blue devil :
Quand je vois comment tu t’attarde sur le pouvoir de Raven, j’ai l’impression que ton intérêt pour le genre « body horror » (Cronenberg, Tetsuo, etc…) est palpable dans cet article. Je me trompe ?
Hum…ce doit être inconscient je pense^^ C’est vrai qu’étant assez sensible à ce type d’horreur, je suis toujours fasciné (et effrayé parfois) par les transformations physiques. Pas étonnant que je m’attarde dessus du coup.
Eh ! C’est moi qui ai écrit « L’intégralité de la VF a été publiée par Panini en version kiosque et jamais réédité depuis. » ? Je n’en ai pas le souvenir. Et il y a une faute^^ Il manque un « e » à « réédité ».
Et une autre faute dans « et rendent des services à la mutanité. » Il faudrait plutôt mettre « rende » ^^ Ma faute sans aucun doute cette fois.
Entant que fan de Vaughan, je m’étais procuré toute la série en VF (revendue depuis). Je trouve la première partie par Vaughan aussi géniale que la seconde, par McKeever, est navrante. Je serais beaucoup plus sévère que Matt en disant que McKeever massacre réellement le travail de Vaughan. Certes, il poursuit et conclue l’intrigue, mais sa vision conceptuelle du personnage et de la série est tellement inepte, que tout ce qu’avait construit Vaughan en amont est tout simplement ignoré au profit d’une série d’idées grotesques et d’une caractérisation complètement vulgaire. L’exemple typique de l’écart entre un auteur et un simple faiseur mainstream laborieux.
Avec Vaughan, il y a une vision, un concept, une toile de fond, des références culturelles, une parabole sur l’acceptation de l’autre et les aléas de la différence. Chez McKeever, c’est le vide, le néant. Des personnages qui se bastonnent et qui font des blagues nulles.
Ce n’est n’est donc définitivement pas un personnage qui fait la qualité d’un comics, mais véritablement le talent du scénariste.
Si vous avez du temps à tuer, j’ai écrit les commentaires à ma zone (il y a même celui de Présence) :
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Et maintenant, hinhinhin… Détektor !
« Il fera appel à Mystique pour cela et s’arrangera pour qu’elle coopère et rendent des services à la mutanité. »
– rendent = rende
« En effet, McKeever se focalisera davantage sur la résolution des intrigues que sur les sentiments des personnages qui constitue un point fort de la partie de Vaughan »
– constitue = constituent
« le portrait de Dorian Grey »
– Dorian Gray !
🙂
Eh ! Je l’ai déjà dit le « rende » ^^
Et ne me vole pas la vedette avec ton commentaire méchant !
Honnêtement j’avais vu ton commentaire avant de lire la série, mais je n’ai pas du tout eu cette sensation navrante de gâchis. Je trouve surtout de McKeever finit le boulot sans trop prendre de risques sur la caractérisation et donc oui, c’est un peu vide…mais rien de ce qu’a mis Vaughan en place n’est renié pour autant.
Et les références culturelles il y en a aussi chez McKeever. Le coup de « Alien » c’est dans sa partie^^
Mais bon, nous ne tomberons pas d’accord. Pour le coup, je te trouve très sévère.
C’est effectivement Tornado qui m’avait convaincu de lire les 13 premiers épisodes écrits par Vaughan, et je n’avais pas éprouvé de frustration à ne pas lire la suite.
Mystique aussi est nue ? – En y repensant, Brian K. Vaughan s’était montré un auteur déjà délicat, puisqu’il n’avait pas insisté de manière graveleuse sur ce point, préférant comme tu l’indiques déjà bifurquer vers l’horreur de type corporelle. En tant qu’amateur de superhéros, j’avais apprécié la manière dont il développe les conséquences des pouvoirs de Mystique (en particulier cacher une arme dans son corps), sans les tourner en dérision ou s’en moquer. Les développements ultérieurs que tu évoques, apportés par Sean McKeever ont l’air plus rigolos que réellement horrifiques. Je me souviens qu’Alan Moore avait utilisé la même idée de nudité dans Top 10, avec une forme de prise de conscience d’un collègue très bien mise en scène. J’aime bien comment tu développes à ton tour la logique de ce pouvoir avec l’enlèvement de certains vêtements.
