Un manque de zeste (WALKING DEAD : CLEMENTINE TOME 1)

Walking Dead : Clementine tome 1 par Tillie Walden

Un article de FLETCHER ARROWSMITH

VO : IMAGE COMICS

VF : DELCOURT EDITION

© Image comics / Delcourt Edition

A 17 ans Clementine a déjà un lourd passé derrière elle, et a su se débrouiller pour survivre dans un monde hostile, peuplé de zombies. Handicapée par une jambe en bois, conséquence d’une morsure qui aurait pu lui être fatale, elle décide de prendre un nouveau départ en partant à l’aventure, sur les routes du continent nord-américain. En chemin à l’occasion d’une escale dans une communauté amish elle se lie d’amitié avec Amos. Leur périple les mènera dans une station de ski abandonnée dans le Vermont où ils passeront un hiver en compagnie d’un groupe d’adolescentes. Après la survie, c’est l’aventure de la vie qui commence pour Clementine.

Bien que la série apocalyptique WALKING DEAD soit terminée en comics depuis 2019, Robert Kirkman a su exporter son hit planétaire sur d’autre média, notamment en série télé mais également en jeux vidéo. Pour les passionnés c’est une prolongation qui permet des variations autour de l’univers de THE WALKING DEAD notamment avec la création de nouveaux personnages. Ainsi Clementine est apparue dès 2012 dans les jeux vidéo The Walking Dead développés par Telltale Games.

À la suite de difficultés financières, Telltate Games annonce qu’ils ne pourront pas poursuivre au-delà The Walking Dead : The Final Season. Robert Kirkman estimant que l’on doit aux fans la suite des aventures de Clementine. Cela va passer par un retour au format papier. Et c’est à Tillie Walden (SUR LA ROUTE DE WEST) qu’il confie le destin de la jeune adolescente en reprenant là où s’était arrêté le jeu vidéo. Tillie Walden signe pour 3 albums qui seront publiés de 2022 à 2024 en assurant le scénario, les dessins tout en restant dans les tons de gris qui ont fait le succès de THE WALKING DEAD le comics.

Clementine fait sa première apparition officielle en comics dans le premier numéro de l’anthologie Skybound X en juillet 2021, disponible dans la version Delcourt, où elle laisse son ami AJ pour tracer la route vers le nord.

Portrait de Clementine dans les jeux vidéo
© Telltale Games

Pas besoin d’avoir joué aux jeux vidéo pour suivre Clementine. Je passe volontairement outre les haters zombies des jeux vidéo qui ont bien évidemment détesté cette interprétation graphique.  On rentre très facilement dans le comics, car Tillie Walden reprend les codes graphiques du comics de Kirkman et Charlie Adlard et entame les aventures de son héroïne en mode road movie. On est sur du velours. L’artiste évite également dans ce premier tome de faire des références à la série mère, ainsi vous n’y trouverez aucune allusion à Rick ou Carl par exemple. CLEMENTINE est donc à suivre comme un véritable spin-off.

Le choix de confier une extension de THE WALKING DEAD en comics à Tillie Walden est osé et surprenant mais surtout très intéressant. Surtout si on la compare aux seuls artistes qui avaient eu le droit de réellement jouer avec les zombies de Robert, à savoir deux pointures : Brian K Vaughan et Marcos Martin pour THE WALKING DEAD, THE ALIEN.

Bien qu’elle se soit fait un nom dans la sphère des comics indépendants, Tillie Walden, jeune artiste complète, reste inconnue du grand public. Avec CLEMENTINE elle accède à sa première grosse production et surtout en étant publiée chez IMAGE elle joue désormais dans la cours des grands-es. Connaissant bien l’univers de Tillie Walden, je trouve que Robert Kirkman a eu le nez creux. Clementine est typiquement le type de personnage qu’affectionne l’autrice de SPINNING : fille, adolescente, perdue dans un moment charnière et à la sexualité hésitante. D’ailleurs le ton du récit propose un subtil mélange entre l’univers de Tillie Walden et celui des morts vivants de WALKING DEAD avec une attention particulière sur les relations entre les personnages. Mais attention, ne nous y trompons pas, CLEMENTINE est un survival, où le danger rode et la mort peut arriver à tout moment dans un monde peuplé de croqueurs de chair humaine et où finalement l’enfer c’est les autres.

