Focus : Dragon Ball, un manga méritocrate ?
SPECIAL GUEST : FABRICE FADIGA
D’aussi loin qu’il se souvienne, Fabrice Fadiga a toujours souhaité travailler dans les industries culturelles. C’est aujourd’hui chose faite avec un poste dédié à la communication et aux partenariats numériques au sein du groupe Bamboo édition. En parallèle, guidé par son amour de la bande dessinée, il a lancé ethyquette.fr, un service de création d’étiquettes par des artistes du 9eme art (et pas que).
Fin connaisseur de l’oeuvre de DRAGON BALL au point de défier Bruce en personne sur son terrain de jeu, il vient jouer les guests en ouverture de cette saison douze.
À l’heure où ces lignes sont couchées sur leur support numérique, l’une des meilleures séries shonen vient de tirer sa révérence. My Hero Academia s’est achevé et son dernier chapitre m’a confirmé – sans vous spoiler, ne vous en faites pas – qu’il s’agissait là d’une œuvre avec un magnifique fond politique et social comme on en fait trop peu dans cette catégorie éditoriale.
Déterminisme social, méritocratie ou encore surmédiatisation de la société : nombreux sont les sujets dits « sérieux » à infuser dans cette œuvre à destination d’un public adolescent. Cela nécessiterait un dossier complet lié à une relecture complète de la série de Kōhei Horikoshi.
Avant cela, en cette année tristement marquée par la disparition d’Akira Toriyama au mois de mars, nous allons nous attarder un instant sur Dragon Ball le manga qui aurait pu (dû ?) installer cette tendance, il y a plus d’une trentaine d’années par son traitement de la question.
Et si la principale différence entre Goku de Luffy, Naruto, Gon ou encore Ichigo était d’un point de vue filial ? Le Saiyan défenseur de la Terre est en effet le seul de ce gang de superstars du Shonen Jump à ne pas être un fieffé « Nepo Baby de la bagarre ».
Face à des « fils de » révolutionnaire mythique / chef de village légendaire / capitaine d’une division de chasseurs de démons, l’alien défenseur de la Terre joue un peu le rôle d’intru avec un père issu de la caste de guerriers la plus basse socialement. Une absence de distinction sociale que Végéta, prince de son peuple (et véritable équivalent des autres héros de shonens nekketsu) ne manque pas de rappeler à celui dont le nom de naissance était Kakarot. En effet, Bardock, le géniteur de notre héros n’était qu’un troufion, un soldat aisément sacrifiable envoyé sur les planètes faciles à conquérir. Ce dernier réussira tout de même à s’illustrer et à marquer les esprits et les cœurs des fans de Dragon Ball en s’élevant face à Frieza, le tyran galactique, lors d’un affrontement désespéré au goût de lutte des classes dans le TV special Bardock VS Frieza.
Un héritage plus symbolique qu’avantageux en termes de puissance ou de prestige social, Goku étant né avec une force de combat ridiculement basse de 2 unités de combat. Une sous-performance, même pour sa caste, qui déterminera son envoi sur une planète de seconde zone, la Terre. Comme quoi, la naissance ça détermine un peu une trajectoire de vie…
Cette importance de la lignée est une caractéristique commune à bien des peuples dont la fiction nationale s’appuie sur la pureté du sang. L’Allemagne ainsi que le Japon en font partie et cela a pu les amener à opter pour des politiques nationalises et internationales des plus catastrophiques par le passé…
S’il n’est pas question ici de mettre dans la balance les valeurs personnelles des auteurs des séries citées plus haut, force est de constater que cette constante est belle et bien présente dans leurs œuvres. Qu’il s’agisse d’un conditionnement irrépressible des auteurs ou de suggestions de leurs tantōs, les héros de Eichirō Oda, Masashi kishimoto, Yoshihiro Togashi et Tite Kubo peuvent s’appuyer sur une ascendance glorieuse pour justifier de leur incroyable force et de leur témérité. Bien évidemment, rien n’est jamais joué et ils vont devoir combattre et se montrer dignes du sang coulant dans leurs veines, qu’ils le sachent ou non. Si nous nous aventurons dans des travaux autrement plus sérieux que cet article, l’anthropologue Harumi Befumi soulignait dans ses différentes études, dont An Empirical Study of Nihonjinron : How Real Is the Myth? In : Kwansei Gakuin, publié en 1987, que « la plupart des Japonais se considèrent comme un peuple homogène, voire pur et sans mélange ». Une croyance alimentée par des discours politiques mais aussi peut-être inconsciemment par des fictions destinées à un jeune public en exposant dans leur sous-texte « la transmission exclusive du « gène nippon » dans cet archipel depuis l’éternité, et qui parlent, eux seuls, la langue japonaise », identifiée par Befu en 1987.