Xavier l’engage alors que Mystique est responsable de la mort de Moira MacTaggert. – En découvrant la tutelle de Charles Xavier, j’avais eu la même réaction d’incrédulité. Mais n’ayant ni un investissement affectif très fort dans Mystique, ni lu l’histoire de la mort de Moira McTaggert, j’avais réussi à rapidement dépasser ce point de continuité.
James Bond – Les similitudes avec Bond et Q m’étaient également apparues, et à nouveau K. Vaughan n’en fait pas le fond de son histoire, sachant conserver l’originalité des personnages, et s’élevant au-dessus d’une simple déclinaison de James Bond.
Techniquement on ne voit jamais Mystique enlever des vêtements mais je soulève ce point parce qu’il suffirait de peu de choses pour changer toute la nature d’un tel pouvoir.
Pour le fait que Mystique soit nue, moi je trouve ça sympa. C’est McKeever qui le dit clairement dans sa partie mais c’est complètement logique, tout comme Singer l’avait compris dans ses films. J’aime assez le fait d’oser le dire clairement. Il n’y a pas non plus de blagues graveleuses à ce sujet.
Si tu n’as pas ressenti le besoin de lire la suite, alors tant mieux. Moi, je n’ai pas regretté d’avoir tout lu. Même en reconnaissant que le début est mieux, je n’ai pas senti de trahison et toutes les idées de McKeever ne sont pas mauvaises. Même si les transformations sont parfois assez kitsch et inutiles oui (mais pas toutes)
Pour ma part j’ai lu l’histoire de la mort de Moira, dispo dans la revue VF « X-men 60 : la fin d’un rêve » sortie en 2002 si je me souviens bien.
Malgré ça, la tutelle de Xavier est clairement une chose qu’on peut rationaliser par son caractère qui se prête mal à la vengeance, et puis parce que Mystique n’est pas non plus le révérend Stryker. Elle a plusieurs fois changé de camp, voulu faire avancer la cause mutante mais par des moyens plus que discutables, etc.
Malicia a bien aussi eu sa seconde chance chez les X-men après ses activités chez les mauvais mutants.
Et puis encore une fois, la continuité est telle que si on s’efforce de respecter le moindre truc dit ou montré dans la moindre histoire obscure, même quand cette histoire est nulle, on ne peut plus faire bouger un orteil à un personnage sans que ça trahisse quelque chose. Donc il faut bien accepter de laisser couler quelques incohérences. Ce n’est pas non plus comme si Xavier devenait super pote avec elle.
Lorsque j’ai lu cette série, j’étais déjà bien familiarisé avec le style de Brian K Vaughan et avec ses thèmes. J’ai pleinement retrouvé dans ses 13 épisodes sur la série Mystique ce que j’aime chez cet auteur, la richesse et la finesse de son écriture. A côté, McKeever c’est pipiccaprout avec en plus des idées débiles, comme faire transformer Mystique en avion pour voler (véridique !). La série, avec lui, perd toute sa substance, tout son intérêt autre que la simple résolution de l’intrigue et en plus le final est raté.
Les 11 épisodes de McKeever correspondent à ce que je n’aime pas dans le mainstream de base : Du simple divertissement vidé de toute profondeur, et assez mal fichu. Pour moi c’est juste inepte. désolé Matt. Il n’y a rien contre toi, qui voit autre chose là dedans (un attachement au personnage, apparemment).
Ouais enfin j’ai quand même écrit un paragraphe sur les transformations débiles dont tu parles, point sur lequel je suis d’accord, mais pour moi ce n’est pas ça qui fout en l’air un récit. Je précise bien que c’est kitsch mais que ça n’a pas d’impact sur l’intrigue.
Donc ok il y a une différence de ton, mais ça va au delà de mon attachement au personnage. Je ne trouve pas l’histoire inepte malgré quelques délires certes inutiles mais que je trouve assez inoffensifs.
