FRANKENSTEIN, L’HOMME À LA UNE : HOMMAGE MONSTRE

 FRANKENSTEIN JUNIOR, par Mel Brooks

Par TORNADO

Cet article inaugure un cycle dédié aux films de Frankenstein. Soit une rubrique que nous appelons FRANKENSTEIN, L’HOMME À LA UNE. Car le film de mort-vivant rapiécé, Prométhée moderne imaginé par Mary Shelley, est à lui-seul un sous-genre à part entière du cinéma fantastique et horrifique, qui contient en son sein un panel assez conséquent de représentants.

Nous reviendrons de temps en temps pour vous présenter d’autres films de la rubrique. Mais une seule chose à la fois…

Aujourd’hui, nous faisons le voyage en 1974 afin de remettre, sous le feu des projecteurs, un premier film culte.

L’affiche vidéo, avec un zoom sur le casting (monstrueusement génial).

Le pitch : Frederic (Gene Wilder), l’arrière-petit-fils du Dr Frankenstein, renie l’héritage de ses aïeux. Cependant, lorsque lui parvient le testament de son grand-père, il se rend en Transylvanie dans le château familial, où il est accueilli par Igor (Marty Feldman), le bossu chargé d’assister le châtelain dans ses expériences scientifiques et de s’acquitter des tâches les plus ingrates (apparemment le même bossu qui assiste les châtelains de la famille Frankenstein depuis quatre générations…), et par Frau Blücher (Cloris Leachman), la femme de chambre autoritaire, gardienne du temple (qui semble terroriser tout le monde (même les animaux !)). Frederic, lui-même savant reconnu, d’abord extrêmement réticent, se laisse peu à peu envoûter par cet héritage qu’il souhaitait effacer de sa vie…

Que faut-il savoir ensuite sans tout raconter : Frederic va vouloir lui aussi créer un être humain à partir de cadavres (on est Frankenstein, ou on ne l’est pas). Il va tromper sa promise, Elizabeth (Madeline Kahn), avec Inga (Terry Garr), sa nouvelle assistante, donner vie à son monstre (Peter Boyle), lequel va semer la pagaille dans le comté jusque dans la cabane d’un vieil aveugle (Gene Hackman), puis… Ah ! Crotte, j’ai tout raconté ! (hé ! non ! il vous manque la fin !!!!) ?

L’âge d’or du cinéma fantastique hollywoodien a été dominé, tout au long des années 30 et 40, par le studio Universal. Il y a eu énormément de parodies sur les films horrifiques de cette période (les « Universal Monsters« ), à commencer par leur chant du cygne : DEUX NIGAUDS CONTRE FRANKENSTEIN. Mais FRANKENSTEIN JUNIOR représente assurément le joyau de ce sous-genre du cinéma fantastique (la comédie fantastique parodique).

Le film, qui met en scène le personnage de l’arrière-petit-fils de Frankenstein, qui refuse l’héritage de son aïeul dans un premier temps, pour finalement succomber à sa véritable nature, éblouit d’abord par sa plastique, qui reconstitue à merveille l’esthétique du studio Universal : le noir et blanc sublime issu de l’expressionnisme allemand, les décors brumeux de la Transylvanie légendaire, les coups de tonnerre et les toiles d’araignées, le château hautement gothique des Carpates, tout y est ! Le tout emballé dans un cinémascope somptueux.

Avant tout : Une esthétique magnifique !

L’origine de ce projet, on la doit à Gene Wilder. D’abord comédien au théâtre, il joue avec Anne Bancroft, la femme de Mel Brooks. De fil en aiguille, il est repéré et recruté par ce dernier pour jouer l’un des rôles principaux dans son premier film, LES PRODUCTEURS (1968), puis du mythique LE SHÉRIF EST EN PRISON (1973), en passant par une première adaptation de CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE (1971), sous l’égide de Roald Dahl en personne, et un Woody Allen : TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LE SEXE SANS JAMAIS OSER LE DEMANDER (1972).

Gene Wilder entre rapidement dans la « famille Mel Brooks », où se côtoient déjà moult acteurs que l’on retrouvera dans FRANKENSTEIN JUNIOR. Bientôt, cet acteur de théâtre doux et timide (dans la vraie vie) va passer derrière la caméra tout en continuant à jouer la comédie (devant la caméra aussi, donc), et s’illustrera dans une poignée de rôles très habités. Mais pour l’heure, il rêve secrètement d’écrire le scénario d’une parodie des films de FRANKENSTEIN de la Universal, dont il est fan depuis l’enfance, et d’y interpréter le premier rôle…

Lorsque Mel Brooks réalise LE SHÉRIF EST EN PRISON, le rôle de Waco Kid (personnage de premier plan) est en jachère. L’acteur prévu, dont on ne connait pas le nom, est viré au dernier moment (sans que l’on en connaisse non plus officiellement la raison). Pour le remplacer au pied levé, Brooks va alors chercher Wilder, devenu depuis ami intime. C’est là que ce dernier sort son joker : Il tournera dans le film de Mel… si Mel réalise dans la foulée le film de ses rêves, une parodie des FRANKENSTEIN dont il a déjà rédigé une première ébauche de script. Alea jacta est !

