L’enfer sur Terre (Terreurs noires)

TERREURS NOIRES par Walter Simonson et Daniel Brereton

Un article de JB VU VAN

VO : DC Comics

VF : Soleil

Ambiance crépusculaire
© DC Comics
© MC Productions

Cet article portera sur le comic-book LEGENDS OF THE WORLD’S FINEST sorti en 1994, écrit par Walt Simonson et illustré par Dan Brereton. Cette histoire a été publiée en France par MC Productions (Editions Soleil) sous le titre TERREURS NOIRES.

Une jeune femme, lointaine descendante du clan McDougal, éveille un mal ancien : Tullus, un McDougal qui a trahi son clan des années plus tôt et s’est retrouvé damné. Ses actes sont notamment à l’origine de la malédiction qui a métamorphosé Silver Banshee. Tullus réussit cependant à persuader cette dernière de l’aider à vaincre la démone qui a damné leur famille : Blaze, souveraine des Enfers. Mais ils ont besoin d’alliés. Tullus s’intéresse notamment à Superman, lui-même ennemi de Blaze. Mais Silver Banshee l’avertit que le héros incorruptible risque de ne pas leur faire confiance, et lui recommande un justicier plus sombre : Batman.

Afin de s’assurer l’aide de Superman, Tullus utilise ses pouvoirs pour modifier les motivations du protecteur de Metropolis et du héros de Gotham. Dans ses rêves, Clark Kent voit ses parents biologiques ou adoptifs abattus par un criminel. À son réveil, bien qu’il ait oublié le détail de ses cauchemars, Superman est décidé à ne pas se laisser reproduire cette tragédie et adopte des méthodes de plus en plus violentes. À l’inverse, dans son sommeil, Bruce Wayne se retrouve sur une Krypton lumineuse dont il est la seule part sombre. Dès lors, Batman est moins concentré, moins efficace lorsqu’il poursuit Harvey Dent et les autres criminels de sa ville. Bientôt, Superman se retrouve sous la coupe de Tullus et de Silver Banshee, qui a neutralisé Lois Lane pour mieux séduire Superman. Sans le besoin de vengeance qui l’anime habituellement, Batman pourra-t-il ramener son allié à la raison et l’empêcher d’ouvrir la porte des enfers ?

Enfer et damnation
© DC Comics

J’adore Walt Simonson, dont le crossover X-Men/Jeunes T. ou le run sur Thor m’ont marqué. J’aime également beaucoup Dan Brereton, assez peu connu en France. Cet artiste a notamment travaillé sur Batman: Thrillkiller avec Howard Chaykin. Brereton est fasciné par les monstres, qu’il s’agisse de créatures fantastiques ou de tueurs psychopathes. Il crée notamment l’équipe des NOCTURNALS pour Malibu Comics ou le chasseur de kaijū de GIANTKILLER chez DC Comics. Le responsable éditorial a l’idée de rassembler ces 2 talents autour d’une reprise de la série classique WORLD’S FINEST, titre classique dans lequel Batman et Superman faisaient régulièrement équipe. Pourtant, si j’avais un bon souvenir de cette histoire, la relecture de l’album TERREURS NOIRES m’a beaucoup déçu

Selon une introduction de Simonson, c’est Dan Brereton qui a cette idée de renverser les images lumineuses et crépusculaires de Superman et de Batman. De fait, Brereton montre dans l’introduction de l’album des esquisses d’un Superman maléfique. Au final, dans l’histoire, le Superman corrompu n’aura qu’une barbe de 3 jours qui rappellera beaucoup quelques scènes du film SUPERMAN III. Brereton s’intéresse beaucoup plus aux supervilains à l’apparence grotesque. En dehors de Silver Banshee, qui ne voit le jour qu’après CRISIS ON INFINITE EARTHS, on croise notamment un Man-Bat aux pouvoirs boostés par Blaze ou encore Killer Croc. Mais Brereton laisse parler son imagination durant des scènes infernales ou lors d’une invasion de démons. Pour autant, il connaît quelques ratés dans l’expression des visages. Sa Lois Lane garde un air blasé et la bouche fermée durant les phases de dialogue, et l’expression de surprise de Superman devant le meurtre de ses parents devient risible…