Je précise quand même pour ceux qui prendraient trop au premier degré ce que dit Tornado :
Mystique ne se change pas en avion pour s’envoler, elle saute d’un toit et plane en changeant ses bras en ailes. J’ai précisé moi-même dans l’article que je trouvais ça ridicule, mais ça dure 2 vignettes et elle aurait très bien pu utiliser son pouvoir pour faire un parachute ou une membrane sous ses bras afin que ce soit moins naze. mais c’est une question d’esthétique, pas de vraisemblance (enfin…compte tenu de ses pouvoirs)
On n’en est pas non plus à la transformation en jet avec réacteur dans le c…, hein^^
C’est donc un personnage très ambigu. Le plus souvent mauvaise, mais avec des sursauts d’humanité
eh ! c’est ce que j’aime chez le Punisher !
Nikolavitch m’a prêté ça il y a peu et j’avais bien aimé : un divertissement sans prétention, souvent amusant à défaut d’être transcendant….
Raven a un côté imprévisible très plaisant. On peut parfois y voir l’influence de Alias la série TV d’Abrams qui cartonnait à l’époque. Et la différence de scénariste entre les deux saisons ne m’avait pas choqué plus que ça. Peut-être parce que je ne porte pas BK Vaughan aux gémonies, lui aussi étant très, très irrégulier (tout en étant un gars trés sympathique que j’apprécie).
L’identité de Quiet Man était bien trouvée plus originale que si cela avait été Masque des Morlocks.
Maintenant, il y a un côté un peu naze parfois….Notamment avec ce personnage de Liliputien tout doit sortis des Minipouss. Charles Xavier encore écrit n’importe comment comme le roi des connards, odieux, autoritaire et arrogant histoire de rendre Mystique plus cool. Et comme tu le mentionnes, mieux vaut ne pas trop réféléchir à ce travail de commande….Parce que demander à l’assassin de l’amour de sa vie (à l’époque l’histoire était sortie à peine quelques mois auparavant, c’est pas comme si la mort de Mo¨ra remontait à 20 ans en arrière) de travailler pour lui a autant de sens que demander à Polanski de faire jouer Charles Manson dans son prochain film.
Concernant les pouvoirs de RAven, je vois que tu es en mode maximum geek !
Pour ma part, je n’aime pas trop cette interpretation des pouvoirs de Mystique. Il me semble que chez Claremont, Raven ne prend QUE k’apparence de ses victimes. Le fait qu’elle puisse copier, même pour un temps donné les pouvoirs des autres ferait d’elle le personnage Marvel le plus balèze….IL lui suffirait de copier Galactus ou Magneto quoi….(même si j’entends les limites de ses pouvoirs).
Belle lettre d’amour en tout cas à ce personnage à part, remis au gout du jour par Jennifer Lawrence. Tiens d’ailleurs laquelle tu préfères ? Jennifer ou Rebecca ?
« Et la différence de scénariste entre les deux saisons ne m’avait pas choqué plus que ça. Peut-être parce que je ne porte pas BK Vaughan aux gémonies, lui aussi étant très, très irrégulier (tout en étant un gars trés sympathique que j’apprécie). »
Ah, je me sens moins seul, merci.
Il y a peut être bien un côté décevant pour qui vénère BK Vaughan. J’ai pour ma part bien décelé un changement de ton avec le changement de scénariste mais pas au point d’être déçu comme Tornado.
Après on est d’accord que ce n’est pas un chef d’œuvre. Mais j’ai passé un bon moment.
Par contre, Mystique ne copie pas de pouvoirs dans cette série. Elle ne devient pas plus forte, ne peut altérer sa masse ni rien. C’est récent qu’on lui a donné la capacité de copier les pouvoirs. Depuis…je sais plus moi…post messiah complex tout ça. Et oui, je trouve ça complètement abusé aussi. Mais ça ne me déplait pas qu’elle puisse faire ce qu’elle fait dans cette série. Enfin…à part le côté un peu naze de certains transformations.
Pour le coup de l’assassinat de Moira, mon avis diffère parce que justement dans cette série on peut considérer que si Xavier est écrit comme un connard, c’est parce qu’il en veut à Mystique. Why not ?
