Hawkmoon tome 1 – Le joyau noir, par Le Gris, Dellac et Poli
Une étude scientifique et technologique de CYRILLE M1ère publication le 13/12/22- MAJ le 21/05/23
VF : Glénat
HAWKMOON – Le joyau noir est une bande dessinée de Jérôme Le Gris à l’adaptation et au scénario, de Benoît Dellac et Didier Poli aux dessins, et de Bruno Tatti assisté de Angélina Rodrigues aux couleurs. Il s’agit du premier tome du premier cycle prévu en quatre albums. De grand format, elle compte cinquante-cinq planches en couleur.
Vous ne trouverez pas trop de loups gâcheurs, bien rares en ces contrées.
Enfant, j’ai très rapidement laissé tomber les comics Strange, Nova et consorts. Mon premier contact avec le multivers se fit à l’adolescence par la lecture des romans de fantasy de Michael Moorcock. Imaginez ma surprise, assez récemment (ce qui, à mon âge, veut dire moins de sept ans), lorsque le même concept apparut dans les films et séries du MCU (Marvel Cinematic Universe). J’en étais venu à douter que celui de Moorcock avait le même nom, mais non, il s’agit d’un concept scientifique avant tout. Vous êtes donc libres d’utiliser ce terme dans vos propres histoires.
Chez Moorcock, chaque occurrence du Multivers possède son Champion Eternel, des personnages qui revêtent quelques caractéristiques communes : un ou plusieurs Compagnon(s), des amours compliquées et souvent tragiques, une épée (ou un artefact rappelant sa signification guerrière et mystique), et un lien entre tous ces mondes en la ville de Tanelorn, apparaissant dans tous les plans. Elric de Melniboné reste sans doute la plus connue de ces figures, mais il en existe d’autres : Jerry Cornélius, Erekosë, Corum… Hawkmoon.
Avec les livres mettant en scène Elric, ceux sur Hawkmoon sont les seuls que j’ai pu lire sur cette création littéraire, et encore, pas toute la série, seulement quatre ou cinq tomes que j’ai perdus. Impossible pour moi de m’en souvenir clairement. Cependant un passage m’avait fortement marqué : les granbretons se divisent en castes différenciées par des casques ou masques d’animaux (et là, je ne résiste pas à vous rappeler que le premier écran du jeu de rôle, illustré par Hubert de Lartigue, est magnifique). Ainsi, ceux appartenant aux Sangliers arborent une armure de plaques qui les fait physiquement ressembler à des sangliers se déplaçant sur les pattes arrière, ce qui – avouez-le – dénote une abnégation bigote et un endoctrinement élevé. Par ce genre de détails, Moorcock pose parfaitement son ambiance délétère et dangereuse, faisant des Granbretons des personnes bien plus inquiétantes et effrayantes que les ressortissants melnibonéens, ces derniers ayant au moins l’excuse de ne pas être totalement humains.
Mais je manque à tous mes devoirs : qui sont ces Granbretons, vous demandez-vous, même si j’imagine bien que vous avez une petite idée ? La série des livres de Dorian Hawkmoon fut initiée en 1967, soit après les premiers Elric, édités dès 1961. Si Moorcock y faisait de l’île de Melniboné, réputée décadente et impitoyable, une métaphore du Royaume-Uni, il est ici clairement exprimé que le Mal vient de Grande-Bretagne.
Le monde de Hawkmoon est une dystopie prenant place dans une Europe futuriste ayant régressée vers un modèle médiéval, divisée en divers duchés et royaumes. Les pages de garde nous indiquent que cette période se nomme le Tragique Millénaire. Tout comme Elric, Hawkmoon est noble, fils du duc de Köln en Germanie. Le Royaume-Uni, devenu l’empire de Granbretanne, a décidé de conquérir l’intégralité du continent et lorsque l’on ouvre le livre, la guerre fait rage partout. A Köln, les soldats de Dorian doivent plier devant la duplicité des Granbretons et notre Champion Eternel se retrouve prisonnier d’une salle de torture à Londra, dans une tour gothique proche d’une Big Ben acérée. Autant vous dire que l’espoir d’un monde meilleur semble lointain. On est presque en pleine dark fantasy.