Chez les Amish aussi on trucide du zombie
© Image comics

Là où CLEMENTINE détonne et convainc, au grand dam des amis de Negan et Michonne, c’est dans le virage pris à 180° par rapport à la série régulière. THE WALKING DEAD fournit uniquement le décor dans lequel Tillie Walden invente une histoire propre et novatrice du moins pour ceux qui ne sont pas familier avec son univers. Car là en revanche, on peut être en droit d’être déçu car avec ce premier tome, Tillie Walden évite les embuches, en prenant peu de risque. Quelques zombies à peine, un huis-clos dans la montagne et un pitch qui tourne essentiellement sur les problèmes existentiels et amoureux d’adolescents mal dans leur peau, on voit bien que l’autrice de SOUS UN RAYON DE SOLEIL, joue en terrain conquis, exactement dans ce qu’elle sait si bien écrire.

Elle apporte sa sensibilité à cet univers post apocalyptique, en mettant en avant les adolescents et la façon dont ils gèrent leurs traumatismes. Le huis clos qui se dessine, dans un environnement isolé, hostile et froid propose un parfait contexte propice au déclenchement d’un drame où les failles des hommes se dévoilent.

Etoile des neiges, mon cœur amoureux
© Image comics

On reste néanmoins sur notre faim, bien que le menu soit garni. A trop travailler les dialogues et les interactions entre les personnages, Tillie Walden oublie de nous donner à manger et in fine on arrive à peu trembler pour les protagonistes sauf sur la fin où enfin l’autrice semble avoir pris la mesure des enjeux.

C’est d’autant plus dommage de ne pas avoir plus osé dans cette première partie, car l’action et le mouvement ne sont pas spécialement le point fort de la dessinatrice. On pourra également trouver parfois les compositions des planches pas évidentes à déchiffrer où bien des personnages qui se confondent entre eux. Personnellement cela ne m’a pas dérangé. Déjà car j’aime le style de Tillie Walden qui montre ici qu’elle sait s’adapter et évoluer. Et puis je ne souhaitais pas lire un énième récit bourrin où on découpe des morts vivants à chaque case. Mais j’avoue qu’à certains moments j’aurais bien aimé sentir le poids de la menace de ces derniers où bien la mise en avant des conséquences et contraintes de vivre dans un tel environnement, surtout quand on est adolescent, sans adultes pour nous chaperonner. Ces derniers sont d’ailleurs quasi absents, Tillie Walden les mettant rarement en évidence dans ses productions. Cela évite à la fois de tomber dans le cliché adultes Vs enfants, mais cela ferme aussi la porte à des rebondissements qui auraient pu donner plus d’allant à l’histoire.

Le planté de la hache madame Clementine
© Image comics

Néanmoins CLEMENTINE apporte quelques nouveautés intéressantes dans l’univers de TWD comme le lieu de l’action qui prend enfin de la hauteur en comparaison aux mornes plaines de la série régulière. Ou bien l’évocation des moyens de transport notamment à travers Amos qui ne rêve que de voler alors que Clementine avec sa jambe de bois est terre à terre.

Clementine est également une héroïne très attachante, nullement tête à claque et on referme l’album, copieux avec plus de 200 pages, avec quand même l’envie de continuer un bout de chemin avec elle. Gageons que Tillie Walden a fait de ce tome 1 un galop d’essai et que les deux suites lui permettront de prendre enfin son envol et surtout de s’aventurer sur des contrées qui lui sont inconnues tout en gardant son écriture personnelle.


La BO (Cruel World par Lana Del Rey)

21 comments

  • Tornado  

    La BO : Chef d’oeuvre. Mais tu me coupes l’herbe sous les pieds : Je l’ai mise dans un TOP 10 envoyé à Bruce l’an dernier (et pas encore publié) !

    • Fletcher Arrowsmith  

      Si j’avais su, car j’ai hésité entre plusieurs titres de la grande Lana. Je l’ai choisi en pensant à toi.

      • Tornado  

        Envoyé en aout 2023 ! Un titre choisi sur toute sa discographie ! Il faut le faire (de choisir le même) ! 😀

  • Eddy Vanleffe  

    Certaines cases me font penser à Minetaro Mochizuki dont les ados de Dragon Head ont un air de famille avec ceux Walden.
    SOUS UN RAYON DE SOLEIL est d’ailleurs pour moi un merveilleux petit manga de Tsukasa Hojo sur l’enfance et la nature.
    POur Tillie Walden, bon je pense que je ne suis pas le cœur de cible et Walking Dead, j’ai laissé tombé depuis tellement longtemps…

    • Fletcher Arrowsmith  

      Salut Eddy.

