Apéro Comics

Opération : Apéro-Comics #1 réussie pour Alex Nikolavitch et Bruce Lit

Conflans-City, la médiathèque veille sur vos lectures…

AUTEUR : MAT MATICIEN

PHOTOS : 6 PATRICK FAIVRE

Un événement exceptionnel s’est déroulé cette semaine. Je ne parle pas du remaniement ministériel mais du premier Apéro Comics organisé par la médiathèque de Conflans-Sainte-Honorine ce vendredi 12 février 2016 ! Et oui, il faut aller jusqu’à Conflans pour voir une aussi belle initiative se mettre en place.

Un grand merci à Cathy et Frédérique, deux Wonder-Bibs (comprendre Wonder Bibliothécaires) qui ont invité Alex Nikolavitch, scénariste et traducteur de comics et Bruce Lit, le boss de ce blog à parler de leur passion commune. Pour l’occasion, la médiathèque était décorée de posters de super-héros mais aussi de petites fiches présentant les séries Scalped, Locke and Key, Sandman.

Pour des raisons de droits (des fois que Marvel / DC intentent un procès à nos amis), la superbe affiche concoctée par Jean Pascal Nguyen pour l’occasion et lettrée par Mme Bruce Lit, n’avait pas pu être diffusée sur la ville. Elle fut toutefois exposée à l’intérieur du complexe super héroïque qui afficha complet dès 18h30 !  Filles et garçons de 7 à 77 ans allaient écouter la bonne parole deux heures durant de nos conférenciers.

Laffiche originale  de JP Nguyen censurée....

L’affiche originale
de JP Nguyen censurée….

Petit retour sur cette soirée inédite autour de 5 questions que je me suis posé à moi-même…

Qu’est ce qu’un Apéro Comics ?

Le concept c’est donc de prendre un apéro et de parler Comics en même temps (Oui mais pas la bouche pleine). Hier on a donc grignoté avec un professionnel, l’excellent Alex Nikolavitch (traducteur de Arkham Asylum, The Boys, Top 10…, essayiste de Mythe et Super Héros  scénariste de Saint Louis ) et un passionné que vous commencez à connaitre l’infatigable Bruce Lit. Au final, nos deux speakers ont peu mangé et ont découvert qu’ils étaient voisins depuis 6 ans sans le savoir !

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C’est complet ! Pas grave, l’apéro est servi !

Quel est le super pouvoir d’Alex Nikolavitch ? Facile. C’est un mage-envoûteur. Le public de la médiathèque (60 à 70 personnes) n’a pas décroché une seconde de ses interventions captivé par ce savoir rendu accessible. Même lorsqu’il s’aventure dans le champ du déconstructivisme (dur à écrire !) avec le Daredevil de Miller, tout le monde le suit. On y reviendra.

Si Nikolavitch sidère l’assistance par son savoir encyclopédique, Bruce Lit l’a fait marrer avec quelques vannes bien senties, une mauvaise foi rafraîchissante : « la saga du clone, c’était pas si mal » des provocations acides : « quand je lis Sandman, j’ai presque envie de rencontrer la Mort », et une approche émotionnelle intacte lorsqu’il parle de son amour des X-Men et de Daredevil. Émotion et cérébralité : les deux voisins ont fait la paire !

De qui a-t-on parlé ?

De bien des grands du métiers. Je veux parler des vieux de la vieille : de Daredevil à Batman en passant par Superman et les X-men. Ces hommes qui usent leur costume pour certains depuis plus de 60 ans avec comme contrainte de ne pas (trop) en changer pour que l’on puisse les reconnaître facilement.  Nikolavitch appelle cela l’icônisation » (encore un mot dur à écrire!). Avec quelques ratés dans les années 40 pour les adaptations françaises qui avait rebaptisé Superman… François l’imbattable ! On savoure. Bruce parle des hommes sous le costume, de leurs valeurs altruistes et de leurs besoins de réparation liés à leurs névroses.

