Focus: Hard FM
Comme ENFER magazine n’existe plus, ce sera Eddy Vanleffe qui va s’y coller.Voilà qui devrait donner des sueurs froides à certains…Nous ne parlerons d’aucun de ces disques dans ce qui va suivre…C’était pour vous faire peur.
Il y a parfois des questions qui vous éveillent en plein nuit, la sueur collant à votre peau faisant perler un peu de l’huile des frites de la veille par vos pores:
«Est-ce complotiste de penser que la ressemblance qu’affiche de plus en plus Eric Zemmour avec Gollum, n’est pas totalement une coïncidence?»
«Doit-on être reconnaissant si en cas de température, nous devions effectuer un test PCR dans le pif et non pas la vérifier directement à la source?»
«Et putain, c’est quoi le Hard-FM?»
Dans l’obscurité qui assombrit tout sur son passage parce que c’est ce qu’on lui demande, je bondis tel…rien du tout, parce que justement je me casse la gueule lamentablement avant de pouvoir saisir mon PC, qui en charge, résiste ardemment à mes tractions. Finalement j’ai allumé la lumière, réveillé les chiens, donné à bouffer aux chats et me voilà enfin face à la page Wikipédia idoine qui…a été purement et simplement supprimée et fondue à une page plus globale parlant de glam, de hair metal, de satanisme, de collant sur les bras et autre joyeusetés de l’époque. Dans cette bible du savoir officiel et académique de ce qui doit être retenu de l’histoire de l’humanité dans les siècles à venir, il n’y a plus de trace d’une mode qui avait droit à ses dossiers spéciaux dans les magazines. Il faudra donc bien mettre un coup de manivelle à notre bonne vieille mémoire interne, vous savez celle qui ne nous sert plus guère qu’à gagner des parties de Trivial Poursuit avant que le jeu ne soit un jour jugé discriminant pour les pauvres d’esprits.
Il faut bien dire qu’à l’heure des playlist Spotify, cette appellation n’a plus rien de concret. Qu’est-ce que la radio, sinon la rente des retraités de la sacem. Ils ont fait rêver les gens pendant des années, on peut les laisser bouffer quand même en passant leurs tubes entre deux pubs pour des concessionnaires ou des PFG (le temps de prendre des notes pour plus tard).
Le HARD-FM est probablement né à la croisée des chemins des décennies 70-80. Lorsque le rock psychédélique et progressif a implosé sous la pression cumulée du punk et du disco. Les producteurs planchaient déjà sur la prochaine solution. Ils savaient que la radio encore souvent bridée (notamment en France) allait représenter un vecteur colossal pour pousser leur nouveaux artistes. Plus question par contre de solos interminables, il fallait à la fois récupérer l’immédiateté du punk, les mélodies pop, et faire danser les gamins tard dans les mariages quand les vieux auraient pété leurs aortes à grand renfort de rouge qui tâche et de chenilles endiablées.
Je vous assure, on a classé TOTO dans le Hard…Pourquoi pas?
Il faut donc des petites canailles, mais qui présentent bien, enfin qui ne puent pas la schnouff à dix mètres, qui parlent aux jeunes mais sans choquer maman, le tout en 3 minutes trente, orgasme compris. La synth-pop (terme rétroactif pour designer la branche commercial et Bontempi de la New Wave) allait pouvoir régner à égalité avec la variété. Bien sur il y avait la new wave of british of heavy metal, mais ils étaient encore trop crasseux et puis des fois il parlaient de «baise» ou de «satan». On a donc eu un mouvement encore plus soft, né des vétérans seventies qu’étaient Kansas, Queen ou Boston. Le plus célèbre souvenir partagé à travers le globe fut sans doute le fameux «THE EYE OF THE TIGER» de Survivor, la chanson qui donne envie de mettre de beignes à du jambon (mais non pas sous-vide, écoutez un peu Jean Pierre Coffe!). Cette musique pourtant n’est pas morte, COBRA KAÏ en fait foi et il m’est soudain venu l’idée de déterrer cinq des spécimens les plus méritants du genre.
Certains plissent des yeux et esquissent des moues dégoûtées, je vais promettre que ça va aller vite, ça fera pas mal, un peu comme une troisième dose. Bien sûr j’aurais menti mais je ferais pire la prochaine fois….
1-FOREIGNER 4-1981-Atlantic records
Lou Gramm:chant, Mick Jones :guitares, Rick Wills : Basse et Dennis Elliott à la batterie. Thomas Dolby participe aussi énormément aux claviers et au son du disque.
Foreigner est un groupe formé autour de Mick Jones (guitares) et Lou Gramm (chant). Le premier est un ancien Spooky tooth mais vous le connaissez mieux comme compositeur pour l’album de Johnny où il est né dans la rue. Le second est assez inconnu mais il a une voix qui peut aller de la soul au rock sans effort. Flanqués de Rick Wills à la basse, Dennis Elliott à la batterie,ainsi que de Thomas Dolby qui va imposer le son très caractéristique de ses synthétiseurs.
A l’origine et sur les modèles de Boston ou Toto, Foreigner s’est constitué autour de requins de studios, sans doute appelés comme ça parce que écartés du devant de la scène, ils avaient énormément de mal à rembourser leurs frais dentaires. Lassés donc par des années de mercenariat, ils se lancèrent en1978 et obtinrent rapidement une bonne réputation dans ce qu’il conviendrait d’appeler le «classic rock». Jusqu’au virage des années 80 où l’impérieux besoin de succès en 45 tours et l’arrivée massive des premiers pianos électroniques sous les sapins de Noël, changèrent la donne et transformèrent le groupe en machine à tube.
Le disque démarre sur le très efficace NIGHT LIFE. Riff carré, refrain accrocheur, rythme à taper des mains, la chanson coche toutes les cases d’une bonne chanson de hard rock, bien qu’elle ne dégage pas le moindre atome d’agressivité. A ce point-là c’est de l’exploit. Là où les punks semblaient vouloir t’agresser dans une ruelle pour t’arracher la chemise, Foreigner eux s’empressent de redresser ton col et t’offrent même un petit repassage. Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, le titre est bon et agréable. JUKE BOX HERO est une chanson signature du groupe. Mélange de deux brouillons différents, cela explique l’alternance des tempos couplets/refrains, évoquant subrepticement CHILD IN TIME de Deep Purple.
L’histoire est assez originale, parlant d’un fan qui ne pouvant s’offrir le ticket d’un concert, s’empare d’une guitare pour apprendre à jouer. Plus tard, devenu musicien célèbre, il aperçoit un autre fan sous la pluie lui rappelant lui-même à ses débuts. BREAK IT UP est encore un autre titre typé soft rock avec un clavier pesant. L’auteur gémit tout le titre qu’il ne veut rien gâcher sur fond de chœurs langoureux, on est vraiment à mi-chemin entre ballade et pop. Un autre succès du disque, est bien évidemment WAITING FOR A GIRL LIKE YOU, la fameuse power-ballad mais sans «power» dedans. Chanson d’amour bien sûr elle doit figurer dans une bonne centaine de bande son de films. Le titre annonce I WANNA KNOW WHAT LOVE IS de album suivant. C’est langoureux, sirupeux et vous rappelle des souvenirs de slow dansés avec une partenaire qui cherche à tout prix à se moucher dans votre cou (ou alors ce n’est que moi, et c’est normal étant rarement le choix premier de la demoiselle). LUANNE est autre single de l’album qui décidément les aligne sans vergogne. On a rebranché la courant et ressorti les guitares pour faire une fois de plus le séducteur auprès de la jeune fille sus-citée. Le refrain en mode répétitif rentre bien dans la tête. Dernier single et sans doute le plus connu de l’album URGENT est vraiment calibré pour devenir un succès. Partition pop-rock inoffensive parfaite à la fois robotique dans le riff et pourtant organique dans le reste, ça chaloupe bien et pour pousser le côté «soul» de la chanson, la solo est donc au…saxophone…. Les effets sonores sont tellement typiques de cette époque qu’elle pourrait en être un concentré.