Une fiction nationale aux relents impérialistes foulée du pied par Akira Toriyama et son Goku immigré, descendant d’un « faible », mais pourtant capable de surpasser un membre de la royauté à force de travail. Parce que celui qui est désormais considéré comme l’un des personnages les plus puissants de la pop-culture, capable de détruire des planètes sans forcer a commencé par des « training montages » dignes de films des kung-fu tant appréciés par Akira Toriyama. Port de bouteilles de lait ou encore labourage de champs : il a fallu que notre héros passe par un apprentissage marqué du sceau d’une ruralité proche de celle d’Aichi (la région d’origine de l’auteur) dans les premiers chapitres de Dragon Ball.
En réalité, cet éloignement de Goku de cette fiction nationale puise plus qu’on ne pourrait le penser dans l’itinéraire un peu punk de Toriyama qui a jalonné sa carrière de choix allant à l’encontre des standards de la société japonaise des années 1970 et 1980. Celui qui deviendra plus tard l’un des plus grands ambassadeurs du Japon dans le monde avec ses œuvres commença sa vie professionnelle en étant un piètre employé de bureau au « comportement marginal » et avait fini par démissionner de son poste d’illustrateur dans une agence publicitaire au début de sa vingtaine. Avant cela il abandonna même ses études d’art, déjà au grand désespoir de ses parents qui durent suite à sa démission lui donner de quoi se payer des cigarettes et des consommations dans les cafés où il se rendait pour lire des mangas. C’est dans un de ces cafés qu’il entamera véritablement sa carrière de mangaka, découvrant une annonce pour un concours de mangas… Auquel il ne participera pas car ayant dépassé le délai d’envoi de ses planches. Qu’à cela ne tienne, il les recyclera en les envoyant à un concours du Shonen Jump. La suite appartient à l’Histoire, prouvant qu’un électron libre peut accéder à un destin glorieux même en s’écartant d’un schéma prédéfini.
Du côté de Goku, les aventures et les rencontres, amicales ou conflictuelles qui le feront progresser vont s’enchainer, qu’elles se soldent ou non par une victoire. Car oui, notre protagoniste se traine un palmarès en dents de scie si on se réfère au nombre de médailles remportées dans sa discipline sportive : les arts-martiaux. Il aura fallu attendre le 23ème Tenkaichi Budokai, le tournoi d’arts-martiaux le plus réputé du monde pour que notre héros réalise son rêve de devenir le combattant le plus fort du monde. Une consécration obtenue à la sueur de son front, en faisant preuve d’une détermination sans bornes après avoir perdu dans un premier temps face à Tortue Géniale, son maître, puis face à Ten Shin Han, son premier véritable rival doté d’un statut de génie. Une véritable progression guidée par un esprit sportif et des maîtres qui se sont succédés : Son Gohan, Tortue Géniale, Maître Karine, Mister Popo, Le Tout-Puissant puis Maitre Kaio se sont ainsi succédés pour transmettre leur héritage martial et spirituel à cet enfant à queue de singe avec lequel ils ne partageaient aucun lien de parenté (génétique, tout du moins).