Cet univers étant basé sur notre Terre, la magie n’existe pas – ou presque. Moorcock a logiquement décidé de la remplacer par la science et la technologie de notre monde réel. Même s’ils chargent à cheval et l’épée à la main, les armées en présence sont aidées par des drones et des armes énergétiques. Il y a ainsi un léger aspect steampunk derrière la barbarie.
Après l’adaptation couronnée de succès de Elric, Glénat s’attaque logiquement à Hawkmoon, mais cette fois sans aucune préface signée par un auteur révéré ni mise en situation préalable. Cela ne pose aucun problème de compréhension tant le lecteur plus ou moins aguerri de bande dessinée franco-belge se retrouvera en terrain connu. Le rythme est trépidant, les péripéties s’enchaînent, le dessin et le trait sont clairs, les didascalies savamment placées quand les images ne suffisent pas. Afin d’enfoncer le lecteur dans l’ambiance sombre et désespérée de cette Europe en déclin, certaines planches présentent un fond noir entre les cases, provenant souvent directement d’une des illustrations. Entre l’efficacité de la narration, la démesure des décors, les scènes d’action explosives, les phylactères expressifs et des splash pages à la limite du manga, toute la direction artistique tend vers un genre de bande dessinée de divertissement qui est balisé depuis longtemps.
De même, lorsque la lecture se dirige vers Aigues-Mortes, en Kamarg, qui peut rappeler un petit village gaulois qui résiste encore et toujours à l’envahisseur, la météo semble plus clémente. Ecrasé de soleil, lumineux, le domaine du Comte Airain paraît un havre de paix majestueux qui n’est pas sans me rappeler les ambiances citadines de LA GESTE DES CHEVALIERS DRAGONS.
C’est là où pêche ce premier tome. Comparée à sa grande sœur illustrée et scénarisée par Robin Recht, Blondel et Cano, HAWKMOON ne surprend pas, elle reste un peu trop sagement dans un schéma connu. Peut-être est-ce également dû au matériau de base : Hawkmoon ne fait pas partie des oppresseurs, il nous apparaît comme un héros sans peur et sans reproche, volontaire et guidé par la morale. Au cours de ce premier tome, il va être martyrisé et brisé avant de pouvoir évoluer en Champion. LE JOYAU NOIR reste une mise en place nécessaire, mais s’inscrit dans une veine plus classique qu’Elric si ce n’est son ambiance oppressante de combats omniprésents. Peut-être sommes-nous en présence de la relecture de la première ou de la seconde guerre mondiale par Moorcock.
Exécutée de main de maître que ce soit dans les dessins impeccables et semi-réalistes ou l’histoire limpide et divertissante, cette série démarre un peu doucement mais promet également de futures émotions plus fortes grâce à une atmosphère anxiogène réussie. N’importe quel scientifique de l’ordre du Serpent vous le dira : on aime se faire du mal.
La BO du jour : pour une seconde fois, soyons évidents
Ah ben crotte. Encore une BD que je vais devoir ajouter à ma checklist… Mais pas tout de suite, hein… Je n’ai même pas encore commencé ELRIC version Glénat et de nos jours je préfère attendre les rééditions en format intégrale…
Excellent article, un poil plus long que d’hab pour un Cyrille M, mais rondement mené. C’est sûr que ça fait envie comme série. Glénat envisage un crossover à terme ?
Pour moi qui n’ait lu que le cycle d’ELRIC (il y a longtemps et même pas entier, 5 tomes je crois), je pense à mort aux AVENTURES DE LUTHER ARKWRIGHT de Bryan Talbot, évidemment inspiré
de l’universdu multivers de Moorcock, mais dont le pitch ressemble vachement à celui qui est décrit dans cet article.La BO : Je me rends compte que je ne connais pas assez les albums de U2 au-delà de JOSHUA TREE. Je ne les ai pas assez écoutés. Pourtant, à écouter la chanson comme ça (elle a vraiment un rapport avec Michael Moorcock ?), ça passe tout seul un bon vieux petit U2. Ça a très bien vieilli. Un bon cru.
Merci beaucoup Tornado ! Je trouve mon article très court au contraire, et un peu trop tourné vers moi-même… mais comme il est pas long, il est aussi bien pour vous ! 😀
Effectivement pour Luther (acheté pas lu à cause de toi), je crois en fait que certains hyper liens ne sont pas passés…
Je reviens plus tard 😉
Merci pour cet article ! Il faudra que je découvre ce Hawkmoon, je ne connais que l’adaptation chez First Comics.