En vrai, Wilder passe l’essentiel de son temps sur le tournage du SHÉRIF EST EN PRISON à parfaire le scénario du futur FRANKENSTEIN JUNIOR, qu’il remet à Brooks au terme de la production. Les deux amis se mettent rapidement au travail et cosignent une version définitive qui, d’un commun accord, tient autant à l’un qu’à l’autre, chacun acceptant tour à tour les concessions de circonstances, afin que le résultat soit optimal. Mais en vérité, Mel Brooks cache un peu son jeu : en secret, il manipule un peu le « débutant » qu’est Gene Wilder afin, non pas de lui chiper SON film, mais au contraire pour qu’il donne le meilleur de lui-même ! À terme, le résultat sera le meilleur possible, pense-t-il, tout en ayant de toute manière son propre nom en haut de l’affiche en tant que réalisateur !

La scène hilarante avec un Gene Hackman non crédité !


Et là, c’est un coup du destin : À sa sortie, LE SHÉRIF EST EN PRISON obtient un succès sans précédent et fait de Mel Brooks -et de Gene Wilder dans le même temps- des stars à qui on ne peut plus rien refuser ! Et du coup, tout est permis : On veut tourner FRANKENSTEIN JUNIOR dans un noir et blanc expressionniste, dans les décors de la Universal ? Pas de problème ! On veut reprendre la typographie des titres invoqués pour le générique, singer la musique (du FILS DE FRANKENSTEIN, par exemple) ? Aucun souci ! FRANKENSTEIN JUNIOR sera tourné dans les règles de l’art, comme il y a 40 ans !

Les brumes en noir et blanc et le château gothique sont ainsi ressuscités (dans les décors de la Universal encore disponibles) ! Les cadrages des trois premiers FRANKENSTEIN sont repris à l’identique ! Le brigadier un brin nazi et son bras mécanique (jadis interprété par Lionel Atwill et ici par Kenneth Mars) est convoqué, et le tout est emballé de cet humour juif new-yorkais dont Mel Brooks a le secret, et qu’il a peaufiné pendant tant d’années dans le registre du music-hall. Dans cette dernière logique, il libère au final le monstre, lequel se fend, évidemment, d’une chanson en compagnie de son créateur !

Les deux compères (Wilder est donc au final acteur, coscénariste du film et manifestement complètement possédé par son script) citent en boucle les deux grands classiques de James Whale : FRANKENSTEIN (1931), LA FIANCÉE DE FRANKENSTEIN (1935), mais aussi LE FILS DE FRANKENSTEIN de Rowland V. Lee (1939). Soit les trois films tournés avec l’acteur Boris Karloff dans le rôle du monstre, qu’ils revisitent à leur façon. Ils vont reprendre moult scènes de cette trilogie, sachant les rendre drôles tout en restant dans l’hommage, sans aucune mesquinerie. Le spectateur connaissant ses classiques repère les références à travers une sorte d’hommage, autant du point de vue de la forme que du fond, les auteurs du film (Mel Brooks et Gene Wilder, donc) transformant l’horreur originelle des films cités (qui ne faisaient déjà plus peur, à l’époque de FRANKENSTEIN JUNIOR) en situations comiques, avec tendresse et candeur.

Du coup, FRANKENSTEIN JUNIOR s’impose, malgré sa position de parodie, comme une suite naturelle de la « trilogie Karloff » (niant de surcroit les suites des FRANKENSTEIN de la Universal sans Boris Karloff dans le rôle du monstre ; soit le quatrième (LE SPECTRE DE FRANKENSTEIN), le cinquième (FRANKENSTEIN RENCONTRE LE LOUP-GAROU), le sixième (LA MAISON DE FRANKENSTEIN), le septième (LA MAISON DE DRACULA) et le huitième (DEUX NIGAUDS CONTRE FRANKENSTEIN, la première parodie !). Selon Gene Wilder, FRANKENSTEIN JUNIOR est donc le quatrième film d’une continuité alternative (il aurait pu s’appeler le plus naturellement du monde LE PETIT-FILS DE FRANKENSTEIN !), un « elseworld », en quelque sorte (souvenez-vous que nous avions déjà noté, dans l’article sur les derniers films de la série des Universal Monsters, que nous avions-là l’origine des univers partagés et des crossovers, qui allaient un jour constituer l’apanage des super-héros selon la mythologie des « Big Two ») !

Frau Blücher !

Mais là où Gene Wilder cite ses classiques, Mel Brooks vient y mettre des situations surréalistes, du cul et des pets ! Au niveau des dialogues, on tient d’ailleurs le haut du panier de la filmographie melbrooksienne (ses répliques les plus fines et les plus drôles sont ici).

Bien que les puristes vont hurler au loup-garou sous la pleine-lune après ces lignes, la version française (parce que pour les puristes, la VF c’est Satan !) n’est pas non plus piquée des verres (j’aime pas les vers) et, on a pu souvent entendre (me demandez pas où, je suis pas Wikipedia et encore moins un livre) qu’il s’agissait-là d’une VF rare, à la hauteur de la VO, sinon plus. Une réussite totale, à la STARSKY & HUTCH !

