Bilan 2024

© Isma Ba

Voici le bilan de toute la Bruce Team avec les tops et flops de 2024.
Cette année l’illustration de couverture est signée Ismaël Ba qui évolue dans le monde de l’illustration et de la bd depuis plus de 15 ans, naviguant entre passion et polyvalence. Inspiré par la pop culture, la science- fiction et la musique rock indépendante, son style mêle énergie, narration visuelle et influences éclectiques. Chaque création est pensée pour transporter le public dans des univers visuellement percutants et émotionnellement captivants.

Au fil des années, il a partagé son processus créatif pour des cours, des conférences ou à travers ses réseaux, cultivant une connexion authentique avec son public. Que ce soit en dessin ou dans ses projets plus opérationnels, Ismaël valorise l’innovation, le partage et l’engagement.

Avec une approche à la fois accessible et ambitieuse, Ismaël met son talent au service de projets variés, toujours guidé par sa volonté de raconter des histoires et de contribuer à la richesse de la pop culture contemporaine. »
Retrouvez-le sur Youtube, Instagram, Artstation, son blog et son Facebook.

© Mattson Tomlin

Arrive un jour ce moment où, par surprise, Bruce Tringale débarque dans vos DM pour vous proposer d’écrire la préface du traditionnel bilan de l’année de Bruce Lit. Alors, ça n’arrive pas forcément à tout le monde, ni tous les jours. Mais pour quelqu’un qui souffre (comme tout un tas de gens écrivant sur les internets) du syndrome de l’imposteur, encore plus quand la dernière personne à s’être prêté à l’exercice n’est autre que M. Xavier Fournier (qu’on pourra être tous d’accord de qualifier de « monsieur comics en France »), autant vous dire que la demande de Bruce laisse place, immédiatement, aux bouffées d’angoisse.

« Mais pour dire quoi ? Qu’est-ce que j’aurais à écrire qui pourrait intéresser qui que ce soit parmi les lecteurs et lectrices du site ? Et puis, il s’est passé tellement de choses cette année, j’ai pas le temps de tout me remémorer. Puis il y a eu trop d’articles publiés sur Bruce Lit, j’ai pas le temps de tout rattraper. Puis la fin de l’année est chargée, j’ai des articles en retard, une cérémonie de remise de prix à fignoler, j’ai pas le temps de faire un vrai texte correctement, ton délai il est court dis, je sais pas si j’aurais le temps, j’ai pas le temps… »

J’ai pas le temps.

Au moment de chercher l’angle de cette préface, j’hésitais à partir dans l’orientation qui me serait la plus évidente, qui découle de mon métier : une approche analytique et journalistique de l’année écoulée. Avec ses quelques hauts (comme le retour d’Ultramega chez Image Comics, qui devrait être la seule préoccupation de l’humanité) et ses nombreux bas (tous les artistes, auteurs, autrices disparus, les difficultés du marché des comics, les studios qui s’acharnent à produire des bouses sans rémunérer les artistes dont ils utilisent les créations, etc…). Mais ce serait faire redite avec le très bon papier de Xavier d’il y a un an. D’autant plus que beaucoup de choses dans son constat n’ont pas changé en 2024. Et pire pour certaines, se sont encore détériorées. Puis on ne va pas se mentir, vous lirez ce grand bilan factuel sur Comicsblog.fr sous peu (hey, personne ne m’a dit que j’avais pas le droit au placement de produit !).

Et puis, à force de me répéter que je n’aurais pas le temps de toute façon de faire une préface, je me suis rendu compte que je tournais en boucle sur cet argument du manque de temps. Or, si vous lisez Bruce Lit attentivement, vous avez constaté un changement important en cours d’année.

Au moment de lancer leur douzième saison, le blog a choisi (peut-être par la force des choses, plus qu’un choix premier) de réduire la cadence. De ne plus s’imposer un article par jour, de ne plus avoir à tenir une rythme régulier – mais infernal – qui a néanmoins contribué au succès du site. Et si je n’ai posé la question à personne dans l’équipe de leur ressenti quelques mois plus tard, je me demande si ce n’est peut-être pas la meilleure décision qu’ils aient pu prendre. En s’accordant du temps, une forme de repos, tant pour les rédacteurs et rédactrices que pour leur lectorat.

Le constat est sûrement déjà partagé par tout le monde ici pour qu’il n’y ait besoin de le rappeler : à l’heure de nos réseaux sociaux, de l’information continue, du tout connecté, tout va trop vite. Le milieu culturel n’est aucunement épargné. Trop de livres, trop de comics, de bandes dessinées, de mangas, de films, de jeux vidéo, d’albums… il n’y a simplement pas le temps pour quiconque de tout lire, écouter, regarder. Et encore moins le temps de pouvoir tout apprécier à sa juste valeur. Cette surproduction comme cette sur-consommation ne peut que nuire à tout le monde, tant dans l’appréciation personnelle que l’on peut se faire d’une œuvre, que dans la façon dont on aura d’en parler après.

Il y a je crois, un besoin réel de devoir ralentir la cadence. La question de décroissance qui agite le monde économique ou écologique s’applique aussi au milieu culturel – et la respiration que propose Bruce Lit par son « ralentissement » va, je crois, dans le bon sens. Encore une fois, même si la décision n’était peut-être pas forcément choisie au départ. Et qu’au jeu du cordonnier mal chaussé, je suis sûrement dans le top (et donc le pire), étant moi-même tenu dans la course infernale qu’impose de tenir un média d’actualité.

Mais c’est là aussi qu’un blog comme Bruce Lit peut s’affranchir de ces contraintes temporelles, sans besoin maladif de courir après la dernière nouveauté – chaque auteur en prenant le temps de lire à tête reposée, et de vous exprimer ensuite un avis sur un bouquin que vous auriez peut-être loupé dans le flux incessant des sorties. Bon, le seul risque est que si l’album est vraiment très bon ou qu’il est sorti il y a très longtemps, vous n’arriviez plus à le trouver. Mais, hé ! On ne peut pas tout avoir non plus.

Aussi, en amont du bilan concocté par la fine équipe du site, faisons un vœu pieux pour l’année prochaine. Si on lisait moins, qu’on regardait moins, qu’on écoutait moins, qu’on jouait moins, mais qu’on faisait tout ça mieux ? Ce qui ne veut pas dire qu’on ne pourra tomber que sur des choses de qualité (une notion qui reste éminemment subjective) ; mais l’idée de pouvoir mieux comprendre ce qui nous plaît ou pas dans telle histoire, pour nous permettre de mieux en parler, n’est-elle pas séduisante ? Au milieu des cacophonies ambiantes, ou le temps court est favorisé, ou la forme prévaut sur le fond, la culture, pop ou non, ne mérite-t-elle pas qu’on lui accorde plus de temps ? Que son aspect culturel soit plus mis en avant, au-delà de son versant de bien de consommation ?

Pour avoir dirigé jusqu’à seize personnes il y a quelques années sur DC Planet, je vois très bien la charge qui incombe à Bruce et à son équipage de tenir Bruce Lit sur le temps long. C’est une performance qu’il faut saluer à chaque nouvelle année. Le site fait clairement partie de ceux à ajouter à vos favoris si comme moi, et d’autres, vous aspirez à apprécier le temps long. La lecture d’articles sur plusieurs paragraphes, à la recherche de descriptifs, d’argumentaires, de multiples points qui peuvent tous prêter à des échanges, sinon à vous perdre dans des dizaines de commentaires en réponse à d’autres. A toutes celles et ceux qui passent par là, je souhaite donc une belle année culturelle 2025. Puisse Bruce Lit vous accompagner dans vos découvertes, prenez le temps d’être curieux, et à présent, place aux vrais maîtres à bord !

* Arnaud « Kikoo » Tomasini est journaliste spécialisé comics, amoureux de bande dessinée au sens large. Rédacteur en chef de Comicsblog.fr depuis 2018, il tient aussi le podcast First Print, et travaille à de multiples niveaux pour que la bande dessinée anglophone trouve sa place et sa juste reconnaissance en France.

La main de son maître

Noël approche avec ses frimas et ses trop copieux repas, le Nouvel An suit, avec ses vœux et ses bonnes résolutions, et c’est donc la saison du bilan de l’année. Que dire, alors qu’une fois encore j’ai pas beaucoup mis le nez dehors, à part aux temps chauds lorsque je me suis réfugié sur des terres ancestrales ? Qu’ai-je lu et regardé, moi ?

En comics, une chouette lecture a été Forgotten Blade, de Tze Chun et de mon vieux complice Toni Fejzula, chez TKO (vf chez Ankama), truc de fantasy lorgnant sur la SF, bien barré à tous niveaux, somptueux graphiquement (ce qui n’est pas surprenant, Toni est un cador), assez original dans la forme.

En manga, je suis curieusement fasciné par #DRCL Midnight Children de Shinichi Sakamoto, chez Ki-oon. J’avais lu quelques tomes d’Innocent, une série précédente de lui, et le constat est le même : c’est complètement claqué au sol en termes d’adaptation (de Dracula dans le cas présent, de la Révolution Française dans le cas d’Innocent) mais curieusement prenant et porté par un dessin assez fou, qui tire parti des possibilités de la palette graphique. J’avais été hypé par le petit son et lumière à Angoulème l’an passé, on en arrive au tome 3, c’est toujours aussi n’importe quoi sur le fond (pourquoi Renfield en bonne sœur ? Comment fonctionne cette école ? Ça n’a aucun sens, on est dans de pures conventions de manga) mais c’est si décadent graphiquement que ça me fascine.

En franco-belge, j’ai adoré La bibliomule de Cordoue de Lupano et Chemineau, mais je crois que c’était sorti l’année d’avant. En tout cas, c’est très bien, avec des personnages bien campés et un contexte historique original. Et puis Lupano, il est fort, de toute façon.

Au cinoche, à part le Dune en début d’année, j’ai pas souvenir d’avoir pu bouger, hormis pour des rétrospectives de vieux trucs dans des petites salles. Et les nouveautés que je voulais voir, genre le Coppola, sont pas restées assez longtemps en salle.

