LA FABULEUSE MADAME MAISEL de Amy Sherman-Palladino
Une dixième série télé-streamed par CYRILLE MLA FABULEUSE MADAME MAISEL (« The Marvelous Mrs Maisel » en VO) est un produit de la plateforme Amazon Prime Video. Désormais terminée, elle comporte cinq saisons de huit épisodes (sauf la deuxième qui en présente dix et la cinquième qui en a neuf), chacun durant environ une heure. Elle fut produite de 2017 à 2023. Comme toujours, cet article ne serait pas le même sans les sites Wikipédia et Tunefind.
Laissez-moi vous raconter cette blague, même si elle divulgue quelques réparties.
© Amazon Prime Video
Source Rotten Tomatoes
Intro
Presque intégralement produite, écrite et réalisée par Amy Sherman-Palladino et Daniel Palladino, LA FABULEUSE MRS MAISEL offre ses rôles principaux à Rachel Brosnahan (Miriam « Midge » Maisel), Alex Borstein (Susie Myerson), Michael Zegen (Joel Maisel), Marin Hinkle (Rose Weissman), Tony Shalhoub (Abraham « Abe » Weissman), Kevin Pollak (Moishe Maisel) et Caroline Aaron (Shirley Maisel).
Miriam Maisel, surnommée Midge, est une jeune mère juive, mariée et new-yorkaise de 1958. Vivant confortablement dans un appartement chic du quartier de l’Upper West Side de Manhattan, elle s’occupe de ses deux enfants en bas âge avec l’aide de la gouvernante Zelda tandis que son mari Joel travaille comme cadre exécutif dans la société de son oncle. Les parents de Joel, Moishe et Shirley, possèdent une usine de confection textile tandis que ceux de Miriam, Abe et Rose, vivent dans le même immeuble que leur fille, dans un appartement quasi identique.
Le très érudit (et aussi suffisant) Abe enseigne les mathématiques à l’université de Columbia où il aime dédaigner et dénigrer ses étudiants. Avec sa femme Rose, à l’attitude quasi aristocratique et très sensible au statut social, ils sont l’exact opposé des parents de Joel, volubiles, bons vivants et un peu roublards (Moishe aime raconter qu’il a sauvé treize juifs de l’Allemagne nazie en les ramenant dans son usine new-yorkaise).
Bien que très respectueux de leurs parents et des traditions, le couple formé par Miriam et Joel, pas encore trentenaires, montre des signes de modernité et de liberté inspirants. Dotés d’un humour saillant, ils n’hésitent pas à arpenter les cafés du quartier de Greenwich Village, notamment le Gaslight, où Joel tente chaque semaine sa chance comme comédien de stand-up. Son travail l’ennuie déjà et il cherche à trouver un sens à ses actions en suivant ses aspirations.
Sans crier gare, Joel quitte Midge pour sa secrétaire. Perdue, autant socialement que dans ses relations avec ses parents, Midge se découvre un don pour tenir le crachoir et amuser le public au cœur même du café où son mari tentait de devenir un artiste. La gérante du Gaslight, Susie, s’improvise agent et la prend sous son aile.
Le trailer de la saison 1 (en VF)
Alors ?
Je n’aime généralement pas le stand-up. Je n’ai toujours pas vu SEINFELD et les humoristes me font rarement rire. J’avais bien aimé DRÔLE sur Netflix (et évidemment, ils l’ont annulée) mais plutôt pour les personnages et les situations : leurs vannes n’ont pas fonctionné sur moi. Je m’étais donc tenu éloigné de MRS MAISEL, pensant suivre quelque chose de léger mais qui ne me ferait pas forcément rire. Amy Sherman-Palladino a fait et affûté ses armes dans deux shows à succès : la sitcom ROSEANNE et la série GILMORE GIRLS, des œuvres dont je n’ai rien vu ou presque. Autant dire que je n’avais que des a priori lorsque je me lançais, au début de l’année 2023, soit bien après que la saison 4 fut disponible, dans ce qui restera une de mes meilleures expériences de téléspectateur.