A l’arrivée, FRANKENSTEIN JUNIOR est définitivement plus qu’un pastiche : C’est une déclaration d’amour au genre horrifique des années 30 et 40 où rien n’est méchant, où tout est tendresse. La petite fille meurt dans le film de 1931 ? Ici, elle est renvoyée dans son lit, saine et sauve. Le monstre meurt en 1935 ? Ici, il est réhabilité aux yeux de la société.

Guimauve que tout cela ? Non ! Bien sûr ! Drôlerie que tout cela, en fait ! Car les auteurs du film pimentent le tout d’une certaine douceur, certes, mais surtout d’un humour irrésistiblement graveleux qui rend le tout imparablement rock’n roll ! L’art et la manière de l’équilibriste !
Et le scénario nous gratifie de gags, le plus souvent pince-sans-rire, positivement loufoques, dans le plus pur esprit Melbrooksien, devenus cultes avec le temps : Ainsi le cheval qui hennit au son de « Frau Blücher » ! (en vérité la vielle maitresse de Frankenstein, gardienne du temple un poil décrépite !) ; Gene Wilder qui crie sans cesse « mon nom est Fronkenstine !« , histoire de réfuter son ascendance ; la bosse d’Igor qui change de côté au gré des scènes ; le repas servi au monstre par le vieil aveugle (Gene Hackman, non crédité au générique car il souhaitait s’essayer discrètement à la comédie, tout en faisant ce cadeau à Gene Wilder, dont il était un ami proche). Et enfin, Wilder qui joue les vierges effarouchées en imitant l’actrice Fay Wray (avec la même coiffure !) dans le KING KONG de 1933, tourné à la même époque que les FRANKENSTEIN de la Universal !

Alors, parfois c’est très gras et on peut ne pas aimer. Personnellement, j’adore ! Et sachant qu’il s’agit là du meilleur film de Mel Brooks (clairement), on passera forcément un bon moment en compagnie de sa troupe d’acteurs fétiches, j’ai nommé la délurée Madeline Kahn (à croquer), que l’on reverra dans LE GRAND FRISSON et la FOLLE HISTOIRE DU MONDE de Mel Brooks, ainsi que dans LE FRÈRE LE PLUS FUTÉ DE SHERLOCK HOLMES de Gene Wilder ; Marty Feldman, acteur « à gueule » qui ne fera hélas pas grand-chose en dehors de la filmographie invoquée (FRANKENSTEIN JUNIOR, LE FRÈRE LE PLUS FUTÉ DE SHERLOCK HOLMES, LA DERNIÈRE FOLIE DE MEL BROOKS) et qui meurt d’une crise cardiaque à l’âge de 48 ans ; Cloris Leachman, qui jouera également dans les meilleurs films de Mel Brooks, avant d’interpréter la mythique grand-mère de la série TV MALCOLM ; et Peter Boyle, excellent acteur de second rôle,  qu’on a pu notamment admirer dans le TAXI DRIVER de Marin Scorcese.

Au final, FRANKENSTEIN JUNIOR est juste, avec LE BAL DES VAMPIRES, la meilleure parodie de films d’horreur de toute l’histoire du cinéma fantastique. Une déclaration d’amour à la fois respectueuse du genre et totalement en folie, fidèle, mais bourrée d’idées originales et de gags cultes, incongrus, salaces et irrésistibles. Une originalité sans cesse pompée par la suite (y compris par Mel Brooks lui-même), mais jamais égalée dans son mélange harmonieux d’épaisseur et de finesse, dans sa candeur, sa perfection et la précision chirurgicale des gags.

Le magnifique générique, dans l’esprit de la Universal…


Dans un genre très proche, par Mel Brooks, on ne peut que conseiller également LE GRAND FRISSON, qui reprend à peu-près le même casting que FRANKENSTEIN JUNIOR et qui parodie, avec la même verve, les grands classiques d’Alfred Hitchcock !

Quant à FRANKENSTEIN JUNIOR, bien que le film soit signé Mel Brooks, il doit beaucoup à son véritable auteur, Gene Wilder : Intéressez-vous de près à sa carrière, et vous verrez que le bonhomme a été peu prolifique, mais incroyablement brillant dans le genre comédie. On retiendra en particulier le sketch du film LES SÉDUCTEURS, qu’il écrit, réalise et interprète en 1980, auprès d’Edouard Molinaro et Dino Risi. Un bijou.

BO : Supertramp : CRAZY

39 comments

  • Ludovic  

    Bravo Tornado ! Bel hommage à un film attachant sur le pantheon des monstres !
    Rappelons que Mel Brooks et les monstres, ça sera une longue histoire d’amour, c’est lui qui produira ELEPHANT MAN (avec Anne Bancroft d’ailleurs) et c’est lui qui, coup de génie, ira chercher David Lynch pour réaliser le film puis il produira aussi LA MOUCHE de David Cronenberg, autre remake génial d’un classique du film de monstres.

  • Matt  

    Ah c’est chouette tu m’apprends des trucs. Je n’avais jamais creusé et j’ignorais que ce film devait autant à Wilder.
    Pareil je ne savais pas qu’ils avaient vraiment tourné dans les décors officiels de la Universal. Je pensais qu’ils avaient reconstruit des décors. Tout était encore dispo 40 ans après ? Etonnant.