Avant Superman en rouge et blanc, il y avait Super François en noir et blanc

Avant Superman en rouge et blanc, il y avait Super François en noir et blanc

Derrière ces super-héros… d’autres hommes se cachent. Une ligue de scénaristes justiciers qui ont des idées et des convictions. Bruce Lit dégaine son God Loves, Man kills de Chris Claremont et fait mouche. Les super-héros servent des causes qui entrent en résonance avec l’Histoire. On évoque la Shoah avec le passé de Magnéto, l’Apartheid, les droits des homosexuels, des femmes… Les gamins du premier rang issus de l’immigration dévorent Bruce Lit des yeux lorsqu’il rappelle que les enfants abattus au début de l’histoire n’ont pas le droit de vivre parce que mutants et…noirs. Il souligne l’audace de mettre en scène dans les années 70 une équipe multiraciale : une noire, un allemand, un russe pacifique en pleine guerre froide et Kitty Pryde, son étoile de David au cou, prête à mourir pour les idéaux pacifiques de Charles « Luther King » Xavier.

La réalité rejoint la fiction quand Alex Nikolavitch nous apprend que Kirby, le papa de Captain America, a donné rendez-vous à des sympathisants nazis qui critiquaient son personnage pour se battre avec eux. Il les a attendus mais… ils ne sont jamais venus.  Il rebondit sur le volet christique des X-Men pour y juxtaposer la légende du Surfer d’Argent, Messie malgré lui d’une humanité qu’il protège et qui le rejette.

Ouais, le déconstructivisme, bien sûr, je peux l'épeler...

Ouais, le déconstructivisme, bien sûr, je peux l’épeler…

Pourquoi dans une médiathèque ?

Et bien, l’initiative revient aux deux Wonder-Bibs Cathy et Frédérique qui se rendent compte que les comics sont de plus en plus empruntés en médiathèque, mais que les lecteurs sont un peu paumés… Ils viennent aux comics le plus souvent après avoir vu un film. Pas facile de s’y retrouver dans 60 ans d’histoire. Alors l’idée est venue de convoquer un pro et un passionné pour avoir quelques conseils.

Par où commencer pour découvrir les super-héros…

Bruce Lit a un regard contrasté sur les films qui, point positif, amènent un nouveau public mais, hélas, simplifie le rapport au personnage : comment faire tenir une histoire de 600 pages en 1h35 ?  La saga du Phénix Noir prendra plusieurs années sur papier et à peine une heure à l’écran.

Achetez cette BD les jeunes !

Achetez cette BD les jeunes !

Pour Nikolavitch, on touche là un point essentiel des Comics qui sont à l’origine des feuilletons dans la lignée des Dumas, Sue. Ils ont donc dans leur version papier suffisamment d’espace pour développer la caractérisation des personnages ce qui les rend particulièrement attachants. Alors que le film forcément va plus vite sur les personnages et s’attarde un peu plus sur le spectaculaire qui est son point fort (une explosion dans un film vaut mieux qu’un gros BAOUM en grosse lettre).

Bruce joue les trublions en provoquant les fans de Batman de l’assistance sur l’apologie d’un état policier du film de Nolan. Horreur ! Il n’aime pas pas non plus DKR qu’il trouve réac’ ! Les deux compères se marrent et s’affrontent gentiment autour du personnage de Batman tandis que Nikolavitch rappelle l’importance des seconds rôles pour contrebalancer le monolithisme de Bruce Wayne.

Malheureux ! On ne critique pas Batman !!

Malheureux ! On ne critique pas Batman !!

Le conseil d’Alex Nikolavitch aux nouveaux lecteurs est de feuilleter les histoires pour découvrir celle qui plaira et de commencer par celle-là. Sauf si comme lui et Bruce vous êtes de dangereux maniaques alors commencez par le numéro 1… qui n’existe pas toujours d’ailleurs puisque, par exemple, Batman commence  dans Detective Comics n° 27. On note que pour Stan Lee:  « chaque histoire doit être la première de chaque nouveau lecteur ».

Et le déconstructivisme  ?  Hé bien, c’est la fabuleuse histoire de Daredevil intitulée Born Again de Frank Miller et mis en image par David Mazzucchelli dont on vous a déjà beaucoup parlé sur ce blog. Avec cette histoire, le méchant Kingpin cherche à détruire le super-héros en s’attaquant à l’homme derrière le masque. Il détruit chaque parcelle de ce qui fait un homme, son travail, sa vie privée et jusqu’à son honneur. Le déconstructivisme est bien c’est cela : éplucher un héros pour voir ce qu’il en reste.