En série télé, je suis enfin à jour de For all mankind, Version alternative de la conquête de l’espace si les Russes étaient arrivés sur la lune avant les Américains, la série développe des personnages épatant, extrêmement faillibles et humains, tout en essayant de coller au champ du possible (en tout cas dans les premières saisons. Parce que même si la saison 4 sur Mars est très bonne et a d’excellents enjeux, non, même avec des avancées formidables dans les années 90, je ne pense pas que la technologie aurait été mûre pour ça. Mais je chipote.

En ce qui concerne Bruce Lit, je trouve classe que des interviews de cadors comme Garth Ennis ou Geoff Darrow voisinent des articles tentant de réhabiliter des runs mésestimés comme les FF de Defalco ou les DD de Chichester.

Pas d’intense déception parce que je me laisse plus emporter par des hypes et je laisse la poussière retomber avant d’aller y voir.
Bref, encore une année de passée, prenez soin de vous, bons réveillons et autres agapes afférentes, que la Force vous donne longue vie et prospérité et à l’année prochaine.

Ravi de la crèche

Lâchez vos écrans : la vie virtuelle, pleine de personnages contradictoires, de toutes ces existences que nous ne vivrons jamais, de tous ces autres en nous, c’est bien dans les livres que vous les trouverez, ces briques de votre architecture personnelle, ces amis qui seront encore là quand tout le reste n’est que de passage, quand les plus belles amitiés et/ou amours ne sont parfois que des intérims.
Depuis 12 ans, ce site et cette équipe célèbrent la république des livres, sans doute la première et la dernière encore vaillante dans une sphère de plus en plus plate.

Comics :
Hosannah au JUDAS chez 404 qui rappelle la force brute de la bande dessinée : faire du mystique en divertissant.
Le SHAOLIN COWBOY de Darrow et sa charge nécessaire contre Trump, le reptilien.
LA OU GISAIT LE CORPS le thriller le plus hitchcockien de Brubaker où son écriture, après FRIDAY, évolue enfin.
BLANCHE NEIGE, ROUGE SANG renoue avec les meilleurs récits horrifiques de Neil Gaiman. Mise en scène brillante de Colleen Doran.
Un vrai régal d’enfin découvrir le HITMAN d’Ennis et de faire des corrélations avec son PREACHER écrit en parallèle.

BD :
Le final en fanfare de LADIES WITH GUNS et son exceptionnel trio créatif. Vite, la suite !
Avec SAINT ELME et LES NAVIGATEURS, Serge Lehman s’est déchaîné en 2024. Ce serait bien qu’il laisse une chance à la concurrence !
OH, LENNY ! Une histoire horrifique exceptionnelle !
LA ROUTE : inoubliable souvenir d’interview de Larcenet pour une lecture qui marque au fer rouge.
Avec FAUT PAS PRENDRE LES CONS POUR DES GENS et 3 CASES POUR UNE CHUTE, Fluide Glacial aura actionné mes zygomatiques plus souvent qu’à leur tour.

Mangas :
Le thriller terrifiant THE KILLER INSIDE lu le lendemain de la pire nuit de ma vie. Eternel compagnon d’infortune.
LES LIENS DU SANG concourent avec MOTHER PARASITE au seinen le plus glaçant de 2024.
L’horreur si charnelle de Kazuo Kamimura et ses 13 NUITS DE VENGEANCE.
NEETING LIFE, le nouveau thriller de Tetsuya Tsutsui où un personnage se confine chez lui pour fuir la société de consommation, promet beaucoup.

Films/ Series/ Animes
Grâce à l’article de Ludovic Sanches, je tiens PEARL comme la suite de EAST OF EDEN. Magistral.
BLUE EYE SAMURAI rappelle que de temps à autre, Netflix produit autre chose que de la merde en boite.
1883 : la première série qui m’a fait fondre en larmes après le final de 6 FEET UNDER. A certains moments, j’ai même dû pauser pour reprendre mon souffle.
HIPPOCRATE et LA FIEVRE rappellent que Canal Plus sait donner ses lettres de noblesse aux séries françaises.

Disques
Une année musicale passionnante où les femmes ont dominé avec des artistes majeures comme Chelsea Wolfe, la dernière livraison de Billie Eillish et son songwritting hors-du-commun, Emilie Simon, Amyl and the sniffers ou le très bel album estival d’Olivia Ruiz.
Les anciens ont contre-attaqué avec les disques de haute-volée de David Gilmour, The Cure et le retour inattendu de Marilyn Manson avec toutes les questions éthiques que cela suscite. Vous avez quatre heures ?

Flops :
PAUVRES CREATURES : du féminisme de façade où l’on nous assure que roter à table est un acte de liberté et qu’intégrer une maison close permet de s’émanciper sexuellement. Très décevant malgré la composition de haute volée d’Emma Stone.
SHAIGAN après l’incroyable démarrage de Robin Recht, la série Thorgal rappelle qu’elle n’a plus rien à raconter.
DUNE définitivement ces personnages, cet univers et son intrigue lénifiante ne m’intéressent pas.
COBRA KAI : la série fait naufrage avec des adeptes des arts martiaux qui se comportent comme des émeutiers de banlieue.
Adieu mes articles pour BEST et PLAYBOY du fait de son entrepreneur aussi mégalo que l’étroitesse de sa vision de la presse écrite et de son portefeuille. Au final, ni le meilleur, ni un playboy et encore moins un rocker. Ciao, pantin !

RIP
Françoise Hardy, Michel Blanc, Roger Waters (sic) et Akira Toriyama.

Rockcollector

L’année ne fut pas simple, à tous les niveaux, et je n’ai pas eu l’impression qu’elle le fut également pour les bandes dessinées ou les séries télévisées malgré quelques bonnes surprises. Ça m’arrange, je suis toujours en retard. Cela m’a également poussé à refaire et acquérir des livres dont vous êtes le héros. Je me suis, tout de même, souvent bien amusé, notamment avec de très beaux et bons moments de concerts et évidemment, de lecture, d’écoute, de visionnage et de partage.

Comics Daredevil / Echo Quête de vision, Cité de verre, Batman par Tom King, Daredevil Redemption, Nightwing Infinite, Death, tous les Shaolin Cowboy, Batman La malédiction qui s’abattit sur Gotham, La maison des impies

BDs L’espoir malgré tout, Les indomptés, Imbattable, Les amants d’Hérouville, Les cavaliers de l’apocadispe tome 4, La route, Metropolis, La prisonnière, Béa Wolf, Sinumonstrus, Mon infractus (Quand j’étais DJ), Donjon Retour de flamme, Rumberley

Mangas Look Back de Tatsuki Fujimoto, plein de Junji Ito, Quartier lointain, L’abomination de Dunwich

Séries télé Blue Eye Samuraï, Mr & Mrs Smith, The Hour, Fallout, Pluto, Shogun, OVNI(s), Lost, Le bureau des légendes, The English, Loki saison 2, Scott Pilgrim prend son envol, Arcane saison 2, Invincible saison 2, La défense Lincoln saison 3, Only Murders in the Building saison 4, Les Anneaux de Pouvoir saison 2, Sugar, Machine, Le Continental, Reacher saison 2, Justified : City Primeval, Lupin, Polar Park, D’argent et de sang, certains épisodes de What If… ? saison 2

Films Vice Versa (Inside Out) 2, Fiction à l’américaine (American Fiction), Le comte de Monte-Cristo, Deadpool & Wolverine, Daaaaaalí !, Le deuxième acte, Yannick, Réalité, Pauvres créatures, Le loup-garou de Londres, Infernal Affairs, Infernal Affairs 2, Furyo, Manhattan, Annie Hall, La rose pourpre du Caire, Asteroid City, Anatomie d’une chute, La zone d’intérêt, Windtalkers, Le dernier Vermeer, Dune : Deuxième partie, The Time Machine, Toni, en famille, Les autres, It Follows, Suzume, Atom Eve, The Killer de David Fincher, Les huit salopards, La La Land, Bones and all, Violent Night, Donjons & Dragons : L’honneur des voleurs, Le chat potté 2, Wonka, Not Another Teen Movie, Barbaque, Dagon, Colour Out of Space, Office Space, Fatal, Détour mortel, Ad Astra, Sous la Seine, The Hunt, Quincy, Rebel Ridge

Disques TANGK par IDLES, Songs of a Lost World par The Cure, To All Trains par Shellac, NO TITLE AS OF 13 FEBRUARY 2024 28,340 DEAD par Godspeed You! Black Emperor, Wall of Eyes et Cutouts par The Smile, Golden Frames par Princess Thailand, Little Rope par Sleater Kinney, Gymnastics par Sneaks, les BO et playlists de Polar Park, Loki et OVNI(s)

Concerts The Smashing Pumpkins, Godspeed You! Black Emperor, Chelsea Wolfe, Steve ‘n’ Seagulls, Gege’s Cat, Youfest, Didier Super, Mr Bungle, IDLES, Therapy?

Déception Les politiques française et américaine, The Boys saison 4

Mes articles préférés Pion, Tour, Cavalier, Fou, Reine, Roi, Case, Mat, Roque, Trait, Diagonale et Ouverture

Grincheux

COMICS :
Ce que j’ai aimé :
LE DERNIER FESTIN DE RUBIN : Même si on reste en dessous de LAILA STARR, RAM V et FILIPE ANDRADE nous proposent encore une fois de faire le tour de l’Inde mais à travers sa cuisine cette fois-ci ! Super !
TWILIGHT : Une mini-série Marvel par Chip Zdarsky et Daniel Acuna, je n’en attendais pas grand-chose. Franchement, c’est très bon et si cela ne révolutionne pas les comics, c’est étonnamment lisible et agréable ! Une très bonne surprise

Ce que je n’ai pas aimé :
DANGER STREET :
Tom King se prend encore une fois les pieds dans le tapis en nous proposant un récit avec des super-héros méconnus mais qu’il ne respecte absolument pas ! Heureusement Jorge Fornes est là pour compenser, mais cela ne suffit pas.