    J’ai vu le film il y a plusieurs années à présent. Mais il mériterait une nouvelle vision. J’avais bien aimé mais je n’irai pas jusqu’à dire que c’est une des meilleures comédies. L’hommage est super réussi, les acteurs s’éclatent et j’aime beaucoup Gene Wilder, mais la partie purement comique n’est pas toujours extra dans mon souvenir.

    Au passage « Frankenstine » c’est il me semble la prononciation anglaise du mot Frankenstein si on fait abstraction de l’allemand. J’ai déjà entendu des américains dans des videos prononcer ça comme ça avant de se reprendre. Ou même pour d’autres mots se terminant par « ein » qu’ils prononcent « in »
    Donc ça a du sens, il ne change pas l’ortographe de son nom, juste la prononciation à l’anglaise.

    • PierreN  

      « ce film devait autant à Wilder »

      Ce qui explique pourquoi tous les autres films de Brooks lui sont inférieurs (genre Spaceballs & cie).

    • Bruce lit  

      Oui.
      Pendant l’affaire Weinstein, son nom était prononcé en – in

      • Matt  

        Ah oui voilà, je me demandais où j’avais entendu ça, mais ils disent toujours « harvey weinstine »

  • Matt  

    Petite video sympa qui parle d’une scène qui a valu la seule mini dispute avec Brooks :

    //www.youtube.com/watch?v=U3MqONAYz8E&ab_channel=ConanO%27Brien

    Il est vachement apaisant et sympathique en interview Wilder.

    C’est marrant parce qu’un acteur de theatre doit souvent « surjouer » parce qu’il n’y a pas de caméra qui fait un gros plan sur une émotion sur le visage. Mais Wilder a un jeu très subtil et doux quand il le faut dans ses films.
    Oui parfois il hurle partout et fait le fou, mais par exemple pour Willy Wonka il se passe tellement de choses juste au niveau des expressions sur son visage. Faut croire qu’il s’est bien adapté au cinéma.

  • zen arcade  

    Mel Brooks ne me fait pas rire.
    Voilà, c’est comme ça, end of story.
    Sinon,

    « Bien que les puristes vont hurler au loup-garou sous la pleine-lune après ces lignes, la version française (parce que pour les puristes, la VF c’est Satan !) n’est pas non plus piquée des verres (j’aime pas les vers) et, on a pu souvent entendre (me demandez pas où, je suis pas Wikipedia et encore moins un livre) qu’il s’agissait-là d’une VF rare, à la hauteur de la VO, sinon plus. Une réussite totale, à la STARSKY & HUTCH ! »

    Puriste, pas puriste, je m’en fous.
    En ce qui me concerne, le cinéma doublé n’existe pas. Je l’ai rayé définitivement de ma vie depuis des dizaines d’années.
    Certains doublages sont certainement plus réussis que d’autres mais ça ne me concerne pas le moins du monde.
    Je vois un film en version originale ou je ne le vois pas, c’est aussi simple que cela.
    Et si je parle d’un film avec quelqu’un qui l’a vu en version doublée, je considère que nous n’avons pas vu le même film et que nous ne parlons pas de la même chose.

    • Matt  

      Moi c’est surtout quand on est fan d’un acteur que je comprends mal qu’on veuille voir ses films en VF. Un acteur joue avec sa voix aussi. Et celle du doubleur, même si c’est Roger Carel qui joue bien, bah…c’est pas le même mec.

      Après au delà de ça les VF c’est sympa quand c’est bien fait. Ou pour voir des films en famille avec des gens qui ne supportent pas de lire.

      Pour ma part je regarde des films US en VF mais pas les films asiatiques ou c’est souvent affreux (même si les doubleurs font de leur mieux, l’accentuation différentes des phrases dans ces langues là poussent les doubleurs à ajouter des intonations chelou pour coller aux mouvements des lèvres et les dialogues deviennent couillons parfois.)

      • zen arcade  

        A la maison, tout le monde est adepte de la VO.
        Vu que les filles parlent couramment le japonais, elles m’ont déjà très jeunes dit qu’elles trouvaient le doublage des anime complètement nul par rapport aux versions en japonais.
        Ben oui, je leur ai répondu. Et j’ai ajouté que si c’était nul du japonais au français, pourquoi ce serait différent de n’importe quelle langue vers n’importe quelle autre langue?
        L’affaire était pliée.
        La maison est une zone où le doublage n’existe pas.

        • Matt  

          Bah après les animes c’est encore pas pareil. Pas toujours des pros au doublage VF. Même pas besoin de comparer à la VO pour voir que c’est mal joué, etc.
          Pour les films (surtout US, qui sortent au ciné) on a des doubleurs plus aguerris.
          Même si ça s’est dégradé au fil des années. Mais dans les années 80 à 2000 on a eu de bonnes VF sur pas mal de films.

          Mais bon après je comprends, si tout le monde est Ok avec ça tant mieux pour toi et ta famille. Moi je sais que les vieux ont des soucis avec les sous titres. Ma mère ne peut pas voir un film en VO ça lui niques les yeux. En plus sous titres blancs sur fond blanc parfois, etc.
          Donc c’est quand même cool que ça existe pour que certains puissent profiter de films étrangers. ça contribue à élargir le public.

