NIGHTWING INFINITE VOL.2 par Tom Taylor et Bruno Redondo
Un article de KAORIVO : DC Comics
VF : Urban Comics
Back to basics
©DC Comics
Cet article traitera du volume 2 de la série NIGHTWING INFINITE sorti chez Urban Comics. Il comporte les numéros NIGHTWING #87, #88, #89, SUPERMAN : SON OF KAL-EL #9, NIGHTWING #90, #91, #92, NIGHTWING 2021 ANNUAL #1 et BATMAN : URBAN LEGENDS #10.
Ce tome est la suite directe du tome 1 des nouvelles aventures de Nightwing par le trio Tom Taylor / Bruno Redondo / Adriano Luca. Nous avons quitté le jeune prodige dans une toute nouvelle situation : après avoir retrouvé la mémoire, en six numéros, le voilà avec un chiot à trois pattes, une fortune à 9 zéros, un nouvel ennemi, une demi-sœur cachée, une petite amie et une cible sur le dos.
Pour ceux qui se poseraient la question de savoir pourquoi le tome 2 commence avec le #87 alors que le tome 1 finissait avec le #83, c’est tout simplement parce que Urban a choisi de ne pas inclure les 3 numéros liés à l’événement FEAR STATE, dessinés par Javier Fernandes. Ce qui est une très bonne idée puisqu’il ne se passe rien de conséquent par rapport à Blüdhaven.
Nous reprenons donc l’histoire alors que Dick Grayson vient d’annoncer vouloir construire un refuge pour les sans-abris, contrecarrant ainsi les plans de Blockbuster.
1/ Cible : Grayson (#87-88)
Le volume s’ouvre sur le numéro spécial #87, conçu par Taylor et Redondo comme un long plan-séquence de 20 pages. Le format papier classique limitant l’appréciation du résultat, l’éditeur français propose de voir la version numérique telle que pensée par les artistes grâce à un QR code. Ce qui est une très bonne idée, même si la taille du format (visible essentiellement sur téléphone, donc) frustre un peu.
Ce numéro est une petite pépite visuelle. Redondo colle des petits détails amusants à chaque page. Ainsi, pour peu que l’on connaisse un peu l’équipe derrière la série, on peut reconnaître Tom Taylor se promener tandis que Jessica Chen fait du roller et que Bruno Redondo arrose ses plantes sur son balcon. J’en suis à ma troisième lecture et je trouve encore de nouveaux détails, comme le van du Scoobi-gang. Ma préférence va à la jeune demoiselle sans-abri qui joue à Nightwing devant ses amis. Bref, un numéro qui n’en finit pas de nous faire sourire. À côté de cela, il y a tout l’aspect linéaire à souligner, puisque l’on part d’un point A à un point B, et que l’on voit les déplacements de Nightwing puis de Batgirl sur 20 pages, représentant toutes leurs acrobaties en séquentiel. Une petite pépite, je vous dis. On pourrait seulement reprocher le fait que scénaristiquement, il ne se passe rien : il s’agit pour le héros de sauver sa chienne kidnappée dans son appartement. Il n’empêche que ça reste un plaisir pour les yeux.
Le numéro suivant continue sur la vie menacée de Grayson lorsque celui-ci doit prononcer un discours public pour lancer le début de la construction de son projet. Un moyen de faire revenir sur le devant de la scène des héros indissociables de Nightwing : les Titans. Le numéro apporte ses petits moments de gags que j’aime tant, comme les interactions entre Flash et Nightwing (même si je préférais les dialogues VO, avec le « cradle or piggyback ? » de Flash, que j’aurais traduit par « en berceau ou à califourchon ? »). Visuellement, c’est toujours aussi beau, toujours aussi bien pensé, comme la première page qui propose deux situations « jumelles », aussi bien dans les dialogues que dans le découpage des cases.
Le numéro permet d’apporter du nouveau dans le costume de Nightwing, que nous aurons l’occasion de découvrir dans les numéros qui suivent.
2/ Duo d’héritiers (#89, SUPERMAN : SON OF KAL-EL #9)
Nous arrivons ensuite au mini cross-over avec l’autre série de Tom Taylor, SUPERMAN : SON OF KAL-EL. Point positif : c’est Bruno Redondo qui s’y colle sur les deux numéros. Point négatif : c’est un peu frustrant de ne pas savoir ce qui s’est passé avant dans la vie de Jon Kent. Cependant, je dois avouer que ce NIGHTWING #89 est sans doute mon épisode préféré dans ce recueil.