      Tillie Walden a également tourné autour du soleil avec ce que je considère comme son travail le plus abouti à ce jour, DANS UN RAYON DE SOLEIL.
      J’en ai proposé une critique enjouée sur Top Comics : https://topcomics.fr/dans-un-rayon-de-soleil-un-monde-sans-hommes-mais-pas-sans-amour-avis

      Bien vu pour DRAGON HEAD, cela fait une paye que je l’ai lu.

      Cela fait deux fois que tu cites le manga de Tsukasa Hojo. Je vais regarder cela de plus près.

      je pense que je ne suis pas le cœur de cible et Walking Dead, j’ai laissé tombé depuis tellement longtemps… en fait cela tourne très peu autour de l’univers de Walking Dead. Tu n’as nullement besoin de connaitre le comics ou la série pour lire CLEMENTINE. Le monde créé par Kirkman ne sert que de décorum. On est clairement dans du pur Tillie Walden, d’où à l’arrivée une certaine frustration.

  • JB  

    Intéressant ! Je ne me suis pas intéressé à Walking Dead version papier depuis l’édition Semic des premiers numéros. Côté Telltale, j’ai eu la malchance de jouer au tout début de la sortie avec les différents chapitres qui ne tenaient pas compte des choix, laissé tombé aussi.
    Du coup, j’ai donc peu d’attentes ou a priori pour ce produit dérivé. Le fait que la menace zombie ne soit pas forcément ressentie me gène peu,
    Le style graphique donne envie. Tiens, je me demande si la scène « planté de la hache » n’est pas un hommage à une couverture connue

    • Fletcher Arrowsmith  

      Bonjour JB.

      Graphiquement c’est en effet assez intéressant. Cela capte bien le personnage et l’ambiance souhaité.

      Le fait que la menace zombie ne soit pas forcément ressentie me gène peu c’est exactement cela. Les zombies sont présents, mais ils n’y seraient pas on aurait finalement la même histoire. C’est dérangeant, comme une case non cochée dans le cahier des charges.

  • zen arcade  

    Déception pour moi que ce Clémentine de Tillie Walden.
    L’univers de la série m’intéresse peu mais j’étais curieux de voir ce que Walden pourrait lui apporter. Bon ben la réponse c’est : pas grand chose.
    Au final, ça donne un truc assez banal et je suis sorti de la lecture avec l’impression d’un rendez-vous manqué.

    La BO : je n’ai rien contre Lana Del Rey, ce qu’elle fait est certainement très bien, mais ça me laisse complètement indifférent.

    • Fletcher Arrowsmith  

      Merci du retour, Zen.

      Comme tu as pu le lire, je reste également déçu de ce premier tome, trop sage et pas assez surprenant. Après nous sommes des lecteurs de Tillie Walden, on peut comparer. J’avoue être assez en attente de ceux qui ne connaissent pas son univers et qui ont lu CLEMENTINE. Là elle sort ADOS A DEUX, que je bien évidement me procurer.

      Pour la BO, ton avis ne m’étonne pas 🙂

  • Matt  

    Je suis surement le seul ici à avoir fait les 4 jeux^^
    Jamais lu un Walking Dead parce que trop long, marre des zombies, etc.
    mais en jeu narratif, c’était cool. Et Clementine est un personnage super bien écrit et très attachant qu’on voit grandir au fil des jeux dans ce monde sans pitié.
    Mais pas intéressé d’en voir plus sur elle. Les jeux ont bien fait leur job en la présentant comme une enfant d’abord protégé par le personnage principal du premier jeu, puis devenant le perso principal, jusqu’à devenir une mère d’adoption pour un petit né dans cet univers et qui n’a jamais connu autre chose.

    • Fletcher Arrowsmith  

      Bonjour Matt.

      Merci pour ces précisions car je n’ai pas non plus joué aux jeux vidéo mais j’avais quand même un peu potassé la bio de Clémentine pour l’article.

      Je sais qu’il y a forcément des débats sur l’orientation prise par Tillie Walden sur Clémentine qui jure avec celle prise dans les jeux.