Après cette enfilade de tubes, I’M GONNA WIN fait contraste avec son tempo lent et lourd. Sans doute le morceau de «hard rock» du disque. L’intensité gagne un peu de terrain. Le clavier en support donne une sorte d’emphase au titre à cheval entre influence Queen et musique hollywoodienne. La chanson est une des petites perles inconnues qui valent le détour sur l’album. WOMAN IN BLACK reprend une rythmique très binaire à la limite du synthétique, mais la chanson fonctionne toujours avec ces claviers en embuscade. Seconde ballade, GIRL ON THE MOON tranche avec l’autre du même disque puisque ce sont les guitares qui sont mise en avant pour un résultat plus proche de Scorpions. Enfin DON’T LET GO fait presque écho à NIGHT LIFE en reprenant un schéma similaire. A l’époque du vinyle, on sent que les artistes misent autant sur le dernier titre que sur le premier. L’album laisse donc en dernière impression le même sentiment qu’à l’ouverture, celui d’un rock chaleureux souriant et souvent séducteur. La plupart des titres parlent à une femme ou décrivent une femme. En dernier lieu c’est au public que s’adresse le groupe. Bref une recette imparable. «4» sera un carton monumental et encouragera le groupe à renforcer le coté «pop» dans l’album suivant AGENT PROVACATEUR qui lui contiendra I WANNA KWOW WHAT LOVE IS. Succès qui atteindra le point d’implosion vers la fin des années 80 quand Lou Gramm quittera le navire. Le groupe existe encore avec un nouveau chanteur en la personne de Kelly Hansen.
2-VAN HALEN 1984-1984-Warner Bros Records
David Lee Roth: chant, Eddie Van Halen, Guitare, Alex Van Halen : batterie et Michael Anthony à la basse.
1984 de Van Halen est sans doute l’album que les plus rétifs au hard FM préfèrent, et cela parce qu’il ne dure que 33 petites minutes. On me dit dans l’oreillette que la présence d’un virtuose de la six corde fraîchement décédé n’y serait pas non plus étranger. Bon il faut bien dire qu’Eddie Van Halen surprend.
Dès l’ouverture du disque, une couche de synthétiseur aussi épaisse que la fumée dans un débat de Michel Polac surgit des enceintes. C’est la chanson éponyme et la plus intellectuelle du 33 tours, puisqu’elle est orchestrale. On retourne la pochette dans tous les sens, et non ce n’est pas un disque de Kraftwerk, mais pas le temps de tergiverser, voici que débarque JUMP et son célébrissime riff de claviers. David Lee Roth le chanteur apostrophe un auditeur imaginaire et semble à l’encourager à bondir mais l’inspiration viendrait en fait d’un homme qui menaçait de se suicider. Puis Eddie fait une crise d’épilepsie sur sa guitare. Une rapide piqûre d’épinéphrine plus tard et voilà le même Eddie qui se déchaîne cette fois sur son synthétiseur, qui décidément doit être son dernier jouet avant une conclusion en forme de jingle télévisé. Le titre est finalement un vrai marqueur de son époque.
On enchaîne ensuite avec un autre single: PANAMA qui lui est bien plus dans la tonalité habituelle du groupe. Roth s’auto-caricature en parlant de bagnole et de virée sur la route, suite à une critique d’un journaliste lui reprochant de toujours parler des mêmes sujets superficiels que sont les grosses cylindrées et les femmes. En revanche la chanson est un classique instantané dans la veine des meilleurs morceaux du groupe avec son refrain construit en un simple mot auquel répond un trait de guitare. TOP JIMMY est quand à lui assez étrange, tandis que la musique évoque le rockabilly, le chanteur lui se croit sur Broadway. On réalise par là la richesse des influences qui nourrissent le groupe qui renonce à toute cohérence linéaire. DROP DEAD LEGS est un authentique titre de heavy metal, bien lourd.
Mais rapidement HOT FOR TEACHER change la donne avec cette intro simulant un moteur de moto garée devant l’immeuble. Mais le tout entièrement fait à la double caisse du kit d’Alex Van Halen le batteur. Ensuite la guitare reprend ses droits sur un solo hystérique tandis que la rythmique nous plonge de nouveau dans un rockabilly sauvage. La chanson est donc une démonstration de chaque instrumentiste dans son art. Et l’art de David Lee Roth, ben c’est la drague apparemment. Horreur! Malheur!
Eddie a retrouvé son synthétiseur sur I’LL WAIT qui est dans son genre un tube pop-funk très réussi et un solo guitare très mélodique. Au niveau des paroles Roth parle de ses chaleurs quand il admire une playmate dans un magazine… économique je suppose. GIRL GONE BAD retrouve le son cradingue du premier LP pour un bon hard rock des familles à la guitare gémissante à souhait, Eddie se fait plaisir et à nous aussi, Pour le thème de la chanson, le parolier se surpasse en parlant d’aventures sexuelles avec des filles qui s’encanaillent. Pendant que la guitare prend feu je crois qu’il va falloir également appeler les pompiers pour éteindre le feu de calebut du chanteur. Pour conclure, adoptant un style voisin de Judas Priest, HOUSE OF PAIN allie rythmique agressive, batterie à la fête et tempo qui gratte l’oreille interne. Sacré réussite alors que cette fois on est thématiquement carrément dans 50 NUANCES DE GREY. S’il fallait trouver une autre définition de Hard FM, je proposerais bien celle-ci: Quand un album de huit titres a quatre single, soit la moitié. C’est un signe du carton phénoménal qui ne portera pas bonheur au groupe soumis à de grosses tensions. En fait Roth a sans doute vu une fille et a oublié de revenir… plus tard il faisait une reprise de JUST A GIGOLO, c’est pas moi qui le dit… Le groupe lui engagea Sammy Hagar et réussit à perdurer grâce à l’aura inaltérable de son six-cordiste.
BON JOVI SLIPPERY WHEN WET-1986-Mercury Records
Jamais Bon Jovi n’a vraiment entretenu de doute sur leur style. S’ils possèdent un claviériste en la personne de David Bryan, ils revendiquent également tous les marqueurs du genre, des permanentes, un guitar-hero, un frontman charismatique du même pedigree que David Lee Roth. Ils possèdent des riffs puissants et parlent de draguer des minettes, d’autoroutes, de grands espaces, d’émancipation, mais aussi d’amour toujours, voilà qui les pose directement en dauphin de Van Halen puisqu’ils explorent le même filon. Même l’inspiration du nom de l’album vient d’une soirée dans une boite de strip-tease. La pochette fut d’ailleurs interdite aux USA.
LET IT ROCK annonce bien la couleur avec une introduction de synthé qui va enchaîner sur un mid-tempo dont le riff efficace va se marier avec un refrain à reprendre en chœur. YOU GIVE LOVE A BAD NAME continue sur la même lancée. Collaboration avec le chieur de tube Desmond Child, on pourrait trouver une ressemblance avec une chanson de Bonnie Tyler, c’est tout à fait normal, Desmond a composé les deux et a simplement recyclé le truc par…fainéantise. Oh, ne faites pas les gros yeux, Jean Jacques Goldman fait ça tout le temps et refile la même chanson à Céline Dion et Khaled sans aucun problème. Les arrangements sont solides avec cette guitare qui parvient à capturer une saturation de feu de cheminée assez chaleureuse, rien de dépasse, tout est carré et efficace. LIVING ON A PRAYER Monte encore d’un cran. Le riff est tout bonnement impeccable joué à la talk-box, cet espèce de tube qu’on suçote alors qu’il est branché sur la saturation de la guitare. Bref, ces guitaristes ont vraiment un problème freudien avec leurs instruments. Alors qu’ils ont déjà cette manie d’astiquer leurs manches frénétiquement, voilà que Richie Sambora le suce carrément. Le texte est surprenant en mettant en scène un couple de fauché qui se jure de toujours réussir à dépasser ensemble les emmerdes de la vie.
SOCIAL DISEASE reprend ce son de guitare dont Sambora fait son style, riffu mais doux et audible. Le refrain est lui appuyé par un saxophone donnant un aspect music-hall au refrain. WANTED DEAD OR ALIVE décrit la vie de saltimbanque sur la route sur une musique en mode western assez réussie. Elle a même le mérite d’être acoustique sur 12 cordes, pop sans être la «power ballad» cliché. Ça donne envie de monter à cheval. Le point fort-ou faible c’est selon-du groupe, c’est de fabriquer des chanson pour les stades avec des «OH-OH» et des «YEAH-EAH» et c’est exactement le cas de RAISE YOUR FIST (OH OH) qui fait taper du pied, les plus paraplégiques d’entre nous (YEAH-EAH). WITHOUT LOVE parle et c’est une surprise, d’amour, toujours. La chanson est très douce à l’oreille avec ces claviers en fond sonore, un parfum Foreigner plane sur tout le titre. Bon Jovi y fait son crooner en pleine supplique parce qu’on peut pas vivre sans amour. Une grosse intro duo guitare/clavier démarre la chanson suivante dans une continuité sonore avec la précédente assez confondante, I’D DIE FOR YOU est donc une autre promesse de campagne.