Le récit commence sur un flashback. Nightwing, dans son costume rouge, part avec Batman à la recherche du jeune Jon Kent qui est en plein apprentissage de ses pouvoirs.
J’avoue, cette scène d’ouverture me fait énormément rire. Tom Taylor manie un humour frais, parfois un peu moqueur, mais toujours à bon escient. Entre la chauve-souris géante qui se pointe devant un enfant effrayé caché dans une grotte, et le fait d’imaginer Batman jetant une sucette au Joker avant de disparaître, je glousse à chaque fois !
Le retour dans le présent est tout aussi joyeux, grâce à l’imagination de Bruno Redondo, qui s’amuse comme un enfant avec les tenues de ville de nos héros. Dick en pyjama, ça ne rate pas. Les dialogues sont tout aussi savoureux. Bref, même si l’action n’est pas encore au rendez-vous, ça ne gâche rien à la lecture.
Pour la deuxième partie, nous avons une bonne vision d’un travail en duo entre Nightwing et le jeune Superman. C’est drôle, rafraîchissant, dynamique, mais aussi émouvant. Évidemment, pour avoir la fin de cette nouvelle intrigue, il faudra aller suivre les aventures du jeune Superman, mais ce n’est pas un indispensable, puisqu’ici le cœur de l’épisode sert à installer de chouettes moments entre les deux héritiers, tout en créant une relation intéressante. Après tout, vu les liens entre Bruce et Clark, mais aussi entre Superman et Nightwing, il était normal qu’une filiation se fasse enfin. J’ai toujours vu Dick Grayson un peu comme un Clark Kent sans pouvoir. Représentant l’espoir, un modèle à suivre, un guide. Et maintenant un mentor pour le nouveau Superman. Bien joué.
3/ Cible Grayson suite (#90-91)
Nous reprenons l’intrigue sur les attentats visant la vie de Dick Grayson. Cette fois-ci, il s’agit d’un team-up avec Wally West, le meilleur ami de Dick.
Le numéro commence par un avertissement en pleine nuit de la part de Melinda Zucco, la demi-sœur de Dick, concernant un danger imminent au sein de l’immeuble. Dick fait évacuer l’immeuble, et nous avons droit à une scène assez drôle où Nightwing fait irruption dans la chambre d’un homme malentendant non appareillé…Flash est, par chance, alerté de la situation et court au secours de son ami. Il lui propose de l’héberger, histoire qu’il se repose enfin un peu, et de l’aider à démanteler l’organisation qui le vise.
Les deux numéros sont dessinés par Geraldo Borges qui essaie de reprendre le style de Bruno Redondo, afin de permettre à la série de garder une homogénéité. Ce n’est pas trop mal réussi, grâce aux couleurs de Lucas (de mémoire, Redondo avait à contre-cœur dû renoncer à dessiner ces deux numéros pour pouvoir tenir ses délais). Il y a des petits moments savoureux, un petit clin d’œil à Gail Simone (une grande amie de Tom Taylor qu’il aime beaucoup taquiner) avec « la femme dans le frigidaire » et un dénouement bien pensé, qui permet de mettre ainsi un terme au problème de chasse à l’homme lancée par Blockbuster.
L’ensemble est plaisant sans être transcendant. C’est toujours agréable de lire les aventures de ce duo, cela permet aussi de conclure l’arc « Cible : Grayson », mais on aurait aimé avancer dans l’intrigue de Heartless / Sans-Cœur.
4/ Bataille pour le cœur de Blüdhaven
Le numéro suivant annonce un nouvel arc. Retour sur une nuit de blackout, où Robin et Batgirl ne sont que des adolescents en apprentissage, montrant ainsi qu’avec les années, Dick Grayson a progressé dans sa technique, a acquis de l’expérience, mais n’a pas perdu de vue sa détermination à vouloir sauver tout le monde. Il est amusant de voir que Batgirl ne souffre pas du même problème puisque c’est elle qui vient à la rescousse du jeune oiseau.
L’épisode présente le même défaut que le reste du volume : l’intrigue n’avance quasiment pas. Taylor continue de se focaliser sur les interactions entre les différents personnages, ce qui n’est pas un mal en soi, mais qui provoque quand même une certaine frustration.
