Heroes Reborn – America’s mightiest heroes, de Jason Aaron & Ed McGuinness
Un article de PRESENCEVO : Marvel Comics
VF : Panini
Ce tome contient une histoire qui s’apprécie mieux avec une connaissance des grands événements de l’univers partagé Marvel, et une idée des principales caractéristiques des superhéros de l’éditeur DC Comics.
Il regroupe les 7 épisodes de la minisérie, ainsi que le numéro Heroes Return, initialement parus en 2021, tous écrits par Jason Aaron, alors également scénariste de la série AVENGERS. Les épisodes ont été dessinés par Ed McGuinness avec encrage de Mark Morales pour l’épisode 1, pour Heroes Return, et les histoires de fin de chaque épisode, par Dale Keown avec l’aide de Carlos Magno et l’encrage de Scott Hanna et Magno pour le numéro 2, par Federico Vicentini pour le numéro 3, par James Stokoe pour le 4, par R.M. Guéra pour le 5, par Erica d’Urso pour le 6, et par Aaron Kuder pour le 7. Les coloristes sont Matthew Wilson (1, Heroes Return), Edgar Delgado (2), Matt Mila (3), James Stokoe (4), Giulia Brusco (5), Jason Keith (6), Dean White (7). Le tome comprend également les couvertures originales qui ont été réalisées par Leinil Francis Yu, ainsi que 33 couvertures variantes, la plupart très réussies.
Eric Brooks ne comprend toujours pas comment ou pourquoi il s’est réveillé il y a deux semaines dans un taudis à Londres, couvert de sang séché. Ni aucun souvenir de comment il avait pu se retrouver là. Il avait essayé de joindre la Montagne des Avengers : aucune réponse, et pour cause, il n’y a plus de Montagne des Avengers. Au temps présent, il se trouve dans Los Angeles Est, sur le trajet qu’emprunte Robbie Reyes pour aller au lycée à vélo. Il l’interpelle pour savoir où il peut trouver Ghost Rider, et l’adolescent lui répond qu’il ne connaît pas cette drogue. Brooks est toujours aussi perdu : il n’y a pas d’Avengers dans ce monde, il n’y a même pas de vampires. Et Phil Coulson est le président des États-Unis. Plusieurs jours plus tard, Doctor Doom attaque la Maison Blanche à Washington, en ayant pris soin d’activer auparavant le joyau de Cittorak, ce qui fait de lui Doctor Juggernaut. Il ne s’écoule pas longtemps avent que Hyperion (Mark Milton) ne descende du ciel et lui assène un énorme coup de poing en pleine face. Le combat s’engage et Hyperion finit par déchaîner sa vision atomique sur Doctor Juggernaut en pleine face.
Au Capitol, Nighthawk (Kyle Richmond) pénètre dans le bâtiment pour venir au secours des sénateurs détenus en otage par Venom et Black Skull. De son côté, Dr. Spectrum (le colonel Jospeh Ledger) quitte le Pentagone et informe ses supérieurs qu’il se dirige vers l’espace pour aller à la rencontre d’un vaisseau inconnu qui vient de passer à côté de Mars. Jennifer Walters est une brillante avocate à Los Angeles. Bruce Banner a été banni dans la prison qui se trouve dans la Zone Négative. Carole Danvers est une pilote d’avion dans l’armée, ayant du mal à se conformer aux ordres. Elle n’a jamais été nommée capitaine. Tony Stark n’a jamais reçu de shrapnel au niveau du cœur. La nation du Wakanda n’existe pas sur la carte et n’est qu’une légende. Le pouvoir d’Iron Fist n’est jamais descendu des montagnes du Tibet. Il est probable que le responsable de cet état du monde n’a eu qu’à empêcher une seule chose.
Jason Aaron a commencé à écrire les aventures des Avengers en 2018, avec une équipe à la composition un peu étrange (Blade ?), donnant l’impression d’avoir comme objectif assigné de mettre en valeur un élément particulier de l’univers partagé Marvel par histoire : les Célestes, les vampires, la guerre des Royaumes, Ghost Rider, Phoenix, tout en instaurant le fait qu’il y a eu une équipe des Avengers depuis l’aube de l’humanité, et peut-être même avant. Avec cet événement, il met en valeur une année éditoriale 1996/1997 très particulière quand Marvel avait externalisé une partie de ses superhéros à Jim Lee et Rob Liefeld. Dans le même temps, le premier épisode établit clairement qu’il s’agit d’un monde dans lequel l’équipe des Avengers n’a jamais existé et dont la place a été prise par l’Escadron Suprême.
Il s’agit d’une équipe créée en 1971 dans le numéro 85 de la série Avengers, par Roy Thomas & John Buscema, comme un décalque transparent de la Justice Society, avec des copies de Superman (Hyperion), Wonder Woman (Power Princess), Batman (Nighthawk), Green Lantern (Dr. Spectrum) et Flash (Blur). L’équipe a connu son heure de gloire en 1985, sous la plume de Mark Gruenwald avec la série SQUADRON SUPREME en 12 épisodes, dessinée par Paul Ryan & Bob Hall. Elle a eu le droit à plusieurs incarnations depuis, et même une version MAX par JM Straczynski & Gary Frank. Avec ces éléments en tête, le lecteur comprend tout de suite pourquoi il a la sensation d’être revenu quatre décennies en arrière avec la manière de parler d’Hyperion, un hommage à des comics plus simples. Il constate que le scénariste développe les convictions de ces superhéros sur la base d’une foi inébranlable en la suprématie des États-Unis, à la fois un retour à un point de vue plus simple, à la fois une sorte de façon de mettre en lumière la spécificité des superhéros DC par rapport à ceux Marvel. Au lecteur de se faire une idée sur la pertinence toute relative de cette analyse.