Merci JB pour ton retour ! Les liens sont revenus (🙏) donc je ne sais pas si celui sur Hawkmoon chroniqué par Présence sur Babelio correspond à celui de First comics.
L’adaptation par James Cawthorn a vu le jour en Angleterre.
Les miniséries First Comics ont été réalisées aux États-Unis.
– Jewell in the skull (1986) par Rafael Kavanan (dessins) & Gerry Conway (scénario)
– Mad God amulet (1987) par Rafael Kavanan (dessins) & Gerry Conway (scénario)
– The sword of dawn (1988) par Rafael Kavanan (dessins) & Roger Salick (scénario)
– Runestaff (1988) par Rafael Kavanan (dessins) & Roger Salick (scénario)
« Enfant, j’ai très rapidement laissé tomber les comics Strange, Nova et consorts »
J’ai arrêté en 1984 (Date de mes derniers numéros). J’étais déjà adolescent 😉.
Par contre, je n’ai pas lu Michael Moorcock. Je connais, cependant, l’un de ses personnages. D’abord par le biais d’une apparition dans une histoire de Conan. Puis de part son adaptation dans quelques comics de la maison des idées.
Il s’agit de Elric. Un personnage que je trouve passionnant. A tel point que j’ai fait l’acquisition de l’intégrale du 1er cycle dans un magnifique coffret édité par Glénat.
Il me semble que Didier Poli avait déjà aussi un peu participé aux dessins.
Cette nouvelle adaptation de Moorcock que tu présentes aujourd’hui à l’air très intéressante
Ce personnage Hawkmoon, qui œuvre dans une dystopie prenant place dans une Europe futuriste a tout pour me plaire.
Comme pour Elric, je vais attendre une édition en intégrale et j’aviserai.
La BO: J’aime bien ce titre de U2. J’avais cet album et je l’ai pas mal écouté à l’époque. Il était composé de reprises (Beatles, Hendrix) , de morceaux en Live… mais aussi de chouettes titres inédits !
Je ne retrouve plus l’album…je l’ai peut-être prêté ou perdu lors de l’un de mes déménagement.
Actuellement il ne me reste que 5 albums du groupe .
Il faut absolument que je me procure de nouveau RATTLE AND HUM. Merci de me le rappeler 😉
Merci Surfer ! Tu verras dans les liens revenus que nous avons écrit plusieurs articles sur Elric ici-même, je te laisse vérifier par toi-même 😉 As-tu lu le premier cycle en coffret de Glénat ? Elle vient de sortir je crois ?
Pour U2, et je réponds à Tornado en même temps, je ne suis pas un grand fan mais j’adore quelques-uns de leurs titres, dont ce Hawkmoon 269, les plus connues de Joshua Tree, quelques titres à leurs débuts, leur Live Under A Blood Red Sky. Je ne sais pas du tout si ce titre fait référence à Moorcock (c’est a priori une chanson d’amour), mais c’est une des quelques chansons du Rattle and Hum qui valent le coup. En gros, un tiers de l’album est bien, le reste dispensable (surtout leur reprise des Beatles, horrible, l’hymne américain par Jimi étant le fait de Jimi et non du groupe). Mon préféré reste Achtung Baby et encore je ne suis pas fan de tout dessus mais c’est leur seul album que je trouve complet et réussi. Sur les autres, c’est un peu à moitié (comme Metallica pour moi). Zooropa est très intéressant aussi, après ça c’est franchement inutile pour moi, même Passengers, qui reste cependant intéressant à écouter. J’adore Hold Me Thrill Me Kiss Me Kill Me aussi. Bref, quelques morceaux, comme Oasis…
Sur la chanson de U2 : The title refers to the number of mixes the song went through before reaching the final version. Because of this, it took over three weeks to complete. Hawkmoon is a town in North Dakota U2 passed through while on tour, and because Bono liked the name, he used it. Bob Dylan played the organ on this song. This song, unlike previous song Desire, is actually about love and not just about heroin.
source : genius.com/U2-hawkmoon-269-lyrics
Ah ok merci pour ce complément d’information.
Donc Hawkmoon est une ville du Dakota et n’a rien à voir avec le personnage de Michael Moorcock.