Batman ? Nolan ? Bendis ? Fables ? Bruce soigne sa prochaine sortie…

Sur ce coup, Bruce et Alex sont d’accords : un homme sans espoir est un homme sans peur ! Bruce évoque les sous textes religieux et sociologiques, les similitudes avec l’univers de l’écrivain Paul Auster tandis que Alex se lance dans une analyse brillante sur le rapport entre l’homme et sa ville en invoquant le From Hell de Moore et Will Eisner moins connu de l’assemblée de ce soir.

Au final, est-ce qu’on a bu ?

Pas trop ! car on a surtout écouté.  Et puis, service public oblige, pas de boissons alcoolisées.

Viennent les questions de l’assistance : quelle place pour les femmes dans les comics ? Pourquoi The Eternals de Kirby n’ont pas été publiés jusqu’au bout en France ? L’occasion pour Alex de dresser une brève histoire de la censure dans les comics. Quelles sont les pires histoires de Spider-Man ? Bruce évoque les résurections surréalistes de Tante May et les méfaits de John Byrne sur la série.

Pourant quand ils parlaient, ils avaient lair plus intelligents les deux là !

Pourtant quand ils parlaient, ils avaient l’air plus fins les deux là !

La conférence se termine.  Nikolavitch signe ses livres pendant que Bruce Lit parle du blog à de jeunes convertis et les entraîne….au rayon manga ! Traître !

Après l’apéro Comics, on s’est largement rattrapé  puisque j’ai eu la chance de poursuivre en VIP  l’after chez Bruce Lit avec Alex Nikolavitch qui a continué à raconter son aventure passionnante de son métier.   On essaie sans succès de piquer des bouquins de Bruce dans la bibliothèque. Les enfants cavalent dans la maison. Il y a de la famille, des amis Facebooks et Mme Lit qui se bousculent au buffet. Au loin résonne un hommage à Claude François ! Quant à Bruce, il se déplace à la vitesse de l’éclair pour servir à boire, à manger et encore à boire. Et vanter ses coups de coeur….mangas ?

Magne toi Alex, tu vas louper l’after!

J’espère que l’on retrouvera ce format à l’occasion à Conflans (c’est quand même pas simple d’y aller) ou dans d’autres endroits ( ‘tain ces parigots !! -Ndr).

Seuls regrets : toute la Team du blog hors Paris, c’est à dire la moitié, n’avait pas pu faire le déplacement.  En rentrant avec Patrick Faivre, on se met à rêver de super pouvoirs permettant enfin au train de minuit   de démarrer….Et de constater que Bruce a prêté à Patrick : Innocent, un manga. Super roublard 😉

Bruce et ses Wonder-Bibs !

Bruce et ses Wonder-Bibs !

22 comments

  • Bruce lit  

    Le voici ! Le voilà ! Le compte rendu de l’apéro comics comme si vous y étiez ! Le récit de la passe d’armes entre Bruce Lit et Alex Nikolavitch, l’identité secrète des Wonder Bibs (Cathy Benod et Frede L’Amoureux) et l’After ! Sur le terrain Mat Maticien à la plume et Patrick Faivre derrière la caméra photo !

    A défaut d’Apéro, Bob Dylan vous sert le café ! http://www.dailymotion.com/…/xmsihu_one-more-cup-of…

    Merci encore les copeaux pour ce compte rendu exhaustif écrit dans l’urgence du diktat de l’actualité ! Rencontrer Nikolavitch, prendre le café chez lui, lui prêter mon Punisher, c’était comme Luke rencontrant Vador ! Un géant à côté (dans tous les sesn du terme, il fait au moins deux mètres) duquel on se dit qu’il faudra encore un millier d’articles pour être à niveau ! J’aurais voulu échanger d’avantage avec le public, mais le tic-tac était impitoyable !
    Un petit moment de Paradis avant, pendant et après ! Merci donc à Fred et Cathy, et tous ceux qui ont fait le déplacement et soutiennent ce blog.
    @Mat : maintenant tu connais mon ferroviaire quotidien !

    • Matt & Maticien  

      Je confirme avoir découvert avec stupeur qu’un convoi de fret était prioritaire sur un train de voyageurs. (Certains parmi nous en ont profité pour rejoindre pendant 10 minutes la douce morphée dont Bruce avait parlé. Mais je ne donne pas de nom)

  • CathyBenod  

    Quelle réactivité !!! En plus c’est vraiment complet, chapeau bas à l’auteur =D> !