Merveilleux loser mais infatigable bosseur, Goku se permettait même de perdre des confrontations mettant le destin de la Terre dans la balance, se prenant des raclées par Tao Paï Paï au moment de la saga de l’Armée du Ruban Rouge ou encore par Piccolo Daimao (le père du taciturne mentor de Gohan), juste après le 22ème Tenkaichi Budokai. Entrainement acharné, apprentissage de nouvelles techniques lui seront alors à chaque fois nécessaires pour venir à bout de ces menaces. Des victoires souvent sur le fil qui feront grandir le combattant au point de lui faire acquérir d’office le statut de défenseur de la Terre lorsque les enjeux deviendront cosmiques. D’abord avec l’arrivée de son frère Radditz, dynamitant les frontières établies jusque-là : Goku et Piccolo étaient des extra-terrestres et des êtres bien plus puissants qu’eux peuplent l’univers, pouvant balayer de la main des années d’entrainement. Un premier contact qui se soldera d’ailleurs par la mort de Goku dans un acte de sacrifice héroïque pour permettre à Piccolo d’éliminer Radditz. C’est aussi par le biais de cette première rencontre que les fans feront la connaissance du premier héritier de la saga (le deuxième, si on compte Piccolo Junior) : Gohan. Une anomalie dans la grammaire de la série, passant au gré de ses émotions de gamin pleurnichard à guerrier surpuissant, sans aucun entrainement, juste du fait de son capital génétique de métis Saiyan/humain et parce que « son père était un héros, le grand, le vaillant Son Goku ».
Bien sûr, on pourra prétexter qu’il sera quand même soumis à un entrainement rigoureux par Piccolo en prévision de l’arrivée des Végéta et de Nappa, puis par Goku dans la Salle de l’Esprit et du Temps avant l’affrontement contre Cell. Des progressions spectaculaires à chaque fois, incidemment liées à un privilège de naissance tranchant avec les efforts déployés par son paternel depuis les débuts de la série.
Est-ce pour cela que Gohan, le premier « fils de » issu de la cosmogonie Dragon Ball n’a jamais vraiment pu atteindre son destin de successeur dans le cœur des fans, en violant la grammaire méritocratique peut-être inconsciemment induite par Akira Toriyama ? Malgré le final quasi messianique de la saga Cell qui l’avait propulsé un temps au rang de personnage le plus populaire de la série dans le sondage du chapitre 411 de Dragon Ball, Gohan avait en effet dû céder de nouveau sa place à Goku durant la saga Buu, en dépit des effets de manches pour asseoir sa légitimité. Même un « power up » quasi divin auprès du doyen des Kaios, un look redoutablement efficace et la reprise de la tenue emblématique de son père n’y feront rien : impossible de sortir de l’ombre de ce père qui pourtant avait tout fait pour, parfois au détriment de tout bon sens (soigner le mutant psychopathe sur le point d’affronter son fils, par exemple…). Mais Gohan le voulait-il vraiment de ce destin grandiose qui s’imposait à lui ? La question mérite d’être posée et pourrait même faire l’objet d’un sujet aussi vaste que celui-ci…
Récemment, pour les besoins scénaristiques de Dragon Ball Super, Toriyama et Toyotaro, le dessinateur de cette nouvelle partie de la saga souvent décriée (à tort ou à raison, on n’est pas là pour trancher) par les fans, ont invoqué le temps d’un flashback la figure de Bardock, au risque de balayer le parcours méritocratique de Goku comme l’avait fait Dragon Ball : Episode of Bardock . Cet OAV de 2011 reprenant un scénario du jeu vidéo fan-service Dragon Ball Heroes présentait Bardock comme le Super Saiyan de la légende craint par Frieza, par le truchement d’une boucle temporelle digne de ce qu’on pourrait lire dans certains comics plus ou moins inspirés. Heureusement, plus de peur que de mal, malgré une acceptation par Goku de son sang Saiyan afin d’accéder à une nouvelle maîtrise de sa puissance… Peut-être qu’il serait temps de statuer que ce qu’il se passe dans Dragon Ball Super reste dans Dragon Ball Super ?
« Vas-y Kakarot, tu es le numero 1 ! » : étaient-ce les mots de Toriyama prononcés par Végéta lors de son discours d’encouragement face à Buu, l’ultime menace du manga. Un numéro 1 qui le devient par le travail et par les valeurs et non par le sang et la hiérarchie sociale, reconnu par un représentant de la caste dirigeante, n’avons-nous pas ici, une définition par l’exemple de la méritocratie ?
