Death Note par Tsugumi Oba
Première publication le 22/06/15- Mise à jour le 14/04/19
Article de : ABARIS
Death Note est un manga réalisé par Tsugumi Oba complet en 12 tomes. Celui-ci a été adapté en animé par Tetsuro Araki en 37 épisodes. Enfin un film éponyme a été réalisé par Shusuke Kaneko.
Quand on me demande “quel est ton manga favori ?” ou qu’un ami me dit « je ne suis pas trop manga mais je veux me lancer, tu me conseilles quoi ? », ma réponse est la même : Death Note. Que ce soit pour les amateurs de bande dessinée nippone ou novices, Death Note fait figure de classique.
L’auteur de Death Note, Tsugumi Oba, dont c’est le premier manga, est soupçonné d’utiliser un pseudo. Certaines sources (Wikipedia…) avancent qu’il pourrait s’agir de Gamo Hiroshi. La rumeur serait amplifiée par le fait que le personnage du deuxième manga de l’auteur, à savoir Bakuman, aurait un oncle travaillant sur un manga de super-héros, comme Hiroshi a une certaine époque, ainsi qu’une certaine ressemblance entre les dessins dans Bakuman et les dessins de Hiroshi.
Je veux changer le monde !
Light Yagami, un jeune lycéen de 17 ans, intelligent, bien éduqué et plutôt beau garçon au vu de son succès auprès de la gente féminine, mène une vie studieuse et sans rebondissements. Meilleur élève de son lycée et du Japon, il aide plusieurs fois la police dans des enquêtes difficiles.
C’est alors que notre jeune ami tombe sur un cahier à la couverture noire, empli de pages blanches, avec seulement quelques règles inscrites. La plus importante : la personne dont le nom est écrit dans ce cahier meurt inéluctablement. Il faut avoir en tête le visage de la personne dont on écrit le nom, sans quoi la mort ne surviendra pas. Les individus portant le même nom et prénom ne seront pas affectés.
Étant une personne rationnelle, Light, laisse un premier temps le cahier au sol là où il l’a trouvé, mais inexplicablement il décide tout de même de l’emporter avec lui. Sceptique face a la véracité du cahier, le jeune lycéen, passe pas mal de temps sans y toucher avant de faire un test. Il cherche alors le nom de quelqu’un qui, selon lui, mériterait la mort. La chance vient alors d’apparaître dans son écran de télévision pendant qu’il étudie dans sa chambre. Un criminel en fugue, qui a déjà fait plusieurs victimes, trouve refuge dans une garderie. Sans hésitation, notre héros, décide d’inscrire son premier nom dans le carnet. Selon les règles, la victime, meurt d’une crise cardiaque dans les 40 secondes suivant l’inscription de son nom et de son prénom sur le cahier. Ce qui ne tarde pas d’être annoncé à la télévision.
C’est alors que commence la totale transformation du personnage de Light Yagami vers ce qui sera plus tard le personnage de Kira. Partant du principe que certaine personnes (violeur, tueur…) ne méritent pas de vivre et qu’il faut rendre ce monde meilleur, Light commence utilise quotidiennement le Death Note. Il est alors surnommé Kira (dérivé de Killer) par la police et recherché par toutes les autorités mondiales compétentes.
Ce qui est passionnant, c’est d’assister à la métamorphose totale de Light. Le jeune étudiant est quelqu’un de bien, il aime sa famille, il est poli et respectueux et son utilisation du cahier part d’un réel bon sentiment. On sent au début de la série qu’il est sincère. Mais l’utilisation prolongée du cahier le rend totalement différent, le Light Yagami du début de la série devient un masque qu’il montre volontiers a son entourage pour dissimuler sa réelle nature naissante, celle de Kira.
Le personnage de Ryuk le Shinigami (un dieu de la mort) ne tarde pas à faire son apparition. Il explique à Light que le cahier lui appartient et qu’il l’a laissé tomber sur terre. Et quand un humain le ramasse, il est obligé de le suivre jusqu’à que celui-ci meurt. Ryuk est en fait un dieu de la mort qui s’ennuie…. mortellement et qui confie le cahier entre les mains d’un humain pour s’amuser un peu.