 UNIVERSAL MONSTERS DRACULA : Un comic-book sans grand intérêt si l’on ne maîtrise pas le film des années 30. On s’ennuie, c’est plat et superficiel. Heureusement que Tom Simmonds assure aux dessins.

CINEMA :
Ce que j’ai aimé cette année :
LA ZONE D’INTERET : Un grand film, totalement bouleversant et qui nous montre les racines du mal.
LES CHAMBRES ROUGES : Un film québécois avec un sujet très dérangeant, qui nous propose de suivre des groupies d’un tueur en série. C’est angoissant à souhait sans jamais tomber dans le gore !
PAST LIVES : le film qui vous fera le plus pleurer de l’année. C’est beau, c’est fin, c’est touchant et nous avons deux performances d’acteurs sublimes.

Ce que je n’ai pas aimé cette année :
CHALLENGERS : Une romance homoérotique autour de trois joueurs de tennis. Jules et Jim avec Zendaya qui joue dans ce film comme une grosse patate. C’est d’une lourdeur absolue et c’est tellement outrancier que ça en devient risible.
PAUVRES CREATURES : Yorgos Lanthimos lui aussi propose une fable féministe d’une lourdeur incroyable, tentant des effets cinématographiques aléatoire et une histoire qui met Emma Stone dans les positions SM les plus improbables. Délicat comme une rame de RER le lundi matin ! 

SERIES :
Ce que j’ai aimé :
MON PETIT RENNE : Grandiose, superbement écrit, superbement joué. J’ai rarement été aussi emballé cette année par une série ! Un récit sans concession.
SHOGUN : Grosse série qui est l’antithèse de GAME OF THRONES puisque le but est de s’emparer du pouvoir sans verser de sang ! C’est superbement intelligent et bien écrit et surtout particulièrement bien interprété !

Ce que je n’ai pas aimé :
FURIES :
une série française d’une nullité crasse. Sorte de Nikita avec Marina Fois qui surjoue. Une horreur !
LE PINGOUIN : Colin Farrell est méconnaissable et n’arrive pas à jouer derrière un maquillage trop imposant. Le reste est à l’avenant avec de très mauvaises performances d’acteurs. On s’ennuie à mourir !

MUSIQUE : J’ai découvert cette année BABYMETAL, un groupe de métal composé de jeunes chanteuses de K-POP et franchement, ça fonctionne du tonnerre ! Les filles, qui tournent depuis maintenant une bonne dizaine d’années, commencent à s’émanciper et proposent des choses de plus en plus intéressantes, notamment au travers de collaborations comme RATATATA avec ELECTRIC CALLBOY qui a enchanté mon été !

V for Victoire

Comme chaque année, l’heure du bilan arrive très vite. C’est le moment de faire une pause, de jeter un regard en arrière pour retrouver les histoires et les images qui m’ont accompagnéeS tout au long de cette année. Cette fois-ci, la lecture aura pris une place encore plus précieuse, m’offrant un échappatoire bienvenu face à un monde parfois un peu terne. Plongée dans les pages, j’ai voyagé entre l’Allemagne, le Canada, l’espace et la Polynésie, traversant les siècles aussi pour explorer d’autres réalités et peut-être même retrouver un peu de légèreté grâce à certaines lectures. Un vrai voyage annuel que je partage ici en quelques choix.

LIVRES
EMILIA HART / La maison aux sortilèges 
3 destins, 3 époques,3 histoires sur le statut des femmes à travers les époques.
TESSON SYLVAIN /Sur les chemins noirs 
Un journal intime à lire dans sa tente Quetcha posée au milieu de son salon. Une lecture encourageante pour ma part qui fait sens.
NICOLAS BEUGLET/L’ultime avertissement
Une lecture cohérente et très dynamique. Je doute que ce ne soit qu’un roman. J’envisage l’avenir différemment, disons que je m’y prépare. 2030 c’est demain et nous ne sommes pas très bien.
THOMAS PESQUET / Ma vie sans gravité
J’ai appris tellement de choses dans cette autobiographie. Il y a de belles étoiles aussi sur cette Terre ! Sacrifice, méticulosité, endurance, des voyages cosmiques expliqués dans les moindres détails. 
FRÉDÉRIC LENOIR/L’odyssée du sacrée 
Un livre en 2 parties. La grande histoire des croyances et des spiritualités où l’on peut trouver des réponses.
KATHARINA HAGENA/Le goût des pépins de pomme
Une histoire de maison à travers une génération de femmes. Très touchant et joliment écrit. 
THOMAS SCHLESSER/ Les yeux de Mona
3 musées d’art dont chaque œuvre analysée aura un impact sur une petite fille. C’est très bien pensé et le lecteur sera invité à l’Art et à la philosophie.
MARC HELIAS/La chute du flamboyant
Une héroïne adaptée désireuse de connaître ses origines, une quête identitaire vers les outre-mers. Prévoir des Kleenex. 
KATY HAYS /Le cloître.  Un livre plus ou moins ésotérique mais finalement pas du tout. J’en attendais d’avantage, dommage.

SERIES
DERNIERE NUIT A TREMOR/ Les acteurs jouent incroyablement bien. J’ai été bluffé, 10/10 !
DANS LES BOIS/ Adepte des romans d’Harlan Coben, inévitablement j4ai été conquise. 

Pour clore cette sélection et en cette fin d’année, je vous souhaite de belles fêtes remplies de chaleur et de sérénité. Puisse cette nouvelle année vous apporter de nouvelles histoires et des trésors inattendus pour nourrir vos propres voyages ! 

Attrape-moi si tu peux

Depuis le dernier bilan j’ai beaucoup couru. Pour mon plaisir (1 semi-marathon, 1 trail, plus de 650km dans les jambes), contre le vent (4 tempêtes), enjambant les embuches professionnelles et ses nombreux escaliers entre services et surtout à la poursuite de véritables coups de cœur culturels pour agrémenter cet article. A mon grand regret, ma foulée pour Bruce Lit s’est ralentie en peinant à franchir la ligne d’arrivée du bilan 2024. Merci à tous les rédacteurs et Ed pour ses illustrations. Les débats furent passionnants et passionnés et ont déclenché quelques achats.

Mes films vus en salle : LE MAL N’EXISTE PAS de Ryūsuke Hamaguchi, PAST LIVES de Celine Song et GODZILLA MINUS ONE de Takashi Yamazaki et sur petit écran ABOUT KIM SOHEE de July Jung.

Série télé : LA DEFENSE LINCOLN, THE BEAR, Intégrale VERONICA MARS et ONE DAY

Mes lectures : PARLE LEUR DE BATAILLES, DE ROIS ET D’ELEPHANTS (Mathias Enard), ECOUTEZ-MOI JUSQU’A LA FIN (Tess Gundy), FUCK UP (Arthur Nersesian), NUIT TORRIDE EN VILLE (Trévanian), EUREKA STREET (Robert McLiam Wilson), NOUS SOMMES TOUS DES FEMINISTES (Chimamanda Ngozi Adichie), SUR LA ROUTE DU JAZZ (André Manoukian) et LETTRE D’UNE INCONNUE (Stefan Zweig)

En BD : LA ROUTE (Manu Larcenet), LE GRAND INCIDENT (Zelba) et BATHORY LA CONTESSE MAUDITE (Anne-Perrine Couët)
Comics : LA OU GISAIT LE CORPS (Ed Brubaker / Sean Philips), NEW YORK, NEW YORK (Mariko Tamaki / Jillian Tamaki) et le TOME 4 de SHAOLIN COW BOY (Geoff Darrow)
Mangas : LA FORET MAGIQUE DE HISHGAHARA (Hisae Iwaoka) et FRIEREN (Kanehito Yamada et Tsukasa Abe)
Ma bande son de l’année : DOMINIQUE A (Quelques Lumières), HERBIE HANCOCK (Essential), THE SMILE (Wall of Eyes), TIKEN JAH FAKOLY (Acoustic), THE WHO (Who’s Next), KATIE O’CONNOR (Trust), ANDRE MANOUKIAN (Anouch) et enfin les œuvres de MOBY et LANA DEL REY partenaires privilégiés de km avalés.
Concert : JEANNE ADDED ACOUSTIQUE à l’Auditorium de Bordeaux
Expos : THEODORE ROUSSEAU (Paris Grand Palais), RICHARD McGUIRE (à Bâle), MOTO HAGIO et LORENZO MATOTTI (FIBD 2024), JOSEPHINE BAKER (Abbaye des hommes à Caen)

Silence dans la bibliothèque !
© Paul Kidby

Cette année 2024 s’est placée sous le signe des collaborations avec les amis. Le petit délire NAMOR avec Fletcher et surtout JP Nguyen qui nous a donné le “la” pour l’idée de fond. L’invitation de Cyrille sur le Thor d’Aaron. Et les sessions écriture avec Arrowsmith, où l’on se renvoie la balle en temps réel sur du Milligan ou les FF de DeFalco. Ma résolution pour 2025 : encore plus de team ups !

Mes lectures Comics :
Les + : Hors lectures pour les articles du blog, j’ai beaucoup aimé Suicide Squad: Blaze de Si Spurrier. Ce titre du Black Label renoue avec la tradition de jeu de massacre qui a fait les grandes heures de la Suicide Squad et parvient à surprendre le lecteur : les dommages collatéraux sont de taille !

Chez les indépendants, c’est The Kill Lock qui m’a marqué : publiée par Komics Initiative, l’histoire s’intéresse à un groupe de robots condamnés pour divers crimes. Leur punition : si l’un d’eux meurt, les autres le suivront dans la tombe. Nos héros, un tueur en série, un tueur de masse, un fanatique religieux et un jeune robot innocent, doivent apprendre à vivre ensemble !

Les – : Le Danger Street de Tom King, une idée foutue d’avance. Écrire une histoire cohérente sur des personnages alors qu’ils appartiennent à des espaces différents (cosmique, urbain, espionnage, fantasy) simplement parce qu’ils sont apparus dans la même série anthologique, ça ne pouvait que rater.

Au rayon “Je n’attendais rien, mais je suis quand même déçu”, Bêlit et Valéria chez Graph Zeppelin. Les princesses guerrières et pirates qui ont aimé Conan au-delà de la mort se retrouvent perdues dans une histoire aussi vulgaire qu’un combat de lutte dans la boue.