        • Matt  

          Bah après les animes c’est encore pas pareil. Pas toujours des pros au doublage VF. Même pas besoin de comparer à la VO pour voir que c’est mal joué, etc.
          Pour les films (surtout US, qui sortent au ciné) on a des doubleurs plus aguerris.
          Même si ça s’est dégradé au fil des années. Mais dans les années 80 à 2000 on a eu de bonnes VF sur pas mal de films.

          Mais bon après je comprends, si tout le monde est Ok avec ça tant mieux pour toi et ta famille. Moi je sais que les vieux ont des soucis avec les sous titres. Ma mère ne peut pas voir un film en VO ça lui niques les yeux. En plus sous titres blancs sur fond blanc parfois, etc.
          Donc c’est quand même cool que ça existe pour que certains puissent profiter de films étrangers. ça contribue à élargir le public.

          • zen arcade  

            « Donc c’est quand même cool que ça existe pour que certains puissent profiter de films étrangers. ça contribue à élargir le public. »

            Loin de moi l’idée de vouloir faire de l’ombre au doublage pour ceux qui le préfèrent.
            Aujourd’hui, l’accès est très large à la fois aux versions doublées et aux versions originales sous-titrées. Chacun peut très souvent choisir ce qu’il préfère. Ce n’était pas le cas au temps de la VHS et ça me faisait bien chier.
            Pour ce qui est des salles obscures, j’ai la chance d’avoir un cinéma qui propose la VO près de chez moi et, pour ce qui n’y passe pas, je peux me retourner sur Bruxelles où tout passe en VO (c’est l’avantage d’une ville bilingue). Par contre, tu dois te taper des films français sous-titrés en néerlandais. 🙂

            « Bah après les animes c’est encore pas pareil. Pas toujours des pros au doublage VF. Même pas besoin de comparer à la VO pour voir que c’est mal joué, etc.
            Pour les films (surtout US, qui sortent au ciné) on a des doubleurs plus aguerris.
            Même si ça s’est dégradé au fil des années. Mais dans les années 80 à 2000 on a eu de bonnes VF sur pas mal de films. »

            La qualité ou pas du doublage, ça ne m’intéresse pas.

        • Matt  

          Par contre ce qui est fou je trouve, c’est qu’il y a des ayants droits sur les VF qui font chier.

          Tamasa sort un coffret Hammer en ce moment, pour lequel ils n’ont pas pu avoir les droits sur les VF des 7 films. Même pour les sous titres. Ils ont du retraduire.
          Et du coup les films sortent juste en VO.

          //www.tamasa-cinema.com/boutique/produit/coffret-hammer-tome-1-1966-1969-lage-dor/

          Moi je m’en fous mais apparemment ça n’a pas fait plaisir à tout le monde.
          Et je trouve ça dingue qu’on en arrive là…

          • zen arcade  

            Désolé, mais c’est juste normal qu’il y ait des ayant-droits sur un doublage.
            Comme pour la traduction d’un roman, par exemple.
            Et si leurs droits ne sont pas respectés, c’est également normal qu’ils puissent faire chier.

          • Matt  

            Ouais enfin on parle pas de Mr. Dupont, petit particulier. ça appartient à des studios les doublages.
            Des studios qui ont donc des droits sur des films mais qui n’en font rien.
            Et quand un petit éditeur décide de sortir pour la première fois en France les blu-ray de ces films…ils disent « non, on veut pas vous filer nos VF »…
            « On fait rien avec mais allez vous faire foutre. »
            Sans doute qu’en mettant la main à la poche c’état faisable, mais c’était sans doute inenvisageable en terme de prix pour un petit éditeur.

            Et au final à aboutit quand même à des trucs cons : les films sortent mais sans les trad. On a les trucs en kit maintenant…

  • zen arcade  

    Bon sinon, pour la BO du jour : Supertramp est un des groupes que je déteste le plus au monde. Horrible.

  • Fletcher Arrowsmith  

    Hey.

    J’ai vu ce film il y a fort fort bien longtemps et j’en garde un excellent souvenir. De toute façon Mel Brooks c’est la vie.

    Merci pour cet article fouillé qui permet de découvrir les secrets de fabrication. J’ignorais également l’importance de Gene Wilder, que j’avais découvert en WILLY WONKA (je préfère néanmoins la version de Tim Burton, hautement recommandé et très cynique).

    Encore un fois un excellent travail de recherche et de synthèse. On ne s’ennuie pas une seconde, les extraits étant là pour rythmer et mettre en image la prose.

    Je suis plutôt SUPERTRAMP, mais j’ai eu peu de mal à écouter ce morceaux en fin de lecture.

  • Tornado  

    Merci les gars.