  • Jyrille  

    Merci Fletcher pour la présentation ! Je crois que je n’avais aucune idée de la source de cette bd, que le personnage était issu d’un jeu vidéo. Toute l’aventure éditoriale après la fin de la série mère, je n’en ai aucune idée. J’ai lu toute la série et un ou deux spin offs (notamment NEGAN) mais c’est tout. Je n’avais même pas entendu parler de la bd de Brian K. Vaughan. Je n’ai jamais regardé la série télé (les bouts que j’en ai vus me semblaient simplement très violents).

    Et je n’ai jamais lu Tillie Walden mais c’est l’autrice du moment. Avec les soeurs Quin (Tegan and Sara), elle a fait un comics a priori très réussi, ADOS A DEUX (en VO, JUNIOR HIGH)

    amazon.fr/Tegan-Sara-1-Ados-deux/dp/2075196087

    Même si j’aime beaucoup les disques que je connais des deux soeurs, je ne suis pas certain d’essayer. En fait je crois bien que j’aimerai voir ce que donne la lecture d’une bd de Tillie Walden parce que même ici je trouve les scans intéressants, mais sans investir. Et si je ne me trompe pas, sa série SPINNING a été adaptée en série télé.

    Dans le genre de série un peu douce-amère, j’ai la bd SAME DIFFERENCE que j’aime beaucoup.

    6pieds-sous-terre.com/collection-monotreme/derek-kirk-kim-same-difference/-u1014

    Merci pour la synthèse (article nickel), je pense qu’on a ainsi une bonne idée du contenu (et encore une fois, on n’a pas le sentiment que son handicap soit si gênant). Sur la fin, j’ai l’impression que la bd se rapproche un peu du pitch de SEULS.

    La BO : sympa, je n’ai jamais tenté d’écouter un album de Lana Del Rey en entier. Mais il me semble que ça soit trop consensuel malgré tout. Dans le même genre d’ambiance, je vous conseille plutôt de vous ruer sur les disques de Chelsea Wolfe dont je vous parlais dans l’article sur ECHO.

    • Fletcher Arrowsmith  

      Bonjour Cyrille.

      J’ai justement évoqué ADOS A DEUX dans une précédente réponse. Je l’ai feuilleté, cela me semble très bien. Dans ma wish list tout comme NEW YORK, NEW YORK de Julian et Mariko TAMAKI (CET ETE LA). Julian sera au festival d’Angoulême…..

      SPINNING n’a pas été adapté en série télé. A ne pas confondre avec SPINNING OUT (que j’ai regardé… hue hue hue), production Netflix, sur le patinage également mais qui n’a rien à avoir avec l’œuvre intimiste et d’influence autobiographique de Tillie Walden, hautement recommandée d’ailleurs.

      Sur le handicap, je ne me suis pas appesanti, car ce n’est pas l’intérêt du script même si cela prend quand même de l’importance, surtout à un moment de l’histoire avec une évolution. Donc oui à prendre comme une héroïne « handicapée » mais Tillie Walden n’en fait pas une assistée. Clémentine a appris à faire avec. C’est assez subtile en fait, plutôt bien écrit sur ce côté là.

      J’ai bien aimé ta BO sur ECHO, que tu m’as fait découvrir. Échange de bon procédé, à mon tour de te recommander une artiste, loin d’être consensuelle dans sa production, assez éclectique finalement.

      • Jyrille  

        Merci pour les précisions Fletcher ! Quelle idée aussi, pour SPINNING d’avoir (presque) le même titre pour le même sujet 😀 Au moins j’apprends des trucs.

        J’ai pas accroché au Yeah Yeah Yeahs de lundi mais ils ont d’autres bons trucs.

  • Présence  

    Ainsi donc voici cette fameuse histoire dans l’univers de The walking dead, dont je ne cesse de voir la couverture partout, merci Fletcher pour cette visite guidée, en si bonne compagnie.

    Je déduis de l’article qu’il n’y a pas eu de prébublication, voilà qui est inhabituel. Merci pour l’explication bienvenue du contexte avec la version de Telltale Gmaes.