Le premier élément qui saute aux yeux, c’est le soin apporté aux détails, l’entièreté de la production. Décors, costumes, photographie, reconstitution, rien ne sonne faux, les moyens sont là et utilisés à bon escient. Afin de nous plonger encore plus dans un certain réalisme, Midge rencontre rapidement un humoriste historique ayant existé, Lenny Bruce. Chantre de l’impertinence, ce dernier fut joué par Dustin Hoffman en 1974 dans le film LENNY de Bob Fosse. Son nom ne vous est pas étranger si vous connaissez bien la chanson sur la fin du monde de R.E.M. ou la pochette de SERGENT PEPPER des Beatles, entre autres. D’autres personnages comme Susie, Gordon Ford et Sophie Lennon s’inspirent également de personnes réelles.
Susie, Midge et Joel
© Amazon Prime Video
Source Express
Vient ensuite la qualité de l’interprétation. Tout le casting, que je n’avais jamais vu avant à part Alex Borstein et Tony Shalhoub, est composé d’actrices et d’acteurs de haute volée, y compris dans les rôles secondaires ou épisodiques. Par exemple, le premier monologue de Rose, qu’elle déroule toute seule dans sa cuisine en prenant son petit déjeuner tandis que son mari cherche désespérément ses affaires (il passe au fond du champ, dans d’autres pièces de l’appartement), tourné en plan fixe, m’a fait hurler de rire. A l’opposé de cette interprétation réservée, quelques saisons plus tard, la même actrice rejouera un numéro complet de sa fille, avec la même verve et le même dynamisme que cette dernière, devant un public médusé.
Le ton navigue entre drame et humour quotidiens, brasse de grands thèmes mais garde un rythme constant de comédie. En fait, une fois lancée, je n’ai quasiment pas réussi à l’arrêter. Je n’ai senti qu’un peu de mou en début de saison 2 et si j’ai mis un peu de temps pour regarder les tout derniers épisodes de la saison 5, c’est parce que je n’avais pas envie que cela se termine.
C’est peu dire que de la direction d’acteur à la direction artistique, de la musique à l’écriture, de la réalisation au montage, tout est parfaitement maîtrisé. Alternant des monologues, des stand-ups, des scènes virevoltantes chorégraphiées au millimètre et des scènes musicales, l’inventivité est de tous les plans. Et l’écriture n’est pas en reste : non seulement je me suis esclaffé à chaque numéro de Midge, mais l’autrice principale explique également comment tourner une blague en une bonne blague, en une réplique qui fera vraiment mouche. Les dialogues ne semblent pas naturels car évidemment trop pertinents et impertinents, mais restent pourtant réalistes car remplis de termes injurieux voire vulgaires en ne laissant aucun moment de répit. Dans cette ambiance d’humour juif où les parents se comportent comme un clan d’italiens, râleurs, pleins de mauvaise foi, s’écoutant parler et se glorifier, la bonne humeur et l’amour de la vie transparaissent sans cesse. Il ne s’agit cependant pas non plus d’une suite continue de blagues : de nombreuses scènes intimistes, où la caméra se repose, émaillent chaque épisode.
Tout l’art de la communication familiale (en VO sans sous-titre)
De plus, la modernité est présente partout. Il semble impossible que cette femme ait pu exister à cette époque, surtout qu’elle manie les tabous sans gêne, est une jeune femme divorcée et ne possède aucun diplôme ne lui permettant de survivre financièrement (comme le lui rappelle son père, la littérature russe n’était pas la bonne option à prendre en fac). Mais elle n’est pas la seule : son mari Joel accepte la garde alternée et s’occupe autant de ses enfants que de sa femme, n’arrêtant jamais de lui venir en aide, que ce soit financièrement ou autrement, n’étant jamais mis à l’index ou montré négativement par les scénaristes.
On y traite de sujets sociétaux toujours actuels : le racisme, l’homosexualité, le féminisme, le patriarcat, les dangers de la célébrité, le crime organisé et l’addiction aux drogues ont tous droit au chapitre, parfois sur une saison, parfois sur quelques moments épars. En devenant une comédienne (en VO, a comedian), Midge bouleverse son monde, ses parents autant que ses beaux-parents. Ces parfaites personnes aisées de la société se transforment, retrouvent la passion révoltée de leur jeunesse, changent de place au cœur de leur société balisée. Tout au long des saisons, les personnages voyagent à travers les Etats-Unis et même en Europe.