S’il entretient un doute sur ce parallèle, le lecteur le voit se dissiper dans le dernier épisode quand Nighthawk est représenté en ombre chinoise, avec exactement la silhouette de Batman. Le scénariste raconte son histoire en faisant avancer son intrigue dans chaque épisode, tout en se focalisant plus particulièrement sur un membre de l’Escadron Suprême par épisode du 2 au 6. Il commence avec Hyperion dans le 2. Là, le lecteur se pince : c’est comme si Aaron écrivait une histoire originale de Superman faisant apparaître des directions à explorer, quasiment une proposition faite à DC Comics pour l’écrire, et il en va ainsi des quatre autres. Certes Aaron force un tout petit peu le trait quant à la conviction d’avoir raison d’Hyperion, sa confiance en lui, mais sinon c’est une histoire de Superman particulièrement bien réussie et savoureuse. Keown est bonne forme avec des dessins précis et soignés 100% superhéros, et un encrage fin qui lui va très bien. Certes, les arrière-plans sont les parents pauvres en fin d’épisode, mais l’artiste sait faire s’exprimer toute la violence découlant de la puissance incommensurable du superhéros. Le scénariste se lâche avec un combat entre Hyperion et Hulk, et le dessinateur se lâche dans ce massacre. Pourvu que les responsables éditoriaux de DC Comics aient lu cet épisode pour confier une minisérie Black Label à Aaron.
Dans l’épisode suivant, Aaron se lâche avec Flash, euh non, pardon, Blur, et c’est une interprétation tout aussi savoureuse et pas complètement politiquement correcte, ou tout du moins pas respectueuse, avec un jeu très réussi sur son incapacité à tenir en place, sur la facilité avec laquelle il est distrait d’un flux de pensée, tellement il fait mille choses à la fois Le dessinateur délimite les contours avec des traits acérés, rendant bien compte de la vitesse. Le coloriste s’en donne à cœur joie pour nourrir les dessins, surtout dans la dimension magique. Vivement une histoire Black Label de Flash, écrite par Jason Aaron. Le lecteur est donc en totale confiance et il passe à l’épisode 4 consacré à Green Lantern. Là encore, Jason Aaron peut grossir le trait parce que ce n’est pas un personnage iconique qu’il ne faut pas salir, et parce qu’il bénéficie en plus de la narration visuelle de James Stokoe, artiste à l’esthétique très personnelle qui convient parfaitement à ce combat spatial contre Rocket Raccoon, combat complètement immature, complètement inventif et spectaculaire. Le niveau d’exigence du lecteur monte encore d’un cran pour l’épisode suivant : non seulement c’est Nighthawk/Batman, mais en plus ce sont les retrouvailles des auteurs de la série Scalped. Une nouvelle histoire bien noire, car il y a du ménage à faire dans l’asile de Ravencroft. Les dessins de l’épisode consacré à Wonder Woman sont plus conventionnels après ceux de Stokoe et de Guéra, mais Aaron s’amuse tout autant avec la princesse guerrière dernière amazone vivante, avec un échange bien senti sur la force de ses ébats, incompatible avec la constitution humaine de Nighthawk.
C’est bien beau tout ça mais ce n’est qu’une parodie de l’univers partagé DC ? Ou même une version un peu corrompue et d’autant plus attirante ? C’est sûr que l’histoire ne brille pas par son originalité : la réalité a été réécrite et Blade doit trouver comment rétablir l’originale, en commençant par chercher des alliés. De ce point de vue, l’intrigue progresse de manière bien prévisible sur des rails. D’un autre côté, le lecteur ressent vite le plaisir que Jason Aaron prend à jouer avec l’univers partagé Marvel, à saupoudrer chaque épisode de références. Il ne cherche pas à épater la galerie : soit le lecteur possède ces références et il sourit à chaque fois, sinon il ne manque rien car elles ne sont pas nécessaires à la compréhension de l’intrigue. Cela ne l’empêche de sourire en découvrant comment Aaron suggère un déroulement différent à des histoires célèbres comme Civil War ou la mort de Phénix, avec des saveurs en provenance de l’univers Ultimate (la désorientation de Thor) et bien sûr de House of M pour l’intrigue générale mais aussi quand Wanda dit No more speed. Même si l’intrigue est convenue, la manière de la raconter lui donne un bouquet de saveurs extraordinaire, avec des artistes bons, voire excellents pour Stokoe et Guéra.