    @Matt : C’est amusant, quand j’étais jeune, je trouvais aussi que l’humour du film (et de Mel Brooks en général) était souvent poussif, voire gênant par moments. Et puis bizarrement, avec le temps, je lui trouve un bouquet qui s’améliore en vieillissant. Lorsque je revois FRANKENSTEIN JUNIOR à présent, je lui trouve une perfection que je ne lui trouvais pas forcément avant. Du coup, soit c’est parce qu’il se bonifie avec le temps comme le bon vin, soit que son humour est un humour de vieux qui marche mieux sur moi aujourd’hui ! 😀

    @Zen : Bon, ben entre le film, la VF et la BO, on va dire que c’est pas aujourd’hui qu’on est en phase ! 😀

    @Fletcher : Merci de m’épauler pour ce groupe génial qui a pondu chef d’oeuvre sur chef d’oeuvre en se tenant bien éloigné de la cacophonie ambiante dans laquelle se sont engoufrés nos collègues ! 🙂

    • Matt  

      Je sais pas si c’est l’humour de Mel Brooks parce que j’ai toujours été fan de SACRE ROBIN DES BOIS.
      Mais ça nécessitait moins de connaissances filmographiques. Je pense que YOUNG FRANKENSTEIN s’apprécie mieux déjà quand on connait le cinéma d’antan de la Universal.
      Bon c’est mon cas. C’est pour ça que je dis qu’il faut que je le revoie. J’avais aimé hein. Mais là comme ça je dirai que je me marrais plus sur SACRE ROBIN DES BOIS (mais ça fait un bail que je l’ai vu. Peut être qu’à l’inverse il a moins bien vieilli pour les vieux^^)

      Tu recommandes quoi sinon comme films avec Gene Wilder ?

  • Présence  

    Un film que je n’ai jamais regardé, pour lequel j’étais bourré d’a priori négatifs (non fondés), donc une analyse qui tombe à pic.

    Gene Wilder & Marty Feldman : ils sont magnifiques, aussi bien le regard impossible à suivre du second que celui féminin du premier.

    Le retour des parenthèses dans les parenthèses : c’est bien du Tornado dans le texte.

    Sa plastique, qui reconstitue à merveille l’esthétique du studio Universal : très éclairant, je n’aurais jamais imaginé que Brooks avait pu utiliser les décors d’origine de Universal Studios.

    Le brigadier un brin nazi et son bras mécanique : j’aurais cru que c’était une invention farfelue de Brooks.

    Mel Brooks vient y mettre des situations surréalistes, du cul et des pets : ah oui, la touche légère et class de Brooks.

    La bosse d’Igor qui change de côté au gré des scènes : typiquement le genre de détails, enfin de changement majeur, que je suis incapable de remarquer. Je présume que c’est fait sciemment ?

    Merci beaucoup pour ce magnifique tour du propriétaire qui m’a ouvert les yeux sur la nature réelle de ce film.

  • Bruce lit  

    Je me rappelle avoir vu tous les Mel Brooks sur C+ en leur temps et avoir trouvé ça poussif, à peu près autant que les Bud Spencer et Terence Hill. Alors que j’avais adoré les Monty Python dès le 1er visionnage de LA VIE DE BRIAN, je ne ressentais aucune affinité avec Gene Wilder and co.
    Pis que ça, j’avais trouvé LA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE nul, quand les ZAZ et leur humour pas finaud me faisait mourir de rire.
    Tout ça pour dire que ton article réhabilite ce film et que si je tombe dessus je le regarderai avec curiosité. L’alchimie que tu décris entre Brooks et Wilder est bien amenée.
    Après vérification, Mel Brooks vit toujours et a 97 ans ! Chapeau !
    Je me rappelle effectivement avoir été interloqué de voir le nom de ce « bouffon » au générique d’ELEPHANT MAN.
    Bravo Tornado !

  • Jyrille  

    Oh j’ai envie de le revoir depuis longtemps celui-ci. Je l’ai vu au cinéma, pas à sa sortie, mais un peu plus tard, je n’avais pas 10 ans je pense. Et j’avais adoré. Je ne sais plus pourquoi ils l’avaient projeté, sans doute parce que ma salle des fêtes / salle de ciné pouvait avoir de vieilles copies (d’où les nuits de l’épouvante) ? Dans mon souvenir, il est en couleurs, c’est étrange. Il faudrait que je tente de me renseigner. Je connais peu le cinéma de Mel Brooks mais aucun de ceux que j’ai vus ne m’a jamais déçu. Comme je ne connaissais pas vraiment les films de la Universal avant de lire tes articles, je comprends mieux la parodie.

    Tu m’apprends évidemment plein de trucs et évidemment aussi, j’ignorais complètement que Gene Hackman jouait dedans. Tu as raison : la scène est hilarante. (« J’allais faire un expresso », trop fort)

    Je ne crois pas avoir vu LE SHERIF EST EN PRISON. Par contre je vois très bien Peter Boyle, excellent acteur en général. Je n’avais pas reconnu du tout la grand-mère de Malcolm ! Respect pour cette actrice. Sinon je craque plus pour Teri Garr.

    Je connais peu la filmo de Gene Wilder, je l’ai surtout retenu dans TRANSAMERICA EXPRESS, mais bon, j’étais encore enfant, j’en ai très peu de souvenir.

    La BO : je ne comprends pas trop le choix, mais ça passe, c’est un album de Supertramp que j’aime encore bien mais réellement plus par nostalgie qu’autre chose. Mon père l’a pas mal écouté. Et j’adore IT’S RAINING AGAIN qui est en fait triste sous son air enjoué.