Une autre Martha tombe sous les balles
© DC Comics

De son côté, Simonson brille dans l’analyse psychologique des personnages lorsqu’il montre la manière dont leurs traumas respectifs ont influencé leur manière d’être. Seul survivant d’une société idéale, Superman se doit de garder des valeurs positives dans l’espoir de recréer un paradis sur Terre. Impuissant devant le meurtre de ses parents, Bruce Wayne s’est juré de ne jamais laisser une telle tragédie se reproduire et n’hésite pas à employer la manière forte pour parvenir à ses fins. Lorsqu’ils oublient leurs parents, Superman perd ses valeurs et Batman sa motivation. JM DeMatteis et Keith Giffen reprendront l’idée dans JUSTICE LEAGUE 3000, série des New52 dans laquelle les héros sont clonés dans un lointain futur en ayant oublié leur passé.

Le problème, c’est que les points forts de Walt Simonson ne sont pas ceux de Brereton. Comme je l’ai évoqué, si Brereton brille dans les scènes de monstres, il échoue à montrer les émotions des personnages. À l’inverse, Walt Simonson écrit une aventure assez commune qui rappelle fortement le crossover INFERNO dont les époux Simonson ont été la cheville ouvrière dans les séries NEW MUTANTS et X-FACTOR 5 ans plus tôt. De plus, Simonson commet pas mal de contresens. La société aseptisée et corrompue de la Krypton qu’a créée Byrne dans MAN OF STEEL et WORLD OF KRYPTON est présentée comme idéale et paradisiaque. De même, Silver Banshee présente Kal-El comme un parangon de vertu alors que l’un des combats du héros contre ce même personnage a révélé que l’âme de Superman avait été souillée par l’exécution d’une version du Général Zod et de ses sbires.

Un monde où Superman aurait atterri devant Notre-Dame de Paris ?
© DC Comics

TERREURS NOIRES donne d’ailleurs une place importante à Silver Banshee. Les récits de Byrne et de Stern la présentaient comme une femme trahie que le pouvoir a corrompue. L’histoire de Simonson et Brereton fait d’elle un monstre tragique et complexe. Silver Banshee rêve de rédemption mais succombe à la tentation charnelle et accepte à nouveau de se damner pour faire de Superman son compagnon.

Pourtant, son dernier acte est de libérer Lois Lane pour protéger son amant. Une caractérisation que l’on retrouvera encore une fois chez DeMatteis dans la série SUPERMAN: MAN OF TOMORROW,  Bref, TERREURS NOIRES est un récit classique et malheureusement banal, au graphisme inégal, mais qui propose quelques idées novatrices.

Batman, l’homme aux mille visages
© DC Comics

La BO du jour

23 comments

  • Tornado  

    Un des premiers comics de que j’ai lu et vite revendu, à une époque où je gardais encore la plupart de mes lectures. Je serais moins tolérant que JB : C’est là que j’ai commencé à prendre en grippe les comics des 90’s, souvent bourrins et décérébrés, et cet autre tâcheron old school qu’est pour moi Simonson dont son THOR a été une Thorture infantile. TERREURS NOIRES est un gloubiboulga, avant tout cuisiné avec les pieds. L’antithèse des comics que j’ai envie de lire malgré son concept « sombre » et son vernis gothique.

    La BO : Je n’arrive toujours pas à décider si j’aime ou si je n’aime pas Nick Cave. Je n’en ai pas assez écouté. Ce morceau est sympa niveau musique mais je ne suis pas fan de l’interprétation expressionniste. Mais bon, le côté crooner crépusculaire, c’est quand même bien cool. Très bon titre, du coup.

    • JB  

      Ah, je pense qu’on ne sera jamais en phase concernant les comics pré-2000, un plus pour la diversité des avis du blog ! (Par exemple, j’associerais « bourrin et décérébré » à certains titres de Mark Millar ^^)

      BO : Comme je suis inculte en musique, celui-là me vient de la BO de la série X-Files

    • zen arcade  

      « La BO : Je n’arrive toujours pas à décider si j’aime ou si je n’aime pas Nick Cave. Je n’en ai pas assez écouté. Ce morceau est sympa niveau musique mais je ne suis pas fan de l’interprétation expressionniste. Mais bon, le côté crooner crépusculaire, c’est quand même bien cool. Très bon titre, du coup. »