Taylor dépeint la relation entre Dick et Bruce exactement comme elle doit l’être : sous des apparences froides, Batman se soucie de son protégé et approuve celui qu’il est (même si son premier réflexe est la colère face à l’insubordination de ce dernier).
Alfred a encore une fois un grand rôle. On voit comme il est celui qui tempère Batman, celui qui crée le lien entre l’adulte en colère et l’enfant qui se cherche. On se rend compte d’ailleurs que Taylor n’approuve pas le « départ » d’Alfred. Que ce soit dans les flashbacks disséminés depuis le début de son run, dans les photos ou dans le présent avec la fondation Alfred Pennyworth, et encore plus avec cette statue géante, ou même dans les discussions des membres de la Batfamily, il est impossible de passer à côté d’Alfred et de son rôle de figure paternelle. Malgré ses quelques défauts, c’est un numéro qui comme souvent apporte une sensation de travail accompli, de respect, le contrat est assuré.
Mention spéciale au caméo de George Pérez et Marv Wolfman, pour un numéro sorti en VO quelques jours après la mort de George. Une émotion qui nous prend par surprise, devant un des plus beaux caméos que j’aie vu, toujours signé par le très talentueux Bruno Redondo. Le regard sur le côté, sourire humble et signe de la main de Dick, devant George et Marv, souriants et heureux, avec comme une fierté dans le regard. Comme deux pères qui regardent leur enfant voler de ses propres ailes avec une fierté non dissimulée. Les couleurs de Adriano Luca subliment la scène.
Impossible également de ne pas mentionner la double page du saut de Nightwing, mélange de grâce et de lumière, symbolisant parfaitement ce que représente Nightiwing et comment il est capable d’apporter la lumière alors qu’il n’agit que la nuit…
J’avoue que la fin du numéro est particulièrement frustrante, puisque cela s’arrête au moment où on a enfin de l’action avec « Sans-Cœur », le némésis annoncé depuis le début du run et qu’on n’avait plus vu en action depuis le tome précédent.
5/ Annual 2021 et numéro spécial Noël
Les deux numéros suivants sont indépendants de l’intrigue de Taylor. Le premier est un annual centré sur la relation fraternelle entre Dick et Jason Todd, à partir de flashbacks sur l’arrivée de Jason après l’éviction de Dick et comment les deux jeunes garçons ont créé un lien fraternel. L’histoire est toujours de Tom Taylor. Les dessins sont de Cian Tormey et Daniel HDR.
L’histoire, bien que dispensable, est plaisante. Amusante, émouvante aussi, avec le passé de Jason, ses difficultés à être le nouveau Robin, les exigences que cela implique.
Dick joue le rôle de grand frère, celui en qui Alfred a une confiance totale pour aider le jeune orphelin. Jason est bien sûr la tête brûlée qu’on connait, mais de manière assez drôle. Le fait qu’il ait choisi de remplacer les armes à feu par un pied-de-biche est d’ailleurs l’occasion de quelques moqueries entre les deux frères.
L’histoire se termine également de manière drôle et touchante. Encore une fois, pas indispensable, mais appréciable.
La dernière histoire est écrite par Tiny Howard et dessinée et encrée par Christian Duce. Il s’agit d’une revisite du conte de Noël de Charles Dickens. Alfred n’est plus là et il est difficile pour les membres de la Batfamily de s’y faire, encore plus pour Nightwing qui, coincé à Blüdhaven, n’arrive pas à se libérer pour rejoindre ses proches à Gotham.
Alors qu’il combat une bande de disciples de l’Epouvantail, il est victime d’un gaz hallucinogène. Il rencontre alors trois Batgirls, chacune représentant l’esprit du passé, du présent et du futur. Barbara est celle du passé, qui lui montrera cette soirée de Noël où, adolescent hypersensible, il ne se remettra pas de l’attitude de Bruce vis-à-vis de lui, alors que quelqu’un d’autre était là pour lui, sans qu’il ne le sache jamais, Stephanie est celle du présent, pour lui montrer cette soirée gâchée par l’absence de Dick, et Cassandra celle du futur, un futur où Noël est devenu synonyme de chaos chaque année dans les rues de Gotham.
Dans l’ensemble, c’est plaisant d’avoir un numéro qui traite des difficultés du deuil, ce qui n’avait pas vraiment été fait, et c’est plutôt bien fait. Le seul point négatif, c’est ce comportement étrange de Barbara à faire passer la fête de Noël avant la crise de Blüdhaven.