En tous cas, je refuse de rejeter une série à cause d’un point de continuité de ce type parce que je ne trouve pas l’histoire de l’assassinat de Moira transcendante. Parce que je considère que Xavier peut aussi être au dessus de la vengeance, ce qui lui redonne du crédit et ne fait pas tellement de lui un connard comme tu dis. Et parce que dans la production Marvel, il y a tellement de choses qui ont été écrites, et parfois par des tacherons, que s’il fallait tout respecter à la lettre les éléments de la continuité, alors les auteurs auraient les mains liées. Et ce ne serait pas juste car en suivant cette logique, les opportunistes comme Bendis qui font n’importe quoi avec les X-men (tu te souviens surement de son run que tu as fusillé ici même avec le retour du fils de Stryker, tout ça…) eh bien ce seraient eux qui mèneraient la barque (comment ça c’est le cas ?). les rois seraient ceux qui veulent juste choquer, faire de la rétro continuité débile…et ainsi empêcher les auteurs suivants de pouvoir utiliser Stryker tel qu’il avait été dépeint chez Claremont.
Finalement un auteur qui ignorerait le run de Bendis, on en serait plutôt content non ?
Jennifer ou Rebecca ? Je dirais Rebecca. Déjà je ne suis pas fan des nouveaux films X-men. Mais après en termes simplement de charisme et d’âge, je préfère Rebecca qui fait plus femme fatale mature que Jennifer qui fait plus « gamine ».
Par contre on ne peut pas dire que le personnage de Mystique joué par Rebecca ait beaucoup de personnalité…
Mais ce n’était pas la question^^
Vaughan m’a beaucoup déçu sur la fin de Y, the Last Man.
Le run de Bendis ? C’est comme Alésia, ça n’a jamais existé….
J’aime bien Jennifer Lawrence en général et j’ai même aimé Hunger Games….
Hunger Games, ça ne m’attire pas du tout…
J’ai peut être de vilains a priori mais je vois ça comme un film pour ados, une version édulcoré d’un battle royal avec des gamins qui se la pètent.
Je me trompe peut être…mais je ne suis guère intéressé de le voir.
Je n’ai pas aimé le film Battle Royale. Mais alors pas du tout.
Le film pour ados Je trouve que c’est une dénomination méprisante dont justement nous avons souffert, non ?, nous les fans de Comics.
Star Wars, c’est un film pour gamins, dès le début, et pourtant….
Lady Oscar, c’est un truc de gonzesse et pourtant….
Je me rends compte, que souvent en Médiathèque, j’emprunte aussi bien au rayon adulte (Ikigami, Suicide Island que Ado : Monster, Death NOte).
Hé ! Je sais que tu ne disais pas ça à mal, copain !
MAis voilà, longtemps, les Comics était réservés aux autres, aux freaks,.
Qu’importe le public, pourvu que l’histoire soit bonne. Hunger GAmes a certainement autant de Merchandising que le Seigneur des Anneaux ou Matrix.
C’est effectivement une fable moins sex et violence que GOT. Mais ce n’est pas la même oeuvre et pour ma part, les films vont plus loin dans la dimension politique que BR. Il y a du sang (beaucoup), des morts(très beaucoup) et de la souffrance. Katniss restera pour moi une icône indéniables des années 2000, nettement plus moderne que les films de Super Héros justement
Ouais, c’est pas ce que je voulais dire. J’ai des BD de type « jeunesse » aussi. Mais il y a du jeune intelligent. Et du jeune abrutissant.
Hunger Games; disons que j’ai peur que ce soit un truc comme Twilight. Neuneu, chiant, bourrés de clichés. Peut être moins pour midinettes en manque de mâles luisants au soleil et épilés…mais trop plein de mannequins qui posent devant la caméra en mode « cool » au lieu de jouer la comédie. Un genre de cinéma que je ne supporte pas.
Mais d’après ce que tu dis, je dois me tromper^^
Et bien non justement. Je trouve que Lawrence livre une composition pleine de sensibilité, de nuances (mais pas de grey) et d’émotion. Un Messie qui ne veut pas en être. Une fille qui a souvent peur et qui ne veut pas se battre. On y trouve de belles compositions de Elizabeth Banks, Donald Sutherland, et Phillip Seymour Hoffman.