Pour illustrer le propos progressiste et les moments calmes, voici une tirade de Abe dans la dernière saison (en VO sous-titré en VO)
Un des acteurs récurrents, qui tient dès le départ un petit rôle pendant plusieurs saisons, est décédé durant le tournage. Plutôt que de le remplacer ou d’envoyer son personnage loin de New-York, Amy Sherman-Palladino et son mari Daniel Palladino décidèrent de mettre en scène son décès soudain. Les personnages apprennent sa mort aussi durement que nous, impliquant ainsi les spectateurs dans le deuil que toute l’équipe a subie. Il en résulte un épisode extrêmement émouvant qui n’oublie jamais d’être drôle, décalé et rythmé. Je n’ai, je crois, jamais vu une telle générosité dans ce business des médias de fiction.
Musique
La musique est de Sam Phillips et Eric Gorfain. Ils ont fort à faire car MRS MAISEL est une comédie musicale qui ne dit pas son nom. Dès la première saison, certaines scènes sont chorégraphiées : aucun figurant, aucun mouvement de caméra n’est laissé au hasard, prenant le spectateur par la main pour un tour de danse non consenti. A partir de la saison 3, les scènes musicales se multiplient car l’histoire évolue avec l’arrivée d’une star musicale fictive, le charismatique Shy Baldwin, sans doute inspiré par Harry Belafonte, Sammy Davis Jr. et d’autres chanteurs de cette période. Nous avons ainsi droit à des chansons complètes, composées et interprétées pour la série, ainsi que des numéros de danse et des spectacles, que ce soit à la télévision, dans un casino, à l’Apollo ou dans un centre de vacances.
Chantons et dansons !
Afin de rester au plus près de son propos, la musique reste contemporaine du style des années 60. On peut y entendre Peggy Lee, Barbra Streisand, Frank Sinatra, Perry Como… en tout, plus de quatre cents morceaux. En revanche, la musique du générique de fin (end credits) n’est jamais la même mais toujours une chanson plus ou moins populaire. Le titre choisi illustre l’état d’esprit de ce que l’on vient de voir. Par exemple, après un énième affrontement entre Midge et son ennemie jurée Sophie Lennon, on entend WHY CAN’T WE BE FRIENDS? de WAR, parue en 1975. Effet garanti.
En parfaite osmose avec son genre, son rythme élevé et sa musique entraînante, la réalisation est rarement statique. Les mouvements de caméras sont légion et elle n’hésite pas à faire des plans-séquence, filmer du dessus, alterner rapidement les champs-contrechamps dans un montage accentuant le flot des répliques.
Behind the scenes
Enfin n’oublions pas que la musicalité fait partie du genre de la comédie, même du stand-up : la blague est également une question de rythme, de choix de mots, de débit, tout comme une cascade burlesque (slapstick) doit être parfaitement exécutée pour amuser, ou une histoire suivre un rythme précis pour emmener ses lecteurs ou spectateurs. Etant donné la qualité de MRS MAISEL, il est inconcevable que sa musique en fut délaissée.
Outro
Je n’aime pas trop les humoristes mais j’aime bien les séries comiques. Or deux de mes préférées, découvertes il y a peu (voire très peu) de temps, à savoir TED LASSO et BROOKLYN NINE-NINE, alors qu’elles sont produites par d’autres chaînes, d’autres plateformes, citent ouvertement MRS MAISEL comme une référence. Ces clins d’œil, ajoutés à la longue liste des récompenses qu’elle a glanées, finiront peut-être de vous convaincre de tenter l’aventure.
En BO du jour j’avais très envie de mettre le Elvis Costello utilisé dans la saison 3, mais je choisis finalement le Costello présent dans la saison 5 avec « Girls Talk », une chanson qu’il a donnée à Dave Edmunds à la fin des années 70, ici spécialement reprise par les talentueuses jumelles Tegan and Sara.
En début d’article, tu cites Roseanne, une série que je regardais, enfant, sur M6. Et Gilmore Girls, une série que je suis distraitement lorsque ma fille aînée la regarde au salon. Et tu termines en faisant référence à Brooklyn Nine Nine, que j’ai découvert il y a moins d’un an mais que je trouve très drôle.
Il n’y a que Ted Lasso que je ne connais pas.
Quoiqu’il en soit, avec ces références, il est très probable que je tente de visionner cette série.