L’album assure une cohérence qui assure l’adhésion de l’auditeur, s’il a aimé les premières chansons, il aimera celle-ci sans sourciller tant elle semble dériver des autres. Ça y est, on y coupe pas, la ballade pour pyromanes à briquet NEVER SAY GOODBYE. Tous les poncifs du genre y sont, tout est parfaitement exécuté, mais ça commence à devenir redondant, le chanteur roule des pelles au micro comme s’il était devant le prêtre à son mariage. Comme de juste, un titre plus punchy va conclure le disque avec WILD IN THE STREETS qui tente de nous convaincre que malgré son sourire colgate, Bon Jovi est un mauvais garçon. Cet album marque sans doute l’Everest de la carrière du groupe. Et il incarne sans doute l’un des meilleurs témoignages d’une époque faite de guitare hurlante, de cheveux peroxydés, de grosse bagnoles, de drapeaux américains sur des pieds de micro, de donzelles seins nus, de collants roses fluo pour mec (T’as rien inventé Bilal Hassani…) de kimonos panthères et de lignes de coke XXL simulant la route 66. Qu’on soit métalleux pur et dur, ou simple dilettante du rock, je suis sûr qu’on aime tous ce disque vulgaire et naïf. Parce que il faut bien l’avouer, le talent de songwriting de Bon Jovi et Richie Sambora est impeccable et ils ont accouché avec SLIPPERY WHEN WET d’un classique instantané.
4-EUROPE THE FINAL COUNTDOWN-1986-Epic Records
Joey Tempest : chants, John Norum : guitares, John Levén : basse, Mic Michaeli : claviers, Ian Haugland : batterie
Rien ne prédisposait Europe à se classer un jour parmi les figures les plus proéminentes du Hard FM. Ils seraient plutôt les précurseurs avec Pretty Maids de la vague de heavy metal scandinave, souvent mélodique à tendance néo-classique et reconnaissable à ses chanteurs au timbre haut et clair. Les deux premiers albums du groupes sont confidentiels et plus durs au niveau du son.
Mais tout va changer avec la chanson qui fut à la fois leur plus grand succès et leur malédiction. En effet c’est la plage titulaire de l’album qui démarre le tout. Après un accord au synthé répété de manière de intensive pendant plus d’une minute simulant une sorte d’urgence imminente comme un «compte à rebours» (c’est vachement bien étudié quand même…), la célèbre phrase entame vraiment la chanson. On est à mi chemin en le riff de JUMP et le thème de Star Wars et c’est tout à fait normal. La chanson parle d’un expédition en fusée de la dernière chance vers les étoiles. L’équipage est angoissé à l’idée de laisser la Terre sans avoir la moindre idée de leur avenir. En filigrane on devine que la planète n’est plus habitable sans que l’on sache si c’est à cause de la pollution ou de la guerre.
THE FINAL COUNTDOWN est un hymne, mais il détruisit leur réputation de par l’aspect bien trop commercial du titre. D’un autre coté le public n’aimant pas le hard, leur reprocha tout ce qui était caricatural dans ce mouvement, à savoir, cheveux, cuir, branlette de manche etc…
Le groupe en souffrit beaucoup et décrivit leur situation dans la chanson PRISONNERS IN PARADISE deux albums plus tard. Mais cette année là, les royalties pleuvaient et personne ne s’en plaignait. Le groupe récupère son son normal dès ROCK THE NIGHT avec son riff bien plus agressif et son clavier orgue tout en harmoniques discrètes. En fait, plus que «FM», le groupe est d’avantage un élève de Deep Purple. Quelque chose pourtant les empêchent quand même d’être totalement menaçant. C’est pour sans doute pour ça que ce fut le deuxième 45 tours.
Lorsque CARRIE commence, les notes de piano peuvent vous rappeler quelque chose, puisqu’elles sont très proches de l’intro de BREAK IT UP de Foreigner, mais la chanson reste sur cet aspect ballade qui a su faire grincer des dents les plus forcenés des métalleux. Néanmoins le romantisme en prend un coup puisque c’est une chanson de rupture. Il faut quand même mettre au crédit du guitariste John Norum d’avoir su décorer tout le disque de jolis solos, concis, simples mais très mélodiques sachant être efficace dans la rapidité sans donner dans la démonstration.
DANGER ON THE TRACK remet les claviers à l’honneur pour un titre commercial l’auteur se fait dépouiller mais l’amour le rendant invincible, il parvient à mettre tous ses assaillants au sol.Un vrai manga ce truc là. En parlant de manga, NINJA déboule sur un leitmotiv de guitare. C’est assez efficace mais on peut quand même dire que la chanson manque de personnalité, Cela fait l’éloge de ces guerriers mystérieux. Les ninjas sont des survivants il paraît, comme les cafards.
CHEROKEE démarre par une intro de batterie reconnaissable, en faisant un incontournable en concert et la chanson qui fut le dernier single du disque rappelle aux foules que le binaire c’est ce qu’on fait de mieux. Narrant le sort malheureux des amérindiens, l’orgue reste en appui simple pour mieux souligner le riff imparable. Seule un petit accord vient répondre au refrain. Les solos sont des modèles de simplicité avec un premier segment à la guitare avant que le synthé de Mic Michaelli vienne y ajouter une dimension hollywoodienne. Sans doute la réussite de l’album.
Seconde fausse ballade avec TIME HAS COME dont les refrains sont plus saturés que les couplets, mais la voix de Joey Tempest, elle reste doucereuse. HEART OF STONE remontre les crocs limés d’un chiot, bien trop mignon pour faire peur, mais pourtant le titre fonctionne. Le chanteur se plaint d’une femme qui est trop-trop méchante pour lui. Pour un peu, j’ai envie d’appeler son grand frère. Mais bon ne charrions pas trop, c’est sans doute le plus joli solo du disque: néoclassique tout restant audible. ON THE LOOSE revient au hard rock pur jus. Avec cette évocation de la vie sur la route. LOVE CHASER tente boucler la boucle ouverte avec le morceau d’ouverture avec le même type de phrase au synthétiseur. Pour les paroles, on est aux antipodes d’un groupe californien, le narrateur essaie de prévenir une future victime de se fier à son instinct et d’attendre l’aube sans céder au visiteur nocturne.
5- PRETTY MAIDS FUTURE WORLD-1987-Columbia
Ronnie Atkins : chant, Ken Hammer : guitares, Allan Owen : claviers, Allan Delong : Basse et Phil More à la batterie.
Voilà sans doute l’entrée la plus personnelle puisque pas connue. En effet, Pretty Maids n’est pas un groupe qui a réussi à percer, mais il appartient néanmoins totalement à la même tendance.
Après la désormais traditionnelle intro au synthétiseur, sur la plage titulaire, on peut déjà comprendre que quelque chose diffère, le tempo est bien plus énervé et pourtant si les danois de Pretty Maids tentent sur FUTURE WORLD de réitérer de leur mieux, l’exploit de leurs voisin suédois, les racines métal s’accrochent d’une manière plus frénétique. Ici encore le futur semble être incertain, balançant entre paradis promis et enfer inhumain. WE CAME TO ROCK prête allégeance à DIO avec un refrain scandé auquel répond un clavier sur rythme quasi-martial.
LOVE GAMES lui revient plus à un ton Foreigner (une référence) avec sa mélodie très langoureuse, son chant plaintif et ses claviers très pop. YELLOW RAIN louche cette fois du coté du COMING HOME de Scorpions, avec une intro faisant croire à une ballade tandis qu’un furieux morceau prend le relais. Les paroles semblent parler de la débâcle du Vietnam et de ses conséquences psychiques sur ceux qui en revinrent. Cette fois le piano ne parvient pas du tout à émasculer un savoir faire nordique que le solo confirme en fin de titre. LOUD N’ PROUD accélère encore le tempo et invente le « speed-FM » .