C’est un grand spectacle pas con du tout.
@Bruce : « Peut-être parce que je ne porte pas BK Vaughan aux gémonies, » tu npus aurais pas fait un méchant remix à contresens sur l’autoroute entre « porter aux nues » et « vouer aux gémonies » ?
Sinon, par rapport à l’article : la série me parait potable mais trop anecodtique pour que je la recherche pour la lire (et oui, désolé, tout ce travail dans l’article et des réactions lapidaires comme la mienne…)
Et sinon, avec Tornado qui fait Detektor et Matt qui fait Korrektor, la Team des coquilles-trackers s’agrandit… (mais Relektor s’est mis en réserve de la République car trop débordé…)
Mais qu’est-ce que vous êtes bavards les gars ! Je galère à vous lire pour cause de boulot pénible… Je dirai donc comme JP que cela m’a l’air trop anecdotique mais tout de même, merci pour ma culture ! J’ajouterai que cela me rappelle le spin of Cendrillon de Fables que j’ai chroniqué sur le blog.
Roo comme vous faîtes les blasés les gars ! Il vous faut du Moore et du Ennis à tous les repas ?
ça veut dire quoi anecdotique ? Qu’il n’y a pas de profond message social dedans, ni de questionnement existentiel philosophique ? Bande d’intellos va !
Je rigole, hein. Je fais juste le frustré devant vos réactions froides^^
Ce n’est pas froid, c’est que vraiment, je n’ai pas trop le temps de développer, et surtout, j’ai plein d’autres trucs à m’acheter qui m’intéressent plus. Il faut absolument que je me trouve Ici-même de Tardi et Forest par exemple. Et puis le Petit livre de la Black Music, le dernier MAM, les derniers Burns…
Une série qui ne me tentera pas…
c’est vrai que de tenir à la continuité, ca peut parfois être restrictif, quand un rapatronnage n’a pas plus les mêmes pouvoirs, la même psychologie ni les mêmes rapports avec les autres personnages, on est plus dans l’univers partagé mais dans un « elseworlds ». marvel a le tort parfois de vouloir faire croire au second tout en simulant le premier.
du Coup, Vaughan ou pas, ça ne me branche pas (J’adore cet auteur et il a eu raison de se barrer des big Two…)
Moui…
Vaughan, je l’aime bien, il a une vraie sensibilité, un talent indéniable, mais je trouve qu’il ne tient pas la longueur. De lui, j’ai lu récemment We stand on guard sympathique sans plus et son fameux Paper Girls qui m’a saoulé au bout de quatre épisodes. Quant à Saga, mon allergie à la scifi et des dessins franchement pas ragoutants m’ont cloisonné au premier arc. Bcp trouvent ça super, je ne saurai dire.
Je ne trouve vraiment pas que le problème de cette série soit lié à la continuité. Franchement même si on y est attachée, ce n’est pas de l’ordre du elseworld. Je crois aussi parfois que les accros de continuité sont accro à ce qu’ils veulent. Genre ils n’acceptent pas que la relation entre certains personnages puisse changer. Alors que ce sont des choses qui arrivent. Des riminels peuvent s’amender, des victimes peuvent pardonner, etc.
Alors oui ok c’est bizarre que Xavier fasse appel à Mystique mais qu’il ne cherche pas à la buter et estime qu’elle peut être utile, ça reste logique de la part d’un personnage qui a pardonné à Malicia et autres criminels repentis. Bon pour le coup ça ne marchera pas avec Mystique.