L’histoire devient encore plus passionnante lors de l’apparition de “L”. C’est alors que le vrai combat commence. “L” est un super détective qu’on appelle en tout dernier recours quand une enquête n’aboutit pas, un réel génie que personne n’a jamais réellement vu. Le personnage est tellement charismatique qu’il ne tarde pas à voler la vedette à Light. C’est alors que le lecteur est totalement partagé entre Light, qu’on a appris à connaitre et à aimer et “L” aussi intelligent qu’amusant et qui représente tout de même la justice.
On arrive ici à la deuxième indéniable qualité du manga, le genre policier / enquête. Jusqu’à maintenant Light, grâce à la nature invraisemblable et surnaturelle des meurtres, semblait intouchable et introuvable, mais l’arrivée de “L” change totalement la donne. Il prouve à de nombreuses reprises que Kira a des points faibles et qu’il commet des erreurs qui peuvent le percer à jour. L’anime et le manga nous tiennent en haleine tout au long du récit. A chaque instant on se demande “comment Kira va t il s’en sortir ce coup-ci ?” ou alors “mais comment va faire “L” pour le piéger maintenant ? “. De nouveaux personnages font progressivement leur apparition pour donner plus de corps à l’œuvre. Et les règles du Death Note s’étoffent de plus en plus ajoutant de nombreuses intrigues et coups de théâtre.
On peut avoir l’impression que je place ce manga sur un piédestal en lisant cet article, et c’est tout à fait le cas. J’ai commencé par les mangas que je considère dans la plupart des cas comme une lecture plus simple et moins prise de tête que les comics. Mais Death Note sort vraiment du lot. Pas de combat pendant cinquante pages ou dix épisodes, pas de Kamehameha qui font couler plus d’encre que le scénario.
Nous sommes ici face à un réel récit entre le fantastique et l’enquête policière, deux génies qui se combattent avec la seule force de leurs cerveaux. Le seul résidu de défaut manghesque est sûrement la surenchère d’explication. On a parfois l’impression que le lecteur / spectateur est considéré un total idiot qui n’est pas capable de suivre le scénario. Du coup le personnage de “L” n’a de cesse d’expliquer à ses coéquipier son plan en long en large et en travers et se sent obligé de débriefer ce même plan une fois celui-ci mis à exécution. Kira lui, parle dans sa tête et explique tout haut ce qu’il est en train de faire au delà de toute évidence.
Mis à part cela, Death Note est quasi exempt de défaut. Certains personnages arrivant vers la fin du récit pourraient paraître superflu pour certaine personnes ( tu parles de moi là Xabaris ? Ndlr) , d’autres personnage contrastent peut être trop avec l’univers sérieux du manga. Mais en vue de la qualité générale ça serait pinailler ( ahem, tu vas voir si je pinaille…. Ndlr).
Des tentatives de films de Death Note ont vu le jour. Bien entendu on parle là de film à petit budget et on est loin de l’esprit du Manga. Disons que le fan acharné sera content de voir ses personnages favoris représentés par des acteurs, mais malgré une interprétation plutôt réussi de Light Yagami le reste ressemble tout de même à une caricature du manga original. Et l’apparition du Shinigami en image de synthèse fait l’effet d’un coup de citronnelle dans les yeux. En sachant que le film est sorti 13 ans après Jurassic Park, on se demande comment on pouvait faire des trucs pareils en 2006. Les conversations entre Bob Hoskins et Roger Rabbit me semblent plus crédibles que celles entre Light Yagami et le Ryuk de-synthèse. Le film reste une expérience amusante et surtout on a le droit à une fin alternative à celle donné manga et l’animé. Par ailleurs la fin du manga a une bien meilleure réputation que celle de l’animé.
Pour conclure nous sommes face à 12 tomes ou 37 épisodes pour l’animé, donc pas un truc qui s’éternise au fil des années. Et pour le plus grand plaisir de celles et ceux qui voudrait se lancer dans l’aventure je conseille la “Black Edition” publié par Kana qui ne pourra qu’embellir votre bibliothèque de ses 6 tomes.