Les Séries TV visionnées :
Toujours obsédé par les k-drama, je retiens quelques séries coréennes. Dans Déferlante, le président est victime d’une tentative d’assassinat. Le coupable : son premier ministre, qui a tenté d’enrayer l’effet de sa corruption sur le pays. S’ensuit un bras de fer entre les prétendants au trône : l’assassin lui-même et la fille spirituelle de sa victime !

Song of the Bandits est une série Western où les “bandits” du titre deviennent hors-la-loi pour protéger les citoyens de seigneurs de guerre qui les pillent et d’un gouvernement qui s’apprête à les spolier de leurs terres.

Les lectures BD : L’Homme Gribouillé de Serge Lehman et Frederik Peeters : un beau récit, sur une mère ponctuellement victime d’aphasie et sa fille, sur des meurtres par une créature étrange, sur une destinée familiale, sur le pouvoir des histoires. De superbes images oniriques, de délicieux paysages, des héroïnes sortant des clichés : un plaisir à lire.

Mes articles préférés de 2024 : Je retiens en 2024 la série d’articles sur Daredevil par Doop, couronnée par 2 interviews des auteurs. Côté télévisuel, un article très intéressant de Sébastien Zaaf sur la carrière de Michael Mann à la TV, ainsi qu’une découverte d’une série méconnue de JM Straczynski par l’invité exceptionnel Norman T. Ray. Enfin, on a pu fêter le retour en force des Figure Replay de JP Nguyen, aux jeux de mots toujours plus recherchés.

Canadien Dry

J’ai encore lu très peu de nouveautés cette année. Je me suis plongé dans COPRA : sans connaître en détails la SUICIDE SQUAD de John Ostrander, j’ai aimé cette variation sur le thème, saupoudrée d’ersatz de personnages Marvelien tels Doc Strange, le Punisher et les Reavers, avec une tension permanente, servie par le graphisme très personnel de Michel Fiffe. J’attends avec impatience la conclusion de la série annoncée pour 2025.

Sur grand écran, j’ai savouré DEADPOOL AND WOLVERINE comme un plaisir coupable,  en souriant aux nombreux easter eggs. Ce buddy-movie ne ménageait pas de surprise exceptionnelle mais il m’a vraiment fait passer un bon moment. J’ai aussi apprécié LE ROBOT SAUVAGE, un film d’animation joliment troussé par Dreamworks.

Sur petit écran, j’ai dévoré les nouvelles saisons du PRINCE DES DRAGONS et de VOX MACHINA, deux séries animées d’heroic fantasy de qualité. La deuxième et dernière saison d’ARCANE est également formidable.

Sur le blog, le podium des articles m’ayant le plus marqué est constitué de LA SAGA DES BROODS, IRON MAN 182 et JESUIT JOE.

Pour ma production personnelle, je remercie Cyrille, Doop, JB et Fletcher, mes collègues de teamups et j’ai eu beaucoup de plaisir à refaire des FIGURE REPLAY plus réguliers, mon préféré de l’année étant le 86.

Commençons par les lectures: en bande dessinée, le beau retour chez Ca et Là de Leela Corman, douze ans après son dernier ouvrage, pour le très beau VICTORY PARADE et son travail fascinant sur les couleurs. Le très réussi CONTES DE LA MANSARDE d’Elizabeth Holleville et Iris Pouy et son fantastique du quotidien aussi intriguant qu’efficace.

En manga, quelques belles découvertes: enfin des histoires de Tadao Tsuge publiées en français chez Cornélius (avec CONTES DU CANIVEAU), les fantasmes de Keizo Miyanishi dans son étrange et sulfureux LYRICA chez Imho et enfin la traduction de Murasaki Yamada chez Kana, une des rares femmes à avoir travaillé pour la revue GARO, avec le touchant SHINKIRARI et son portrait de femme au foyer tout en délicatesse.

En littérature, LE CLUB DES ENFANTS PERDUS de Rebecca Lighieri, en plus d’avoir eu le mérite d’affoler toute une bande de fachos réacs anti-wokes complètement débiles (rayez les mentions inutiles), est une œuvre troublante dont la noirceur et la crudité frappent et dont les personnages vous hantent longtemps. Belle découverte que LE NAIN DE WHITECHAPEL de Cyril Anton, conte noir et romantique dans les Bas Fonds Londoniens de l’ère victorienne.

Et aussi des œuvres ressorties de l’oubli: ONLY LOVERS LEFT ALIVE de Dave Wallis, apocalypse adolescente dans les années 60 qui prend acte de la rébellion de la jeunesse anglaise de l’époque et DELIVREZ NOUS DU BIEN, le seul roman de Joan Samson, une troublante fable sur la cupidité.

En salles, LA BETE permet à Bertrand Bonello de revisiter brillamment l’œuvre mythique d’Henry James dans un film labyrinthique, à la fois drame romantique, thriller lynchien et dystopie glacée et d’offrir un de ses plus beaux rôles à Léa Seydoux. Difficile de ne pas avoir été marqué par l’expérience de cinéma que constitue LA ZONE D’INTERET, le dernier film de Jonathan Glazer (très bon article de Doop).

Parmi les découvertes: THE SWEET EAST, le premier long de Sean Price Williams et la révélation de l’envoutante Talia Ryder, I SAW THE TV GLOW de Jane Schoenbrun (sorti directement en VOD chez nous) et FOTOGENICO, le premier long de Marcia Romano et Benoit Sabatier, foutraque et plein d’énergie rock.

En musique, on peut soit se laisser envouter par l’univers ténébreux et mélancolique du dernier album de Chelsea Wolfe, SHE REACHES OUT TO SHE REACHES OUT SHE, ou savourer la débauche d’énergie du premier disque des anglaises de The Last Dinner Party, PRELUDE TO ECSTASY et sa succession indécente de petites perles pop. J’adresse aussi un gros coup de cœur au premier EP du groupe des français de Summer Camp Girlfriend, JUST TELL ME, IT’S FINE (à peine six chansons), dont la sadcore dream pop (pour les citer) a fait chavirer mon petit cœur sensible.

Cette année sur Bruce Lit, on a pu lire des chouettes interviews du taulier de Serge Lehman et de Garth Ennis (rien que ça!), un bel article de Présence sur LA ROUTE de Larcenet, un anthologeek de Patrick6 sur LA FEMME SCORPION et l’arrivée en fanfare de Sébastien avec un passage en revue de la carrière télé de Michael Mann. A quand 2025 ?

Où que j’ai foutu mon Xanax ?

Pour paraphraser un certain Louis, le 14 juillet 1789 : « Cette année, rien » ! Une longue marée basse étalée sur 12 mois, à une exception près, tenant en 4 petites lettres : C.U.R.E !
Imaginez donc : votre groupe préféré de tous les temps n’a plus sorti de disque depuis 16 ans et paf, sans prévenir, voilà qu’il sort un nouvel album, son meilleur depuis 30 ans qui plus est. Le reste vous paraitrait superflu et dérisoire non ? Voilà, vous avez compris, c’est mon année. Sombre et crépusculaire à souhait.

Ah, et le second bonheur de l’année, c’est la sortie de GODZILLA MINUS ONE en DVD !
Bon, puisqu’il me reste un peu de place pour ce bilan, je peux citer les toujours excellentes rééditions de SAVAGE SWORD OF CONAN, celle de NOVA par Wolfman et Buscema (ça n’a pas forcément très bien vieilli, mais c’est toujours aussi fun).
Niveau BD, LA ROUTE de Larcenet était excellente.
Coté film BEETLEJUICE était une suite assez convaincante, de même que le DUNE 2 .
Voilà c’est tout, rendez-vous l’année prochaine avec, peut-être, un bilan non-plein de rien

La vie continue (cf. tatouage), extrait de Azur Asphalte (Sylvain Bordesoules) © Gallimard

Quelle année !!! Encore une manne d’abondance et des découvertes extraordinaires. Dans le désordre pour les BD : L’esprit critique (Isabelle Bauthian & Galy, 2021), Left (Philippe Dupuy, 2018), L’incroyable histoire de l’éducation (Jean-Yves Seguy, Eva Rollin, 2024), Cerveaux augmentés, humanité diminuée (Miguel Benasayag, Thierry Murat, 2016), La boîte de petits pois (GiedRé, Holly R, 2019), Bobigny 1972 (Marie Bardiaux-Vaïente, Carole Maurel, 2024), Des fourmis dans les jambes (André Derainne, 2023), Nous vivrons – Enquête sur l’avenir des juifs (Joann Sfar, 2024), ReV (Édouard Cour, 2022), Le monde de Sophie (Jostein Gaarder, Vincent Zabus, Nicoby, 2022/23), etc.

Et pour finir un Top 4 : Le champ des possibles (Véro Cazot, Anaïs Bernabé, 2024), Azur asphalte (Sylvain Bordesoules, 2024), Le mécanisme (Angel Trigo, Gabi Beltran, 2024), La trahison du réel Unica Zürn, portrait d’une schizophrène (Céline Wagner, 2019).

Côté musique : la découverte de la discographie de Tami Neilson (country, rockabilly), l’intégrale de Marillion (Neo-prog, rock progressif, Art rock), l’intégrale de Powerwolf (Power metal, Heavy metal).

Sans oublier les apports du blog pour ma culture personnelle : Interview Delaf, Ennis War, Namor par John Byrne, L’agneau s’allonge sur Broadway, Japan Expo 2024, Dune 2, Marqué par Zorro et son portrait par Ed, Gravel, Interview Fabien Toulmé, Interview de DG Chichester, Je t’aime moi non plus, Des nouvelles de Conan.

bain-douche

Comics, le renouveau CONAN chez Titan Comics publié par Panini et THE MIGHTY chez Urban ainsi que le BAT-MAN : FIRST KNIGHT. Chez Marvel la bonne tenue des séries MOON KNIGHT et CAPTAIN AMERICA et chez Image / Delcourt le SPAWN UNIVERSE toujours aussi divertissant. Dans mes flops relatifs : les DAWN OF chez DC qui ne m’emballent pas et je dois avouer que sans l’avoir lu, L’ENERGON UNIVERSE ne me tente pas du tout. Dommage parce que ces licences étaient très divertissantes en VF chez Vestron.