La conclusion est attendue mais chaleureuse, et la dernière phrase ne manque pas de mettre un petit peu d’humidité dans les yeux. Je ne suis pas spécialement fan du travail de Tiny Howard chez Marvel (EXCALIBUR), mais j’avoue que pour ce conte-là, elle a su comprendre le sens de la Batfamily et toucher les cœurs.
Le tome se termine par des « variant covers » de Jamal Campbell, Travis Moore et David Talaski. Jolies compositions. L’une d’entre elle me sert d’ailleurs de fond d’écran téléphonique depuis bientôt un an et demi…
En conclusion, le tome 2 de NIGHTWING poursuit sur sa bonne lancée, malgré un ralentissement dans l’avancée de l’intrigue. Taylor a l’intention de rester et ça se sent. Cependant, c’est toujours un plaisir de voir Nightwing entouré de ses proches et de voir à quel point il est apprécié et protégé.
Un tome qui rappelle les liens de Nightwing avec sa famille. Quoi de plus important ?
BO :
Un autre genre de super-héros qui retourne à ses racines
Merci pour cette review ! On dirait presque un World’s Finest, à voir Dick accumuler les teams-up avec Jon, Wally ou Barbara.
Bel hommage au tandem Perez/Wolfman par les auteurs.
Accessoirement, c’est intéressant de voir la mention d’un Sanctuaire juste après l’histoire avec Wally. Cela fait ressortir la fraude de Tom King dans Heroes in Crisis, je trouve (mais bon, je hais le taf de Tom King).
Une nouvelle itération du Conte de Noël de Dickens, mais je trouve brillant l’idée de donner le rôle du Fantôme des Noëls futurs, traditionnellement muet, à Cassie Cain.
PS : je m’étonnais de voir Bruce avec une barbe de Père Noël jusqu’à ce que je comprenne de quelle période il s’agissait…
Merci pour ton retour, JB.
Pour le Sanctuaire, c’est quand même assez différent, ou alors il y a un lien que je n’ai pas vu.
Et oui, le conte de Noël est bien réalisé.
Vile tentatrice, les scans ont l’air bien (Bruno Redondo donc, c’est ça ?) mais non, je ne craquerai pas pour la suite, c’est déjà bien d’avoir le premier tome non ? En tout cas je suis content de voir que la suite est à la hauteur : un plan séquence de 20 pages, c’est très ambitieux ! Et le résultat donne envie d’essayer (autre bd dont j’avais déjà parlé que tu peux lire en numérique et en papier : 3″ de Marc-Antoine Mathieu).
J’aime bien tes résumés clairs qui mettent en avant les points forts de la bd, ainsi que tous les easter eggs que je n’aurais jamais vus si tu n’en parlais pas (mais bon de toute façon, je la prendrai pas ^^). Très beau cameo que tu illustres d’ailleurs, c’est plutôt émouvant.
La BO : plus tard mais bon, je pense que ça va me passer au-dessus.
Redondo est rapidement monté en gamme. Cétait correct sur injustice. mais là il a trouvé son style.
Ha ha ! Fais comme tu veux, je ne t’en tiendrai pas rigueur 😉 .
Oui Redondo a vraiment pris ses marques sur cette série, il s’éclate, fait des couvertures géniales.
C’était déjà pas mal sur SUICIDE SQUAD mais là c’est vraiment le top.
La bd 3 » il faut que je fasse des recherches, ça ne me dit rien…
Super boulot pour un bouquin que je vais lire cette semaine ( mais avec Fear state avant). Taylor est revenu aux fondamentaux. Avec le meilleur couple possible : Dick et Barbara. Refaire de Dick le meilleur de tous les héros est à la base de sa caractérisation depuis Knightfall. Perso, je continue à préférer la version Dixon/Mc Daniel parce que c’est l’originale. Celle sur laquelle toutes les bonnes séries se basent. Ce qui est rigolo c’est que Gail Simone n’a jamais rien fait sur Nightwing. Du coup le clin d’oeil est pas justifié.Et on a tendance à oublier Devin Grayson (!!) qui a non seulement été la seule capable à trouver une amoureuse de poids à Dick (Huntress) et a livré de très bons épisodes avec le run Renegade. Mais ça fait plaisir de revoir un vrai Nightwing après toutes ces séries un peu moisies qui l’ont foutu en l’air. Le dernier truc sympa c’était Tomasi et pas jusqu’au bout. Ça permet à Taylor, qui est plutôt honnête de se placer comme scénariste important et c’est pas mal.