Encore un événement artificiel préfabriqué sur mesure pour fourguer plus de marchandise ? À première vue, ça y ressemble beaucoup avec Jason Aaron qui continue à dépoussiérer des trucs et des machins que l’éditeur va vraisemblablement mettre en avant dans ses films ou ses séries, et une équipe pléthorique de dessinateurs, à raison d’un par épisode, pour tenir une cadence accélérée de parution. À la lecture, c’est tout de suite plus rigolo parce que le scénariste s’amuse avec la richesse de l’univers partagé Marvel pour des versions imaginatives, et les artistes ont été bien choisis pour coller à chaque personnage mis en avant. C’est à la fois rigolo de voir que Marvel publie un épisode pour chacun des personnages emblématiques de son concurrent DC, et à la fois une très bonne lecture car Aaron a plein d’idées sur la manière de traiter ces personnages, avec respect et en les malmenant. C’est histoire avec une intrigue très exactement calquée sur la trame de House of M, et un récit divertissant de bout en bout grâce à une narration visuelle dynamique, et une grande palette de saveurs savamment dosées.
Merci pour cet avis, toujours de qualité. J’ai l’impression que tu as surtout apprécié les back ups plutôt que l’histoire principale.
C’est exactement ça : ma préférence va aux histoires annexes.
L histoire principale est le back up.. et est courte.. AU lieu de te ballader sur X numeros comme ere d apo sur un truc simple.. là c est meme en back up.
L histoire principale sert à raconter l univers HR par le prisme d un personnage. Les ties ins servent à rentrer un peu plus dans cet univers.
Pour moi c est un peu comme si l event était ce qui était le meilleur truc de Ere d apo.. celui qui parlait des autres héros..
L intrigue principale sur comment on va revenir a l univers classique est bazardé en back up quoi.. car au fond ca apeu d importance. C est un truc déjà lu dans AOA et HOM
lorsque j’ai aperçu les previews , je me suis interrogé à plus d’un titre sur cette série….le titre d’abord HEROES REBORN : faire appel à un truc que l’industrie s’efforce d’oublier , c’était bizarre, surtout quand les visuels n’avait aucun rapport selon toute vraisemblance…
puis en observant les images, il était manifeste que c’était une grosse parodie du concurrent, et là encore…Pourquoi? le truc semblait vraiment sortir de nulle part et repartir de la même manière.
rapidement internet a complètement méprisé l’ensemble laissant les rares amateurs défendre leur positions à grand coups de terme techniques pointus comme « fun », « plaisir de lecture » ou « régressif » …
Bref ça m’a laissé perplexe mais quand même curieux….
Présence nous livre comme d’habitude une synthèse, claire et bienveillante et tout ce que je croyais deviner à propos de ce projet semble se confirmer.
Voilà un gros blockbuster de super héros,qui revient à la racine des univers partagés en ne se prenant pas pour ce que ça n’est pas…
décrié aujourd’hui je suis à peu près sur que ce bouquin gagnera ses galons d’oeuvre culte un peu comme les TOURNOI DES CHAMPIONS, 2099 etc…
a noter que ça ressemble quand même vachement à la mini série SECRET WARS sur l’Escadron suprême et aussi que DC a sorti un titre un peu étrange similaire THE TERRIFICS, qui parodie de manière flagrante les FANTASTIC FOUR.
Oh, la plupart des comics « New age of Heroes » reprennent les persos Marvel. Damage est pratiquement un Hulk, Sideways reprend le modèle des héros à la Spider-Man, Curse of Brimstone est un Ghost Rider, The Unexpected renvoie aux Défenseurs. Sans oublier que si la réponse de DC à l’Escadron Supreme, les Champions of Angor, apparaissent rarement, on voit assez régulièrement les Extremists, copies de Fatalis, Magnéto, Dormammu, Doc Octopus ou Dent-de-Sabre.
Merci pour cette présentations, car c’était des séries que je n’avais pas suivies.
Sans oublier SILENCER (avec les 3 premiers numéros dessinés par JR jr), qui lorgne vers le PUNISHER, même si le lien semble plus flou.
Pas mal SILENCER.
Dans ce New age of DC heroes, je n’ai lu que le premier tome de The Unexpected qui m’avait fortement déçu. Du coup, je n’en ai essayé aucun des autres Damage, The Silencer, Sideways, The Terrifics, The curse of Brimstone, The immortal Men, New Challengers.
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@Eddy – Dans le genre mais qu’est-ce qu’ils font là ?, c’était les épisodes 20 à 25 de la série Batman – Superman écrite par Jeph Loeb et dessinée par Ed McGuinness qui m’avaient pris par surprise.
Superman et Batman sont supplantés dans le cœur des américains par l’équipe des Maximums. Sa composition finit par faire tilt : un soldat surentraîné, un gros monstre très fort et pas beau, un fils de géant du froid nordique, un robot avec une armure métallique, une femme insecte et un géant. En plus il y a le fantôme est celui d’un archer et il apparaît encore un autre membre tout poilu : Captain America, Hulk, Thor, Iron Man, Wasp et Giant Man, ainsi que le fantôme d’Hawkeye, puis Beast. Loeb fait apparaître les différences de conception des superhéros entre l’univers DC et l’univers Marvel. Il a conçu une dernière histoire pour cette série avec 2 niveaux de lecture : un récit d’aventure inventif et plein d’humour (même si les dialogues de Bizarro et Batzarro sont vraiment pénibles) et un commentaire sur ce qui rend Superman et Batman uniques par opposition à la concurrence.