BD : j’ai beaucoup aimé la reprise d’une vieille série de marine, BRUCE J. HAWKER de William Vance, par Bec et Carlos Puerta. Un scénario prenant, des dessins léchés dans un format très réaliste. Et le 4e tome de WILDWEST, série western qui suit les péripéties de Wild Bill et Calamity Jane. Une excellente série western au côté de  UNDERTAKER. On ne peut pas en dire autant de la licence BLAKE ET MORTIMER. Le feuilletage du dernier en date, SIGNE OLRIK m’a définitivement convaincu d’arrêter. Une mécanique qui s’essouffle, toujours la même, c’est lassant…

Cinéma : Mon top 2024 est bien sûr GODZILLA : MINUS ONE, qui grâce à un formidable bouche à oreille est ressorti en 2024 alors qu’il était balancé en catamini en 2023. La preuve qu’on peut faire des choses bien sans un gros budget et loin d’Hollywood. Parler des hommes et des femmes sans avoir besoin d’un Godzilla rose bonbon ou d’un mini-Kong orange. Et toucher son public avec des émotions simples. J’ai aussi pu voir grâce à Arte le ARABESQUE de Stanley Donen avec Gregory Peck et Sophia Loren, une merveille. Bercée par la musique d’Henry Mancini.  Arte aussi : UN HOMME EST MORT de Jacques Deray. Trintignant monolithique mais intense face à Roy Scheider, l’époque bénie du film noir.  Et je vous conseille une chaîne Ovni, DRIVE IN MOVIE CHANNEL qui oscille entre nanars et classiques. J’y ai découvert FIANCEES EN FOLIE (SEVEN CHANCES) de Buster Keaton. En décembre ils passeront L’HOMME AU BRAS D’OR un classique de Sinatra.  Mon flop ultime : le remake de ROAD HOUSE. Gyllenhaal cabotine comme pas possible et McGregor semble sous acide. PRISONERS montre pourtant toute la palette de jeu de Jake Gyllenhaal qui mérite mieux que ces nanars de plateforme. Ma plus grande déception reste cependant les disparitions de Michel Blanc, Alain Delon, Donald Sutherland et Roger Corman.

Manga : Découverte de cette année pour moi, BLUE GIANT EXPLORER de Shinichi Ishizuka racontant les aventures d’un jeune saxophoniste japonais qui embarque pour les USA à la découverte des terres du jazz. De quoi me donner envie de découvrir les deux premières parties, BLUE GIANT et BLUE GIANT SUPREME. Tristesse pour Toriyama qui s’envole sur son nuage magique…

Séries télé : Trop de séries tuent les séries. Je ne finis par regarder que des vieux trucs comme MIKE HAMMER ou MAGNUM. Ceci dit la seconde saison de REACHER était amusante. FALLOUT aussi bien que j’ai du mal à la finir alors que j’adore Walton Goggins. Je bave devant SHOGUN mais j’ai rendu Disney …

Musique : j’écoute peu de choses nouvelles. Surtout pas Jul ou Nakamura. Et comme Quincy Jones est parti…

Articles préférés : j’ai beaucoup apprécié l’article sur CAPTAIN FUTURE qui m’a fait redécouvrir une sérié télé complètement oubliée de mon côté. FOREVER DIABLO était aussi une ode à une époque des X-Men bien lointaine ainsi que le dernier article de Fletcher sur les X-Men de Paul Smith. 

Passe ton CAP, d’abord !

Parce que Bruce me l’a gentiment proposé, quelques lignes pour dire qu’avec Mattie Boy, nous avons créé C.A.P, le blog CHRONIQUES DES ARTS PERDUS. Il s’agit d’un blog spécialisé dans la culture populaire de genre, principalement centré sur le cinéma, la BD et la musique. Petit à petit, nous y ramenons tout ce qui n’avait pas beaucoup sa place sur Bruce Lit, qui reste surtout concentré sur les comics et les mangas.

Pour le moment, le blog est tout neuf, mais il s’enrichit peu à peu. Si vous aimez le cinéma fantastique et les nanars, si vous aimez King Kong, Dracula, Flash Gordon, Jackie Chan ou encore Lovecraft, Stephen King, Mario Bava, Pink Floyd ou les musiques du monde, vous êtes les bienvenus.

Comics :
ICE CREAM MAN 3, HOTELL 2 (deux incontournables séries horrifiques), HITMAN 2.

BD : LED ZEPPELIN en BD. Collection décidément bien sympathique. Ne pas oublier non plus ALTAMONT et l’incontournable ARCADIUM.

Cinoche : Les + : BACK TO BLACK, BOLERO, LE COMTE DE MONTE CRISTO, MAXXXINE, HORIZONS 1, VICE & VERSA 2, BEETLEJUICE BEETLEJUICE.
Les – (qu’on peut quand même regarder) : BEAU IS AFRAID, SALEM et un GODZILLA x KONG joyeusement crétin !

Séries TV :
Les + : LA CHUTE DE LA MAISON USHER, CREEPSWOW 4, STAR WARS : TALES OF THE EMPIRE, STAR WARS THE ACOLYTE, THE BOYS 4, HOUSE OF THE DRAGON 2, INVINCIBLE 2, MONSTERS : THE LYLE & ERIK MENENDEZ STORY, LES ANNEAUX DE POUVOIR 2.

Les + / – : WALKING DEAD : DARYL DIXON, WALKING DEAD : THE ONCE WHO LIVE.

Musique : Pas de chef d’œuvre cette année. Mais des trucs sympas quand même : Airbag : THE CENTURY OF THE SELF, The Pineapple Thief : LAST TO RUN, Zero 7 : IN THE HALF LIGHT, Beth Gibbons : LIVES OUTGROWN, Billie Eilish : HIT ME HARD AND SOFT, Richard Hawley : IN THIS CITY THEY CALL YOU LOVE, Eels : EELS TIME !, Loving : ANY LIGHT, Grandaddy : BLUE WAV, Loving : ANY LIGHT.

27 comments

  • Présence  

    Très belle illustration de couverture, très réussie.

    Je compatis entièrement avec Arnaud pour le syndrome de l’imposteur.
    Le seul risque est que si l’album est vraiment très bon ou qu’il est sorti il y a très longtemps, vous n’arriviez plus à le trouver. – Aaaargh !!! Crise aigüe de FOMO ! 😀

    Comme chaque, c’est passionnant de découvrir les œuvres retenues par les uns et les autres, et de pouvoir ainsi enrichir une liste (déjà beaucoup trop longue) d’envies et de désirs.

    Alex me provoque une nouvelle crise de FOMO avec la Bibliomule : mais pourquoi n’ai-je pas cédé à l’envie de l’acheter ?!?

    Bruce me fait rougir de honte : Mais comment ai-je pu oublier Oh, Lenny dans mon Top 4 !?! (qui deviendrait du coup un Top 5)

    Je reprends un peu confiance avec la liste de Cyrille M : Metropolis est dans ma pile de lecture. Ouf, je ne l’ai pas raté celui-là.

    Doop m’enlève le tapis sous mes pieds : Mince, Danger Street est dans ma pile de lecture, raté.

    Ed met du baume au cœur en me rappelant mon propre voyage en Polynésie, et en me fournissant des idées de cadeaux de dernière minute.

    J’ai envie de serrer Fletcher dans mes bras pour son illustration de Lorenzo Mattotti (et pour l’inclusion du Grand incident, il est dans ma pile).

    JB me donne envie de relire L’homme gribouillé.

    JP ravive mon craving pour plus de Figure Replay. Toujours plus !

    La courte liste de Patrick me fait penser qu’il aurait pu rajouter un Top de ses concerts 2024.

    Sébastien : j’ai également beaucoup apprécié la reprise de Bruce J. Hawker, étant de surcroît un grand fan de Carlos Puerta que Tornado m’avait fait découvrir.

    Tornado a accroché à Ice Cream Man !!! Je savais que cet homme a bon goût. 😀

    Bonnes fêtes à tous

    • Présence  

      Ah cool, le bilan de Ludovic est apparu.

      Aah zut, il faut que je rajoute Les contes de la mansarde dans ma liste. 🙂

  • Bruno. :)  

    Hé ben, en ce qui me concerne, ça a été une année de sur-place assez déstabilisante (la dernière d’une loooongue suite, j’espère…) ; et le fait d’avoir découvert le Blog m’a beaucoup -beaucoup- aidé à reprendre une respiration entre deux noyades (informationnelles et/ou personnelles).
    Je salue donc ici l’équipe de haute voltige qui concocte les articles (de haute volée, bien évidemment) de Bruce Lit et j’en profite pour réitérer mon appréciation sans commune mesure du ton général employé pour argumenter les avis de chacun, les commentaires étant très souvent à la hauteur des débats -et particulièrement instructifs- ; c’est bien dommage que je n’ai aucune mémoire.
    Pour ce qui est de mes coups de cœurs personnels à partager, je ne crois pas avoir fait de découvertes sensationnelles cette année (je re-lis, re-vois, ré-écoute sans cesse les mêmes choses…) ; mais le film Jonathan (Bill Oliver, 2018) m’a bien plu.
    Ah, sinon : l’adaptation (première partie) de Wicked au cinoche est très lisse -et assez peu spectaculaire, niveau chorégraphie/décors : Le Magicien d’Oz est bien davantage « magiquement » rendu ; mais, sinon, c’est très honnête, au niveau des interprètes. Pour les fans, uniquement.
    Merci pour la super année.
    Passez de bonnes fêtes et à tantôt.