RODEO revient à de meilleurs sentiments en mariant riff trapu, chant mélodique et refrain à hurler en fermant les poings. Clavier en embuscade pour ajouter une tessiture un brin charmeuse. NEEDLES IN THE DARK muscle encore le propos, colère sur fond de guerre froide mêlée d’un peu de science fiction. Ainsi certains ont voulu nous avertir que la guerre et la religion allaient bientôt nous mener à notre perte. Message un brin enfantin mais qui peut dire aujourd’hui qu’ils avaient tort? EYE OF THE STORM, c’est comme le triple Axel en patinage, une pure figure imposée, une ballade qui si elle reste de bonne facture n’ajoute aucune plus-value au genre, même si la phrase de synthé évoque un peu UNE HISTOIRE SANS FIN. Là encore pour finir, on revient au rock, parce que quand même, on est pas que des attrape-minettes, merde! LONG WAY TO GO met en avant ses bruitages «FLASH GORDON», mais ce n’est qu’une chanson d’amour pour une fille de passage qu’on devine être une groupie.
FUTURE WORLD est un contre exemple des autres sélections, puisqu’il ne comporte aucun single à succès. Pourtant l’album est totalement conçu dans la même optique avec les mêmes recettes en tête. En est il mauvais pour autant? Pas le moins du monde, les chansons comme sur les autres galettes, ont leur identités, leurs tempo et leur thèmes propres, mais il ne suffit pas simplement d’être un excellent cuisinier pour obtenir son étoile au Michelin. Il mérite de figurer ici au même titres que d’autres groupes du genre, oubliés également comme WHITE LION par exemple.
Mais qu’est-ce qui a bien pu faire disparaître le HARD-FM? Et bien tout d’abord, ce n’était pas un mouvement à part entière, mais une réponse rationnelle des maisons de disques et des radios ciblant un public plus large en favorisant l’apparition d’un rock gentil et plus souriant. Mais en réalité ce type de rock customisé pour les ménagères n’était le début de rien du tout, mais plutôt la fin d’une époque. Celle des radios d’abord! Puisque vers la moitié des années 80, MTV reprit peu à peu le relais en faisant du clip cette fois l’outil majeur de promotion. Il est certain que la plupart de ces groupes, quand ils se virent pour la première fois à la télévision, disparurent sous terre, rouges de honte. Enfin ce n’est pas le grunge qui mit fin à tout ceci. Non mais tout simplement la découverte qu’ils étaient inutiles. En effet en 1987, GUNS AND ROSES et son retour à un rock plus brut balaya d’un seul coup le besoin illusoire d’un hard commercial. En effet à la jonction des années 90, les disques qui vendaient le plus étaient APPETITE FOR DESTRUCTION, THE RAZOR’S AGE (AC/DC), CRAZY WORLD (The Scorpions) et le BLACK ALBUM de Metallica. Plus besoin alors d’avoir des minets permanentés. Le genre se désintégra de lui même, certains se radicalisèrent (Europe, Pretty Maids) et d’autre devinrent plus mainstream (Bon Jovi). Parfois comme la presse ne parvenait pas à les classer, on inventa l’étiquette AOR (adult oriented rock) pour désigner ceux qui capable de remplir des stades mais cela désignait autant Bruce, Springsteen que U2 ou Simple Minds et voilà qu’on s’éloigne de plus en plus du propos.
Non les groupes de Hard-FM furent à la fois les symboles et les sacrifiés bien souvent d’une période presque jugée honteuse, celle où le hard rock était devenu un cirque à deux doigts de l’auto-destruction avant que que plusieurs secousses ne lui rendirent son venin et sa raison d’être. Néanmoins, ces albums restent malgré tout des classiques, certes démodés mais pourtant si faciles d’écoute, qu’on se surprend plus souvent qu’on croit, à siffloter dans la rue.
Mais pourquoi ai-je monté le son quand l’auto-radio a annoncé ROCK THE NIGHT? Qui m’a jeté un sort?
Le temps qui passe j’imagine…
Pour finir un autre titre: Rainbow dans les années 1980 commençait également à draguer lourdement les stations américaines.
Quel plaisir en découvrant la 1ère image : figurent dans ma CDthèque : Hysteria, Pirde, What the Hell is going on, avec une grosse préférence pour ce dernier. Quelle déconvenue de lire que : Nous ne parlerons d’aucun de ces disques dans ce qui va suivre…
Toto : ah non celui-là, je ne peux pas.
Foreigner 4 : tu as choisi la seule chanson de l’album qui me plaît, entre autres pour l’histoire qu’elle raconte et que tu développes dans ton article.
1984 : dans ma CDthèque, avec une nette préférence pour Hot for teachers, Hump.
Slippery when wet : dans ma CDthèque, même si je lui préfère New Jersey.
The final countdown : dans ma CDthèque. En fait, plus que «FM», le groupe est d’avantage un élève de Deep Purple : c’est toujours l’impression que ce groupe m’a donné, et je suis ravi de lire ta remarque.
Future World : j’avais raté le coche de cet album. FIgure dans ma CDthèque Jump the gun, le suivant.
All night long : je ne suis pas fan de Graham Bonnet, mais Blackmore + Powell + Airey, ça suffit déjà à mon bonheur.
Je lirai et écouterai tout ça plus tard mais avant tout, chose promise chose due (comment ça c’est pas promis et vous vous en carrez les esgourdes ?), mon vieux texte (2009 !) sur Van Halen :
D’aussi loin que je me souvienne (c’est-à-dire l’école primaire, à peu près), j’ai toujours détesté les manifestations machos empreintes de la loi du plus fort, du meilleur, du plus grand. Autant dire que les héros de la guitare ou plutôt les hérauts de la guitare, ça convient bien mieux, m’ont toujours laissé froid. Qu’est-ce que ça peut faire de pouvoir faire deux cents notes à la seconde et d’avoir des doigts de trente centimètres de portée ? Et tout ça, c’est de ta faute, Jimi Hendrix. Ils n’ont vu en toi qu’un phénomène de foire, en oubliant que la musique était surtout portée par le coeur qu’on y mettait, et la nonchalance à faire sonner juste (et puis bien sûr ils ont oublié ta voix chaude que je trouve toujours touchante, les nuls). Alors bien sûr, un minimum de technique est requise, et plus la technique est bonne, plus les notes viendront facilement. Mais voilà, les gars en récré, ils grandissent sans mûrir, ce qui a pour conséquence qu’ils adorent les types qui font des trucs incroyables avec une guitare dans les mains. Pfff.
Du coup, lorsque Eddie Van Halen a débarqué, on eut droit à une horde de hardos qui eurent leur dieu à vénerer, celui qui avait pondu Eruption. Eddie, c’est le plus fort, et pis en plus, il fait un truc de fou, il tape sur sa guitare avec ses doigts, ça fait un son, t’y crois pas, incroyable le nombre de notes, la vitesse de dingue qu’il a ! Trop bien, je vous le dis, les gars, ça c’est du rock.
Et mon cul c’est du poulet.
Trente ans ont passé, il est donc temps de réhabiliter Van Halen, le groupe. Pour plusieurs raisons : David Lee Roth (qui est l’instigateur de ce nom), leurs compositions, leur humour, leur bonne humeur et la durée de leurs disques. Inutile de dire qu’après la période David Lee Roth, il ne faut rien garder. Et je suis indulgent, vu que leur sixième et dernier album ensemble, 1984, est catastrophique.
Les albums de VH (j’ai la flemme, ok ?) durent en moyenne trente-cinq minutes, ce qui permet, premier avantage, d’en écouter d’autres, et, deuxième avantage, de ne pas trop lasser. Surtout qu’en général, on y trouve des reprises de tubes des années 60 (le Pretty Woman de Roy Orbison, le You Really Got Me des Kinks, par exemple), des interludes guitaristiques rarement ennuyeuses ou creuses, plutôt motivées par l’expérimentation et la recherche (comme Spanish Fly sur leur second album bien nommé II ou encore Cathedral sur Diver Down), des chansons où le groupe tourne au jazz de la Nouvelle Orléans ou décide de faire du Platters, et enfin des choeurs tout le temps. Mais tout le temps, sur tous leurs titres. Et on appelle ça du hard-rock – laissez-moi rire.
Alors pourquoi choisir ce Fair Warning pour parler de ce groupe mésestimé (surestimé d’un côté tout ça parce que les gars des récrés, hein, et haï de l’autre car justement, les gars des récrés, en face, ils comprennent rien à Joy Division, les nuls) ? Parce que, petit un, c’est leur meilleure pochette. Petit deux, ils perdent sur celui-ci la légèreté qu’ils affectionnaient jusqu’à lors, deviennent un peu sérieux : pas de reprise, pas d’interlude ici. Et petit trois, il s’agit de leur album funky : la basse n’a jamais été aussi présente, la batterie si relativement modeste et la voix de David Lee Roth plus sensuelle.