Ensuite, avec tous les auteurs qui se succèdent il est impossible que les personnages soient toujours écrits de la même façon, donc être accro au point de ne pas tolérer le moindre écart, c’est être maso. A ce compte là, autant ne rien lire et on est sûr qu’il n’y aura pas de crime lèse-continuité.
hello^^
Ah mais les différences de points de vue ou de rendus sont généralement assez sympas et puis on peut avoir de nouvelles idées sur un personnages à l’image de ce que Tom King a fait avec Vision (en même temps Vision, il suffit de le rebooter pour qu’il soit différent sans que personne y trouve à redire, c’est pratique) ou même Matt Fraction sur Hawkeye…
Mystique j’ai plus de mal parce que…alliée, ennemie, pyschopathe, puis alliée de circonstance, sous couverture, puis ennemie, c’est une vraie girouette celle-là. quand aucune histoire ne semble connectée à ce point, c’est un peu décrochant et ça indépendamment de l’histoire en question
j’ai en tête la mini Sabretooth, Get Mystique, puis le run de Milligan sur elle, et puis X-factor, les x-Men de Carey…ça fait beaucoup d’itérations à géométrie variable.
Le personnage de Mystique a ses équivalents dans une série live : Alias de JJ Abrams, où en fonction des saisons les personnages retournent constamment leurs vestes en fonction des inspirations des scénaristes. Je pense notamment à Sloane et la mère de Sydney.
Oui mais justmement, Alias…^^
Alias avait de très bonnes histoires mais effectivement c’est typiquement la série où les scénaristes n’en finissent plus de faire du volte-face avant de proposer une fin pathétique. Avec Lost, il m’a fallu longtemps pour que je pardonne à Abrams après ça !
Moi j’aime bien cet aspect du personnage. Le fait qu’elle suive ses propres intérêts (obscurs) fait qu’elle peut se retrouver dans pas mal de situations qui peuvent offrir des possibilités intéressantes. Comme la faire jouer le rôle d’une espionne dans cette série. Ce qui n’est pas super cohérent, ce n’est pas tant son attitude puisqu’elle estime surtout avoir un seul camp : le sien, et que parfois ça peut coller avec les objectifs des héros. C’est surtout qu’au fil du temps les gens arrivent encore à lui offrir une 453687 ème chance. J’ai pas suivi par exemple pourquoi elle était dans le camp des gentils dans les X-men de Carey (même si j’aime bien le début de son run).
Depuis sa trahison avant messiah complex, il ne me semble pas qu’elle soit revenue chez les héros cela dit (ça deviendrait ridicule). Mais là encore dans messiah complex si elle a choisi de trahir c’était pour sauver Malicia (qu’elle avait elle-même blessée pour la capturer…). C’est une garce qui joue selon ses règles et qui a quelques sentiments malgré tout pour de (très) rares personnes.
Bien sûr son utilisation chez Bendis n’a jamais existé ! Je crois qu’elle cambriole des banques (avec des gros sacs de billets comme dans les années 30)
« Depuis sa trahison avant messiah complex, il ne me semble pas qu’elle soit revenue chez les héros cela dit (ça deviendrait ridicule) »
Il me semble qu’elle a de nouveau rejoint l’équipe à l’occasion de la nouvelle série Astonishing X-Men de Soule.
Soule ? ça n’existe pas non plus.
Non sérieux, de toutes façons je ne veux plus savoir ce que sont devenus les X-men depuis Bendis.
Je vais lire le tome 4 de Uncanny X-force dans lequel elle est du côté des vilains, et puis zou fini les X-machins. Enfin…je piocherai toujours dans les comics plus anciens mais le futur c’est fini.
et ceux de Cullen Bunn, elle est pas dedans à vamper Fantomex?
Tiens j’ai pensé à toi Mattie- Boy hier.
Je suis tombé sur un excellent récit (merci Présence), un One Shot écrit par Mike Carey mettant en scène Iceberg Vs Mystique. C’est l’époque où l’équipe arrive à San Fransciso et Mystique essaie comme Dents de Sabre avec Wolvie de tuer Iceberg en s’assurant de sa survie in extremis. C’est assez creusé et toi qui est fan de Mystique devrait apprécier. J’imagine que c’est paru en kiosque. Pierre va nous trouver ça.
C’est X-men Manifest Destiny ? Une série de mini histoires, non ?
Le truc avec Mystique et Iceberg c’est Kill or Cure ? Je crois que j’étais tombé dessus mais pas lu. C’est un peu publié n’importe comment en VF.
Paninouille est en train de publier les X-men de Carey. J’aimerai bien qu’ils aillent jusqu’à ce truc et aussi ses Legacy avec Xavier;