  • JB  

    Merci à Arnaud Kikoo pour cette préface et cette notion du temps toujours insuffisant, que je ressens dans mon activité pro comme dans ma vie perso. Pour paraphraser les Inhumains de Paul Jenkins : « Que diriez vous si vous ne pouviez plus prononcer qu’un mot pour le restant de votre vie ? Relax. »

    Merci à toutes et tous pour les recommandations de lectures, visionnages et écoutes, souvent en dehors de ma zone de confort, pour autant de découvertes ! Dans le rayon comics, je suis avec toi, Doop, Starman et Warlord prennent cher assez gratuitement dans Danger Street…

    Magnifique illustration par Isma (Bruce en Rédacteur Suprême !) et les croquis d’idées alternatives font rêver.

  • Doop O'Malley  

    Bonnes vacances à tous et merci pour vos commentaires. Je ne passe pas assez ici, pris dans le fameux tourbillon que décrit Arnaud, mais le coeur y est

  • Jyrille  

    Tout d’abord un grand merci à toutes et tous pour l’année passée à discuter et découvrir ! Je vous souhaite déjà de bonnes fêtes de fin d’année et une bonne trêve des confiseurs comme dit Ludovic (j’adore cette expression). Comme toujours c’est toujours un plaisir de faire partie d’une équipe soudée et bienveillante. Un immense merci qui ne suffira jamais à remercier JB pour tous ses cadeaux de Secret Santa, à JP pour l’amitié, les partages et les team up (I am waiting man!), Bruce pour organiser tout ça et les autres pour les découvertes et l’émulation : un jour j’arriverai peu-être à écrire correctement comme vous.

    Je suis toujours admiratif de voir les invités pour le bilan, et Arnaud Kikoo, c’est une référence pour moi, même si je n’ai pas encore assez écouté les podcasts First Print. Et je suis d’accord avec lui : posons-nous. En regardant les bilans passés, je remarque souvent que vous citez des oeuvres que je ne découvre que bien plus tard, j’ai le sentiment de ne rien faire découvrir, de simplement suivre le mouvement. Normal, je découvre énormément de choses passées, comme le PARKER de Cooke qui est un chef d’oeuvre. Il est déjà dans mon top 2025.

    Je repasserai pour d’autres commentaires lorsque j’aurai assimilé les nombreuses choses que vous citez mais je peux d’ores et déjà dire que je me doutais du top de Patrick et que je ne suis absolument pas d’accord avec Bruce et Doop quant à PAUVRES CREATURES : ce n’est pas du tout du féminisme de bas niveau. Le film a une réalisation et une esthétique léchée et réfléchie, la musique originale et prenante (la scène de danse m’a transporté), s’attache à renverser tous les stéréotypes (le père, Willem Dafoe, est un monstre de Frankenstein respecté qui en fait un autre, et ne va jamais à contredire sa créature, la laisse au contraire libre de faire ce qu’elle veut, tandis que le colonel, bien situé socialement, est un monstre véritable). Et c’est comme ça pour tout. Tout le casting est excellent. C’est le rôle de sa vie pour Emma Stone, mais Ruffalo est savoureux également. Enfin, le film est extrêmement drôle, je n’ai pas arrêté de rigoler tout du long. Une claque comme je n’en avais pas eue depuis longtemps.

    Je rejoins Présence sur l’avatar de Fletcher : j’ai immédiatement reconnu le trait de Mattoti et ce dessin est splendide. Il a fait tout un album sur les coureurs, mais je crois que ce n’est que de l’illustration. De même, j’ai enfin lu L’HOMME GRIBOUILLE cette année et je ne peux qu’abonder dans le sens de JB et Présence : Lehman est un grand. Je me suis d’ailleurs offert l’intégrale de SAINT ELME. Quant à la Bibliomule, cela fait longtemps que je tourne autour, un jour peut-être je déciderais de la prendre.

    • Bruce Lit  

      J’ai adouci mes propos pour ne pas te heurter sur PAUVRES CREATURES. J’ai adoré la construction de la première partie et détesté la deuxième. Mais je reconnais toutes les qualités que tu cites.
      Merci à toi Cyrille pour ta bienveillance ici et sur les RS. Tu fais partie du ciment de la Bruce Team, hombre !

      • Jyrille  

        Coeur avec les doigts, grand architecte !

        Précision : si je n’ai pas cité L’homme gribouillé dans mon top, je crois bien que c’est parce que je citais déjà METROPOLIS qui m’a encore plu épaté, même si je préfère le trait de Peeters (il faut lire la chronique de Présence à ce sujet : les-bd-de-presence.blogspot.com/2020/12/lhomme-gribouille.html)

  • Jyrille  

    Ah et l’illustration de Ismaël est incroyable. Voir le making of fait plaisir. Mais qui est le rocker hurleur en bas à droite ? Reznor ?

    • Bruce Lit  

      Oui, Reznor, notre idole commune avec Isma.

    • Chip  

      +1

  • Norman T. RAY  

    Pour le meilleur et pour le pire, désormais je lis très peu, je regarde très peu. La curiosité ne fait plus partie de mon univers, mes références sont surtout celles du passé. Donc souvent mes préférés de cette année seront les seuls que j’ai lus, parce qu’ils auront su aguiller ma curiosité, habituellement en berne 🙂 . Trop, beaucoup trop de boulot, aussi. 🙂

    Roman : Ghosto le Dernier des Dhampires par Gaël Mansard. Je suis à présent réellement fasciné par ce que les gens plus ou moins de ma génération digèrent de leurs influences pour produire leurs propres histoires, comme je l’ai fait moi-même avec mes romans. Gaël nous fournit ici un récit hybride mêlant immortalité, vampirisme et super-héros. Très intéressant.

    Bande dessinée : Retour au Normandy de Matthieu Teulé et plein d’artistes. Où comment rendre absolument passionnante l’histoire d’un bâtiment au travers des époques. On apprend plein de choses sans en avoir l’air, et les personnages sont attachants. Une excellent découverte.

    Bande dessinée ? : Le Roi de la Jungle par Cleet Boris. Hubert « Cleet Boris » Mounier travaillait depuis quatre ans sur cette évocation de Tarzan et d’Edgar Rice Burroughs quand la Faucheuse l’a emporté. Il avait presque fini, et cette année est sorti le résultat, un album absolument bouleversant sur son amour pour un personnage et un auteur qui m’a également touché au coeur. Magnifique, j’ai pleuré de joie.

    Manga : Thérry Dupré continue envers et contre tout son manga La Planète Takoo, avec la sortie du tome 7 cette année. un univers absolument fascinant à découvrir.

    Série : Those About to Die, produit et partiellement réalisé par Roland Emmerich. Une plongée fascinante dans l’univers des jeux de la Rome antique. Si vous cherchez un successeur réel à Rome la série et Gladiator, c’est sans doute ce qui se fait de plus proche. Maintenant, je n’ai regardé la série que pour une seule et unique raison : la présence de l’actrice Sara Martins, que je trouve hypnotique à l’écran. Sans doute une de nos actrices françaises les plus belles et les plus talentueuses, et non, je n’ai aucune objectivité en la matière. 🙂

    Comics : Adastra en Afrique de Barry Windsor-Smith, une aventure « officieuse » de Tornade des X-Men en Afrique, d’une beauté incroyable, présentée dans un noir et blanc exceptionnel.

    Autres livres : les biographies de Marie Fredriksson du groupe Roxette, et de Carlo Pedersoli, alias Bud Spencer. Deux vies fascinantes dans leur genre, deux artistes que j’appréciais au plus haut point, même si le gros Bud rirait lui-même de se voir qualifié d’artiste 🙂 .

    • Norman T. RAY  

      Et bon sang j’ai oublié l’Ether Meurtrier de Jérôme Doré, un premier numéro absolument fascinant d’un auteur qui a sans doute un univers très vaste à nous proposer. Une uchronie qui s’annonce absolument fascinante à explorer !

      Et magnifique illustration de couverture d’Isma. Toutes les étapes quasiment ont été filmées sur sa chaîne Isma’s Mix Graphix Arts, c’était hallucinant à suivre, et Isma prépare une bande dessinée actuellement, chaîne à suivre !

      Et un grand merci à JB Vu Van et Sebastien Zaaf pour la mention de mon article sur Captain Power et les Soldats du Futur, une série que j’ai eu beaucoup de plaisir à redécouvrir ! 🙂 Joyeuses fêtes à tous, et merci à l’équipe de Bruce Lit pour tout ce travail accompli !

  • Jyrille  

    @Ludovic, le ONLY LOVERS LEFT ALIVE de Dave Wallis n’a aucun rapport avec le film de Jarmusch j’imagine ?

    Sinon je suis très heureux de voir l’album de Chelsea Wolfe cité plusieurs fois, en concert, ce fut bien cool. Ecrit ailleurs : « Hier soir c’était Chelsea Wolfe à Metz. La première partie était tenue par une meuf, Mary Jane Dunphe. C’était étrange. Une nana toute seule, très athlétique, qui joue de la guitare sur le premier morceau avec un boucle et après, plus de guitare, juste des boucles. Mais elle danse beaucoup, de façon énergique voire agressive (à un moment elle a fait des pompes), avec pas mal de relents sexuels (j’ai pensé à Tina Turner quand elle joue avec son micro) le tout sur une une musique un peu ancienne qui m’a vachement fait penser à du Siouxsie. C’était un peu étrange mais on ne peut pas dire que la nana n’assurait pas, y compris au chant, même si le son n’était pas exceptionnel sur cette partie. En plus elle n’était pas très sympa, elle voulait que les lumières soient très sombres et ça ne suivait pas.

    Chelsea c’était très bien. Un peu court, une heure vingt-cinq environ avec le rappel. Rappel qui ne comportait qu’un titre, Chelsea seule à la guitare sèche. Ca m’a rappelé Thom Yorke seul avec sa guitare sèche à Belfort devant 20000 personnes qui ferment leur gueule. Le top avec les petites salles comme ça c’est qu’on a l’impression d’une proximité totalement réelle. Pendant ce rappel, on entendait le grattement des cordes, par moments on sentait les coups de pieds sur le plancher, une belle immersion. Sur bien des points, j’ai beaucoup pensé au concert de Anna Calvi que j’avais vu à Nancy, dans une salle de même taille environ, avec à peu près autant de gens, entre 3 et 500, pas plus. Chelsea n’est accompagnée que d’une batteuse plutôt jeune mais qui tabasse bien, avec une batterie comportant des pads pour des sons plus electro, un guitariste qui fait souvent de la slide, et un gars aux machines (et sans doute un peu de clavier) et sur certains morceaux, il joue aussi de la basse. Chelsea chante ou chante et joue de la guitare.