Un des meilleurs de la série : il marie à la perfection un premier degré décomplexé et plein de vitalité, avec un métacommentaire simple sur l’approche des superhéros à la sauce DC, et celle à la sauce Marvel, le tout servi sur des illustrations mariant un aspect très frais et énergique avec un vrai savoir faire de conception graphique originale.
Je n’avais pas lu Warzones Squadron Sinister à l’époque Secret Wars.
Merci JB et Présence pour ces précisions…
il y a en fait toute une galaxie de titres faits de parodies/pastiches /détournements/hommage…
Parfois ça bégaie quand même un peu….
Je sais que MOrrisson a aussi prévu d’intégrer l’univers Marvel dans son MULTIVERS en faisant apparaître les personnages en ombres reconnaissables…histoire de dire Marvel c’est un bout de DC ^^
il faut que je remette la main sur la série Batman/Superman de Loeb, c’est très décomplexé et very good à lire, mais j’ai zappé cet arc là… dommage.
Les Maximum, parodie des bourrins que sont les Ultimates, si je me souviens bien.
Bonjour Présence,
forcément vu mon attachement au SQUADRON SUPREME, je ne pouvais rater cet évent.
Je n’ai pas aimé. Mis à part quelques proposition graphiques intéressantes (RM Guerrra, Stokoe…), la trame est anecdotique, la résolution risible.
Jason Aaron a perdu complètement son mojo chez Marvel depuis qu’il a arrêté THOR (et même avant).
C’est du sous AGE OF APOCALYPSE, une pale caricature de HOUSE OF M (du bon Bendis que je sauve) sans tension, ni punch, ni enjeux. A noter que les tie-in sont conçus comme des histoires indépendantes mais comme si leur séries existaient réellement depuis des années. C’est marrant une fois, mais cela ressemble plus à un gadget qu’à autre chose. Niveau édition c’est zéro ambition, en plus d’histoires qui ne volent pas haut.
Individuellement quelques récit sont sympathique mais quelle déception sur le globalité. C’est du niveau d’un BULLSHIT DETECTOR. D’ailleurs je défendrais celui qui arrive (demain il me semble :)).
Enfin je n’ai pas aimé la proposition de publication de Panini. 3 tomes, limite indigestes avec des récits, des back-up, des tie-in qui s’entremêlent. Aucun plaisir de lecture vis à vis du format, bien au contraire.
Seul point positif, HEROES REBORN 3 est la dernière publication que j’ai acheté chez Panini (hors les trucs X, je suis un maso en puissance). Stop à Aaron, Cates, Spencer ….stop à Marvel et donc Panini. Vive le SAVAGE DRAGON (comment ce n’est pas le lieu)
Je te rejoins sur un point essentiel : Vive Savage Dragon !!! 😀
Comme toi, je n’avais aucune envie de lire toutes les séries dérivées autour de cette version de Heroes Reborn : fort heureusement, Marvel a sorti un recueil avec une uniquement la minisérie.
Comme tu as vu, ce qui m’a amusé, c’est Aaron écrivant des personnages DC avec une liberté de ton très divertissante.
VIVE SAVAGE DRAGON
c’est mon côté grégaire…
Et bien je suis pas d accord la plupart des ties sont savoureux… La Legion, al suiide squand, Batgirl, Jilmmy Olsen…
Ca aurait mérité de meilleurs dessinateurs souvent mais y a vraiment des tiens ins interessants
Je suis content de l adaptatin panini qui était ce que je voulais.. (oui j ai racheté en Vf apres avoir lu en VO (merci unlimited))
Finalement tout le monde est satisfait par la diversité des formats d’édition.
Honnêtement, pour des raisons de volume de lecture, je me suis cantonné à la série principale, car il n’y avait a priori de créateurs qui ont atiré mon regard sur les miniséries dérivées.
Du coup, je ne suis pas sûr d’avoir identifié celles auxquelles tu fais référence… Par exemple, Suicide Squad, c’était laquelle ?
Enfin quelqu’un qui a compris!!
Amalgam meets Starship troopers/Team America.
Et si les avengers n avaient apos existé comment une JLA traiterait les menaces aujourd hui.
On voit là un reflet au fait que le DC Universe était au départ un univers de héros bien intégré dans la société dominante, là où les heros marvel hors stark seront des monstres, des déphasés (cap)…
Rigolo de voir que dans les films c est DC avec ces Batman ou Joker qui traite de la dominance là où marvel a choisi stark en porte etendard!
Et comment ca enterre Age of Apocalypse qui pour le coup etait un vrai truc marketting ou house of M..
J’entends Fred, mais j’ai réellement détesté l’exécution. Le fond me semblait, comme tu le soulignes intéressant, mais je fais un réel rejet sur la forme. C’est pourquoi j’indique que AoA et HoM sont à mes yeux, mieux réalisés.