Oui j’ai lu le premier cycle de Elric. J’ai trouvé ça génial.
J’ai acheté le beau coffret Glénat l’année dernière en Décembre.
C’est un coffret qui regroupe les 4 volumes du cycle.
Le problème de RATTLE and HUM est son coté fourre-tout. Dans lequel on retrouve des reprises, des Lives et quelques inédits.
Lorsque j’évoquais Hendrix je pensais aussi à la reprise de ALL ALONG THE WATCHTOWER. (Qui, a la base, n’est pas de lui mais de Dylan ). La version de Jimi est tellement géniale qu’inconsciemment c’est toujours celle là que j’ai en tête et qui me revient en premier .
La version Live de U2 dans cet album est sympa mais un peu molle.
Sinon oui, tu as raison , Achtung Baby est un excellent album.😉
Ah oui la reprise de Dylan version Hendrix… je l’avais oubliée, elle est horrible aussi 😀
Les bons titres de ce disque pour moi : Desire, Hawkmoon 269, I Still Haven’t Found What I’m Looking For, Silver and Gold, Pride (In the Name of Love), Angel of Harlem, All I Want is You. Et Bullet the Blue Sky allez.
Voilà un album qui m’a fortement tenté, mais que j’ai reposé après l’avoir feuilleté, les dessins ne m’attirant pas plus que ça.
Toute la direction artistique tend vers un genre de bande dessinée de divertissement qui est balisé depuis longtemps. – Je pense que tu as formulé explicitement ce qui a obéré mon intérêt.
Comparée à sa grande sœur illustrée et scénarisée par Robin Recht, Blondel et Cano, HAWKMOON ne surprend pas, elle reste un peu trop sagement dans un schéma connu. – 2ème facteur qui a influé sur ma décision, j’avais lu peu de temps auparavant une autre adaptation avec des dessins, entre bande dessinée et texte illustré en fonction des pages, avec une force visuelle aussi brutale que peut l’être celle de Philippe Druillet, réalisée par James Cawthorn en collaboration avec Michael Moorcock.
https://www.babelio.com/livres/Moorcock-Hawkmoon-tome-1–History-of-the-Runestaff/1267429/critiques/2389649
https://www.babelio.com/livres/Cawthorn-Hawkmoon-tome-2–The-Sword-And-The-Runestaff/1403409/critiques/2966492
Arrivé à la fin de l’article, je l’ai trouvé un poil trop court à mon goût. 😀 Une preuve du plaisir que j’ai eu à le lire.
Merci beaucoup Présence ! Ca fait plaisir. Si tu n’as pas suivi tous les liens, sache que j’ai justement mis ton premier sous le nom « Hawkmoon » dans l’article. Car forcément, avant de me lancer dans l’écriture, j’ai un peu cherché ce qui existait déjà. Ton article ne me donne pas forcément envie de lire cette adaptation mais je suis tout de même curieux.
Bonjour Cyrille,
j’ai lu l’article cette nuit. Il m’a particulièrement intrigué.
bon déjà je l’ai trouvé très bien écrit, d’un niveau de magasine (très sérieusement). J4ai particulièrement apprécié que tu te focalises plutôt sur les origines de l’histoire et le contexte que sur l’album en lui même.
Maintenant, cela m’a également troublé (d’où ma réaction tardive). Porté surement par mon imaginaire et le fait que j’associe tellement Moorcock graphiquement à Walter Simonson, j’ai eu du mal à me projeter dans cette adaptation de cet univers littéraire (que je n’ai pas lu, l’héroic fantasy en littérature étant une de mes faiblesses) dans un format franco belge.
D’où me vient cette impression qu’il faut quand même maitriser Moorcock pour apprécier ce HAWKMOON ?
Etrangement indépendamment de ton article c’est un album que je pourrais feuilleter avec plaisir (la vérité, je ne suis jamais tombé dessus, jamais entendu parler). Même si le genre ne m’attire pas plsu que cela, je me répète.
en tous cas les planches montrées ici sont de toutes beautés même si j’aurais bien aimé un côté plus peinture que j’associe par exemple au GRAND POUVOIR DU CHNINKEL ou encore au TROISIEME TESTAMENT.