      Moi, j’ai décidé depuis 1985. 🙂
      La carrière de Nick Cave est protéiforme et je peux penser instantanément à la fois à certains trucs que tu ne pourrais que détester viscéralement et à d’autres trucs que tu devrais certainement aimer.
      Moi, j’aime tout.
      L’immense qualité de la carrière de Nick Cave, c’est que quoi qu’il fasse, ça sonne juste, c’est fait avec naturel et tu y crois. Qu’il joue au crooner crépusculaire ou qu’il fasse le rocker bruitiste, qu’il joue seul avec son piano ou en formation rock, qu’il laisse entrer de la lumière dans sa musique ou qu’il s’enfonce dans les profondeurs de la psyché humaine, il est Nick Cave et ça sonne juste.Et c’est comme ça depuis plus de 45 ans.
      Il a aussi l’immense qualité de s’entourer de musiciens brillants et dotés d’une grande personnalité. Les Mick Harvey, Blixa Bargeld, à présent Warren Ellis et tant d’autres qui partagent ou ont partagé son chemin lui ont certainement apporté beaucoup. Il est aussi un parolier brillant. Et pour ne rien gâcher, il est extraordinaire sur scène.
      Il est l’un des seuls artistes qui m’accompagne sans discontinuer depuis bientôt 40 ans sans que jamais je ne remette en cause mon indéfectible fidélité à son art.

      Sinon, Red right hand, c’est un morceau qui a été un peu mis à toutes les sauces et qui, je trouve, a perdu depuis sa sortie une bonne partie de son tranchant.
      Je pourrais sans difficulté citer plusieurs dizaines de morceaux de Nick Cave qui me plaisent plus que celui-ci.

      • Jyrille  

        Complètement d’accord avec Zen sur Nick Cave (même si pour moi il a eu un gros coup de mou entre 98 et 2009 en gros). Et en concert c’est toujours impressionnant et un bonheur absolu (je l’ai vu trois fois).

        • zen arcade  

          Le coup de mou, je ne le vois perso vraiment que sur Nocturama, qui est son album le moins réussi. Et effectivement, il fait partie de la période que tu cites.
          Mais même Nocturama est loin d’être un album indigne.

          • Jyrille  

            Aucun album de Cave n’est indigne, mais entre No More Shall We Part, Nocturama, Abattoir Blues / Lyre of Orpheus et Dig Lazarus Dig, c’est un peu en pilote automatique. Dig est sympa mais au final pas très marquant. Ca revient avec Push the sky away mais pareil, le suivant est bof, Ghosteen un peu mieux (mais trop tristoune). C’est pas mal ce qu’il fait au sein de Grinderman. En tout cas tu fais bien de souligner que ses musiciens ont toujours été des inspirations.

          • zen arcade  

            Je suis globalement d’accord avec toi mais moins sévère.
            No more shall we part, je le trouve excellent. Donc la baisse d’inspiration, je ne la place qu’avec Nocturama. Et c’est vrai qu’il faut attendre Push the sky away pour retrouver le Cave des très grands jours. L’album correspond à la montée en puissance de sa collaboration avec Warren Ellis. Je pense que ce regain créatif est directement lié.
            Sinon, Nick Cave nous a habitué à tant d’immenses albums consécutifs qu’on en arrive à faire la fine bouche devant des albums qui ne sont que très bien et d’un niveau que bien d’autres rêveraient de pouvoir un jour réaliser ne fût-ce qu’une seule fois dans leur carrière.

  • Eddy Vanleffe  

    J’ai pris ce livre chez Soleil en occasion.
    Il dort depuis des années
    Je me souviens juste que j’adore le dessin et d’ailleurs j’ai pris grâce à lui les NOCTURNALS chez Huginn et Muninn
    Mon principal souvenir est qu’il pue la clope, ais ça n’avance pas le débat.
    Je ne suis pas friand de Walter Simonson en tant que scénariste, je n’ai jamais accroché sur une histoire qui m’ait fait sortir de mon lit quoi! (Bon Wolverine Jungle Adventures, oui…je suis sûr que vous mordez le topo…^^)
    Ici rien de mémorable, rien de déshonorant non plus
    Merci pour ce petit rappel JB, je le relirais ce soir tiens! (il fait parti des trucs que j’ai par hasard sorti des cartons)

    • JB  

      Je suis très fan de Brereton : Nocturnals chez Malibu, sa série dérivée Gunwitch, les GN The Psycho, Thrillkiller. Mais il est souvent meilleur et plus inspiré lorsqu’il illustre ses propres écrits.