Après les AVENGERS de Jason Aaron et ce qui y touchent sont quand même assez marketing avec une influence non négligeable du MCU et de DISNEY+. Certes Jason Aaron écrit les Avengers comme un gros blockbusters géant, très popcorn, mais cela manque quand même d’une certaine finesse dans l’écriture, comme ce HEROES REBORN (malgré quelques fulgurance, souvent liées d’ailleurs à la partie graphique).
Je critique, et pourtant ce HR était calibré pour moi au départ, scénariste compris. D’où ma déception encore plus grande.
Je partage ta vision sur la série Avengers : j’ai fini par jeter l’éponge, car Jason Aaron se contente d’enfiler les missions spectaculaires, pour remettre sur scène le personnage ou l’équipe potentiellement vendeur du moment, et puis passe à aitre chose. L’affrontement contre Dracula ??? Je cherche encore…
Mon gros souci actuel chez Marvel est qu ils avaient une geopolitique interessante à traiter et qu ils ne le font pas.
On avait Krakoa, les USA (Squadron), La Russie (Soviet), le Wakanda (Agent of Wakanda), La nation vampire, Atlantis, la Latverie.. On venait de recreer une equipe britannique… ona les Agents of Atlas.. voire les seven weapons..
Je dois en oublier et les avengers au milieu plus ou moins associés au Wakanda..
Y avait de quoi faire….
Un peu comme là je trouve qu Eternals (qui n a pa que des qualités) ouvrent des questions avec les avengers (la depouille du celeste) et les mutants (est ce une forme de deviants?) qui est interessante.
Les formes d immortalité aussi..
Mais bon comme du Hickmann ou du Millar.. c est traité souvent à coté, partiellement… ca revient souvent sur rien.
Krakoa souleve pleins de questions interessantes mais finit par un combat contre le roi d ombre.. on se croirait dans les années 60… Je me demande comment le voit Tornado car on a surement une forme moderne de narration mais là le fond c est du Stan Lee.. on est loin de Steve Gerber ou de Don McGregor et leurs questionnements sociaux.
Pour suivre les titres mutants sur la base des épisodes de Hickman et des principaux événements, Hellfire Gala, Age of X, S.W.O.R.D., j’ai li’mpression qu’il subsiste un peu de géopolitique, mais effectivement pas à l’échelle que tu décris.
Je trouve que Disney n est pas trop là…
Surtout sur avengers.. dans le MCU il n ya plus d avengers.. on a pas le falcon ou bucky, pas hawkeye ou un autre perso ayant un film ou une série récente..
Avengers souffre du syndrome JLA de Morrison qui a été le moteur des séries de groupes de superhéros depuis que ellis a importé avec succés commercial la recette pour faire authority alors que son stormwatch ne decollait pas des ventes (alors que c est une série bien plus brillante que Authority) et que Millar l a adapté au Marvel verse..
Bendis, Hickmann.. ils font aussi du JLA de Morrison.. pareil pour Johns, snyder et co..
Toujours trouver plus fort contre quoi opposer les personnages au détriment des personanges.. et surtout assembler une colonne vertébrale des heros les plus popualires.
Malgré leur « mort » je suis quasi sur que Iron/Thor/cap ou Superman/Batman/Wondy ont été plus présents dans AVengers et JLA ces 20 dernieres années que les 40 précédentes..
Alors oui avengers est bien bancal (même si là je m amuse comme un fou avec forever et que la série principale semble plus consistante depuis…. reborn) mais n a jamais été aussi bien que depuis Johns..
Ca n est pas du niveau de Uncanny Avengers de Remnder ou du Mighty de ewing.. mais peut etre du Uncanny de Duggan..
Mais bon l influence de Disney ou Warner me semble quand même assez lointaine.. on sort bien une mini série par ci ou par là pour coincider avec un film ou une série mais sur les séries principales.. je suis pas convaincu.. je trouve même que souvent on est trés éloigné du ciné.
On est proche sur des niveaux marketting avec des minis ou des noms de séries.. mais .. come c etait marketting de faire semblant de relancer à 0 la franchise X dans un autre univers
Je m amuse comme un fou avec Forever et que la série principale semble plus consistante depuis…. Reborn : vile tentateur. 🙂 Non, je ne craquerai pas…
L’influence Disney : ne regardant ni les films, ni les séries, je ne suis pas capable de la déceler.
Les noms de série : je ne comprends pas ce qu’il y a derrière la réutilisation d’un nom comme Heroes Reborn. Une façon de s’approprier l’expression ?
Je relis en alternance les JLA de Morrisson et en dehors de dire que c’est vachement en avance sur son temps (brouillon d’Authority mais avec le sourire du père Noël) , c’est quand même une lecture spéciale, basée sur les menaces…
ça va ça vient c’est assez confus et très tributaire des évents de l’époque…
On reconnait presque pas la patte de Morrisson qui prend le temps d’expliquer les pouvoirs, leurs utilités, les rôles des persos dans l’action etc…
si j’étais taquin, je troue qu’il est plus proche des X-Men là, que sur ce qu’il a fait ensuite… et chose rare, il est émouvant (woman of tomorrow)
Mais bon l influence de Disney ou Warner me semble quand même assez lointaine je sais que l’on est pas d’accord là dessus. Pour moi l’influence est très vicieuse. Il ne s’agit pas forcément moins d’écrire des personnages à l’identique que leur avatar sur écran, qu’insuffler le côté fun, déridé, bouffon, pop corn, débile, pipi-caca. Le tout ne vole jamais très haut comme au cinéma.