Je crains d’être en désaccord total sur ce point. Pour Devin Grayson, je n’arriverai jamais à me sortir de la tête ses confuses explications/justifications de la scène avec Tarantula dans ce qui s’avère être une piètre resucée de Born Again avec le personnage DC le moins susceptible d’être à la place de Murdock (Dick Grayson, le héros le plus connecté au reste des « capes » de l’univers). Juste du hors sujet pour moi
Gail Simone est emblématique de Barbara, du coup j’apprécie que Tom l’intègre de temps en temps de manière discrète, même si c’est plus lié au fait qu’ils sont amis que par rapport aux personnages. Quant à Gail Simone, elle a dû faire intervenir Dick dans la série BIRDS OF PREY, il me semble, non ?
Alors c’est marrant mais je ne suis d’accord ni avec l’un ni avec l’autre : je n’aime pas l’arc Renegade. Mais vraiment pas ^^ . Et je n’aime pas Huntress non plus, même si leur relation était plus piquante qu’avec les autres.
Et j’aime l’arc de Devin Grayson parce que même si JB trouve que c’est trop, ben du drama, c’est quand même bien ! C’est mon principal reproche sur le run de Taylor pour l’instant : ça manque de drama !
Au moins avec Grayson on avait du stress, des émotions fortes, pas juste positives.
@Doop : j’espère que tu nous donneras ton avis sur FEAR STATE.
Salut Kaori.
C’est fou, j’ai lu ce tome je ne m’en souviens pas du tout. Heureusement qu’il y a ton article. Cela en dit long sur la capacité de certains comics actuels, même de bonne facture, a m’intéresser sur la durée : le même défaut que le reste du volume : l’intrigue n’avance quasiment pas
Sur le #87, j’avais déjà donné mon avis. Une grosse arnaque. D’ailleurs tu le sous entends presque : On pourrait seulement reprocher le fait que scénaristiquement, il ne se passe rien.
J’ai trouvé l’annual anecdotique. Et trop de guest notamment les Titans.
Article où on sent ton amour pour le personnage et pour ce run, que je qualifierais de sans prétention, le rendant accessible, pas prise de tête et il est vrai donnant le sourire. Il faut aussi ce type de comics même si je trouve que Tom Taylor pourrait aisément pousser le curseur un peu plus loin.
Avec ce qui se passe en VO, je pense que les Titans vont être encore plus présents… Ca ‘m’embête un peu aussi, parce que je préfère le Nightwing solo. En team-up de temps en temps, mais en solo c’est quand même mieux !
Enfin, à voir comment ça va évoluer dans la série, puisque Taylor va lancer la nouvelle série TITANS, en mai 2023 je crois.
Pour l’heure, je trouve que ça manque d’intensité, j’espère que ça chauffer un peu plus à l’avenir.
Ah oui? Titans par Taylor? …..
Je sens comme une sorte d’appel au loin….^^
Bien.
Avec tout ça, il pourrait que je me laisse tenter si je trouve ça un jour en Occaz. Le label Kaori l’emporte sur l’intérêt que je porte à ce personnage et à l’écriture de Tom Taylor. Tout ça a l’air vivifiant et certaines planches m’évoquent la reprise en son temps de DD par Mark Waid. Que du positif donc. Well done, car ce n’était pas gagné.
La BO : alors là, Label Kao ou pas, même pas je clique.
Merci pour le vote de confiance !
Pour la BO : c’est bien, tu me motives à avancer dans mon prochain article musicale, ha ha !
J’ai écouté la BO, désolé mais je déteste.
Hello Kaori,
J’ai pris du plaisir à te lire malgré mon désintérêt pour les personnages secondaires de l’univers DC.👍
Je note la partie graphique de l’œuvre qui est très agréable. Notamment la petite pépite visuelle sur 20 pages dans le mouvement et qui fourmille de détails.
Même si comme tu dis l’on pourrait reprocher que scénaristiquement, il ne se passe rien. Je pense que, d’un autre coté, les dessins racontent beaucoup de choses. C’est ce que j’attends de l’art séquentiel : faire parler les dessins et réduire le texte à l’essentiel.
Très bonne idée que de nous proposer un QR code qui propose de voir la version numérique telle que pensée par les artistes. 👍
Sympa la mise en scène du caméo. Un bien bel hommage à ces immenses artistes 👍
La BO : De la bonne pop dans la veine de Coldplay.
