★★★★☆
BARBE-ROUGE (TOME 1) : LE DÉMON DES CARAÏBES par Charlier et Hubinon
Special Guest : Barbuz’
VF : Dargaud
Bienvenue à Barbuz’ dont le blog et ses 600 articles sont abondamment fréquentés par Présence. A tel point que je n’ai pas pu résister à l’idée d’une petite interview en fin d’article.
-Bruce
BARBE-ROUGE est une série de bande dessinée sur la piraterie (l’action se déroule au début du XVIIIe siècle, ici en 1715, c’est -à-dire l’année de la transition entre le règne de Louis XIV et celui de Louis XV) créée en 1959 par les Belges Jean-Michel Charlier (1924-1989) et Victor Hubinon (1924-1979). Elle a un historique de publication assez compliqué (par exemple, des redécoupages des histoires pour les ressortir en albums, des changements d’éditeurs, etc.). Entre octobre 1959 et juillet 1968, elle est prépubliée dans le magazine PILOTE ; les histoires suivantes sortent directement en albums, puis la série retrouve le format magazine avec SUPER AS, en février 1979. Aucun n’a abouti à ce jour. BARBE-ROUGE survit aux morts de Hubinon, Jijé (1914-1980), et Charlier, puis restera moribond un temps. Les projets de relance du titre se succèderont, mais sans aboutir. Finalement, en août 2020, une nouvelle série voit le jour chez Dargaud : LES NOUVELLES AVENTURES DE BARBE-ROUGE.
LE DÉMON DES CARAÏBES est le premier arc de BARBE-ROUGE. Il compte quarante-sept planches. Il fut en premier lieu publié dans le journal PILOTE entre octobre 1959 et juillet 1960. Le récit fut réédité en album par Dargaud en 1961. Le scénario est signé Charlier ; Hubinon en réalise les dessins, l’encrage, et – a priori – la mise en couleur. Si c’est encore Hubinon qui illustre les couvertures des premières éditions, celles des éditions récentes sont signées Yves Thos.
La mer des Caraïbes, en l’an de grâce 1715. Les passagers d’un galion espagnol sont soulagés ; la tornade qui les a menacés s’éloigne, les flots s’apaisent. Mais le danger rôde toujours. Il leur faudra d’abord des heures pour procéder aux réparations, et ensuite retrouver leur vitesse. De plus, les bâtiments du convoi ont été dispersés à cause de la tempête, et le capitaine craint maintenant une attaque de pirates. Il explique à Henri et Brigitte de Montfort, un couple de jeunes nobles français accompagnés de leur nouveau-né Éric, que c’est justement dans cette zone-ci, où les criques et les îles sont nombreuses, que se cachent les pires forbans du globe. Ils ont des repaires partout, des espions dans tous les ports. Voilà pourquoi la présence d’une escorte militaire est désormais indispensable pour tous les bateaux des Indes occidentales (le nom que l’on donnait à l’Amérique à l’époque) lorsqu’il s’agit d’acheminer de l’or ou de l’argent qui proviennent des mines mexicaines ou colombiennes. À peine l’officier a-t-il terminé son argument que la vigie du navire signale une voile à bâbord. Le capitaine sort sa longue-vue pour observer la scène : un brick, sans le moindre insigne, qui se dirige droit sur le vaisseau espagnol…
Voici le premier tome d’une série appartenant aux légendes de la bande dessinée belge. D’emblée, la réussite est au rendez-vous. Par où commencer ? Par le capiteux parfum d’exotisme qui émane de ces planches ? Par l’attrait incroyable des aventures de Barbe-Rouge et son équipage ? Par l’originalité de l’intrigue ? Par le sérieux et l’authenticité du vocabulaire, qui laissent supposer un véritable travail de recherche de la part de Charlier, l’un des grands conteurs de la seconde moitié du vingtième siècle ? Par le mystère qui plane sur les « origines » de Barbe-Rouge et sur ce drame personnel qui l’a poussé vers la piraterie (il faut attendre la dernière planche pour en savoir plus) ? Ou peut-être par l’audace folle de cette brochette de personnages, dont Baba (prompt au sacrifice, voir l’épisode de la voie d’eau) et Triple-Patte (vieillard érudit chargé de l’éducation du jeune garçon), qui s’imposent avec une évidence encore étonnante presque soixante ans après, à ce jour ?