Merci, « Télé Star » ;-)!
« Gilmore Girls »
Bendis en est fan paraît-il (en particulier le style de dialogues).
Ted Lasso & The Marvelous Mrs. Maisel se sont terminées en 2023 à quelques jours d’écart (de même que les deux séries HBO Barry & Succession).
Ah ah c’est marrant car pendant toute mon enfance, Télé Star était une de mes sources principales d’information, c’est le seul magazine télé que ma mère achetait. Alors que maintenant, et depuis longtemps, je ne sais pas vraiment qui achète encore ce genre de magazine…
Je n’ai pas vu Barry ni Succession (à l’occasion car cette dernière est très médiatisée) mais tu peux foncer sur Ted Lasso. Mon fils est en plein dedans il est fan.
Merci pour l’info sur Bendis, Pierre !
Ah et merci JP, j’espère que si tu tentes l’expérience Maisel tu reviendras en reparler 😉
Excellente série et excellent duo (« Tits up ! »).
Très bon choix que celui de Rachel Brosnahan pour Lois Lane pour le Superman de Gunn.
« citent ouvertement MRS MAISEL comme une référence »
Et Unbreakable Kimmy Schmidt chante les louanges de The Americans.
Pas tenté Unbreakable Kimms Schmidt mais The Americans est une grande série. Tu as raison pour Kevin Pollak que j’avais reconnu mais je ne le connaissais que dans The Usual Suspects. Aucun souvenir pour Six Feet Under par contre.
« The Americans est une grande série. »
100% d’accord (quel final).
« Tout le casting, que je n’avais jamais vu avant à part Alex Borstein et Tony Shalhoub »
Le beau père de Midge est au casting de The Usual Suspects (et sa belle mère apparait brièvement dans Six Feet Under).
Une série dont je n’ai jamais entendu parler : merci pour cette découverte.
Que de louanges, chacun développée et étayée !
J’ai regardé une poignée d’épisodes de Seinfeld, et cet humour ne m’a parlé. J’ai vu quelques interviews de Lenny Bruce : un humour difficile à capter, peut-être trop référencé dans son époque. En ce moment, je suis Mélanie Sitbon et Cécile Marx sur instagram, plus des pastilles que du stand-up.
Merci Présence ! Je ne connais pas les humoristes que tu cites, je jetterai peut-être un oeil, mais je me connais, je suis très frileux avec eux en général. Je ne suis pas un bon client pour ce genre, d’où ma surprise pour cette série.
C’est pénible parce que (et ça arrive souvent ici), au départ pas intéressé du tout, j’ai fini la lecture de l’article par l’envie irrépressible de voir la série… 😤
Je me tiens à l’écart des influenceurs en principe, refusant de voir les séries hypées pour ne sélectionner que les univers qui m’attirent vraiment.
Ici, l’univers du stand-up me tiendrait à l’écart (je n’aime pas du tout le stand-up non plus, sauf exception lorsque je trouve l’humoriste vraiment talentueux, voire exceptionnel, sinon c’est insuppportable), mais celui de voyager dans les années 50 avec la reconstitution qui va bien et la finesse du traitement (et je me sens en symbiose avec l’humour juif), ça inverse la vapeur.
Je sais pas… 43 heures de show, c’est quand même sacrément chronophage. À voir si les étoiles s’alignent en fin de compte…
La BO : Sans surprise, je n’aime pas du tout. Costello a toujours incarné la pop-music à l’envers de mes goûts (une vision rétro du rock que je n’aime pas, tout à fait contemporaine du punk).
Et là, par le prisme de ces chanteuses pop actuelles, je me sens encore exclu. Enfin, bref, pas mon truc.
Ah ah merci Tornado ! Oui cette série est pour toi. Crois-moi, tu as envie de voir les scènes musicales de la saison 3, un peu comme si on voyait un concert de James Brown filmé avec tous les moyens actuels… Et tu n’es de toute façon pas obligé de tout regarder : ici, deux ou trois épisodes suffisent pour savoir si ça plaît ou non (ce n’est pas toujours le cas, comme par exemple Sense 8, WandaVision, The Office US…). Jette déjà un oeil aux vidéos mises en exemple ça te donnera une idée.