Et franchement Jason Aaron est un scénariste qui peut faire mieux, qui sait être plus subtile même avec un cahier des charges lorgnant vers le « bourrin » : THOR où il y a mine de rien pas mal d’humour, WOLVERINE AND THE X-MEN (peut être son chef d’œuvre chez Marvel), même DOCTOR STRANGE me semble plus abouti (pourtant il y en aurait des choses à dire).
Je fais parti de ceux qui pensent que le succès des films, séries et Netflix a directement influé et changé la façon d’écrire mais aussi dessiner des comics.
Amalgam meets Starship troopers/Team America : il me manquait des références pour aller aussi loin dans mon commentaire.
Le DC Universe était au départ un univers de héros bien intégré dans la société dominante, là où les héros Marvel hors Stark seront des monstres, des déphasés : c’est tout à fait ça. Merci pour cette remarque éclairante.
Il y a ce coté trash et fun de critiquer la scoiété actuelle mais avec les outils du truc pop cornn par execellence… voir du truc réac
C’est également l’un des éléments de JLA vs Avengers de Busiek. La popularité des superhéros DC laisse penser aux Vengeurs qu’ils sont des despotes, et l’image désastreuse de ceux de Marvel font croire à la Ligue qu’ils sont au mieux des antihéros.
POur ça….Stay Tuned.
Un article sur JLA / Avengers… ??? J’en salive d’avance.
Je n’ai pas grand chose à en dire si ce n’est que Présence analyse avec bcp de finesse et d’intelligence quelque chose qui ne l’est pas. Pour moi nous sommes ici dans l’archétype du gâchis de papier alors que ce ne sont que des idées recyclées.
C’est le grand paradoxe des comics de super héros : vendre la même came avec un enrobage différent. L’ambivalence est là : taxer ce média de progressiste quand il s’agit de donner l’impression au lecteur la même histoire qui s’autoalimente.
Promis : je ne suis pas capable d’inventer cette finesse et cette intelligence, elles proviennent en direct du récit, mais je comprends tout à fait que dans cette forme, elles ne soient pas au goût de tous les lecteurs. En ce qui me concerne, c’est un forme de divertissement qui me parle.
Vendre la même came avec un enrobage différent : entièrement d’accord. non seulement c’est un paradoxe, mais en plus ça nécessite des ressources d’inventivité extraordinaire pour y arriver. Je suis très admiratif des créateurs qui y parviennent.
De plus : je vous lis et là on est à un niveau de geekeries auquel je ne peux plus prétendre : écrire des héros Marvel comme ou pas comme des héros DC. Je veux dire il semblerait que ce soit un argument de vente et de création. Et personnellement je trouve ça complètement absurde.
Ça, je comprends tout à fait. C’est très geek de s’intéresser aux différences potentielles entres les superhéros DC et Marvel. Il faut être déjà bien dans le trip superhéros pour y trouver de l’intérêt. Bien atteint, moi ? C’est rien de le dire. Des décennies d’addiction. 🙂
Et moi je suis totalement sevré il semblerait. Rien que la cover qui swipe les Xmen des années 70.
L’exercice est à peu près aussi intéressant que si Alice Cooper enregistrait un album en imitant Jim Morrison.
Wait.
ça pourrait être marrant…
Ben c’est sûr que de base il faut déjà aimer les super héros … se forcer à lire Picsou quand on déteste les gallinacées, ça devient absurde au bout d’un moment.
je persiste à penser que désormais, comme les héros ont à peu près fait le tout de leurs thématiques, on ne fait que se raconter des fan-fiction au coin du feu.
ici on a tout un délire sur le comparatif entre univers, clins d’œils etc..
Jason Aaron a sans doute cru qu’il avait un truc de spécial à rajouter dans cet exercice.
Pour tout dire, c’est un auteur qui ne m’a jamais enthousiasmé, il fait parti de ceux qui rajoute un niveau de déconne pour qu’on trouve çà cool à la lecture mais qui nuit au propos…
Pour le coups je suis d’accord avec Tornado sur Jeph Loeb, il savait être léger sans bousiller son histoire.
Jason Aaron m’a enthousiasmé dans ces récits pour Vertigo (The other side, Scalped), pour Image Comics (Southern Bastards, Goddamned).
Voilà qui résume bien 60 ans de continuité Marvel et DC cher ami.
60 ans chez Marvel, et 80 chez DC Comics, même si peu de personnes sont allés jusqu’à lire Superman, Wonder Woman et Batman dans les années 1940 et 1950.
« il n’y a pas d’Avengers dans ce monde » : Ouais. Ça je m’en fiche…
« Il n’y a même pas de vampires » : Ah ! Ça c’est nettement plus grave ! 🙂
Bon. Même sous la torture, je refuserais de lire un machin pareil aujourd’hui. Rien que les scans me filent la nausée. C’est un cauchemar en couleur.
Mais merci beaucoup pour le compte-rendu. Ça permet de suivre l’actualité geek et de se coucher moins bête.