A contrario (mais ce n’est pas une surprise dans la bande dessinée de l’époque), les femmes brillent par leur quasi-absence, à l’unique exception de Brigitte, l’épouse d’Henri de Montfort, et la mère de Thierry/Éric. Il est vrai également que les jeunes années d’Éric sont rapidement expédiées, en une seule planche. Mais cela ne parvient guère à peser suffisamment dans la balance face au talent démontré par le duo artistique dans ces pages qui appartiennent au Panthéon de la bande dessinée belge. Le lecteur sera surpris (car n’oublions pas non plus que nous sommes en 1961) par la sauvagerie de cet équipage multiculturel ainsi que par la cruauté (toute relative aujourd’hui) de son commandant autoritaire et charismatique. Notre gaillard brave là les éléments avec le sourire aux lèvres, torse nu, dans une volonté quasiment nihiliste d’affronter le diable lui-même. Il passe tout ce qui vit par les armes, ou presque, puisque le petit Thierry de Montfort est épargné et adopté sous le prénom d’Éric par Barbe-Rouge, qui a pour objectif d’en faire l’instrument de sa vengeance contre la haute société. Cela a déjà été affirmé ailleurs : Éric fait ici office de conscience morale en s’opposant diamétralement aux exactions du flibustier qui l’a recueilli. Le déclic se produit à la trente-cinquième planche exactement, tandis qu’il sauve la vie de Don Enrique, le fils du vice-roi de Colombie.
Hubinon approche la quarantaine lorsqu’il commence à travailler sur cette série. On peut alors partir du principe que son trait est déjà arrivé à une maturité certaine ; il n’évoluera plus de façon significative. Son trait répond au canon du classico-réaliste de la bande dessinée franco-belge ce cette époque-là. Le niveau de détail est parfois étourdissant (les navires, la surface de la mer, les paysages naturels, les vêtements), L’artiste, s’il tend à abuser de la bichromie – sans doute pour gagner un peu de temps – et à répéter certains plans, dispose du talent et de l’expérience en matière de découpage (qui est standard, c’est-à-dire généralement quatre bandes de deux à trois cases). Le dessinateur insuffle une variété suffisante – à défaut d’être pleinement satisfaisante – aux physionomies des protagonistes et un niveau convaincant d’expressivité aux visages.
Malgré quelques – tout petits – défauts, LE DÉMON DES CARAÏBES représente une entrée en matière irrésistible, à l’indéniable qualité, et n’est pourtant que l’étonnant premier album d’une série qui s’étalera sur trente-cinq tomes, durera près de quarante-cinq ans, et acquerra un statut culte.
Rencontre avec Barbüz
Barbüz, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je suis tombé dans la marmite avec une poignée d’ouvrages. Il y a eu SUPERMAN CONTRE SPIDER-MAN : LE COMBAT DU SIÈCLE ! en format cartonné ! Ah, cette alliance entre Luthor et Doc Ock. Il y a eu les STRANGE nº111 et 112. Daredevil contre le Chasseur (le Death-Stalker en VO) et Iron Man sur la Lune avec le Valet de Cœur et les supersoldats soviétiques. Que dire de plus ? Et enfin LE PAPYRUS DE MANÉTHON, premier tome du MYSTÈRE DE LA GRANDE PYRAMIDE, de BLAKE ET MORTIMER. Je n’en suis jamais redescendu.
J’ai zappé les comics et la BD pendant un moment, et m’y suis remis à la trentaine. C’est là que j’ai opéré un virage Marvel-DC et que le bat-maniaque qui sommeillait en moi s’est réveillé.
Je blogue depuis 2014. Si mon blog se destine aux lecteurs de BD, il me permet aussi et surtout de tenir un journal des quelque cent trente BD par an que je lis. C’est un exercice que j’apprécie : il procure une autre perception de l’œuvre, plus profonde, plus analytique.
Comment décrirais-tu ton site ?
C’est moitié-moitié comics et bande dessinée européenne, avec deux ou trois séries de manga, un genre peut-être moins évident pour moi. Côté comics, uniquement de la version française, et une préférence pour DC (je lis deux DC pour un Marvel). On y trouve un peu de Valiant.
Mon blog, c’est aussi l’amour des classiques : je tenais à rendre hommage –sans complaisance – à ces grandes séries-fleuves, les BLAKE ET MORTIMER, les ALIX, les THORGAL, les BLUEBERRY, les XIII, les RIC HOCHET, les TIF ET TONDU, et les autres, et je voulais le faire de façon exhaustive, tome après tome, cycle après cycle. J’en ai encore en attente : TANGUY ET LAVERDURE, BERNARD PRINCE, etc.