    • Bruce lit  

      Oui, tu comprends maintenant Cathy, j’ai tenu Mat loin des bouteilles : par pur intérêt narcissique ! Il fallait qu’il soit opérationnel dès l’aube.
      Devrais je vous le dire ? Pour écrire cet article il a sacrifier sa sieste du WE. Lorsque l’on connait cette valeur qu’ont les siestes pour les jeunes pères, on ne peut fléchir le genou de gratitude devant un tel sacrifice !
      Rompez !

      • Cathy  

        Un vrai sacerdoce en somme ! Le sacrifice de la sieste de Mat n’aura pas été vain, le résultat vaut le coup. Mais ça permet effectivement de mesurer l’effort nécessaire à la réalisation de ce compte-rendu. Mes respects renouvelés donc !

    • Matt & Maticien  

      J’aurais peut-être pu souligner davantage la qualité de l’organisation. Tous les ouvrages utiles avaient été sortis des rayons pour être à portée de main des intervenants et un écran diffusait des illustrations en lien avec les échanges. Sur chaque table de quoi grignoter. Même les retardataires avaient droit à une boisson. Les Wonder bits ont manié plusieurs fois leur lasseau pour animer la discussion et respecter les délais. Pas facile avec deux gaillards très documentés et passionnés. Un grand merci pour cette initiative et tout ce travail.

      • Matt & Maticien  

        Autre précision pour ceux que cela intéresse. J’ai appris pendant le fameux after « Vip » (où j’ai réussi à m’incruster;-) qu’Alex Nikolavitch anime un atelier sur Conflans ouvert à tous de 7 à 77 ans sur le scénario en Bd. Si jamais cela intéresse quelqu’un. Autre confidence d’Alex Nikolavitch, il va tenter d’entrer dans le Guiness des records pour le plus court trajet domicile – bureau: 17 secondes entre sa chambre et son bureau. Et en plus dans les 17 secondes, il a le temps de prendre un café. Seul Superman est plus rapide.

        • Bruce lit  

          @JP : tu m’as volé ma réplique ! En même temps, j’ai servi de la quiche à Nikolavitch.
          Prendre la parole n’a pas toujours été évident. On interrompt pas facilement un type aussi brillant qui pouvait aller loin, très loin, dans ses démonstrations. Il faut dire que c’est son métier, et que même offstage, il est vraiment comme ça. Il me régale d’anecdotes sur les coulisses du métier chez Urban, Panini ou Semic.
          Une belle leçon d’humilité qui m’a rappelé une séquence de Vagabond ! Même lorsque l’on se croit au somme d’une montagne, il suffit d’en apercevoir d’autres beaucoup plus haut pour se remettre à l’ouvrage ! Et le simple fait qu’il ait lu des article du blog est vraiment valorisant.
          Il m’a en tout cas redonné envie de lire du Will Eisner, même si pour le coup, il a fallu le ramener sur terre parce que ça devenait trop pointu pour un simple apéro.

          • Nikolavitch  

            le blog est super, faut dire !

            et je peux vous révéler un truc : moi, c’est quand je vais voir des conférences de Xavier Fournier (Comic Box) que j’apprends plein de trucs. Y a deux ans, par exemple, il a fait une conf sur Infantino. Avec un long passage sur les Star Wars d’Infantino. Il faut savoir que j’ai refait la trad de toute cette période pour le compte de Delcourt, et que je me targue donc de la connaître.

            Et j’ai appris 18 trucs dessus en allant à sa conf. « Même lorsque l’on se croit au somme d’une montagne », disais-tu ?

  • Présence  

    Merci pour ce compte-rendu très vivant et très enlevé. Il donne l’impression que Bruce a donné la réplique à Alex Nikolavitch sans lui servir la soupe, et avec du répondant.

    • JP Nguyen  

      @Présence : « sans lui servir la soupe », ben ouais, c’était un apéro, pas un souper 😉
      @Bruce : content de voir que tout s’est bien passé. Vous avez fait salle comble, apparemment !
      Merci aussi pour avoir réussi à caser l’affiche « officieuse »…
      @Mat : tu fais un super-reporter, aussi doué que Tintin, sinon plus ! (c’est vrai, d’ailleurs, Tintin il pond pas beaucoup de papelards, pour un journaleux…)

    • Nikolavitch  

      Ça, c’était très important. Ne pas être d’accord et ne pas se gêner pour le dire, c’est la base de tout, ça permet un vrai échange.
      (après, désolé d’avoir donné l’impression d’être innarrêtable !)

