Le Conan de Titan Comics
Un article de SEBASTIEN ZAAF
VO : Titan Comics
VF Panini Comics
Cet anthologeek passera en revue le Conan de Titan Comics, soit : Conan le Barbare, Liés à la pierre noire, de Jim Zub et Roberto de La Torre, et Conan le Barbare, Trois fois marqué au sceau de la Mort par Jim Zub et Doug Braithwaite.
Conan reprend Vian, je bois
©Titan Comics
Après quelques années passées « à la Maison » chez Marvel, Conan a à nouveau changé de crèmerie, mais bien qu’ayant perdu les droits Marvel continuera quand même de faire son beurre avec les rééditions des comics des années 70 et 80 et laissera à d’autres le soin de concocter de nouveaux récits. J’attendais avec impatience cette nouvelle mouture éditée aux US chez Titan Comics, ayant été fortement déçu par la version Marvel-Disney. Bien que déjà pilotée en partie par Jim Zub, j’avais trouvé cette itération molle et sans souffle véritable, très loin de mes souvenirs de lecture chez Lug, Arédit ou Semic.
Fan de Moon Knight, je m’étais frotté les mains à l’idée de le voir associé à Conan, Solomon Kane et Agnès la Noire dans « Serpent War ». Sans être un chef d’œuvre j’avais trouvé le tout pas trop mal mais le fait de l’avoir réédité chez Panini avec en ouverture le « Valley of the Worm » de Roy Thomas, Gerry Conway et Gil Kane m’avait semblé être à double tranchant. La contextualisation était fort louable mais mis en regard du travail de Kane, le reste souffrait un peu de la comparaison justement. Alors quid de la version Titan Comics avec toujours Jim Zub à l’écriture ?
Conan la nostalgie simple de l’enfance
©Titan Comics
Un hommage au passé glorieux
Il était en effet temps, à mon avis, au-delà des séries Conan et Savage Sword chez Marvel que Conan retourne à l’ère hyborienne sans partage et que cesse cet anachronique « Savage Avengers », digne des plus mauvais « What If … Conan », par Crom ! Conan et les blagues de Deadpool, des interactions pas très finaudes avec Castle ou Logan, Conan qui méprise Fatalis qui porte un masque et ne festoie pas avec lui …
Chez Titan Comics, pas de guest-star made in Mickey. On revient assez vite aux fondamentaux du barbare pour ceux qui les auraient oubliés ou qui ne les connaîtraient pas et voudraient se lancer dans les aventures du Cimmérien. En préambule, nous avons droit dans la VF à une histoire écrite pour le FCBD 2023. Dès la seconde page, on nous rappelle pour nous remettre en selle que ce jeune barbare, fils d’un forgeron, portera un jour une couronne. Le tout jeune Conan au début de ce récit combat à Venarium contre les soldats aquiloniens qui ont envahi la Cimmérie, avec ses camarades des tribus cimmériennes. Après une bataille sauvage et sanglante, il découvre au cœur de la forteresse une épée dont il devine qu’elle n’est pas commune. La saisissant, il est alors assailli de visions d’une vie remplie de plaisirs, de dangers, de villes perdues dans le désert, de jungles impénétrables et de cités fastueuses. C’est le cœur léger et sûr de son destin qu’il quitte donc la Cimmérie pour la première fois, dans le soleil levant.
Axe, plus t’en mets plus t’en as
©Titan Comics
Le cycle qui s’ouvre avec ces quatre premiers numéros nous accueille, comme le veut la tradition, avec un passage des chroniques némédiennes, rappelant qu’entre le temps où l’océan engloutit l’Atlantide et l’avènement des fils d’Aryus, marchait Conan qui faisait crouler les trônes de la Terre. Nous reprenons la vie de Conan après son premier voyage, qui lui apprit à devenir voleur et mercenaire. De retour aux portes de la Cimmérie, on le voit se battant contre le capitaine de sa propre équipe de mercenaire, croisant fugitivement une femme généreuse à la poitrine dévoilée.