Non, vraiment, un panthéon et des prix d’excellence pour ce groupe ne sont pas nécessaires. Mais comme récré, on a rarement fait mieux.
http://trhansat.blogspot.com/2009/07/un-juste-avertissement.html
La durée de leurs disques : 😀
Quand je découvrais la durée de leur disque, je me disais que ce groupe était un peu tire-au-flanc sur le bords, genre à bâcler, parce que l’inspiration, ce n’est pas leur truc, ressenti conforté par le nombre de reprises. Mais c’est un groupe que j’aime beaucoup, et leur 1et album est inusable à mes oreilles.
J’aimais bien le sourire gentil d’Eddy van Halen, et le personnage public macho de David Lee Roth à qui, j’ai l’impression, il ne reste plus de voix du tout.
As-tu écouté leur album sorti en 2012 je crois qui reprenait des ébauches de leur grande époque ? Il est pas mal et la voix de Lee Roth fonctionne encore. Maintenant, je ne sais pas…
le premier VAN HALEN est une pure tuerie, la seul chanson que je ne gouet pas, c’est YOU REALLY GOT ME qui n’a pas le venin des Kinks (qui malgré les années 60, fait plus moderne)
YOU REALLY GOT ME . Oui la version des KINKS est une tuerie. C’est sûr cette chanson que DAVIES est venu lacérer le haut-parleur de l’ampli de sa guitare pour avoir un son plus distordu…plus sale😀😀😀
« Autant dire que les héros de la guitare ou plutôt les hérauts de la guitare, »
Tu parles de moi là 😀😀😀.
Je te sens un poil énervé😧.
Bon, je comprends ton raisonnement, la virtuosité ne fait pas tout, mais ce n’est pas la peine de se mettre dans tous ces états. Zen…Cool…😉
Alors je l’avoue je fais partie de ceux qui sont impressionnés par les Guitars Heroes et j’assume. J’adore les voir jouer 👍
Et on égratigne pas Hendrix ( mon idole) . Le meilleur guitariste de l’univers et pourtant j’en ai parcouru des planètes 😉
Merci Surfer mais je ne suis pas et n’étais pas énervé lorsque j’ai écrit ça (il y a 13 ans donc). Surtout que en aucun cas je n’égratigne Hendrix qui est un de mes héros tout court.
Salut Eddy
Superbe Billet digne des meilleurs articles que l’on peut lire dans tous ces magazines sur le rock…Tu me diras, il en faut pas beaucoup pour être meilleur😀😀😀.
Bon le Hard ( FM ou pas) n’est pas mon univers musical. Je connais quand même pas mal de trucs mais je ne suis pas un spécialiste.
J’ai quand même quelques disques vinyles à la maison hein ( la disco quasi complète de Led Zepp par exemple).
De tout ce que tu présentes j’ai le disque de FOREIGNER que je trouve excellent . Belle analyse des morceaux du disque au passage.
Pour le reste tu évoques Toto que tu pourrais classer dans le Hard😀.
Peu importe dans quel genre tu les classes, ce que je veux dire ici c’est que TOTO IV est un TRÈS GRAND DISQUE n’en déplaise à certains 😉. Je n’ai pas écouté le II.
Sinon je remarque que des questions existentielles font que tu te réveilles la nuit avec des sueurs froides 😀😀😀. Tu m’as bien fait rire merci.
Je ne peux que te conseiller un bonne tisane avant de t’endormir 😉
As-tu écouté leur album sorti en 2012 je crois qui reprenait des ébauches de leur grande époque ? – Oui, je n’ai pas plus accroché que ça, ayant conscience qu’il s’agissait de chutes de studio dépoussiérées pour l’occasion, ce que j’ai pris comme une absence d’inspiration pour composer de nouveaux morceaux.
J’ai découvert Van Halen avec leur premier album qui m’a marqué à jamais, pour Eruption bien sûr, mais aussi pour leur liberté de ton. Le klaxon en ouverture de Runnin’ with the devil, You really got me et son dynamisme incroyable (je n’avais jamais entendu parler des Kinks à l’époque), Ice Cream Man pour son décalage avec les autres morceaux, le break en harmonie vocale de On fire qui ne devrait pas fonctionner, et bien sûr le ton vantard et macho, tout du long de l’album, avec un pic au cours de I’m the one.
Malheureusement mes finances ne me permettaient pas, à l’époque où internet n’existait pas, d’explorer plus avant leur discographie. Cela ne s’est fait que progressivement au fil des années. Deuxième album découvert : Women and children first, assez décousu à mes oreilles, mes passionnant pris morceau par morceau. Le côté acoustique de Could this be magic, le côté bruitiste de Tora! Tora! + Loss of control.
Puis je suis passé à 1984, avec sa dimension plus FM, et l’irruption des claviers. Puis le II, et enfin Fair Warning pour lesquels je me suis mois investi affectivement. J’ai zappé la période Big Rock avec Sammy Hagar dont je n’ai pas la voix. Avec une exception : le live Right here, right now, plus agréable à mes oreilles, parce que le son est moins propre. J’ai craqué pour la compilation The best of both worlds qui m’a conforté dans l’idée que la période Hagar n’est pas pour moi.
J’ai également suivi la carrière solo de David Lee Roth, dans laquelle j’aime bien Crazy from the heat (avec la vidéo Just a gigolo / Ain’t got nobody), Eat ’em and smile, et dans une moindre mesure Skyscraper.
https://www.youtube.com/watch?v=-TrlKrty1vQ
petite réponse collégiale de l’après-midi.
Pour Toto, leur appartenance théorique ou pas au mode du hard était simplement relayé par les magazines consacrés au sujet. chaque album était bien promu et je me souviens d’interviews.
Pour la musique, j’ai un best of à la maison et c’est bien en vain que j’y trouve une parenté…mais c’est indéniable alors il faut le mentionner.
https://rockmetalmag.fr/toto-nouvelle-video/
j’ai fait une sélection où le doute sur l’identité hard n’était pas permise afin d’esquiver toute ambiguïté de par et d’autres. parce que même si c’était commercial dans la démarche, on était quand même dans la grande famille du hard rock/heavy metal. j’ai voulu aussi mettre des albums qui peuvent prétendre au titre de standards du genre.
@présence
Sorry pour le pas avoir parlé de White Lion
content de voir que je ne suis pas le seul à connaitre et aimer Viva.
oui Europe est un bon groupe avec un orgue rythmique très « john Lord » dans l’esprit.
Dieu seul sait pourquoi le synthé est devenu un argument à charge pour certains groupes alors qu’Ozzy, Dio et même Iron Maiden les ont utilisés… jamais compris!
@Surfer
je sais très bien que le Hard n’est pas un univers très répandu. 🙂 j’ai autant à cœur de réhabiliter des groupes et une sensibilité aussi valable qu’un autre , que de savoir aussi faire preuve d’auto dérision sur le sujet.
@Jyrille
moi non plus je n’aimais les excès de virilité…mais je ne vois pas le rapport avec le hard (pas plus macho que Johnny, le rap, le punk, Claude François, les Rolling Stones ou kendji Girac…) de même qu’avec le fait de jouer de la guitare. comme je lisais la presse « hard » je voyais souvent des mecs pas plus frimeurs que ne l’exigeait le personnage de lead guitarist, souvent très érudits en musique, puisant leurs inspiration autant dans le folk, que dans le classique e t très souvent dans le blues. l’argument viriliste tombe de lui même d’ailleurs ces dernières années avec la démocratisation du métal aux femmes et dont les gratteuses sont autant de shredders acharnées que leur homologues masculins et désormais nous avons pléthores de petites surdouées en la matière (coucou Laura Cox, coucou Orianthi, coucou Nita Strauss etc… )
la rapidité épate certes, mais parmi ces techniciens, on voit qui en ressort…peu! seuls restent ceux qui ont une sorte de patte assez audible quelle est la différence fondamental entre Slash dont personne ‘na rien à redire et Richie Sambora qui est censé faire de la soupe?
Et puis j’ai jamais compris les querelles de chapelles, Gamin j’avais deux groupes préférés : Scorpions et Stranglers
et mon frangin c’était Accept et Simple Minds, on arrivait pas s’intégrer longtemps dans un club ou un autre
20 ans plus tard Paradise Lost nous a confirmé que nous avions raison… ^^
Et bien c’est simple Eddy, dans mon souvenir, le hard, c’était la virilité incarnée. Je te parle des années 80 quand je traînais encore en primaire puis au collège… Alors ce n’était peut-être pas ce que disaient les auteurs et guitaristes, mais c’était bien l’apanage de leurs fans, en grande partie en tout cas.