  • Tornado  

    Merci les gars (bis).

    J’avais lu un jour qu’il y a deux formes d’humour juif new-yorkais : celui de Woody Allen, et celui de Mel Brooks. L’un est fin, spirituel, littéraire ; l’autre est gras, théâtral et loufoque. Mais les deux sont complémentaires et fédérateurs. L’univers de Mel Brooks vient du music-hall. C’est une composante essentielle de son oeuvre. Si on ne la prend pas par cette entrée, certains de ses films sont irregardables, surtout ceux qui s’en éloignent le plus, comme SPACEBALLS (la parodie de STAR WARS). Mais si on regarde ses films avec en tête la forme du music-hall, ça change tout : Tout devient second degré, carton-pâte, distancié, théâtre antique et farce de Molière. Et là c’est juste génial. Mais se meilleurs films sont ceux des années 70/début des années 80.

    Gene Wilder est un de ces acteurs au charisme unique. Peu de ses films sont vraiment des chefs d’oeuvres en dehors de FRANKENSTEIN JUNIOR, mais sa présence, son charme et sa candeur tirent toujours le film vers le haut. Je répète qu’il faut voir son sketche du film LES SÉDUCTEURS.

  • Matt  

    Ma 79eme affiche (sur 80)

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    • Tornado  

      Ça donne envie que le film existe…
      Très beau portrait de Wilder, avec une excellente restitution de ce regard unique, tout en douceur et en malice.

      • Jyrille  

        Plusseun

  • JP Nguyen  

    De Mel Brooks,je crois n’avoir vu que LA FOLLE HISTOIRE DU MONDE et LE SHÉRIF EST EN PRISON.
    Pour FRANKENSTEIN JUNIOR,tu en parles avec enthousiasme comme toujours. Je lis quand même qu’il y a pas mal de références aux anciens films et je me demande ce que ça ferait pour quelqu’un comme moi qui ne les connaît pas…

  • JB  

    Ah, Frankenstein Junior… Je crois que mon premier contact avec le film était un court extrait du film dans Télématin, la scène avec le passage secret, probablement pour une diffusion le soir même.
    Depuis, je me repasser semi-régulièrement le film, dans l’attente de certains passages (la leçon qui se finit par un coup de scalpel accidentel, Victor embrassant sa créature et son nom, l’Hermite, « PUTTINONDARIIIITZ »), en tentant de découvrir des détails d’arrière plan qui m’auraient échappés (les mimiques de Marty Feldman, notamment)
    Si la VF est très bien, elle échoue quand même à justifier quelques gags VO. J’ai trouvé le « Loup Garou » raté en français, tout comme le « Walk this way » qui devient un simple « Suivez moi ».
    Merci pour cet hommage à un bijou rare : une parodie qui, loin de prendre de haut les films référencé, leur porte un regard tendre et respectueux.

    • Matt  

      C’est quand même compliqué les adaptations VF pour les comédies.
      J’ai eu l’occasion de voir que pour le premier Deadpool (qu’on aime ou pas le film, c’est pas le sujet), y’a plein de jeux de mots qui passent à la trappe en VF et qui sont remplacés par une simple réplique pas spécialement drôle.

      • Tornado  

        VF/VO : Je répète que j’aime les deux et, qu’en France, on a (eu) de la chance d’avoir une génération de doubleurs si exceptionnelle qu’elle éclipsait parfois les acteurs originels (des années 50 aux années 80, la profession ne connait aucun équivalent au monde !). Je pense très sérieusement ce que je dis.
        Pour moi, tout dépend de la manière dont je suis tombé amoureux d’un film : Qu’importe si c’est en VO ou en VF, je ne peux plus regarder le film autrement ensuite.
        En VF ce n’est pas le même film ? Bof. Question de contextualisation. Certains dialogues changent en mal ? Bof : Chaque fois que l’on gagne quelque chose, on perd aussi quelque chose de toute façon. C’est mathématique. C’est systématique.
        Mais que les extrémistes de la VO se rassurent : Il m’arrive très fréquemment de mettre un film en VF, de trouver ça pourri, de m’énerver et de passer illico à la VO au bout de 5 mn !
        Il y a plein de contre-exemples aussi : Je viens de regarder LES FRISSONS DE L’ANGOISSE de Dario Argento (suite à l’article-rappel de Matt) : David Hemmings n’étant pas italien, il est doublé dans le film par un acteur italien. Et le dit-acteur est clairement un sous-homme en comparaison du doubleur français ! Le film ayant été amputé en VF de 35 mn à l’époque de sa sortie, je l’ai vu en version intégrale avec les passages en VF et les passages inédits en VO : Bon ben y a pas photo : Tout le casting italien étant trèèès moyen, le film gagne carrément des étoiles en VF. les doubleurs ont 100 fois plus de punch, de nuances et de charisme (il y a Pierre Arditi dans le lot d’ailleurs). Sinon le film est très sympa. Mais encore mieux en VF, je suis très sérieux !

        • zen arcade  

          Le cas du cinéma italien de genre est assez particulier.
          Dans nombre de cas, les acteurs de nationalité différentes s’exprimaient au tournage chacun dans leur propre langue. Et de toute façon tout était ensuite post-synchronisé en studio. Il n’y a dès lors stricto sensu aucune réelle « version originale ». Le choix de la meilleure version à regarder se fait alors au cas par cas.