Et puis l’article est bien écrit, bien équilibré. C’est parfait.
Je suis toujours aussi furieux contre Jason Aaron.
J’ai absolument tout détesté de ce que j’ai lu de son travail chez Marvel. Même Wolverine & X-men que tout le monde aime ici, j’ai trouvé ça illisible. Et effectivement, sa « déconnade » systématique, moi je trouve ça nullissimesque.
Et pendant ce temps SOUTHERN BASTARDS, qui est une tuerie, a été abandonnée, GODAMNED a été réduit à deux tomes. Il sort une nouvelle série bientôt. Autant dire que je ne risque pas de me faire avoir.
Tant qu’il restera chez Marvel et qu’il ne terminera pas SB, je boycotterai tout c qu’il fera.
« ne terminera pas SB »
C’est mal engagée depuis ce qui est arrivé au dessinateur Latour (discret depuis le « Comicsgate »).
C’est pas plutôt une affaire de Mœurs qui l’a grillé lui?
Oui m’enfin, y a pas moyen de faire bosser un autre dessinateur pour la boucler cette série ???
Faire bosser un autre dessinateur sur Southern Bastards : dans l’absolu, c’est possible.
Dans le détail, ça veut dire que soit Aaron lui rachète les droits qu’il détient sur la série qu’ils ont cocréée, soit il lui paye des droits d’auteur après avoir eu son autorisation de la poursuivre. Dans les deux cas, c’est ramener au grand jour son association avec ce créateur accusé de harcèlement par plusieurs femmes, et lui verser de l’agent. Pas facile à justifier aux yeux du grand public.
https://www.comicsbeat.com/jason-latour-misconduct-allegations/
Merci pour ces précisions.
D’autant plus qu’Aaron a été de nouveau au centre d’un nouveau scandale concernant Pocahontas. https://www.superpouvoir.com/marvel-la-polemique-pocahontas-dans-le-king-conan-de-jason-aaron/
Un jour il faudra que vous m’expliquiez ce que j’ai bien pu faire à Toutatis pour qu’il flingue dans l’oeuf tous les comics pour lesquels j’ai un coup de coeur…
Quelle polémique à la con ça aussi…
un personnage fictif dans un univers fictif porte préjudice à une morte depuis plus de 400 ans parce qu’elles portent le même nom….
il y a un moment où faut arrêter et foutre la paix aux artistes…
Hophophop Tornado, tu n’es pas seul ! Souviens toi :
je n’ai pas été convaincu non plus par Wolverine and the X-Men, je me suis arrêté au bout de deux tomes de Panini (une douzaine d’épisodes en tout ?) et je n’ai pas continué. Pourtant la plupart des dessinateurs me plaisaient et quelques épisodes centrés sur d’autres personnages (dont Doop, avec Mike Allred aux dessins) étaient biens.
le peu de Wolverine and the x-men que j’ai lu m’est tombé des mains…
l’humour d’Aaron, je le trouve simplement heu…pas drôle du tout…
« J’ai absolument tout détesté de ce que j’ai lu de son travail chez Marvel. »
Excepté Thanos Rising il semblerait (d’après un des tes articles sur le Horla).
Je force un peu le trait c’est vrai. Son THANOS ça passait. Mais revendu, quand même.
J’ai un peu apprécié sur le moment quelques arcs sur son Wolverine pour les références, notamment à Bruce Lee pour la partie Chinatown. Mais avec le recul, c’était pas terrible dans le fond.
J’ai trouvé son CONAN pas mal. Sans pour autant sauter au plafond ni le vouloir dans ma bibliothèque. Et j’en profite pour rebondir sur Eddy : Dans THANOS et CONAN, pas d’humour. Donc moins pire que le reste…
Il me semble que tu avais aussi sauvé une partie de Punisher MAX. Son Ghost Rider version Grindhouse aurait également été susceptible de te plaire… peut-être… faut voir… 🙂
PUNISHER MAX version Aaron : Revendu. Le début était bon, la fin calamiteuse. Mais c’était aussi la faute à un Steve Dillon en dessous de tout.
C’était quand même mieux (et également sans humour) que ce que j’ai lu de son travail dans le Marvel Mainstream.
Bigre, je ne sais pas trop quoi en penser. Je ne suis pas totalement dégoûté du mainstream étant donné que récemment, j’ai lu et apprécié le début du run Jed MacKay sur Moon Knight.
Ce WE, je me suis même replongé sur les « solicitations » des Big 2 (constat : l’univers DC, c’est Batman et les autres)
Le truc c’est que j’ai l’impression que les personnages n’ont plus d’histoire à raconter. Ils ont connu tellement de coups durs, de crises, de twists, de morts, de résurrections… Les auteurs ne savent plus quoi raconter et effectivement, on a parfois l’impression de « fanfics » : « ce serait cool que X prenne les pouvoirs de Y et se frite avec Z… ouais, faisons un event en 12 numéros ! Et rien ne sera plus jamais comme avant ! »
Ceci dit, dans ce contexte, il est encore possible de tirer son épingle du jeu en écrivant avec style, en impliquant le lecteur pour qu’il se sente concerné par le devenir de personnages à qui, dans l’absolu, rien de grave et d’important ne peut arriver, car il y aura toujours un prochain relaunch ou reboot…
Et du coup, malgré l’article de Présence, avec les autres commentaires, je ne sais pas quoi penser de ce Heroes Reborn… Il va falloir que je teste ça en ligne, du coup…
Le truc c’est que j’ai l’impression que les personnages n’ont plus d’histoire à raconter : c’est une question que je me suis posée à de nombreuses reprises. Il me semble qu’il y a à la fois notre âge (surtout le mien) qui fait qu’on a lu beaucoup d’histoires de superhéros, et aussi l’accessibilité instantanée qui fait qu’on a pu lire tous les classiques parus depuis la première histoire de Superman. Dans ces conditions, il devient difficile de surprendre.