Maintenant, n’y vois rien de moins qu’une accroche un peu ironique pour faire sourire et appuyer le propos qui suit mon texte. De l’humour basé sur un cliché quoi, classique !
Ce qui est drôle c’est que les clichés sont vraiment à géométrie variable selon notre milieu et ce qui nous marque.
Gamin pour moi la virilité, c’était les sportifs, ( je hais le sport) , les musicos étaient déjà douteux et je ne te parle pas des hardeux maquillés aux cheveux longs dont les profs ne se privaient pas durant leur scolarité de traiter de tantouzes… marrant, non?
j’ai porté les cheveux longs et je peux te dire que l’hystérie que mettaient les gens à penser que j’aimais les mecs ou à vouloir me les couper était quand même assez violente (j’ai eu un chef à mon boulot qui imitait les bruits de ciseaux derrière mos dos quand s’approchait… )
d’où ma surprise de voir l’image de Cro-Magnon que tu en as gardé.
après oui, le hair/glam metal américain c’était quand même un repaire de machos et de crétins finis à la pisse. Motley Crüe, c’est juste pas possible! ^^
Alors les sportifs, chez moi, c’étaient des gars sympas et qui aimaient aussi parfois faire la fête (pas tous hein) (c’était vachement le cas dans l’entourage de mes parents par exemple, on était entourés d’un tas de sportifs), ce qui s’est largement confirmé lorsque j’ai fait mes premières soirées étudiantes… Ils n’étaient pas du tout dans cet esprit macho ou de compétition même si ils pouvaient se moquer aussi (on était tous gamins). Et surtout, je voyais bien qu’ils n’avaient aucun souci à traiter les filles sportives comme leurs égales, et ça, c’est le contraire de la virilité.
tu as eu de la chance les sportifs que je connaissais sont à peine plus évolués qu’un bonobo… ou sorti d’une série américaine tu sais les primates avec des uniformes du lycée qui emmerdent les héros aux vestiaires…
désolé de te décevoir mais c’est pas un top 10..j’ai fini… en revanche si j’ai le temps je ferais d’autres bricoles du genre… je ne sais pas une rétrospective sur un groupe geek par excellence par exemple, un groupe dont les paroles seraient basés sur les classiques de la SF ou du fantastique, je ne sais pas moi …Dune, Le fantôme de l’opéra, sa majesté des mouches, les 9 princes d’Ambre…..
Ahah !!! Je me suis régalé !
Rien que le début : FOREIGNER 4 est juste l’un de mes disques de chevet ! J’ai usé la cassette quand j’avais 13/14 ans.
Le hard FM ça peut être ridicule sauf que c’est du rock et du coup on en revient à notre propre définition du rock : le hard FM fait partie de ces sous-genres du rock qui ne se prennent pas au sérieux et quoiqu’il en soit ça fait du bien quand tu trouves qu’il n’y a rien de plus barbant qu’un rockeur puriste qui va passer sa vie à déceler le degré de crédibilité de Machin ou de Machine…
Du coup pour moi la définition du rock ça serait plutôt « pête un coup ça fait du bien » l 😇
Bon je n’aime pas toute la liste (j’aime surtout les deux premiers), mais voilà un article qu’il est drôle et rafraîchissant !
Si j’ai le temps je viendrai rediscuter parce que j’ai plein de souvenirs de cette époque.
Merci Eddy ! 🤗
Bravo Eddy, je salue ta verve en premier lieu. Rien que le titre est excellent. Tes légendes idem. L’obscurité qui assombrit, c’est splendide. Pour ce qui est des appellations, on est bien d’accord que cela n’a pas d’importance. Je pense d’ailleurs que comme tu le soulignes, de nouveaux genres ont dû être créés pour absorber toute cette musique. Hard FM, du hard de radio, qui passe bien donc. Pas un truc pour moi pour sûr.
Question : je ne vois que 5 groupes, ce n’est pas un Top 10 ?
COBRA KAÏ utilise certains de ces sons en effet. Mais pour moi c’est pour appuyer sur la nostalgie et se moquer gentiment du Johnny de la série, de loin mon personnage favori, le vrai comique. Mais bon, tu as raison, si ça se trouve, ça va revenir à la mode, j’ai été vraiment effaré de revoir Iron Maiden sur le devant de la scène il y a 20 ans, plébiscité par une génération nouvelle d’adolescents.
Toto : j’ai eu leur septième album, The Seventh One, pendant un temps, en CD : https://en.wikipedia.org/wiki/The_Seventh_One Je me suis vite rendu compte que je n’aimais pas et ne l’ai pas gardé. Je n’ai pas tenté de le réécouter depuis. A écouter le titre que tu as mis, un tube, un classique, c’est toujours le cas. Mais ces gars sont tous des tueurs, tous des requins de studio, qui ont décidé de monter un groupe. Je connaissais des musiciens amateurs, dont certains qui étudiaient la musique, plus âgés que moi, et qui étaient fans de ces musiciens, plus pour leur style de jeu que leur musique. Ca a été un premier point de vue, alors que je découvrais ce que voulait dire écouter la musique. Mais Toto, c’était déjà rangé pour moi dans les disques des parents.
Foreigner : je connais surtout un autre Mick Jones, anglais également, guitariste de The Clash. Je n’ai jamais écouté ni ce groupe, ni cet album, et le titre exemple ne me donne pas du tout envie d’essayer.
Van Halen : j’ai plusieurs albums du groupe. En fait, j’ai subi VH pendant mes années collège, car je traînais avec des fans inconditionnels, des gars qui ont réussi à me faire détester le groupe que je trouvais pourtant sympathique. Il m’a fallu bien des années pour m’y remettre et les apprécier à leur juste valeur. Je ne comprends pas non plus, comme Présence, leur album WOMEN AND CHILDREN FIRST, le plus heavy de tous, mais j’écouterais toujours le I, le II, FAIR WARNING et DIVER DOWN. Et deux ou trois titres de ce 1984, dont Panama que tu as choisi avec goût et lucidité. Et j’aime leurs clips. Sur celui de JUST A GIGOLO de Roth en solo, je me souviens d’une interview où il disait que Cindy Lauper l’avait appelé en lui demandant ce qu’elle avait fait pour mériter d’y apparaître en tant que parodie de GIRLS JUST WANNA HAVE FUN…
Bon Jovi : j’ai toujours détesté. Et ma femme a toujours adoré. C’est une des raisons que je pourrais invoquer en cas de divorce je pense. Déjà lorsque je voyais YOUNG GUNS au ciné, je trouvais la musique vulgaire. Je n’ai jamais pu écouter un album en entier. Bien vu le parallèle avec Van Halen (rien que pour le nom du groupe), je n’y avais jamais pensé. J’ai tout de même une relation d’affection avec ce titre : on l’a bossé pour la faire aux 40 ans d’un pote. Et franchement, je trouve qu’on s’en sort super bien avec nos perruques. Vous pouvez voir ça là, c’est le premier titre : https://www.youtube.com/watch?v=cCAdBk8mlWc
Europe : bon, le titre est un classique, je ne connais absolument pas l’album, mais je n’ai aucune envie de la réentendre. En fait elle est gravée en nous et rien que pour ça c’est une raison de tuer des gens de la télé et des médias. Je ne connaissais donc pas ce titre, qui n’est pas salvateur non plus. Par contre j’ai une certaine affection pour CARRIE, l’autre titre que je connais de ce groupe.
Pretty Maids : jamais entendu parler. Sans surprise, je n’aime pas du tout. Mais merci pour ma culture 😉
Rainbow : ouf, c’est la dernière ! ^^ Et c’est sans doute la plus sympa que j’ai écoutée dans ta sélection, j’aime bien.
Ta conclusion est excellente. Encore bravo Eddy pour un dossier qui méritait d’être écrit et qui remet sur le devant éditorial toute une époque de magazines aujourd’hui enterrés (je n’ai jamais réussi à les lire sérieusement, mais ils étaient nécessaires, à l’époque).
Merci Tornado et Jyrille.
@Tornado.
Je suis d’accord pur ta définition. on est totalement dans l’esprit à mon sens aussi… le purisme c’est une enclume à notre plaisir.
toujours prêt à discuter et partager.