Pour la BO ça ne m’étonne pas car oui, je trouve que Elvis Costello a un esprit punk bien affirmé malgré sa musique travaillée, un peu comme Blondie finalement.
J’ai oublié de dire que, comme JP, je regardais la série ROSEANNE quand j’étais jeunot, et que dans mes souvenirs c’était un des seuls sitcoms de l’époque que j’aimais. On y avait notamment les débuts du grand John Goodman avant qu’il ne se fasse « frèresCoenifier ».
Il me semble que cette série n’a jamais été rediffusée.
Roseanne qui a eu droit à une suite tardive/revival (avec puis sans Roseanne Barr suite à son renvoi).
Je me souviens de ça, mais je sais qu’à la première époque, je n’ai pas vu plus de trois épisodes de Roseanne. Je ne sais pas pourquoi, surtout que je passais mon temps devant la télé et surtout les séries et les clips vidéos musicaux. J’adorais Madame est servie par exemple.
« l’univers du stand-up »
Parfois délaissé dans certaines saisons pour se recentrer sur la famille Maisel (la seconde, qui s’attarde beaucoup sur les vacances de la communauté juive de New York dans les Catskills après la parenthèse à Paris, l’occasion pour les américains de charrier encore une fois les français à propos de leur goût pour Jerry Lewis, ce que faisaient déjà Cheers & les Simpsons quelques décennies auparavant).
Salut Cyrille.
en voilà une série qui me plairait bien de regarder. Ta prose est communicative, encore une fois.
Ce qui m’attire :
– le bouche à oreille excellent
– l’époque et la ville
– le format
– ta référence à GILMORE GIRLS, notre série fétiche à la maison -il faudrait que j’écrive dessus un jour)
– Cet humour juif New Yorkais que j’affectionne particulièrement (d’un coup je pense à Philip Roth en te lisant ou encore Paul Auster).
Après sur le stand up, je dis dire que je ne suis pas plus attiré que cela, peu amateur de one woman-man show (pas ma culture) (j’ai pourtant bien apprécié le dernier spectacle de Florence Foresti et Sophia Aram, les deux derniers que j’ai vu en spectacle).
Sur un sujet identique j’ai trouvé JEUNE ET GOLRI sur OCS très moyen.
Et je n’ai pas amazon … gros frein 🙂
Je n’arrive plus à regarder des séries en ce moment, la dernière que j’ai terminé intégralement étant … TED LASSO (fan de foot, du championnat anglais et de la série que j’ai trouvé extraordinaire).
La BO : très sympa. Cela semble bien coller à ce type de série.
Merci beaucoup Fletcher ! Mais même en ne les ayant jamais lus, je sais que je ne peux pas faire penser à Philip Roth ni Paul Auster qui sont des écrivains reconnus voire majeurs de la littérature… (il faudra que j’essaie quand même, j’ai un Paul Auster à la maison et son adaptation BD).
Je n’ai pas beaucoup vu de spectacle de stand-up en live (Jamel pour sûr, y a très longtemps) mais je crois que j’aimerais bien en voir certains, notamment Florence Foresti, Blanche Gardin, Alban Ivanov et Fabrice Eboué… J’ai vu des spectacles complets en vidéos des deux premières par contre, et j’ai bien ri.
Pas vu JEUNE ET GOLRI mais c’était la série avant DRÔLE qui sont toutes les deux de la même autrice je crois.
J’adore Florence Foresti et Blanche Gardin. Là y a du level.
Sans toi, je passais complétement à côté de cette série.
Je suis assez preneur de séries comiques parce que la plupart du temps, c’est quand même la mort, la violence et les souffrances avec lesquelles nous finissons nos soirées.
Si en plus j’apprends que c’est à hurler de dire et vu que l’on a le même sens de l’humour, j’y jetterai un oeil si la série arrive sur C+ ou Netflix.
Seul bémol, j’ai lâché TED LASSO que je trouvais sympathique mais qui avançait encore une fois au ralenti et qui a fini par lasser ma femme.
Hors il y a ce code de l’honneur à la maison : une série commencée à 2 se finit à 2.
Mais les extraits et la bonne bouille de son actrice me font poser une option dessus.
Merci.
Cotsello : sa diction m’a toujours fatigué. Mon frère est fan.