Le lecteur est projetté littéralement dans cette célèbre citation cinématographique du Barbare : To crush your enemies, see them driven before you, and to hear the lamentations of their women. Peut-on faire entrée en matière plus classique ? Cette relative tranquillité dans la vie du barbare est interrompue par l’arrivée d’une guerrière annonçant une armée déferlant depuis le Nord. Alors qu’une partie de cette armée de mort-vivants arrive, Conan choisit de mettre le cap au Nord, vers la Cimmérie et le village où il a grandi. Au fil de leurs pérégrinations apparaîtra une tour de pierre noire qui semble être la source de cette malédiction qui frappe les morts. Il y croisera des adorateurs d’une vieille connaissance des lecteurs, Thulsa Doom (non Robert tu ne peux pas tout jouer !) et un autre guerrier picte, Brule, qui lui contera l’origine de la pierre noire et de la statue maudite tout en faisant référence à un roi du nom de Kull. Ce premier cycle s’inspire librement de la nouvelle « People of the Dark » de Howard, compris dans le plus grand cycle de la Pierre Noire. Cette histoire est considérée comme faisant partie du mythe de Cthulhu, on ne s’étonnera donc pas de trouver ci et là quelques subtiles références lovecraftiennes. Je n’irai pas plus loin sur les références au « Mythe de Cthulhu » chez Howard en général et Conan en particulier, la question étant très discutée par les exégètes des deux auteurs. Disons que Jim Zub s’est contenté d’un classicisme brut.
Buscema De la Torre les 7 différences
©Titan Comics
Du classique au moderne
Graphiquement parlant, on revient à l’âge d’or de Conan avec un style d’illustration copié sur les grands maîtres ayant officié sur les titres Conan première époque Marvel : John Buscema bien sûr mais aussi Ernie Chan ou Alfredo Alcala. Les différences sont tellement mineures qu’on pourrait s’y tromper avec des « poses » que l’on peut retrouver aussi bien dans les Conan The Barbarian que dans Savage Sword of Conan fin des 70’s début des 80’s ou même encore les comics strips d’Ernie Chan (deux tomes en VF chez Neofelis). Une planche a même je pense, des accents très Barry Windsor-Smith.
Il faut aussi rendre hommage au dessinateur Roberto de la Torre. Outre son style proche de ses glorieux anciens, il rend dans son dessin toute la sauvagerie des combats : têtes ou membres coupés, flots de sang, entrailles qui giclent …Du sang mais aussi il faut le dire, de la cuisse légère, un élément certes trivial mais important dans la mythologie Conan et qui pourrait alimenter une autre saison du porno du sabado. Le coloriste José Villarubia apporte un éclairage sombre, crépusculaire rendant le tout vaguement inquiétant. Dean White complète les numéros 3 et 4 dans la même veine.
Sur le volume suivant, changement d’ambiance graphique. Roberto de la Torre cède la place à Doug Braithwaite. On retrouve, pour les connaisseurs, un style que l’on a pu croiser chez d’autres « barbares » d’une maison d’édition voisine, Valiant : Aric de Dacie le X-O Manowar et Gilad Ani-Padda, le Guerrier Eternel.
Conan le barbare, guerrier éternel
©Titan Comics
Un pas vers l’avenir
Si la continuité avec la Pierre Noire se poursuit, on se situe dans un entre-deux puisque ce « Trois fois marqué au sceau de la mort » est aussi dans la continuité de « La Reine de la Côte Noire » qui introduisait le personnage de Bêlit. Conan noie son chagrin à Shadizar après la mort de Bêlit, le plus souvent dans l’alcool.