    Vous pourrez voir la setlist en cliquant sur la ville au début. Beaucoup de titres du dernier album, tous ne fonctionnent pas sur moi, mais si je ne me trompe pas, elle a dit que Place in The Sun lui avait été inspiré par le film français « Portrait de la jeune fille en feu ». Elle a l’air adorable entre les morceaux, pas du tout une diva, mais un peu timide, elle minaude, elle remercie tout le monde et elle a cette voix fluette et puissante à la fois. Le show était hyper carré, le jeu de lumière au diapason, impressionnant pour une petite salle comme ça. Quand je les ai vus enchaîner des titres un peu différents, notamment ceux entre le dernier et le précédent très acoustique, je me suis dit que ce mélange de genre, entre country, gothique, trip-hop et post-punk, était vraiment miraculeux. C’est déjà un peu le cas sur albums (comme sur Pain is Beauty notamment) mais là c’était encore plus flagrant. Ce doit être ça, la personnalité, le talent : c’est toujours elle, c’est toujours sa patte. Outre Anna Calvi, j’ai donc aussi pensé à Nick Cave et à Marilyn Manson (que je n’ai jamais vu en concert) et clairement, ces concerts en petite salle, proches de l’artiste, c’est vraiment ce qu’il y a de mieux. Merci Chelsea, c’était beau. Par contre j’ai pas pris de t-shirt parce que je les ai trouvé moches. »

    Il va falloir que je tente les disque que tu cites, Ludo, les anglaises font un carton.

    • Ludovic  

      Jyrille, le livre de Dave Wallis n’a en effet rien à voir avec le film de Jim Jarmusch mais c’est visiblement en hommage à ce roman que le cinéaste a en effet donné ce titre à son beau film de vampires.

  • Chip  

    Merci pour ce bilan et cette année la team. Je plussoie pour Herbie Hancock, génie éternel et géant toujours debout, et Idles, Tangk venant couronner une discographie déjà épatante – une forme de pessimisme me faisant dire qu’il s’agit là d’un apex, la question étant: local ou global?

    Pour les lecteurs de fantasy ou les curieux, je me permet de recommander la triolgie « Conférie du sang » de Joh Gwynne, qui s’il prend place dans une scandinavie fictive trois siècles après le Ragnarök (ou Guðvala, dans une langue dont je ne sais à quel point elle est proche de l’authentique Norrois, mais fait suffisamment illusion à mes yeux d’ancien ado qui compulsa des manuels d’ancien anglais), transpire de l’amour de l’auteur non juste pour les mythes mais la culture, avec des personnages qui savent insulter les dieux et le destin. Je place cette série aux côté de Northlander en comics, Banner Saga en jeux et vers le Ragnarök en jeu de rôle comme interprétations magistrales de cet univers.

    Par ailleurs j’en ai profité pour lire « La mort ou la gloire » de Nichloas Eames, volume qui se suffit à lui-même, narrant comment des anciennes gloires de l’aventure se retrouve happées par l’un d’entre eux malgré leurs réticences et leurs vies plus ou moins bien rangées, avec beaucoup d’humour. Cet ouvrage de fantasy là plaira au-delà du genre.

    J’ai pris grand plaisir à lire les tomes de JSA Chronicles publiés jusqu’aujourd’hui, je ne sais pas exactement pourquoi j’aime autant ces héros bien trop colorés pour la plupart, trop nombreux voire fouillis mais c’est le cas, et je me réjouis donc d’un certain trailer ou un excellent acteur apparaît un quart de seconde sous le masque de Mister Terrific version Michael Holt. Faut dire que je peux être très bon public, j’avais aimé voir Pierce Brosnan avec un casque bien brillant de Dr Fate.

    J’ai aussi rattrapé des « retards » – je pratique déjà la slow culture! – Kaijūmax de Zander Cannon, Better Call Saul (incroyable Harry McKean, magistrale Rhea Seehorn) que je trouve supérieure à BB, ou encore la trilogie Gothwest – Pearl!, Urban de Luc Brunschwig, découvert via le taulier et Luminary et merci encore, Ladies with Guns, Le mage du kremlin de Giuliano da Emploi qui donne une vie romanesque à cette évolution de l’URSS jusqu’au monarque Poutine, Strong Female Character, dur et drôle récit autobiographique de l’humoriste écossaise Fern Brady avec autisme et strip tease pro, Frieren en manga et anime, La Guerre des Lucas en BD docu de synthèse, à accompagner de la série sur ILM dispo chz Disney +, Enfant de salaud de Sorj Chalandon, quête d’une impossibilité sur fond de procès Barbie…

    Bon repos et à bientôt

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour à toutes et tous et joyeuses festivités de fin d’année.

    J’étais beaucoup plus pessimiste dans mon premier jet, en étant finalement assez raccord avec la prose d’Arno :

    J’ai vécu une drôle d’année. De celle que j’attendais avec impatience mais également avec angoisse. Le bilan est assez net, tranché, rapide à faire. Je suis arrivé à un moment de ma vie où peu de nouveauté trouve grâce à mes yeux ou oreilles. Pleinement conscient que la production actuelle n’a rien à envier à celle des années passées, je me retrouve à un carrefour qui me conduit à un chemin très étroit. Déjà il y a un problème de conflit de génération. Les produits culturels actuels sont faits pour le public actuel. Elémentaire mon cher Watson me direz-vous. Donc quand vous ne vous retrouvez pas dans la cible visé et mis à part faire son gros relou ou vieux con avec c’était mieux avant, je ne m’y retrouve pas. D’un côté j’envie celles et ceux qui s’émerveillent tous les jours devant tant de nouveautés. Il me ressemble, on pourrait même dire qu’ils sont une facette de mon moi d’il y a quelques années. On doit vivre avec son temps. Et donc ce chemin on peut le qualifier d’étroit et de tortueux mais avec beaucoup de ramification. Cette remise en question m’oblige à désormais être très sélectif, à aussi se réfugier dans le passé qui regorge d’œuvre splendide. Mes goûts sont aussi actuellement très affinés. Je sais ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Cela me permet cependant d’avoir un esprit plus critique mais aussi plus large, utilisant au mieux mes parsecs de connaissance. Je m’éloigne également de la société de consommation, selon mes principes

    Finalement j’ai préféré écouté mon corps et ma passion pour l’endurance depuis maintenant plus de 3ans. Je ne faisais plus de sport depuis une dizaine d’année, les mèdecins du sport m’avaient déconseillé toutes activités sportives eu égard à l’état d’un de mes genoux. Et me voila désormais à lire des livres sur la course, à faire des semi marathon et surtout à avoir perdu une dizaine de kilo…

    Une année où j’ai pu enfin avoir mon évolution professionnelle tant attendue (et je pèse mes mots) pour un poste passionnant mais qui me demande beaucoup d’énergie et de temps. J’en suis arrivé à réduire mes lectures, visionnages et malheureusement l’écriture d’article (je n’étais pas non plus le plus prolifique, JB étant mon idole). Je me suis réfugié dans les romans, les productions indés et oldies.

    Mais j’ai tellement d’articles en tête que je suis encore plus motivé à l’approche de cette nouvelle année. Rigolo cette évocation de la BIBLIOMULE DE CORDOUE car c’est une de mes premières ébauches d’article quand j’ai rejoins la team et je l’avais d’ailleurs évoqué dans un bilan. Donc en bonne résolution je vais enfin terminer cet article.

    Content de voir que je suis rejoins par Seb sur BLUE GIANT, largement évoqué dans les bilans précédents. D’ailleurs Bruce a un article au chaud où je parle également de l’animée.

    Comme Tornado je termine mon année sur la BD de Petit à Petit sur LED ZEPELLIN dédicacée avec les portraits de Plant et Page par 2 des dessinateurs. C’est depuis une redécouverte de ce groupe à la maison.

    Pour aller dans le sens de Ludovic, je suis en train de terminer LE CLUB DES ENFANTS PERDUS et c’est en effet plutôt dans le haut du pavé avec un côté houllebequien complètement décalé, notamment sur les scènes de cul (oui car là on parle de cul). D’un autre niveau que le tacheron de ministre quand on évoque le postérieur. Tiens, je lance une invitation, un team up sur ce livre, Ludo ?

    Je vais prendre, au grand désespoir de ma famille, au sérieux les lectures de Ed. Je n’ai jamais trop de livre à la maison (j’en lis 4 en même temps en ce moment).

    J’ai aussi voulu me la jouer provoc, en citant ma pire déception de l’année : DUNE 2. Une horreur, j’ai voulu sortir du cinéma.

    En déception les teams up manqué ou ceux pas encore fait. Je pense à Cyrille et LOU. On s’y met cette année ? Par contre merci à JB pour nos collaboration. On se connait depuis un moment tous les deux et béni soit le jour où nous avons échangé ensemble sur Buzz (que j’ai quitté cette année d’ailleurs). Franche rigolade sur l’article sur NAMOR. Merci JP pour l’élan humoristique donné.

    Bises

    • Ludovic  

      @Fletcher, ce serait un sujet d’article audacieux quand même mais ça mérite réflexion ! On fait passer ça pour une histoire de superpouvoirs ? 🙂

      • Fletcher Arrowsmith  

        Chiche …. Je termine le livre et je te propose une ébauche

        Et il fallait bien évidemment lire panier et pas pavé (pas de mare à l’horizon)….Vivement que je me mettre au whisky et au champagne histoire d’accompagner Bruce, Alex et Patrick à distance (mais ils ont de l’avance)

  • Kaori  

    Hello la Team !