J’essaie d’y caser quelques BD d’auteurs, des albums plutôt indépendants, mais pas des œuvres trop pointues, confidentielles ou marginales non plus. Je les choisis plutôt en fonction du thème.
Tu écris en solo. L’idée d’une équipe ne t’intéresse pas ?
Je pense que le blogueur, la plupart du temps, est individualiste, peut-être par défaut, d’ailleurs. En tout cas c’est ma perception. Une équipe qu’il faudrait créer, animer, dont il faudrait planifier ou organiser la création de contenu : Non, ça ne m’intéresse pas. Je pense que je suis trop perfectionniste, trop tatillon pour ça, et je finirais sans doute par courir sur le haricot de mes contributeurs.
Une équipe existante que je devrais rejoindre pour y contribuer : L’occasion s’est déjà présentée il y a quelques années, mais finalement j’avais préféré me retirer et lancer mon blog. Aujourd’hui, pourquoi pas, si je peux garder mon style de prose, si le rythme n’est pas trop soutenu, et si ça n’a pas de conséquences sur la production de mon propre blog. Ça fait beaucoup de « si ».
Tu corresponds de manière quotidienne avec Présence. Comment vous êtes-vous connus ?
Mais sur Amazon, le meilleur site de rencontre pour blogueurs, le Tinder des blogueurs, voyons ! J’y échangeais déjà avec Présence (je ne sais pas depuis quand) ; j’ai créé mon blog en parallèle, en 2014, et puis j’ai fini par supprimer progressivement tous mes articles d’Amazon.
Présence a continué de m’honorer de ses commentaires et aujourd’hui on échange effectivement dès que l’un de nous d’eux poste un nouvel article sur son blog. Parfois – c’est plus rare – la discussion dépasse le cadre de l’article, et on en arrive à évoquer des astuces de blogueurs ou des « trucs » pour poster sur les médias sociaux.
Avec Présence on a quelques lectures en commun, et un de ces quatre je l’inviterais bien à écrire un article à quatre mains, ou plutôt deux articles en un seul billet concernant la même œuvre. Il faudrait juste que je trouve le bon format pour faire ça.
Quels sont tes coups de cœur de l’été que tu voudrais partager avec nos lecteurs ?
Je dois avouer que je suis déconnecté des actus sorties. Enfin, ce n’est qu’à moitié vrai parce que je sais ce qui va sortir, mais j’achète rarement un album à sa sortie. Ma PAL ne diminue pas assez vite à mon goût : ça suffit à me détourner des nouveautés. Je fais quelques exceptions concernant les intégrales CLASSIC de Panini Comics, parce qu’elle sont introuvables au bout d’un moment et que les prix d’occaz s’envolent rapidement. Alors ça date de mars 2019, mais la dernière lecture qui m’a proprement scotché est le second tome des MONTAGNES HALLUCINÉES, dans la série LES CHEFS-D’ŒUVRE DE LOVECRAFT, proposée par Ki-oon (lu en mai de cette année). Autant il y avait de petites imperfections dans le premier volet, autant le second m’a franchement soufflé sur place. Pour ceux qui ont trop chaud cet été, vous trouverez là tous les frissons pour vous rafraîchir.
Merci pour ces découvertes : l’album, le blog et la personne 🙂
Oudelali, joie intense, et autres alléluia! Enfin quelqu’un qui apprécie énormément Barbe Rouge! Mon premier article en tant qu’invité sur le blog faisait découvrir « la mission secrète de l’épervier », avec la même volonté de ne pas de faire sombrer dans l’oubli ces personnages. Je ne peux donc qu’être ravi! 😀
Je dois avouer que je n’ai jamais lu Barbe Rouge même si je connais de nom et que j’ai lu d’autres oeuvres de Charlier (AAH Blueberry et la Patrouille des Castors) et de Hubinon (Un peu de Buck Danny). Pourtant je sens que je pourrai être la cible, ayant dévoré les BD de marine de William Vance avec Howard Flynn et Bruce J Hawker. Merci en tout cas pour cet article qui donne envie de découvrir cet univers et aussi ton blog 😉
J’ai jusqu’ici pas encore lu de Barbe rouge et cela malgré l’article de Manu à ce sujet…
il va falloir vraiment que je m’y mette à un moment…
J’ai parfois justement l’envie de retrouver ce sentiment d’aventure classique rappelant les anciens films d’Errol Flynn
Notre époque avec sa « globalisation » n’offre finalement que très peu ce sentiment d’exotisme…
Les passagers du vent, Bruce J Hawker m’appellent parfois…
En bonus, nous avons une nouvelle adresse à squatter…
Welcome Barbuz’!