Perso secondaire, Nightwing, Kaori va mal le prendre !
Je suis nul en DC…À part Batman et les séries VERTIGO, je ne connais pas grand chose…Désolé 😩
Et pas qu’elle. Nightwing est LE personnage majeur de DC 😀
Clairement, même si je les aime comme tout le monde, je trouve que Superman et Batman sont les arbres qui cachent le forêt…
Nightwing comme héros symbolique et clé de voûte de DC, je dis oui!
Voilà qui fait plaisir d’avoir des nouvelles fraîches de Dick Grayson, et de Kaori.
Dick Grayson représentant l’espoir, un modèle à suivre, un guide, et maintenant un mentor : c’est également un vrai plaisir de découvrir que des auteurs n’ont pas renoncé à écrire des personnages qui sont des modèles positifs, et n’ont pas cédé au cynisme de façade pour faire adulte.
Les planches sont vraiment superbes, et la mise en couleurs fait également beaucoup pour apporter de la lumière dans la narration.
Sur les planches que tu as choisies, je vois plein de jolies choses et une attention portée aux détails, notamment le pantalon de pyjama de Dick… Le cameo en hommage à George Perez est bien fait.
Il me manque pourtant quelque chose pour me décider à me plonger dans ce run. Je n’ai pas un gros attachement à Nightwing et je crois que ça influe pas mal sur mon manque de motivation.
Néanmoins, il y a quelques années, je m’étais intéressé au Red Hood and The Outsiders de Scott Lobdell / Dexter Soy. Et, il y a quelques mois, je me suis lu quasiment tous les Azrael.
Du coup, si je dois un jour m’intéresser de près à Nightwing, j’irai taper dans ce run.
Un peu comme JP. J’ai lu quand même pas mal de trucs, ne serait-ce que toute la saga de Red Hood par Jude Winnick pour faire le lien entre SILENCE, le run de Morrison, tout ça. Je suis d’ailleurs étonné de lire que Dick considère Jason comme un frère. La continuité telle que je la connais me ferait pancher davantage pour Tim, qui a été adopté par Bruce, ou au pire pour Damian. Jason, c’est quand même la brebis galeuse de la famille. Mais faut dire que j’ai aussi lâché l’affaire. Aujourd’hui, je ne suis probabelement plus dans le coup.
J’ai beaucoup aimé l’article et notamment tout ce focus sur le travail séquentiel. L’épisode en plan-séquence, même s’il ne raconte rien, a l’air assez impressionnant. En général je suis impartail sur le fait que le truc doit avant tout raconter une histoire, mais sur un seul épisode récréatif, créatif et original, pourquoi pas !
@Surfer er Tornado : en Espagne, le numéro 87 (celui en plan-séquence) est sorti en format dépliable. Il me semble que les USA ont fini par le faire aussi (à vérifier). Mon grand regret c’est que ça n’ait pas été fait aussi par Urban. S’il existe en VO, je pense que je le prendrai.
@Jyrille : d’ailleurs, j’ai commencé la vidéo de la bd 3 », impressionnant !
@Présence : merci 🙂 . Oui la colorisation est excellente, c’est pourquoi je ne cesse de mentionner Andrea Lucas quand je parle de ce run. C’est indissociable du travail de Redondo pour moi. Et ça colle parfaitement avec ce que veut faire Taylor sur ce run.
@Tornado : Dick a légué son costume à Jason quand il a appris son remplacement. Il l’a de ce fait en quelque sorte « adoubé ». Il a également très mal vécu sa mort, ce qui a causé une grosse rupture entre Bruce et lui. Bon, son retour en tant que Red Hood n’a pas été une partie de plaisir, il a même été l’ennemi de toute la famille pendant un temps, et a toujours du mal à trouver sa place. Mais Nightwing ne lui a jamais fermé la porte et l’a toujours considéré comme son frère, au même titre que Tim et Damian, même s’ils ont des relations différentes, et sans doute plus compliquées.
@JP : Scott Lobdell sur Red Hood, c’était pas mal du tout, de mémoire. Par contre, Azrael, je n’arrive pas à m’y intéresser…
Merci à tous pour vos retours, en tout cas 🙂
Oups, je voulais dire Adriano Lucas !