Bon, on avance et franchement, j’ai été agréablement surprise.
Le coup de l’abandon du Death Note était un coup de génie, j’ai beaucoup aimé ces épisodes.
La façon dont L le récupère est là encore un coup de génie, brillant, même si je déteste de nouveau le personnage principal… Pourtant il semble clair que c’est le Death Note qui influence sa personnalité, mais ça reste un personnage difficile à supporter. A la fois intéressant car brillant, mais insupportable…
Il nous reste moins de 15 épisodes, je crains le pire…
Ah…Moi c’ets le moment où tout a commencé à me gonfler au contraire.
Avec ces théories de « qu’est ce qui se passe si je mets un bout de Death Note dans ma poche ? », Misa qui frôle la débilité mentale, et plein de complications inutiles qui m’ont vite gonflées. Que ce soit L et Light, je n’ai pas trouvé que les personnages évoluaient d’un Iota.
C’est de pire en pire par la suite. Tu me diras ce que tu en as pensé.
Ben là on en est au moment que je redoutais. L’épisode d’adieu était plutôt beau. Même si la réaction de Light ne fait que renforcer mon sentiment envers le personnage. J’aurais aimé en savoir un peu plus sur le passé de L d’ailleurs. On nous balance des morceaux de flashbacks sans aucune explication, c’est assez frustrant.
Misa est de plus en plus insupportable, j’ai hâte que Light la dégage. J’ai généralement un niveau de tolérance assez élevé concernant les personnages un peu chiants, mais là, non seulement elle ne sert à rien, mais elle est plus que gonflante. Je ne comprends pas pourquoi Light continue avec elle.
Et ce saut de 5 ans dans le temps, je reste dubitative.
Je rêvais d’un affrontement final entre Light et L, du coup je suis assez déçue, même si c’était couru d’avance que L ne s’en sortirait pas.
J’aime bien N, parce qu’il a le même genre de personnalité que L.
M est par contre carrément insupportable lui aussi. La rivalité qui ne sert à rien. Et finalement, on pourrait presque dire « les épisodes qui ne servent à rien ».
Au point où j’en suis, j’ai juste hâte de voir comment ça va se terminer pour Light.
La mort de L ne sert à rien.
Je n’ai jamais compris l’intérêt de commencer une deuxième saison avec des nouveaux personnages à 10 épisodes de la fin. Entre l’un qui mange du chocolat et l’autre qui construit des robots, je ne comprends où l’auteur a voulu en venir en dépeçant l’histoire d’un personnage emblématique.
Mais pour te rassurer sur le sort de Light, je trouve la fin à la hauteur.
Je regarde la série le week-end, donc rien de neuf, mais je suis assez d’accord avec toi.
C’était l’aspect que j’aimais dans cette série, ce duel d’intellectuels, un du côté du bien, l’autre du mal. Avec des joutes verbales, des confrontations, indirectes. Ces deux petits génies qui sortaient presque des jupons de leurs mères. Alors dès que Light a fait comprendre qu’il ferait tout pour se débarrasser de L, ça m’a gonflée. Parce que les armes ne sont pas égales.
Enfin bref. Du coup j’ai ruminé ça cette nuit et plus j’y pensais plus j’étais agacée que L soit mort si tôt. Et même tout court d’ailleurs.
Parfois j’avais espoir que Light change d’avis, j’ai même espéré qu’il regrette avoir perdu son meilleur adversaire, mais même pas…
Même pendant l’épisode, je me disais que peut-être que L avait trouvé une parade pour s’en sortir…
J’ai aimé cet épisode pour la mélancolie qu’il dégage, avec la scène sur le toit sous la pluie. On sait qu’il a compris que c’était fini. Mais ça reste rageant.