    Déjà la fin de 2024… et je ne peux que rejoindre l’avis de Arno Kikoo, prenons le temps ! Il me reste à appliquer à moi-même ce concept…

    Concernant mon bilan…

    Côté comics, 2024 signe la fin du run de Tom Taylor sur Nightwing… Même si l’ensemble de la série ne m’a pas satisfait (trop éloignée de l’élément urbain que je chéris sur ce personnage), le fait de ne plus profiter du trait de Bruno Redondo et de sa complicité avec Tom Taylor m’a attristée. Mais ça fait plaisir de voir que la série (et mon article à ce sujet) font partie du bilan de Jyrille !

    Côté anime, j’ai pu découvrir l’adaptation d’un Tezuka vraiment top : DORODORO. Vue sur Amazon, j’ai vraiment beaucoup aimé. Anime américain : belle saison 2 de INVINCIBLE (impossible de ne pas aimer la toute première scène sur KARMA POLICE…). Je n’ai malheureusement pas encore vu la saison 2 de ARCANE… Là aussi, ça fait plaisir de retrouver mon article, merci les copains !

    Côté séries, énorme coup de cœur pour la série coréenne ITAEWON CLASS… pas exempte de défauts (les derniers épisodes malheureusement), mais j’ai adoré son personnage principal déterminé jusqu’au bout à réaliser son objectif, tout en restant fidèle à ses valeurs. Et puis je crois bien que c’est la première fois que je vois autant de diversité représentée dans une série coréenne (personne de couleur, personne trans…)

    Côté ciné, alors que je n’y vais presque jamais, j’ai quand même vu VICE ET VERSA 2 (pas mal mais ne vaudra jamais le 1), DEADPOOL & WOLVERINE (mon côté fan girl leur dit merci) et VAIANA 2 (impossible de faire aussi bien que le 1, mais pas mal quand même)

    Je vous souhaite de belles fêtes de fin d’année, un bon repos bien mérité et plein d’inspiration pour 2025

  • Ludovic  

    Bravo pour ce bilan, merci à Isma pour son illustration et à Arno Kikoo pour sa préface et à Bruce pour tout ce travail abattu ! Il me fait penser que moi aussi, il faut que je rattrape OH LENNY et aussi les derniers Brubaker/Phillips surtout après l’article récent de Fletcher.

    Je suis d’accord avec Jyrille sur PAUVRES CRÉATURES, je vous trouve dur avec le film et en plus, à titre personnel, j’apprécie d’autant plus le film que je n’en attendais rien, étant donné que je ne suis pas fan du cinéma de Yorgos Lanthimos (d’ailleurs le suivant KINDS OF KINDNESS m’a laissé froid et je déteste par exemple vraiment MISE A MORT DU CERF SACRÉ), j’étais donc surpris de ma réaction positive…

    je note plein de chouettes recommandations partout: HITMAN, LE MAL N’EXISTE PAS, BLUE GIANT, la chaine DRIVE IN MOVIE CHANNEL, Serge Lehman revient plusieurs fois et ça fait plaisir aussi…

    Merci à vous la team et aux lecteurs et bonne année à vous tous !

  • Eddy Vanleffe  

    Bonjour
    Bonnes fêtes à toutes et tous.
    Je suis super content de voir Ismaël à l’honneur.

    Fletcher, tu dis avoir quitté Buzz et j’en suis un peu désolé mais en même temps tout le monde a rappliqué ici d’une manière ou d’une autre…^^

    Je me tiens très peu informé désormais et je ne connais pas la moitié de vos coups de cœurs respectifs.
    Néanmoins pour participer:

    Mes comics: Rien! Keutchi! Que dalle! Le seul truc récent que j’ai acheté c’est Basketfull of heads parce que c’était en poche. Sinon j’achète que des Omnibus de vieilleries patrimoniales avec en tête Les THUNDERBOLTS et SPIDER-MAN 2099

    Mes Mangas:
    -VENUS WARS
    -MOTO HAGIO ANTHOLOGIE
    -ARION
    -GUNDAM THE ORIGINS
    -LE CLAN DES POE
    -MANDCHURIA OPIUM SQUAD
    -A CALLED GAME

    MES ANIMES:
    -DANDADAN
    -RANMA 1/2
    -URUSEI YATSURA
    -BLUE BOX
    -MY LOVE STORY WITH YAMADA KUN LVL 999
    -LES CARNETS D’APOTHICAIRE
    -GUNDAM UNICORN
    -MASHLE

    MES BD
    -SPIROU ET LA GORGONE BLEUE
    -LE GROOM VERT DE GRIS
    -ALDEBARAN
    -SODA REVELATIONS

    MES LIVRES:
    -L’EMPIRE DES VAMPIRES
    -BLANCHE NEIGE ET LES LANCE-MISSILES

    MES FILMS
    -LE COMTE DE MONTE CHRISTO
    -SERIAL BLOGUEUSE

    MUSIQUE
    KEEP ME FED par THE WARNING

    MES FLOPS…je les oublie au fur et mesure et ç na me marque pas. J’ai quasiment arrêté de regarder des séries TV

    • Fletcher Arrowsmith  

      Pas officiellement quitté mais une grosse mise en retrait. Cela n’enlève rien à ce que ce forum m’a apporté et m’apporte toujours d’ailleurs. Il y a de sacrés passionnés qui sont devenus des amis d’ailleurs. Et bien évidemment toi, JB, DOOP, Axl Reznor .. et les autres que j’oublie.

  • JP Nguyen  

    « Racontez votre année 2024 en commentaires… »
    Alors, en janvier, j’ai acheté du pain, des croissants et beaucoup de galettes…
    Ah non, faut que j’ajuste la bonne granularité…
    J’ai changé de job.
    Ah non, il faut que je parle du blog…
    J’ai recommencé à écrire des articles et faire des FR mais ça ne me semble jamais assez. Pourtant, je n’ai pas envie d’écrire sur tout ce que je lis ou regarde. Il me faut une certaine motivation, il faut que l’œuvre me touche d’une certaine manière.
    Car, pour pasticher la réplique finale de Deadpool & Wolverine, sur Bruce Lit, les œuvres dont nous parlons en racontent aussi beaucoup sur nous.
    Merci à Bruce de continuer à tenir la barre, merci à la Team d’apporter du contenu toujours éclectique, merci aux lecteurs, commentateurs réguliers ou gros timides.
    Joyeuses fêtes à tous !

    • Jyrille  

      « Pourtant, je n’ai pas envie d’écrire sur tout ce que je lis ou regarde. Il me faut une certaine motivation, il faut que l’œuvre me touche d’une certaine manière. »

      Tout pareil !

  • zen arcade  

    Merci à toute la team pour tous les articles de passionnés qui ont jalonné cette année.
    J’ai pris beaucoup de plaisir à vous lire et à débattre dans les commentaires.
    Si je peux me permettre de pointer quelques tops et flops personnels, j’écrirais ceci.
    Cette année fût une année où j’ai très peu lu de bandes-dessinées, sous quelques forme que ce soit.
    Je pointe néanmoins une année très pauvre en matière de nouvelles séries manga. Il n’y a guère que l’édition de manga de patrimoine qui a trouvé grâce à mes yeux (Tadao Tsuge, Mizamaru Anzai, Moto Hagio, Keizo Miyanishi, Murasaki Yamada,…) et la poursuite de quelques excellentes séries en cours (Hirayasumi, Evol, Jumbo Max,… Je pointerai aussi quelques relectures du génial Taiyo Matsumoto avant d’aborder sa nouvelle série dont le premier volume est sorti il y a quelques semaines.
    Au rayon musical, mon année a été marquée de manière indélébile par l’extraordinaire concert de Nick Cave and the Bad Seeds à Anvers. A part ça, j’ai surtout écouté du jazz plus ou moins obscur et ma fille m’a fait écouter du rap. Le rock continue un peu à m’emmerder.
    En matière de séries : rien.
    Je me suis surtout investi dans la littérature et le cinéma..
    Au rayon américain, j’ai découvert Tess Gunty et je me suis rabiboché avec Bret Easton Ellis tous deux grâce au bilan 2023 de Ludovic, Mais si je ne devais garder qu’une seule lecture, ce serait celle de « Ton absence n’est que ténèbres » de Jon Kalman Stefansson, écrivain islandais qui fait partie de mes auteurs préférés depuis pas mal d’années et qui m’a une nouvelle fois bouleversé.
    Au rayon cinéma, mon année cinéphile a été marquée par une rétrospective intégrale de la filmographie du réalisateur coréen Hong Sang-Soo (31 longs-métrages et 2 courts).
    Allez, je termine par un top en vrac des sorties cinéma de l’année :

    Eureka (Lisandro Alonso)
    Los delincuentes (Rodrigo Moreno)
    Le mal n’existe pas (Ryusuke Hamaguchi)
    The man in black (Wang Bing)
    Miséricorde (Alain Guiraudie)
    La zone d’intérêt (Jonathan Glazer)
    Here (Bas Devos – attention : pas le Zemeckis que j’ai trouvé vraiment mauvais)
    Noël à Miller’s point (Tyler Taormina)
    La bête (Bertrand Bonello)
    Memory (Michel Franco)

    Et en joker pour un film imparfait mais qui fout la patate : Riddle of fire (Weston Razooli)

    Belle année pour le cinéma indépendant américain d’ailleurs, avec des propositions intéressantes même si pas toujours complètement abouties de Tyler Taormina, Weston Razooli, Joanna Arnow, India Donaldson, Sean Price Williams, les frères Turner, Annie Baker et même Nathan Silver.
    Le flop de l’année : Megalopolis (FF Coppola) mais je n’ai pas envie de l’accabler parce qu’il y a dans ce ratage plus de sincérité que dans l’ensemble des grosses merdes de studios hollywoodiens sorties cette année.
    Enfin, pour rebondir sur des films cités ici : je n’ai pas du tout aimé Poor things mais la palme du niveau zéro du cinéma revient à l’inodore, incolore et insipide Past lives, l’exemple parfait du cinéma inoffensif.

    Voilà.
    Bonnes fêtes à tous !!!! 🙂 🙂

    • zen arcade  

      Ah , j’ai oublié de rebondir sur Godzilla Minus One qu’on a regardé en famille et qui n’a convaincu personne à la maison. Je pense que le film a été trop survendu par rapport à ce qu’il vaut vraiment.

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