@Jyrille, je viens de regarder la vidéo, en entier cette fois : elle est incroyable !! Cette façon de montrer plein de scènes toutes plus ou moins connectées et d’arriver à faire un retour dessus tout en montrant une évolution dans le temps, impressionnant !! Sans parler de la prouesse technique de cette plongée qui ne s’arrête jamais.
Ca s’appelle comment ce procédé ?
Quand un run démarre sur les chapeaux de roue, j’ai toujours l’angoisse du tome 2… Souvent le truc retombe comme un soufflet…
Il faut que je me procure encore ce livre là…………..
Félicitation Kaori, tu défends très bien un livre qui prend quand même l’apparence d’une « pause » dans l’histoire globale…
Tom Taylor rend service à ses personnages e je sais que c’est ton moteur de lecture….
Pour autant, comme Doop, j’aimerais bien une publication de la série de Dixon/Grayson etc…
Gail Simone n’ pas écrit beaucoup pour Nightwing, même dans BOP qu’elle s’est attachée justement à séparer du reste de la Bat-family… Il me semble qu’elle a fait le joli « convergence » par contre…
Je ne lis plus de Gail Simone qui s’auto caricature de plus en plus dans ses récits « Venez les filles, on va leur montrer qu’on des plus grosses cojones que tous les mecs réunis! »
Oui tu as raison, elle a écrit le CONVERGENCE NIGHTWING/ORACLE, qui est très chouette !!
Mais je n’ai aucune idée de ce qu’elle écrit actuellement.
Pour les runs de Dixon et Grayson, je crois que j’avais envoyé une requête à ce sujet à Urban ^^
Le problème c’est que cette série préNew52 est peut-être trop datée visuellement, et que même si Nightwing est le meilleur personnage de DC, ce n’est pas le plus connu et donc le plus vendeur. Donc même si j’aimerais beaucoup, je n’y crois pas trop. C’est dommage car je la trouve tellement mieux que le Nightwing New52… Pourtant Kyle Higgins aime ce personnage. Mais la seule série où il l’a écrit et que j’ai appréciée c’est THE NEW ORDER.
La petite série de Tim Seeley/Marcus To est respectueuse du personnage même s’il n’est pas non plus extraordinaire
Tu parles des débuts de Rebirth ? Oui c’était plutôt bien.
J’ai beaucoup aimé cette période également. Sa romance avec la jeune délinquante aux cheveux bleue était sympathique (c’est mon côté romantique).
J’ai stoppé vers la fin de ce run, à cause de la publication française. Je m’étais dit que je continuerais en VO. Jamais fait (et ce n’est pas maintenant que je vais m’y mettre).
oui j’ai bien aimé cette histoire de centre de réinsertion pour super vilains paumés pas vraiment méchants. Nightwing encore dans un rôle de meneur/guide…
Urban a eu raison de ne pas poursuivre la série. Je retiens juste des teamu-up avec Wally et Damian. Le reste, de la bouse. Résumée dans le premier volume de IINFINTE de toute façon. Aucun regret à avoir.
A y est !
J’ai lu le tome 2 et c’est formidable malgré une sorte de pause…
Le crossover avec Son of Superman interrompt carrément l’histoire et lance un truc sans le terminer ( je suppose dans la série Superman son of Kal-El)
mais c’est un pur bonheur de voir le Titans soutenir Dick…
Batman claque des doigts pour avoir son armée auprès de lui…Nightwing n’a même pas besoin de demander. Le récit renoue avec une racine du super héroïsme: les gens normaux et l’abnégation!
Nightwing, c’est Batman s’il avait réussi.
C’est aussi un plaisir de revoir Wally avec sa famille… Il étaient passé où ceux là?
Tom Taylor popularise la continuité en guise de décorum… renoue avec les récits avant 2011 et ces fameux New52
Pourquoi en revanche insérer des éléments Wildstorm, ça par contre je ne vois pas, mais c’est un bon comics 2022
Hi hi ^_^
Pour les personnages Wildstrom, ce sont ceux qui étaient chargés de la tentative d’assassinat lors de l’inauguration ? Je ne les connaissais pas…
Je n’ai pas encore acheté le tome 3… Je pensais le trouver dans le rayon comics de notre plus grande surface, mais même pas ! Que du Batman, du Batman, du Batman, du Superman, du Joker et du Harley… Grrr, j’ai plus qu’à le commander en ligne…
Non ce sont les ennemis de Superboy avec un dénommé Bendix à Gamorra….
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