@Jyrille
Merci je me suis éclaté à l’écrire. au risque de vous surprendre, je ne suis pas un fan absolu du hard FM, mais j’ai toujours trouvé bizarre d’avoir des périodes ou des genres à ce point honnis…
Je vous remercie d’ailleurs collectivement dans les commentaires pour m’avoir inspiré ces lignes. vous m’avez donné l’envie de défendre ces permanentes et ces synthés.
Iron Maiden sont tout simplement les patrons désormais, toujours en activité, toujours en têtes des ventes (et cela quoi qu’on pense de SENGOKU sorti il y a quelques mois. ) toujours des tournées dantesques, toujours des musiciens pros jusqu’au bout des ongles. un chanteur qui malgré les cancers et l’Age court toujours dans tous les sens avec un respect de son public sans faille. ils ont comme THE CURE en leur temps pris la tête d’un mouvement et crée un son reconnaissable entre mille. les grands frères de Metallica sauf qu’ils assurent sur scène…
Nième preuve que je n’ai aucune culture musicale, j’aime bien la BO de Young Guns II (de Silvestri ?) et notamment la chanson Blaze of Glory de Bon Jovi ^^ Mais bon, j’aime également la BO de Dune par Toto…
Bon, je suppose que c’est là que le méchant intervient…
C’est une musique que je déteste profondément. Le son, ces voix vulgaires et hystériques tout droit sorties d’un stade de foot, ces chansons qui parlent de pognons, de voitures de luxe, de filles qui sucent, de fringues….Ce ne sont plus des choeurs mais des clameurs
Van Halen, c’est le beaufisme en action. Le riff de Europe me semblait déjà tellement vulgaire à l’époque. Quant à Bon Jovi, c’est le cauchemar ultime : du rock débarrassé de sa dangerosité, de son attitude et de sa profondeur et transformé en hymne d’aérobic….
C’est l’ère de l’acceptation où les rockers remplissent les stades sans être passés par les petites salles de leurs ainés, où MTV fait plus grand, plus gros et plus gras avec ces chorégraphies grotesques inaugurées par ces couillons de Kiss seulement là pour le pognon.
Pas étonnant que le bug ait bogué hier tellement ça me fait mal de voir des caniches ici.
MAIS
J’ai adoré ton article Eddy, il est drôle, plein de style décalé avec des tournures bien trouvées. Elle montre aussi que ce rock peut aussi parler à des gens adorables comme toi qui n’ont pas envie de rentrer du boulot en se demandant comment se suicider, quelles drogues prendre avec une seringue mélangée à de la pisse ou comment détruire le système.
C’est du rock non prise de tête, sans doute aussi convivial qu’un barbecue-bière même si pour moi c’est l’exact inverse : de la frime, du creux et du toc.
J’apprends ici tout de même que Bon Jovi a une pochette qui a fait scandale….
Alors je suis sport mon petit Eddy : tu m’as fait adorer les Scorpions au point de tout acheter d’eux. Ces derniers temps je me suis racheté du Wasp. Mais là ça va pas le faire.
Mais en pensant à toi et à Johnny Lawrence, je me rappellerai désormais que cette musique pouvait plaire à des gens auxquels je tiens.
C’est ce que je dis tout le temps : la plupart des gens avec qui je m’entends le mieux ont des goûts différents, sinon opposés aux miens.
C’est comme ça d’ailleurs qu’on apprend à respecter le goût des autres, par amitié, par amour.
Si quand j’étais au lycée j’ai réussi à aimer quelques chansons des Clash, des Stranglers ou des Boomtoom Rats, c’est parce qu’il fallait trouver des ponts et des terrains d’entente avec mes copains punks, alors qu’à la base c’est une musique à l’opposé de mes goûts et de mon parcours.
Effectivement le rock qui sent la Kronenburg, le vomi et la pisse, c’est à l’opposé de ma conception d’un rock festif et fun, ou d’un rock élégant et raffiné…
Naaan Bruce, y a pas de méchant! 🙂
Je ne pensais jamais proposer de truc sur le Hard FM et puis je me suis dit que ça serait marrant quand même de faire l’avocat de ces diques.
je suis personnellement allergique au glam ricain… le son est souvent faiblard, les thèmes bien beaufs en effet (mais c’est pas non plus un drame), les performances frimeuses sans avoir le bagage mélodique qui fait voyager. donc je ne possède pas de RATT, CINDERALLA, MOTLEY CRUE, POISON etc..
je suis resté plus « roots » quand même avec les DIO et METALLICA.
pour les scandales, ils ont TOUS eu des procès et des scandales, il suffisait de prononcer le mot « fuck » dans une chanson. il y avait un lobby mené par des mères chrétiennes qui faisait la guerre au hard rock aux states, c’était le PMRC.
j’ai dans le coin du cerveau des idées et des brouillons pour un peu retracer l’histoire sur le Metal en 70/80… mais bon je ne sais pas si je vais avoir le temps d’écrire tout ça.
WASP on avait le live in the raw en vinyle quand j’étais gamin… c’est un peu bidon aussi mais il parait que Lawless s’est vachement investi dans pas mal d’albums… je verrais un jour…
je suis en ce moment totalement à la recherche des sons 70’s d’époque (Black sabbath) ou non (Kadavar)
Maiden c’est vraiment que t’aimes pas, ils sont tellement sur la même longueur d’onde du blog. je veux dire combien de bouquin n’ai-je pas lu grâce à eux?
Cinderella : après leur 1et album, ils ont évolué vers une approche plus blues qui peut faire penser à Led Zeppelin, aboutissant à un excellent 3ème album : Heartbreak Station en 1990.
https://www.youtube.com/watch?v=1J_qAEKLKyA&list=OLAK5uy_nK2WUv2Fw5wCK-nS2umpGLwJhD6uDxPF4
PS : Eye of the Tiger est une très bonne chanson.
La pochette de HEART : c’est le même groupe que celui des soeurs Wilson ?
Toto, c’est le mal
J’adorerai avec un spécial Iron Maiden de ta plume Eddy. Peut-être parviendras-tu à me faire virer ma cuti.
Cela ne m’étonne pas que tu interviennes en disant que TOTO c’est le mal😔.
Tu suis exactement les critiques des journalistes des magazines ROCK qui sont complètement dépassés lorsque l’on essaie de faire de la musique qui ne match plus avec leurs critères d’acceptation.
C’est ce qui c’est passé avec TOTO IV quand le groupe a voulu faire évoluer sa musique vers quelque chose de pus sophistiqué.
Je me souviens qu’à la sortie de ce disque les JOURNALISTES (journalistes et non pas musicologues… j’insiste) s’en sont donné à cœur joie pour défoncer l’album avec des propos haineux☹️
Sauf que ces mêmes journalistes se sont ravisé quelque temps après… devant l’évidence 🤨.
Le disque a connu un succès immense et sa qualité à impressionné toute la scène rock de l’époque…( Qui eux sont des musiciens et pas des journalistes). Tant et si bien que Quincy Jones et Michael Jackson ont fait appel à TOTO pour travailler sur THRILLER…
Je le répète, et n’en déplaise à certains TOTO IV est un TRÈS GRAND DISQUE 👍👍👍.
Putain de pseudos journaleux Rock qui se veulent critiques ! À les écouter je serai passé à côté de 80 % de la musique que j’aime 😩
Le Surfer va me faire trois tours de la galaxie en répétant après moi qu’à quasiment 50 ans je suis quand même capable de me faire mon propre avis sans coller à une doxa quelconque. Pendant des années j’ai écouté Alice Cooper et Midnight Oil superbement ignoré par la presse française, cordialement détesté tous les albums de Led Zep et les Clash éjaculés par les mêmes et me suis réconciliés avec Cure ou Depeche Mode que je n’aimais pas.
Toto, je trouve ça…non, je vous laisse remplir les blancs.
rompez soldat !
Oui mon adjudant, je peux même faire 100 fois le tour de la galaxie. Un peu de sport ne m’a jamais dérangé 😉.
Manquerait plus que tu n’aies pas tes propres goûts et ton opinion. Ce n’est pas ce que je voulais dire.😉
En aucun cas je n’ai mis en doute ton libre arbitre 😧
Pas la peine d’être aussi autoritaire.
Ce qui m’a dérangé dans ton intervention c’est que tu écrives que TOTO c’est le mal, sans aucune argumentation !
Et c’est pour cela que je me suis permis de te comparer à la presse ROCK ( j’ai cru comprendre que tu l’affectionnes)
Certains journaleux ont aussi, bien souvent, des propos haineux infondés et complètement gratuits envers des groupes.