Engagé avec le groupe de voleurs des Chasseurs de Gloire, il doit pénétrer le temple de Bel, réputé imprenable, et y retrouver Le Toucher du Tarim, un joyau très recherché. Conan s’aperçoit vite qu’il connaît cet artefact, faisant partie de la Pierre Noire et de la statue dont lui avait parlé Brule, le guerrier picte. Alors que des spectres font leur apparition, un combat féroce a lieu avant que le Cimmérien et ses alliés ne puissent s’enfuir. Le commanditaire est furieux, la pierre est vide… alors que se mêlent dans ses rêves les étreintes passées avec Bêlit, sa nouvelle amante, Shaundra la pipelette a été elle aussi transformée par la pierre après une blessure au temple de Bel. Kemal et Greff, ses autres complices ne sont pas mieux. Après s’être défendu par le fer, Conan se retrouve soumis par les Gardiens Spectraux. Il est reconnu comme une arme digne pour leur maître Thulsa Doom (toujours pas Robert, ça n’est pas le même et on est plus chez Marvel). On comprend ensuite que cette épée trouvée au début de son errance à Venarium se révèle un élément clé. Mais ivre de désirer l’ivresse et l’oubli Conan l’a vendue. Sa reconquête faisant de nombreuses victimes, l’épée revient au barbare sous emprise. Un dernier rite voit Conan plonger l’épée dans sa poitrine… Ce second cycle qui va des numéros cinq à huit est particulièrement rythmé mais moins intense que le précédent. Le côté horrifique a cédé la place à de l’action pure. On pense au moment de l’attaque du Temple au film, clin d’œil appuyé au vol dans la tour sacrée. On peut aussi bien sûr reconnaître une variation subtile d’une autre aventure célèbre, la Tour de l’Eléphant.
Si le premier volume continue sur une description classique des aventures de Conan, le second, moins empreint de cette révérence soutenue, surtout au niveau graphique, n’en reste pas moins une très bonne lecture et pose un jalon vers la suite des aventures pour lesquelles on retrouvera Roberto de La Torre à la partie artistique. Les efforts de Jim Zub sont aussi louables avec une narration dans un style littéraire soutenu mais facile à lire sans être pour autant pédant ou redondant. Les attendus de toute aventure cimmérienne sont là, les références à l’œuvre de Howard présentes sans étouffer le récit et permettant à chaque nouveau lecteur de se fondre dans le lore du Barbare avec je dois dire un avant-propos dans la version française qui éclaire le lecteur tout en lui permettant d’aller plus loin s’il le souhaite. Une vraie réussite pour moi et qui sera je l’espère confirmée par un volume 3. Le succès tant public que critique a été suffisamment au rendez-vous pour que Titan Comics annonce le retour en 2024 de Savage Sword of Conan. Après ce retour gagnant il ne manque plus qu’un retour du barbare au cinéma…
Merci pour cette analyse des premiers Conan de chez Titan Comics. Un classicisme/hommage aux anciens Conan ne serait pas pour me déplaire, j’avais découvert le personnage à travers les album Artima sur la saga de Belit et les albums Mon Journal. Le plus délicat sera probablement d’oublier ce que je crois savoir de ses aventures de mes lectures des séries Marvel ou Dark Horse ^^
De Jim Zub, je ne connais guère que Skullkickers, qui allait plutôt dans la parodie des récits d’Heroic Fantasy.
Je me demande : avec la mention de Kull, des comics sur le souverain de Valusia sont-ils prévus ?
Hello JB et merci pour tes encouragements. Pour Kull ça ne semble pas être dans les tuyaux mais sait-on jamais… si Conan continue son succès éditorial et si Savage Sword en suit le chemin, tout est possible.
Hello, bienvenue, et puisqu’on évoque Thulsa Doom, une petite pensée pour l’immense James Earl Jones qui nous a quittés cette semaine.
(et à propos de JEJ, le fait que, pendant la première guerre du Golfe, la voix de l’Amérique à l’international sur CNN ait été celle de Darth Vader, ça me fume à chaque fois que j’y repense)
Merci Mr Nikolavitch. Effectivement on ne peut pas évoquer Thulsa Doom sans penser à ce grand acteur qui l’a si bien incarné à l’écran. Ce serait un joli clin d’oeil si la série lui rendait une sorte d’hommage dans les prochains numéros en VO. Quand à la guerre du Golfe… un grand empire qui envahit une communauté vivant dans le désert … mais je m’égare 😁
Bienvenue Sébastien.