Je me dis que peut-être il reste un espoir que même après sa mort, L ait trouvé un moyen pour gagner contre Light…
Enfin bref, j’ai juste besoin de déverser ma frustration, là…
Je suis assez d’accord avec Bruce. A l’époque de sa découverte pour moi, vers 2008 ou 2009, je m’étais arrêté au tome 7, et puis il y a quelques années, j’ai complété la collection. Je ne l’ai relue et finie que l’an passé, et la fin est vraiment à la hauteur alors que comme toi, j’avais été très frustré par les événements. Je n’ai pas regardé l’anime, mais mes enfants oui (alors que c’est pas le genre de ma fille en général, elle en aime quelques-uns comme One Punch Man, Hunter X Hunter et donc ce Death Note). Ils ont aimé.
L’avis de mes filles, c’est que ça démarre super et puis que ça part en sucette et que ça devient nul.
Pour ma part, ni vu ni lu.
Quelques soient nos « bagages » et nos goûts, DEATH NOTE reste un cas d’école où l’intrigue se saborde à mi-chemin et parvient à faire quasiment une unanimité négative.
Mais effectivement la chute rattrape quand même pas mal, les auteurs assument leur postulats de départ et vont au bout de leur idée.
Ca y est, on a fini.
Agréablement surprise finalement.
La réalisation du dernier épisode, en particulier les derniers moments de Vous-savez-qui, est particulièrement réussie, avec l’importance de la lumière. Presque poétique tout ça. J’ai même eu presque un peu de peine pour lui…
Globalement, je peux dire que je n’ai pas détesté, je comprends que ce soit culte, malgré cette décision frustrante, voire aberrante de sacrifier un des deux personnages principaux, ils ne s’en sont pas si mal sortis. (Bon même si quand j’y repense, je ressens encore un très fort agacement monter en moi…)
Je suis allée de surprise en surprise et j’ai trouvé que ça tenait la route.
Le suspense était aussi très bien dosé, avec des moments (notamment les 40 secondes) où je me suis surprise à retenir mon souffle.
Très belle réalisation, musique impeccable, jeux de lumière intelligents, percutants.
Bonne série. 4 étoiles.
Avec un « pay off » réussi in extremis, la cote de la série reste quand même très bonne.
Et puis, c’est un titre à part avec un imaginaire, un concept et un univers graphique très novateur. Les « shinigami » ont pullulé après sous toutes les formes d’ailleurs… (A moins que ce soit plutôt à cause de BLEACH…)
Bon nous on est en plein FRUIT BASKET (rien à voir) et même si j’ai pas une affection énorme pour cette série, je suis tué par la teneur sombre, glauque et tristes des histoires. chaque personnage a un vécu horrible bien planqué sous la douceur du dessin… Je conseille donc cette série (ancienne et nouvelle version)
FRUITS BASKET est dans notre watchlist…
Dans la catégorie culte, je me suis fait (2 fois) KUROKO’S BASKET. Pour le délire (la passe vortex, les yeux de l’aigle et toutes ces capacités hors-normes qui rappellent un peu CAPTAIN TSUBASA mais en plus drôle), et parce qu’il y a, comme dans tous les anime de sport, de très beaux moments. Et puis c’était avant-gardiste, mine de rien, avec un coach femme !
Il nous reste à regarder le film qui conclue la série.
Je me suis lancée dans INUYASHA aussi, l’intégrale de la série est dispo sur Crunchyroll !
Mon conjoint a tenté de nous convaincre de regarder MADE IN ABYSS, mais trop difficile pour tout le monde. Il a regardé tout seul. Le contraste entre les dessins très très enfantins et la thématique, les scènes d’horreur, je ne supporte pas. Je préfère presque que ça annonce la couleur, avec des dessins adultes qui te disent bien « non c’est pas pour les enfants ». Franchement faut avoir le cœur bien accroché parfois. Un jour, peut-être, je regarderai seule et dans le calme, avec mes mouchoirs…
Mais sinon j’aime bien le petit dernier qui fait parler de lui en ce moment : FRIEREN !
INU YASHA totalement feelgood la série préférée de ma fille…
sa première japanime pour tout dire… Grâce à qui? Grâce à bibi son papounet chériiiii…^^