Pour moi le mal c’est le diable…Mephisto par exemple 😀😀.
En quoi TOTO est maléfique ?
Leur musique n’a jamais fait de mal à personne. Tu peux , évidemment, ne pas l’apprécier et c’est ton droit, mais inutile de tenir de tels propos.
Mais bon je dis ça et j’ai rien dit… Tu peux continuer à écrire ce que tu veux. Sauf qu’à mes yeux tu perds toute crédibilité quand c’est non argumenté et infondé.
@Surfer : J’avoue que tu as piqué ma curiosité à propos de ce Toto IV.
J’avoue sans détours faire partie de la Bruce Team qui conspue joyeusement ce type de musique, dès lors ta défense de ce disque m’intriguait.
Mais bon, après 40 minutes d’écoute (oui, oui, même pas peur), force m’est de constater que ce disque remplit toutes les cases de tout ce que je déteste en musique.
Je comprends qu’on puisse apprécier sa sophistication, ses arrangements, le côté chiadé hyper-produit,… mais chez moi, ça correspond à tout ce que je fuis. Je trouve ça désespérément lisse et sans vie.
Tu écrivais plus haut que la musique de Toto n’a jamais fait de mal à personne. Voilà, c’est tout à fait ça.
De toute façon, j’ai une preuve irréfutable que Toto, c’est nul : ma mère aime bien.
Et ma mère, je l’aime du plus profond de mon coeur, mais elle n’aime que de la merde. 🙂
Tout comme Zen, je me suis dit, tiens, pourquoi pas tenter d’écouter ce Toto IV ? Donc voilà, ça passe bien la plupart du temps (y a un ou deux titres que je trouve insupportables), c’est du soft rock, c’est super comme musique d’apéro ou pour illustrer certaines scènes, mais je ne pense pas l’écouter encore. Et puis Africa, c’est comme The Final Countdown, elle est gravée au fond de moi et ne partira jamais, je l’ai trop subie, et pourtant, quelque part, je l’aime bien.
Salut Zen,
Je reviens vite fait ici pour te répondre et pour contextualiser ma réaction suite à la punchline de Bruce a l’encontre de TOTO.
A défaut de faire le tour de l’univers, comme me l’a indiqué le taulier du blog, je vais aller courir avec mon fils et faire le le tour de ma forêt préféré et…sans SURF.😜
Il y a des choses qui créent des liens : le sport en est une et la musique en est une autre.
Il se trouve que moi aussi j’ai 50 ans et que mon fils en a 20 et que malgré le décalage des générations je partage les mêmes passions.
J’ai donc, il y a quelques temps ressorti ce TOTO IV pour le poser sur ma platine et le faire écouter à mon fils.
Il a beaucoup aimé et, quelque part, je me suis senti fier de lui avoir fait découvrir ce disque.👍
Quand je lis ici que TOTO c’est le mal, sans aucune argumentation …tu comprends bien que je ne pouvais pas laisser passer cela.
Comment pourrai-je inculquer le mal à mon fils que j’adore 😀😀😀.
Mais bon avec le recul je comprends que la vanne de BRUCE puisse être drôle ( Surtout pour ceux qui n’aiment pas TOTO). Et ma réaction a été un poil démesuré. Je m’en excuse 😉.
En tout cas, ce que je tiens à souligner c’est que tout ce que j’ai dit concernant l’album et les critiques est véridique.
Alors après tu as le droit de ne pas aimer. De ne pas apprécier la sophistication les arrangements le côté chiadé !
Si tu aimes la musique qui fait mal , la musique dépressive avec laquelle tu as envie de te mettre une balle !
C’est pas grave… je compatis 😀😀😀.
Mais j’ai du mal à croire que quelqu’un qui apprécie ORNETTE COLEMAN tienne de tels propos sur la sophistication les arrangements… il y a un truc que je pige pas 😧☹️. Il faut que tu m’expliques
Sinon ta maman a très bon goût 😘
« Mais j’ai du mal à croire que quelqu’un qui apprécie ORNETTE COLEMAN tienne de tels propos sur la sophistication les arrangements… il y a un truc que je pige pas 😧☹️. Il faut que tu m’expliques »
Tout simplement, je ne recherche pas les mêmes choses selon le type de musique que j’écoute.
Je me suis ouvert à d’autres musiques que le rock quand j’ai éprouvé le besoin d’écouter des musiques plus complexes et des musiques qui me procuraient d’autres types d’émotions. Pour cela, j’avais besoin d’autre chose, ailleurs que dans le rock, surtout pas dans le rock.
Ce que je recherche ailleurs, ce sont des choses qui ne m’intéressent pas de trouver dans le rock. C’est peut-être paradoxal mais c’est comme ça.
Et c’est pour ça que je sais que des choses comme Toto, je n’aimerai jamais. C’est sans doute la seule certitude que je peux avoir en matière de goûts musicaux.
Oui, c’est le groupe Heart, avec leur 9ème album Bad Animals (1987).
J’aurais bien aimé un top 10, moi !
Bon, il me reste le dernier paragraphe à lire (et 2 titres à écouter donc), et je n’aurai pas le temps ce soir. Demain donc.
D’abord, effectivement, j’ai beaucoup ri, quelle plume ! Le paragraphe sur Bon Jovi m’a tiré les larmes de rire ^^ (le passage sur les OH-OH est mortel ^^ )
De tous ces groupes, c’est le seul que j’aime. Quel plaisir de les réécouter (et de me marrer devant leur look !)
Foreigner, j’avoue que je ne retiens jamais qui c’est, il m’a fallu écouter le clip pour reconnaitre la voix de I WANT TO KNOW WHAT LOVE IS, ballade intemporelle pour laquelle j’ai beaucoup de tendresse. Elle était sur une de mes « K7 Hélène », les titres qui passaient à la radio et que j’aimais beaucoup…
Les autres, ben… Europe et THE FINAL COUNTDOWN c’est mon enfance, un titre qui m’a marquée profondément, il me rappelle l’enfance et un peu de nostalgie, du coup. L’époque où je croyais encore que tout était possible…
Bon, la suite demain !
Merci à toi Kaori.
le hard ça fonctionne mieux en live . THE FINAL COUNTDOWN en concert c’est quand même un moment de dingue dans le public.
Tout d’abord bravo pour ta jolie performance : tu m’as fait apprécier un article parlant d’un style musical qui ne m’intéresse pas le moins du monde ! Well done !
Léger, fluide et passionné ton article m’a, au moins, donné envie d’écouter les groupes dont tu parles !
Alors allons-y dans l’ordre :
TOTO : Ultra connu pour le coup je n’aurai pas eu l’idée de les ranger dans la catégorie du Hard FM (mais il faut bien dire que ma connaissance du groupe s’arrête à une poignée de singles) A noter que vocalement j’ai toujours un peu confondu ce groupe avec Supertramp !
FOREIGNER : Rentré dans la légende avec son slow imparable. J’apprends ici qu’il a fait quelque chose d’autre ^^
Plutôt bien foutu, même si ce n’est pas ma came.
VAN HALLEN : Je les ai toujours pris pour des gentils clowns ayant su surfer sur la vague des premiers clips formatés pour MTV… Des albums de 30 minutes ? Décidemment je ne suis pas près de changer d’opinion sur eux ^^
BON JOVI : Un désastre ^^ Tout ce que je déteste ! Tellement mauvais qu’au dirait la BO d’un film d’horreur (Freddy 3 pour ne pas le nommer). Le premier groupe sponsorisé par Stu-studio Line ^^ (pardon je vais vomir mon 4 heure et je reviens)
EUROPE : Ce morceau est moins mauvais que leur hit interplanétaire, mais ça reste très fadasse. Le pire c’est le synthé qui a ultra mal vieilli !
PRETTY MAIDS : Jamais entendu parler mais pour le coup c’est carrément le meilleur du lot ! A vrai dire en comparaison il passe même pour un géni ^^
RAINBOW : C’est le groupe préféré de Présence non ? 😉 En tous cas ce n’est pas si mal.
Bref en un mot comme un 100, tu l’auras compris, j’ai trouvé ton article bien meilleur que les groupes dont tu parles ^^
Merci Patrick.
amuser est l’une de mes ambitions secrètes quand je livre mon boulot.
Marrant que ce soit Pretty Maids que tu apprécies le plus… j’aurais pas parié…
Je viens d’apprendre le décès d’Alec John Such le bassiste de Bon Jovi.
ça n’arrête plus.