J’avais entendu parler de cette reprise par Titan Comics. J’étais curieux de savoir ce cela allait donner après le massacre attendu et prévisible du passage chez Marvel-Disney en mode nous voulons imposer notre vision unique de l’entertainement sur le monde.
Déjà il y a de bons arguments graphiques : Roberto de la Torre et Doug Braithwaite. Excellent choix. Deux artistes que je suis particulièrement.
L’article est bon. Pas trop long, juste ce qu’il faut (je me rappelle encore la tartine que j’ai produite pour mes deux premiers)
J’ai apprécié les références à l’oeuvre de Howard, même si je n’ai jamais lu une seule ligne (la fantasy en littérature ce n’est pas ma priorité …. tout comme la SF.). En fait j’ai toujours pensé que les scénaristes qui ont travaillé jusque là sur Conan avait su raconter des bonnes histoires en puisant dans le matériel originel mais sans que cela encombre l’esprit du lecteur. Cela me convient très bien, achetant de temps en temps des comics sur Conan sans me préoccuper de la continuité ou de la véracité vis à vis des romans. J’avoue que c’est souvent le dessinateur qui déclenche l’achat (Asmar avec Aaron par exemple : non).
Longue vie à Conan et à Sébastien.
Merci Fletcher pour tes encouragements. Graphiquement effectivement on est au top. Braithwaite est aussi un dessinateur que je suis et j’aime beaucoup ce qu’il a pu faire chez Valiant. Apparemment la doublette Braithwaite / De la Torre va continuer sur les volumes suivants.
bienvenue ! Conan j’en peux plus. je n’ai rien trouvé de bien depuis la fin chez Marvel. et je vais de déception en déception. Je ne tente même plus même si ton super article fait envie.
Merci Doop. C’est dommage on repart vraiment à zéro chez Titan Comics. Il n’y a pas je pense la pression éditoriale et financière de Marvel donc on est sur une production moins calibrée entertainment Disney et plus sur un hommage aux oeuvres originales. Après je comprends je n’ai pas aimé du tout la période Marvel non plus, sauf le crossover avec Moon Knight. Je pense que Titan cherche à se placer vraiment entre classicisme et modernité comme je le dis. Entre les comics Marvel 70-80 et ce que Busiek a pu faire chez Dark Horse. Et contrairement à la période Marvel 2019-2023, les retours critiques et publics sont bons, le succès est là et je pense que les ayant-droits d’Howard tiquent un peu moins sur ce qui est édité chez Titan. Mais c’est toi qui vois 😁
Titan Comics : un étrange petit éditeur britannique, beaucoup de séries basées sur des propriétés intellectuelles, et de temps à autre une œuvre originale enthousiasmante.
Certaines des illustrations sont superbes et l’hommage à BWS sur la dernière est patent… ou est-ce vraiment du BWS ?
Conan le barbare, guerrier éternel : assez impressionnant de voir que cette franchise initiée par Roy Thomas a toujours le vent en poupe, toutes ces décennies plus tard. Assez impressionnant également qu’il se trouve toujours des auteurs qui ont le courage d’apporter leur propre touche à cette mythologie, de prendre le risque d’être comparés à touts leurs prédécesseurs, dans un genre dont les conventions ne laissent pas beaucoup de latitude pour l’originalité.
Je n’irai pas plus loin sur les références au « Mythe de Cthulhu » chez Howard en général et Conan en particulier : peut-être un projet d’article pour Alex ?
Hello Présence. Oui la dernière image est du BWS mais le premier volume a quelques planches qui font penser à son travail. C’est vrai que le Mythe de Cthulhu chez Conan pourrait faire l’objet d’un article et plus généralement les rapports entre Howard et Lovecraft. Je n’ai pas voulu aller plus loin pour ne pas allonger l’article mais surtout parce que depuis la mort d’August Derleth c’est un peu apparemment la foire d’empoigne sur les éléments qu’Howard a pu prendre ou apporter. Un défi Nikolavitch assurément 😉
Plutôt Lyon Sprague de Camp que August Derleth.