Mais tu as su réellement me donner envie et surtout contextualiser à merveille. Je me demande d’ailleurs si il n’est pas le temps de lire les romans plutôt (bon vu ma pal roman cela va être compliqué mais sait on jamais, cela me changera d’Annie Ernaux).
La BO : une éternité que je n’avais pas écouté ce titre. Très bon choix. Je crois que je n’ai pas de U2 à la maison, ce qui me semble complètement ubuesque, comme une 4ème dimension à la casa de Fletcher et Grace Arrowsmith.
Le GRAND POUVOIR DU CHNINKEL , à l’origine c’est du N&B !?
Une BD que j’ai lu ( et que je possède encore) lorsque j’étais au lycée sur les conseils d’un pote.
Une claque monumentale….Dès lors je me suis intéressé de près à tout ce que pouvait écrire VAN HAMME👍
oui du N&B au départ.
Les deux exemples choisis n’étaient que là pour montrer le type de dessin que j’aurais attendu. Comme signalé, les planches sont belles, propres mais il manque je trouve un grain de folie ou bien une texture spécifique.
Après je n’y connais rien à l’univers de Moorcock. J’ai cité Walter Simonson, mais je ne connais que les visuels, jamais lu, même pas les Mignola (à mon grand regret à chaque fois).
Merci beaucoup Fletcher ! C’est beaucoup d’honneur. Je tente en effet de déflorer au minimum les oeuvres, plutôt de mettre un contexte et de donner une sorte d’avis général, et si possible avec des tournures agréables à lire.
Ne connaissant pas les adaptations de Moorcock en comics (j’ai un recueil Conan à lire avec Elric dans quelques épisodes, je suis curieux de voir ça, et j’ai les trois tomes de Corum par Mike Mignola ; j’ai lu le premier tome et c’est pas mal mais un peu suranné, il faut entrer dans l’ambiance), cela ne m’a pas dérangé plus que cela surtout – et c’est la première raison – car l’adaptation de Elric dans la même collection est vraiment réussie.
Si tu as la curiosité de lire l’article fait à quatre mains avec JP sur les trois premiers tomes (lien dans l’article), tu verras que nous sommes enthousiastes tout en acceptant que l’adaptation prenne des libertés avec le matériau de base. Ne me souvenant pas de mes romans Hawkmoon, il est tout à fait possible que ce soit un peu le cas ici aussi.
En tout cas c’est du pur franco-belge facile à lire, tout comme Moorcock d’ailleurs. Pour le GRAND POUVOIR, c’est autre chose, on est dans un one shot par Rosinzski, avec un univers unique de Van Hamme. Ma vieille édition noire et blanc (peut-être une EO) peut témoigner de mes nombreuses lectures et mes prêts. Je n’ai jamais lu le 3ème testament, je ne connais que de loin.
Pour la BO, merci encore. J’ai très peu de cds de U2 moi-même, je crois n’avoir que Achtung Baby, Rattle and Hum (peut-être donné ou revendu) et Live under a blood red sky.
Merci pour le tour du proprio. N’ayant aucune affinité avec Moorcock et au vu d’un dessin qui me semble assez rigide, je passe sans regrets. Cet univers ne me parle pas plus que ça.
U2 : on les a tellement vus que c’est difficile de les placer. Le group incarne à peu près tout ce que je déteste avec cette conscientisation et moralisation du rock. Pourtant, un jour je me suis trouvé un Best Of que je trouve excellent de bout en bout. J’ai souvent envie d’acheter leurs disques mais à chaque fois j’ai l’impression de me trahir.
Merci chef ! Maintenant que tu le dis, je me souviens que ma femme a un best of aussi… peut-être même un double best of. Il va falloir que je creuse.
Mais bon, maintenant qu’on a Spotify, y a plus besoin 🙂
Cet album aussi, je l’ai feuilleté. Contrairement à Elric, je n’ai rien lu des romans du cycle de Hawkmoon. Ayant moins « d’attachement » au personnage, je l’ai laissé en rayon.
La lecture de cet article me rend néanmoins nostalgique de nos teamups, Cyrille ! Il faudra qu’on refasse équipe en 2023 !
Je viens de finir le tome 2 : même si ce n’est toujours pas aussi ébouriffant que sa grande soeur, c’est une bd ultra-efficace jamais ennuyeuse, toujours du beau boulot, toujours une narration qui donne envie de continuer à lire.