    Tillie Walden reprend les codes graphiques du comics de Kirkman et Charlie Adlard : intéressant de voir comment cette autrice réussit à faire siens l’environnement de la série, comme tu le développes par la suite : un survival, où le danger rode et la mort peut arriver à tout moment dans un monde peuplé de croqueurs de chair humaine et où finalement l’enfer c’est les autres. Mais aussi comment elle conserve sa voix d’autrice et ses thématiques : fille, adolescente, perdue dans un moment charnière et à la sexualité hésitante.

    Les adolescents et la façon dont ils gèrent leurs traumatismes : j’en déduis que tu as pu voir la différence entre la façon dont les adultes de Kirkman & Adlard les gèrent, et ces adolescents ?

    La date de sortie des deux prochains tomes est-elle connue ?

    • Présence  

      Je viens de voir que le tome 2 est sorti, en VO, en octobre 2023.

    • Fletcher Arrowsmith  

      Bonsoir Présence.

      Kirkman s’est très peu intéressé aux enfants à part celui de Rick, Carl. Je dirais que c’est une caractérisation basique, d’êtres qui essayent de survivre dans un monde apocalyptique. L’approche de Tillie Walden se veut plus subtile et n’oublie pas que des adolescents restent des adolescents même dans un monde en déliquescence.

  • Bruce lit  

    C’est clair, net et limpide : ton article résume tout ce que j’ai ressenti : c’est plaisant mais un peu gnangnan. J’ai trouvé que Walden se servait de l’univers de Walking Dead pour raconter une histoire qu’elle aurait pu raconter ailleurs. En gros, la naissance d’un amour LGBT. Soit.
    Mais honnêtement, Clémentine aurait pu être bloquée dans un remonte pente pendant ses vacances au ski et qu’elle cogite à ses sentiments n’auraient pas tellement différé de ce que j’ai pu lire.
    C’est teenage, sensible mais finalement assez à côté.
    C’est justement pour ces apartés destinés à alimenter des scènes que j’avais laissé tomber la série TV car pour moi l’apocalypse zombie devait remettre en perspective notre humanité et non l’inverse.
    En gros, la greffe ne prend pas et à ton inverse je n’ai pas trouvé Clementine très attachante.

    C’est touffu et confus, Walden veut tuer plein d’oiseaux avec la même pierre. Les seuls moments que j’ai bien aimé est la fabrication de la prothèse justement, quelque chose très en lien avec WD. Inversement, si au milieu du BLEU EST UNE COULEUR CHAUDE, les personnages étaient attaquées par des zombies, j’aurais également tiqué !

    Donc voilà, je m’arrête là pour ma part, la suite ne m’intéresse pas du tout et suis content de voir que nous sommes peu ou prou d’accord sur le traitement de cette histoire.

    La BO : j’écoute l’album depuis hier à cause de toi. C’est chouette, une vraie identité musicale, moins commercial que le premier opus, un peu vaporeux.

    • Fletcher Arrowsmith  

      Merci pour ton retour Bruce.

      ULTRAVIOLENCE est l’album que j’écoute le plus de Lana del Rey. Elle m’accompagne notamment quand j’enchaine les km, le week-end, très tôt.

      J’ai une préférence sur l’album pour la piste 4 : BROOKLYN BABY.

      BORN TO DIE est très bien mais typé commerciale en effet même si je ne suis quand pas complètement d’accord sur l’appellation.

      En ce moment c’est CHEMTRAILS OVER THE COUNTRY CLUB qui tourne souvent à la maison.

      Sur CLEMENTINE, en effet on reste finalement tous assez d’accord. Je regrette sur cet article et album que l’on est pas plus de réaction, notamment ceux fans de WALKING DEAD canal historique (et amateur de série) ou ceux qui ont joué aux JV (à part Matt que je remercie encore).

      Cela ne m’empêchera pas de me procurer ADOS A DEUX et de lui donner une nouvelle chance sur le tome 2.

      • Bruce lit  

        A ce propos, je trouve effectivement que la transposition en comics n’est pas très heureuse par rapport au modèle vidéo. Sans cela, je pouvais croire que Clementine était noire.

  • zen arcade  

    « La BO : j’écoute l’album depuis hier à cause de toi. C’est chouette, une vraie identité musicale, moins commercial que le premier opus, un peu vaporeux. »

    Au rayon vaporeux, j’ai un gros faible pour Weyes Blood et particulièrement le magnifique album Titanic rising.
    Pour l’anecdote, Lana Del Rey et Weyes Blood ont collaboré sur une reprise de Joni Mitchell.

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