Merci pour cet article ! Je connais très peu la franchise (j’ai laissé le jeune Goku sur la tour Karine), j’avais un peu l’image du héros invincible sans l’idée de progression, de travail et d’échec derrière. Très belle mise en perspective de ces notions d’élitisme et de pureté ancrées dans la société japonaise de l’époque par rapport au personnage que suit le manga.
Bonjour.
Outch article passionnant d’un passionné. Je me suis accroché car la prose est clairement celle d’un érudit.
J’ai souvent décroché, DBZ étant pour moi associé au club Dorothée et à certains mercredis et j’ai suivi passionnément jusqu’au tournoi avec Goku adulte que j’adorais. D’ailleurs il n’y a que cela qui m’intéressait, les tournois.
Donc je disais que l’article s’adresse aux connaisseurs. Tant mieux, il faut hausser le niveau. Je me suis senti parfois perdu mais les références et les parallèles avec le parcours de l’auteur et la société japonaise permettent de rattraper les moments d’expectatives. Intéressant sur toute la ligne
Article d’un grand niveau, confirmant la qualité des plumes sur le blog.
Je trouve au contraire que l’angle de lecture choisi par l’auteur de la chronique permet d’intéresser au-delà de l’oeuvre elle-même et de s’adresser à un public plus vaste que celui des connaisseurs.
Je n’ai jamais ni lu ni vu Dragon Ball, ça ne m’a jamais intéressé le moins du monde, mais j’ai trouvé l’article très intéressant.
Un article comme celui sur Nightcrawler la semaine dernière, tout intéressant et bien écrit qu’il puisse être, ça, c’est par contre un article pour connaisseurs. D’ailleurs, comme je n’y connais pas grand chose, je ne suis pas parvenu à le lire en entier.
Je ressens le même largage quand vous parlez de Lovecraft…
Pareil que mes camarades ! je ne suis pas un aficionado de Dragon Ball mais j’ai bien aimé cet article grâce à son approche intéressante et qui permet de s’interroger en général sur la figure du héros dans toutes les fictions qu’on lit que ce soit des comics ou des films et la vision du monde qu’on peut y trouver derrière. Par ailleurs, le texte est fluide et bien écrit !
Bravo !
Comme mes camarades plus haut je ne suis pas un spécialiste de Dragon Ball. Mais j’ai trouvé l’article très plaisant et très érudit. Je ne soupçonnais pas toute cette richesse dans le sous-texte de cette oeuvre que j’ai vaguement vu en dessin animé et jamais lu en manga. Bravo pour cette synthèse qui éclaire aussi la société japonaise et sa psyché assez complexe sur la manière dont elle se voit et se ressent.
Bienvenue sur le blog Fabrice ! Et merci pour cet article original qui prend un point de vue original. Je ne connais que très peu Dragon Ball : je ne me souviens pas des dessins animés que je regardais surtout parce que je les trouvais marrants avant tout (Tortue Géniale à jamais dans mon coeur) et beaucoup plus tard j’ai lu environ les 15 premiers tomes lorsque mon fils a commencé à les lire. Je ne suis jamais allé plus loin, je ne comprends donc pas tout aux noms ici cités mais j’aime énormément ta réflexion sur les différences entre ce manga et les autres nekketsu. C’est assez passionnant, surtout lorsque tu mets en avant les croyances japonaises. Pas certain que je tente la lecture des articles que tu cites mais désormais j’aurai cet aspect en tête.
Merci Monsieur FADIGA
Vous faîtes honneur à ces conversations enfiévrées autour de bouteilles en soirées à Paris (moi j’ai tout compris, yeah !!).
Vous êtes ici chez vous, surtout pour m’illustrer la théorie de Freesia, promoteur immobilier.
Pour le plaisir du débat, je trouve que ton argumentation est court-circuité par le niveau de puissance des saiyans. Certes comme tu l’expliques, Goku est le fils d’un trouffion et brise le déterminisme de sa condition de guerrier inférieur.
Mais cet effort de volonté ne suffit pas ; c’est un peu comme les Jedi en fait. Krillin, Picolo, Ten Shin An : malgré leur sérieux de leur entrainement, ne parviendront jamais au même niveau de puissance que Goku malgré le fait de partager les mêmes sensei ou la salle du temps.