Merci chef ! Perso je ne regarde pas assez de séries comiques non plus. Ici c’est drôle mais ce n’est pas la course comme dans Friends ou Brooklyn 99. Où vous êtes-vous arrêtés sur Ted Lasso ? Milieu de la saison 2 ?
Costello je ne le connais pas beaucoup mais il y a un album dont je suis totalement fan depuis deux ans environ, THIS YEAR’S MODEL. Je suis encore aujourd’hui obligé de l’écouter deux fois d’affilée. Et ARMED FORCES qui est très bon où on trouve le premier Costello en lien (What’s So Funny About…).
Milieu saison 1
Wow vous vous lassez vite…
Oui.
Je pars du principe que si au bout de 2 h, soit la durée standard d’un film, il ne s’est rien passé de transcendant, je passe à autre chose.
Je suis totalement revenu du format série. Tout n’est pas obligé de se passer au ralenti. Si on doit passer quelques années ensemble, il faut que j’en redemande et il est désormais très rare qu’une série me passionne.
Là on est sur SNOWFALL qui est prometteur.
Je ne vois pas les choses ainsi. La plupart du temps il peut en effet s’agir d’une dilution de l’action mais il peut aussi s’avérer être une longue mise en place ou tout simplement une ambiance différente. Tu ne pourrais donc pas regarder TALES FROM THE LOOP par exemple. Ou THE WIRE, ce qui est une monumentale erreur.
Je ne vois pas les choses comme ça.
Que ce soit en musique ou avec les gens, je sais instinctivement si je les aime ou non. Je suis capable de donner mon amitié au bout de 20 minutes.
THE WIRE m’a profondément fait chier. Non pas parce que c’était mauvais, mais parce que ce genre de narration ne correspond pas à mon tempérament. J’ai péniblement fini la Saison 1. Et me suis découragé au début de la saison 2.
Une mise en place de 4h représente deux films. C’est mon rapport au temps désormais. Trop de séries m’ont déçu pour que je ne sois plus sur mes gardes. Je préfère désormais couper court plutôt que de perdre 12 h de ma vie à regarder un truc qui ne m’intéresse pas.
C’est comme un gamin forcé de rester 2 h dans un cours qu’il ne comprend pas. Moi, c’était les Maths.
Si je ne m’étais pas forcé, j’aurais arrêté BREAKING BAD avant la fin de la 1° saison. Et si je ne m’étais pas forcé une 2° fois, je l’aurais arrêtée avant la fin de la 2ème… J’ai adoré cette série, mais elle possède aussi le départ le plus mou, répétitif et interminable de l’histoire du médium !
Moi les maths m’ont toujours passionné et me passionnent toujours autant en fait…..
Sinon THE WIRE est surement une des meilleurs séries que j’ai vu.
« Que ce soit en musique ou avec les gens… »
Je n’y crois pas personnellement. C’est un peu comme si tu restais dans ta zone de confort. Je ne remets pas en cause ta façon de voir, mais je sais que si je n’avais pas perduré, je serais passé à côté de plein de disques et oeuvres. Il y en a tellement qu’il faut une sorte d’initiation pour comprendre les clés, ça peut parfois être très long (je connais un peu le rap et j’apprécie d’en écouter mais je suis loin de tout comprendre à cet univers). Pour découvrir de la nouveauté, il faut aussi tenter des choses inhabituelles ou qui ne nous parlent pas immédiatement, en tout cas c’est comme ça que je tente de le faire.
Belle présentation très complète.
Pas vu, mais je ne suis pas spectateur de séries comiques (à part M*A*S*H) ni dramatique (à part… M*A*S*H).
Je dois avouer que j’ai évité celle-ci principalement à cause du titre, qui me faisait craindre une héroïne trop parfaite. Je vais peut-être tenter après ce numéro de stand up par Jyrille !
Merci beaucoup JB ! Ah oui j’adorais MASH aussi… mais je préfère le film, que j’ai en DVD dans une chouette édition. Longtemps que je l’ai pas revu tiens.
Midge est parfois trop parfaite mais elle a clairement ses défauts et on tourne plus autour de leur dynamique avec Susie et Joel. Tu as raison, j’aurais dû essayer de faire un stand-up comme je le dis dans le préambule mais je me suis dégonflé et j’ai continué à suivre mon schéma habituel Intro – Alors ? – Musique – Outro.