  • Lone Sloane  

    The Boys are back in town!
    Un reportage réussi où l’on offre la possibilité aux absents d’être présent pour un événement à Conflans où Bruce n’a pas joué les martyrs vu le minois enjoué des bibliothécaires à l’origine du projet. Bravo à elles et à vous deux pour avoir prêché peut-être pas que des convaincus.
    J’aime bien les interventions et le ton d’Alex Nikolavitch dans la rubrique Comics de BD Gest’ et je pense que le courant a du bien passer entre vous deux. Merci Mat.

  • comics-et-merveilles.fr  

    Loin des yeux mais proche du cœur!
    On regrette presque parfois d’être parti de Paris^^

    Sérieusement, cela avait l’air super intéressant et enrichissant.
    Ou alors, c’est Mat qui est bluffant!
    Un peu des trois ? 🙂

  • Tornado  

    Presque comme si on y était ! Dommage d’ailleurs qu’il n’y ait pas d’autres photos avec les autres gars de la team qui étaient là.
    Félicitations à tous et à toutes pour avoir mené à bien ce projet très sympa. Et qui donne envie d’être avec vous.

    • Bruce lit  

      @Tornado : d’habitude je prends de tonnes de photos. Sauf ce jour là, où mon appareil me rendait dingue. Tout est passé si vite. A peine l’apéro terminé, qu’il fallait aider à ranger la salle et filer à la maison…Et puis les copains sont désormais habitués à se voir entre eux….Du coup c’est comme être parisien à Paris : on s’y ballade sans forcément immortaliser le truc.

  • Frede  

    Un évènement génialement mené par nos deux intervenants, merci pour cet article Bruce!!! bises aux lecteurs de comics, longue vie à eux!!!!!!

    • Bruce lit  

      @Frede : merci à vous pour cette invitation et toute la préparation qui alla avec. Et à MAt Maticien pour son compte rendu.
      Juste autre chose, le dessin de JP Nguyen, je l’adore et a été réalisé en un temps record, pas plus de 4 jours si mes souvenirs sont bons pour enchaîner ensuite sur la cover du bilan 2015 !
      @A.Nikolavitch: peux tu me donner les références du roman graphique de Will Eisner dont tu as parlé, l’histoire du bâtiment New-Yorkais ?

      • Nikolavitch  

        The Building. Delcourt l’a réimprimé, je crois, mais la bibli l’a dans l’édition… Albin ? ou Rackham, peut-être. Bref, une édition d’il y a dix ans. Dans le genre, il y a aussi Droopsie Avenue, l’histoire d’un quartier d’immigration où les vagues de populations différentes se suivent…. et se ressemblent.

  • Jyrille  

    Je regrette sincèrement de n’avoir pas été là. Si l’ambiance était aussi détendue et réjouissante que le ton de l’article, ce devait être un plaisir partagé d’être présent à cet apéro d’un genre nouveau ! J’adore ton affiche, JP, à part la zone de texte en forme d’éclat en haut à gauche, trop classique pour moi. La Catwoman semble très inspirée par celle de Tim Sale, non ? C’est vraiment une superbe idée, donc merci aux libraires de proposer ce genre d’actions pour que les gens se rencontrent dans la bonne humeur. Encore bravo à toutes et tous.

    • JP Nguyen  

      @Cyrille : La Catwoman est plutôt un mix entre celle de Jim Lee et celle de Darwyn Cooke. En revanche, le Batman est à 99% pompé sur du Tim Sale… une sorte de Long Hallo-wine 😉
      @Bruce : oui, ces dessins ont été faits en quelques jours, à une période où j’avais délaissé mes customs et mon clavier…

  • Hélène LaBaleine  

    Merci à vous tous d’avoir permis la réalisation de cette belle soirée!
    Remerciements aux intervenants, Alex et Bruce, qui sillonnent la médiathèque régulièrement et alimentent nos réflexions!
    Remerciement à tous les participants, dont certains venaient de loin, d’autres connaissaient le lieu et/mais pas les comics. Il y en avait pour tous, les spécialistes comme les néophytes de mon genre!
    Enfin un grand merci aux 2 WB, toquées de BD et médiatrices en diable: une belle réussite!
    (sans oublier Elise à la garde d’enfants et Laurence qui assurait)

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