D’un autre côté, je prends encore grand plaisir à des histoires de superhéros, soit avec quelques éléments originaux par un scénariste qui me parle, soit avec des visuels sortant de l’ordinaire ou particulièrement soignés, et même les deux, ce que tu qualifies de style.
Lorsque hier je lis la fin du run de Nick Spencer sur Spider Man, qu’il y a encore un personnage du casting rapproché du héros qui remeurt, je me suis vraiment dit à quel point la politique Marvel et sa gestion des personnages m’avait dégouté sans doute pour très longtemps des super-héros.
Allons plus loin : comme le montrent les Xmen, la mort, la vie tout ça n’a plus d’importance. Du coup il est possible de lire tout ça sans aucune implication et c’est là que le bât blesse pour moi. Plus personne ne semble n’en avoir rien à foutre, des auteurs aux lecteurs.
Du coup, après OMD est-ce à dire qu’à chaque mort, Peter va passer un pacte avec le Diable. Si non, est-ce à dire qu’il valorise la mort de certains plus que d’autres ? La réponse à ces questions me dégoutent.
Promis je t’envoie prochainement un article sur Way of X au cours duquel Nightcrawler s’interroge sur les caractéristiques d’une société où la mort a été éradiquée. Scénariste : Simon Spurrier.
J’ai commencé l’article en me disant que comme d’habitude ce n’est pas pour moi et je ne lirai jamais ça, mais au fur et à mesure, ma curiosité a été piquée, jusqu’au scan de Stokoe, dessinateur (trice?) que je ne connais pas, et qui donne en effet une vision un peu différente que le mainstream classique. Cette parodie m’a l’air assez marrante car ton article a de bonnes vannes. Merci Présence et bravo pour ça.
Cela dit, pas certain que je fasse l’effort. En y repensant, cela me rappelle aussi les 7 soldiers of victory, un épisode par personnage. Cet artifice apparaît aussi souvent dans les séries télé.
James Stokoe : auteur complet, ayant réalisé quelques récits publiés par Image Comics, et aussi une histoire de Godzilla et une d’Alien.
https://www.babelio.com/livres/Stokoe-Godzilla–Half-Century-War/907071
https://www.babelio.com/livres/Stokoe-Aliens-Dead-Orbit/1046265
Merci pour les liens ! Ca a l’air d’être un fan de Darrow non ?
En surface, ça peut faire penser à Darrow ; à la lecture, c’est moins rigoureux, moins minutieux. Stokoe est obsessionnel d’une autre manière : il veut lui aussi remplir chaque case, mais avec une sensibilité plus brouillon, plus directe, plus émotionnelle. C’est comme ça que je le perçois, que je le ressens.
Pas mal du tout le ALIEN de James Stokoe. Jr recommande.
J’avais lu beaucoup de comics Alien publiés par Dark Horse Comics, ce qui me rend un peu difficile, malgré mon appétence pour les dessins de Stokoe.
Version courte – Alors qu’il avait imaginé un récit très personnel et original pour Godzilla, James Stokoe donne l’impression d’avoir été coincé par la force fondamentale de l’Alien, sans réussir à donner vie à des personnages qui soient à la hauteur d’une créature aussi parfaite dans sa perpétuation. Les dessins sont toujours aussi personnels et les cases fourmillent de petits traits donnant une consistance rare aux environnements et aux personnages. Mais le lecteur s’aperçoit qu’il ne peut ni admirer de manière perverse les Aliens, ni se projeter dans les personnages, et qu’il n’est pas surpris par le déroulement du récit.
Très friand de l’univers d’ALIEN et des récit associés. Mais comme toi je suis exigeant. Celui de STOKOE m’a plu.
La semaine dernière je me suis regardé à nouveau PROMETHEUS (décrié à tord) et COVENANT (il ne fallait pas écouter les haters). Et en février c’est 4 albums de chez VESTRON que je me suis enfilé (ALIENS LA SERIE ORIGINALE, et ALIEN 3 par William Gibson).
Ma dernière plongée Alien (avant la série Marvel de 2021) remonte à Fire and Stone.
Lui j’avais commencé à le lire, et devant le flot de personnages que je ne connaissais pas, j’ai laissé tomber. Tu me donnes un éclairage pertinent pour reprendre ma lecture !
Bien vu le parallèle avec House of M !
Bonne lecture.
C’est rigolo qu’il faille une notice explicative pour lire cette histoire. 🙂 🙂 🙂