Tu as même un épisode dans l’animé où Yamcha pénètre dans la salle de gravité et échoue en se mettant trop la pression (eh!).
Ta théorie sur la méritocratie devrait alors s’appliquer à eux aussi non ?
Ton article m’a donné envie de faire un rapide et partiel tour des héros bastonneurs des années 80 :
Ken le Survivant : héritier du Hokuto, porteur d’une tâche de naissance indiquant qu’il est d’une lignée sacrée…
Saint Seiya : tous les Bronze saints sont les enfants de Mitsumasa Kido
Cobra : ah, lui, je ne crois pas qu’il soit pistonné
Nicky Larson : non plus
X-OR : il est le fils d’un extra-terrestre
Bioman : ils sont descendants d’une lignée exposée aux bio-particules
Muscleman : c’est un prince héritier
Effectivement, y’a majoritairement des « fils de » !
Bienvenu sur Bruce Lit.
Nepo Baby : aïe ! Voilà que je fais mon âge : une expression que je ne connaissais pas.
Et si la principale différence entre Goku de Luffy, Naruto, Gon ou encore Ichigo était d’un point de vue filial ? – Bon, il me manque encore une référence dans cette phrase, mais j’en comprends assez pour saisir le sens général… ouf… 🙂
Une fiction nationale aux relents impérialistes foulée du pied par Akira Toriyama et son Goku immigré, descendant d’un faible. – Comme dirait ma fille : Il y a du level. Une analyse sacrément impressionnante et passionnante à la fois.
Notre protagoniste se traine un palmarès en dents de scie : voilà qui le rend plus humain car faillible.
Hé bien, je ne m’attendais certainement pas à un article aussi en profondeur évoquant la méritocratie : un article avec une place sur le site… bien méritée. 🙂
Article passionnant…
Ayant non pas lu mais regardé tous les DBZ y compris les DBS (on oublie DBGT et DBZK), j’ai pris beaucoup de plaisir à faire marcher ma mémoire pour revivre ces scènes…
Et comme Vegeta est un de mes personnages de manga/anime préférés, c’était facile !
Toute cette analyse est juste et bien écrite, rien à redire ! Google est bien mon ami encore aujourd’hui 😉
Je n’ai pas lu/vu les autres nekketsu, par contre chaque dimanche je regarde avec mes ados le nouvel épisode hebdomadaire de MY HERO ACADEMIA. Une série qui m’avait beaucoup happée dans ses débuts, un peu perdue ensuite et de nouveau absorbée avec sa critique du rejet de la différence. On a de très beaux discours, de très beaux vilains. Une série plus profonde qu’elle n’en donne l’air, j’ai malheureusement l’impression que mes enfants passent à côté de toutes ces nuances… J’espère un jour lire ici un article sur cette série tellement riche… La question en ce moment à la maison est « Deku doit-il/va-t-il ou non tuer Tomura Shigaraki ? » Deux camps s’affrontent. Un vrai questionnement sur le Bien et le Mal. Et tellement de choses encore.
Merci Bruce pour ce guest et son article passionné et passionnant.
Merci Fabrice pour ton article très enrichissant et bienvenu.
Si tu es prêt à faire un papier sur MHA, je t’encourage car il y a beaucoup à dire sur ce fantastique manga, ton analyse et point de vue serait grandement apprécié.
Bel approche sur ce sujet mûrement réfléchi au travers des différentes séries Nekketsu et la société japonaise, on n’y pense pas au premier abord et y a du vrai.
Même si les héros que tu cites ont une ascendance glorieuse, ce n’est pas pour autant qu’ils se soucient tous du sang qui coule dans leurs veines (surtout Luffy).
Goku a des gènes de saiyan qui lui permettent de progresser beaucoup plus vite que d’autres, pour preuve lorsque Tortue Géniale a fait le Kamehameha pour la première fois, Goku a réussi à le reproduire sans mal, pas aussi puissamment mais quand même alors qu’il a fallu 50 ans à Tortue Géniale pour le perfectionner.
Si Gohan avait voulu être comme son père, son niveau de combat aurait pu presque égaler celui-ci ; il mène désormais la vie qu’il voulait, au grand désarroi des fans du Gohan vs Cell.