  • Eddy Vanleffe  

    Au fait c’est la semaine JB…Bravo! ^^

    • JB  

      Semaine de l’aigreur, qu’on se le dise ^^

  • Jyrille  

    Je ne connais pas ces auteurs, jamais lus, mais les scans sont chouettes ! De beaux dessins qui pourraient me plaire.

    A part ça je n’avais jamais entendu parler de Silver Banshee, et je trouve tout de même que tu compares beaucoup cet arc à d’autres : est-ce que sans avoir lu ces autres histoires, celle-ci n’en reste pas moins intéressante ?

    Cela dit, je ne pense pas essayer un jour, c’est juste que comme souvent, nous avons trop tendance à avoir des attentes ou comparons trop souvent les oeuvres entre elles. Si quelqu’un la découvrait maintenant, vierge de toute autre, qu’en penserait-il ?

    La BO : décidément aucune faute de goût, JB, respect ! Ce titre est ultra-connu depuis qu’il a été utilisé et est devenu une marque de fabrique de la saga SCREAM.

    • JB  

      Je suis conscient que je fais souvent des comparaisons, mais pour le coup, c’est aussi la notion d’univers partagé qui m’y invite, et c’est ce qui m’a attiré vers les comics en premier lieu (c’est aussi pourquoi je suis un ch*eur en matière de continuité, un autre défaut de ma part).

      • Eddy Vanleffe  

        La continuité et l’univers connecté, quoi qu’on en dise, c’est quand même le petit truc qui différencie un univers comme Marvel ou DC par rapport au reste de la production BD mondiale…unique et souvent reprise aussi

    • Matt  

      Je me pose toujours cette question quand je vois certaines critiques très sévères sur des films actuels en terme de réalisation.
      Pour le scénar je comprends les critiques négatives, quand on voit les derniers Star Wars qui ne forment meme pas un tout cohérent et la bagarre d’églises que c’est^^

      Mais par exemple si un film un peu cryptique sort aujourd’hui réalisé par un nouveau réal débutant et sur une plateforme de streaming, un peu en mode confidentiel…bah même si c’est bien fait, ça va gueuler « beuh on comprend rien, c’est nul, n’est pas David Lynch qui veut »

      Et je me dis « et si David Lynch débarquait maintenant ? Est-ce qu’il percerait ? Est-ce qu’il ne serait pas raillé de toutes parts ? »
      Parce qu’à une époque, tous les films sortaient au cinéma, ils étaient mieux connus, pas noyés dans 3000 programmes dispo sur des plateformes que tout le monde n’a pas…et il existait la presse spécialisée qui a parfois tapé sur des réal avant d’en faire des icones (Carpenter, tout ça)
      Plus personne ne lit de presse cinéma (ou beaucoup moins qu’avant)
      Plus personne ne fait d’émission à la JP Dionnet.

      Les films sont découvets au hasard après être passé au travers de 12 filtres (dispo qu’en streaming, sur telle plateforme, pendant juste 1 mois, pas de sortie physique en magasin, aucun marketing autour ni affiches dans les rues, sortie confidentielle)

      Du coup pour les nouveaux talents c’est hyper dur de percer et il n’y a aucun organisme « détenant la vérité suprême » ou ayant simplement un peu d’influence comme la presse spécialiée pour te dire « c’est trop bien, allez voir ça les gens »
      Et ne me dites pas que l’avis de critiques n’influence pas les gens^^

      Du coup maintenant parfois on a des trucs prometteurs intéressants qui passent completement sous les radars ou sont regardés de haut.