          Sinon, ce qui me gêne fondamentalement avec le doublage, c’est qu’on retire une partie de la matière même du film pour la remplacer par autre chose qui n’appartient pas au film. C’est cela précisément qui me permet de dire qu’on n’a plus affaire au même film.

          • Tornado  

            Pas si tu arrives à contextualiser et à te détacher.
            Quand je dis que je ne peux plus regarder un film autrement que de la manière dont j’en suis tombé amoureux (en VF ou en VO), il y aussi quelques exceptions : L’HOMME TRANQUILLE de John Ford. Je l’ai vu enfant en VF et je l’ai adoré. Mais plus tard je suis tombé sur une copie en VO et sur le moment il n’y avait pas moyen de le regarder autrement. Et j’ai adoré le film comme ça aussi. Aujourd’hui je peux le regarder aussi bien en VF qu’en VO, avec une légère préférence pour la VO je l’avoue (et pourtant la VF est excellente). Mais LÀ, les acteurs sont vraiment bons et donc la VO est supérieure à la VF, contrairement aux films de série B par exemple, où les acteurs souvent moyens (voire tout simplement mauvais ou insipides) se font écraser par la VF.

          • zen arcade  

            Mais moi, je me fous de savoir si la VF est « supérieure » ou pas à la VO. C’est une question qui chez moi n’a pas lieu d’être. La VF n’existe pas à mes yeux.
            Je n’ai pas envie de contextualiser ou de me détacher. Un film doublé, ce n’est plus le film. C’est un film mutilé, duquel on a retiré quelque chose pour y mettre autre chose qui ne lui appartient pas.

          • Matt  

            Oui le ciné italien (ou hongkongais lorsqu’il y a des occidentaux dedans) c’est particulier. Il n’y a pas vraiment de VO.
            Parfois un acteur français va se doubler lui-même pour la VF donc techniquement tu as la VO pour lui…alors que des anglais vont être doublés par d’autres doubleurs.
            Barbara Steele ne parlait pas italien non plus je crois, du coup c’est pas sa voix dans les VO italiennes^^ Chacun parlait sa langue et était doublé en post-prod. C’est un cas à part.
            Cool que tu aies apprécié le film en tous cas^^

            Les acteurs occidentaux dans les films chinois sont doublés en chinois dans les VO aussi et c’est un peu drôle^^ Mais pareil souvent les VF sont amputés de 20min donc je suis obligé de recommander les VO (et puis les VF des films asiatiques c’est quand même rarement génial. Les doubleurs prenaient le truc en dérision parfois, sous prétexte que le film était un peu drôle, et en faisaient des tonnes en rajoutant des dialogues ou des cris de surprise qui n’existent pas en VO.)

          • Matt  

            Mais sinon moi aussi j’ai des VF de coeur que j’aime beaucoup et il y a des doubleurs de talent.

            Après quand sur un DVD ou blu-ray il n’y a qu’une seule piste audio, je préférerais quand même toujours que ce soit la VO (parce qu’il existe des DVD (peut être pas des blu-ray) avec uniquement VF mais ça c’est poubelle hein)

            S’il y a les 2 pistes audio c’est toujours mieux, on a le choix^^

          • Tornado  

            Beaucoup de films ne sont pas que des chefs d’oeuvre où tout y est travail d’orfèvre réalisé au cordeau. Un film, ce n’est pas comme un tableau de maitre peint par un seul artiste créateur sur son nuage intouchable où le moindre millimètre carré est sacré et doit être restauré dans les musées tous les 5 ans. La plupart des films, notamment dans le rayon des séries B, sont des produits d’exploitation qui impliquent des centaines d’artisans et c’est avant tout du divertissement. Partant de là, je retourne le propos de zen : Je m’en tape qu’on ait retiré des éléments pour en mettre d’autres qui n’y étaient pas au départ, surtout si c’est pour avoir un meilleur résultat, plus agréable encore à regarder.

            @JB : Tu fais bien de rappeler qu’il y avait ces doubleurs de génie. Aminel, quand même !

          • zen arcade  

            « Partant de là, je retourne le propos de zen : Je m’en tape qu’on ait retiré des éléments pour en mettre d’autres qui n’y étaient pas au départ, surtout si c’est pour avoir un meilleur résultat, plus agréable encore à regarder. »

            J’entends bien. Et c’est tant mieux pour toi si ça te convient.
            Pour moi, le doublage relève de quelque chose qui est a priori absolument rédhibitoire.
            Il n’y a dès lors pas la moindre possibilité de trouver un quelconque point d’accord entre ta conception et la mienne.
            So let’s agree to disagree. 🙂

    • JB  

      Désolé, je n’avais pas dans l’idée de relancer le débat VO/VF ^^ Et puis ici il y a le coup de génie de William Sabatier, acteur et comédien de doublage à la voix autoritaire, pour le Monstre. Et Aminel qui abandonne l’accent allemand du perso de l’officier quand celui-ci s’énerve est hilarant (« suivre les traces de son grand père, les traces, les traces ! »).

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