Etant un nouveau lecteur de Conan, c’est à dire que seulement depuis 10 ans, je serai très curieux de tester cette nouvelle mouture dont j’ignorais l’existence.
Bienvenue dans la machine Sebastien, c’est fluide et concis. Merci.
Merci Bruce. Je t’encourage à tester comme je l’ai dit à Doop. On est sur une oeuvre plus artistique et moins commerciale que la mouture Marvel et j’espère que ça continuera comme ça.
C’est rigolo ces changements d’éditeur pour ces grosses licences, je ne suis pas du tout le publications récentes sur Conan, c’est donc une découverte totale pour moi, mais je me souvenais de la news de Panini qui expliquait qu’ils continueraient à traduire les comics Conan en français malgré le changement d’éditeur aux US. Bon effectivement, comme tu le dis, ca à l’air de retourner aux fondamentaux de l’univers !
Merci pour cet article Sebastien ! et bienvenue dans la team ! bonne saison a toi !
Merci Ludovic. Je ne me suis pas penché sur cette question des fréquents changements d’éditeurs pour Conan. J’imagine qu’il y a aussi des choix des ayant-droits et des tractations qui ne sont pas forcément publiques. Le retour chez Marvel a dû s’accompagner d’une promesse d’espèces sonnantes et trébuchantes du géant du divertissement Mickey / Marvel. Mais l’échec critique a dû poser question. Je me demande aussi dans quelle mesure le couplage Conan / Avengers a joué dans leur décision de changer de cambuse.
Bienvenue à toi Zaaf ! Et merci pour ma culture : je ne connais vraiment pas les bds de Conan, en comics en tout cas. J’en ai un de Panini à lire (c’est horriblement cher, ces rééditions) et j’en ai lu quelques-unes avec Alcala au dessin je crois. Quatre histoires anciennes. Il y en avait une super, les autres sans plus. Je ne connais donc rien de toutes les variations et équipes qui ont écrit du Conan. Je ne savais même pas qu’il avait une nouvelle vie chez un autre éditeur : merci donc pour cette présentation ! Est-ce qu’une version VF est prévue ? Je demande pour tout le monde car je ne pense pas tenter la lecture même tu les vends bien.
Hello Jyrille et merci. La VF est déjà sortie, deux volumes chez Panini qui garde les droits VF du Barbare. Ça peut être une très bonne entrée si on ne connaît pas bien le personnage que ce soit en comics ou en roman. Et je suis d’accord sur le fait que Panini se touche sur les intégrales Conan. 36 euros en moyenne suivant les volumes pour 200 pages c’est pas donné. La passion ça coûte cher 😅😞
Je savais que Conan avait changé de crèmerie mais je n’avais pas eu la curiosité d’y jeter un oeil. Roberto de la Torre semble un bon choix pour le barbare, même si dans mon esprit, il est entâché pour avoir signé quelques épisodes de DD Shadowland… Braithwaite est un dessinateur solide mais dont le trait ne m’a jamais enthousiasmé. J’ai lu quelques histoires de Donjons et Dragons écrites par Jim Zub, que j’avais trouvé sympathiques sans être mémorables.
Désolé, c’est un commentaire plein d’eau tiède mais je dois avouer qu’il me manque une étincelle pour m’intéresser à cette nouvelle itération. Toutefois, ayant déjà un long passé de lecteur avec le Cimmérien, et étant donné que ces histoires semblent bien respecter l’essence du personnage, je pense que je tenterai un jour une lecture en ligne…*
C’est ton troisième article sur le blog mais le premier en tant que membre de la Team alors : bienvenue !
Truc et astuce : si tu veux que le Boss t’ait à la bonne, arrange-toi pour caser des réfs à James Dean ou Gainsbarre 😉
Merci JP. Gainsbourg j’aurai dû y penser quand Conan picole. Jimmy j’essaierai d’y penser si Conan affronte un Géant 😁