      • Eddy Vanleffe  

        Tu abordes plein de problèmes en même temps Matt, mais je vois ce que tu veux dire.
        Les auteurs sont plus difficiles à déceler et ceux là même ont tendance à se plier déjà au format qu’ils ont choisi/trouvé (streaming, studios, indépendant etc…)
        Pour les émissions qui font office de courroies de transmissions, elles se sont métamorphosés en émissions Youtube, podcasts etc..
        Je suis personnellement la chaine INTERCUT, le gars conseille tout une pelletée de films oubliées dans pleins de domaines avec un effort de curiosité à la fois géographique et temporelle (il remonte parfois jusqu’au muet)
        Il m’a fait découvrir plein de films bien sympatoches (pour la Corée notamment )
        En plus pas de mépris et beaucoup de positivisme.
        Il ya beaucoup de trucs à farfouiller mais d’ailleurs n’est-ce pas là ce que le public a peut-être perdu?
        La volonté de fouiller et d’aller plus loin.
        c’est si facile de s’arrêter à un menu « Si vous avez aimé, nous vous conseillons… »
        La logique d’algorithme et de confort est peut être plus à dénoncer que le circuit des films.

        • Matt  

          Disons qu’à une époque fouiller était presque nécessaire. Même avec le câble, canalsat, t’avais pas 50 films par mois, t’en avais 15 et rediffusé at nauseam durant le mois (mais au moins tu les loupais pas si ça te tentait^^)

          Là ils ont tous 3000 programmes qui s’affiche sur la page d’accueil Netflix. Pourquoi chercher ailleurs ? Ils n’auront même pas le temps de tout regarder sur ce menu.

        • Matt  

          Je note pour INTERCUT.^^
          Je viens de voir les films de SF oubliés.
          Très cool MEMORIES de Otomo, ou les SURVIVANTS DE L’INFINI.
          Pas vu INVASION

  • Fletcher Arrowsmith  

    Salut JB,

    je ne connaissais pas : ni la VO, ni la VF. Ce type d’album n’a jamais atteint les contrées reculées de mon adolescence et pas vu passer chez Soleil.

    J’aime bien les dessins même si Superman – Brereton il y a quand même un truc qui ne match pas complètement dans mon esprit.

    Je préfère largement le Walter Simonson dessinateur que scénariste en mode alternatif sur sa production. Je crois qu’il n’y a que son THOR que j’apprécie (pas lu ses NEW GODS en intégralité) car il oeuvre sur la partie graphique surtout.

    Je crois quand même que je passerais mon tour.

    Article concis, bien écrit avec un bon choix d’illustrations : merci JB.

    la BO : chef d’oeuvre. Je crois que c’est un sans faute cette semaine. On attend avec impatience des articles musicaux.

    • JB  

      Pour moi, c’est un souvenir de l’époque des boutiques Maxi-Livres ^^
      Superman / Brereton : il y a surtout à mon avis un rendez-vous manqué, peut-être une timidité de l’éditeur à rendre son personnage trop sombre.
      Walt Simonson auteur : j’adore son ORION.

  • Tornado  

    Je viens de me souvenir qu’il y avait indiqué TOME 1 sur cette BD. Pourquoi diantre ? Ça m’avait intrigué à l’époque.
    Je viens aussi de me rendre compte que si le titre avait été « BOOGIE NIGHT » et que les deux personnages sur la couv étaient en train de sourire, on aurait pu croire à une BD sur le disco ! 😀

  • Présence  

    Je ne connaissais pas l’existence de ce comics : merci pour la découverte. Pas forcément très fan de Walter Simonson en tant que scénariste, beaucoup plus en tant que dessinateur. J’aime bien le côté exagéré et peint de Dan Brereton. J’ai également craqué pour l’intégrale de Nocturnals, en VO.

    Simonson brille dans l’analyse psychologique des personnages lorsqu’il montre la manière dont leurs traumas respectifs ont influencé leur manière d’être : ainsi Simonson peut faire preuve de maîtrise dans la psychologie des personnages. Peut-être que je n’ai pas lu les bons comics écrits par lui.

    Ton analyse sur les points forts de Brereton est éclairante, et effectivement les planches montrent qu’il n’est pas l’artiste le plus adapté pour les émotions nuancées et feutrées.

  • JP Nguyen  

    Un récit jusqu’alors inconnu pour moi et qui gagnait peut-être à le rester…
    Je ne trouve pas que ton article soit « aigre ». Tu articules bien ton point de vue.
    En dehors du fait que je galère pour retrouver le temps d’écrire tout court, et même pour commenter, je trouve que les articles sur ce genre d’œuvre pas nulle mais qu’on a trouvé assez bof sont difficiles à écrire, la motivation et l’angle d’attaque ne sont pas évidents. Donc, bravo !

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