Le style Hubinon, on change la coupe d’Éric et on a Sonny Tuckson 😄 ( ou buck ca depend)
grande épopée qu’est barbe rouge.
richement documentée, on embarque dans l’aventure !
souvenir intense de l’épisode avec le nouveau Faucon Noir et ses deux amis, Gog et Magog❤
Bonjour Barbüz,
quel plaisir de te retrouver en ces lieux. 🙂
Ça fait plaisir d’en apprendre plus sur toi avec cette sympathique interview. Je reconnais bien là le talent d’intervieweur de Bruce.
Le Tinder des blogueurs, c’est fini. La fonction Commentaires a été désactivée. Je ne pourrais même pas retrouver ce 1er échange.
A bientôt.
Un grand merci à Bruce et à toute l’équipe de Bruce Lit : Le Blog, et merci, merci à tous pour cet accueil chaleureux, ça fait plaisir !
@Manu : Par hasard, as-tu lu ou comptes-tu lire « Les Nouvelles Aventures de Barbe-Rouge » ?
@Clément : Concernant la coupe, bien vu, ce n’est pas faux !
@Présence : Plaisir partagé ! Je ne suis pas sûr de te suivre. Tu veux dire qu’on ne peut donc plus écrire de commentaires sur Amazon ?
On peut continuer à poster des avis sur chaque produit. En revanche, il n’est plus possible de laisser un message sur un avis, du genre : merci pour cet avis enrichissant. Pour les avis, il ne reste plus que 2 boutons : Utile, et Signaler un abus.
Tout à fait! D’ailleurs j’ai déjà le premier tome des « Nouvelles Aventures » à la maison.
Coucou Sylvain. Ravi de donner la parole aux relations extra Bruce Litales de Présence.
Suite au premier article de Manu sur Barbe Rouge, j’en avais trouvé tout un lot à 1€ en brocante, sauf celui-ci. Les couvertures sont toujours aussi magnifiques. Elles me font penser dans une certaine mesure à celles de Frisano pour Lug qui contrastaient à l’époque avec le style de Kirby.
Pour l’interview je note cette tendance répandue chez les amoureux des comics au décrochage de quelques années. Ce fut mon cas entre 86 et 92. Et maintenant où c’est le désamour total entre Marvel et moi.
J’ai effectivement vu qu’il n’est plus possible de commenter sur Amazon. Du coup, vous allez continuer d’y poster avec Présence ?
Salut Barbuz !
Les commentaires quotidiens avec Présence sur Amazon, j’étais là aussi ! 🙂
Bienvenue à toi. Bruce ne m’en voudra pas, je pense, de le dire à sa place : Tu es ici chez toi !
Je n’ai jamais lu un Barberousse non plus. Même après l’article de Manu. J’attendais de tomber dessus je crois. Il faut que je pense, maintenant que je me suis réinscrit en médiathèque, à me diriger vers le rayon idoine…
Excellent billet. Clair et concis.
@Bruce :
Comparaison intéressante. C’est Yves Thos qui a signé les couvertures de la plupart des rééditions, jusqu’au seizième tome. Après, elles ont été confiées à d’autres artistes.
Désamour entre Marvel et toi ? Faut-il en déduire que tu t’es mis à DC ? Ou que tu fais l’impasse sur le Marvel actuel pour te concentrer sur du plus ancien ?
Je ne sais pas si Présence va continuer à poster sur Amazon. Moi j’ai arrêté depuis un moment, maintenant. Il y avait un je-ne-sais-quoi de malsain dans les classements et les évaluations des commentaires, parfois.
Je ne lis désormais que les Comics que Présence a la gentillesse de me filer. Effectivement, je lis plus de DC du fait du Black Label. En ce qui me concerne les Super-Heros ne m’intéressent plus bcp. Je trouve le genre désormais limité, répétitif et prisonnier de son époque. Les mangas et les séries indépendantes comblent largement mes besoins.
Le classement : sans lui Bruce Lit n’existerait pas. Quand une certaine Lynette de Montpranasse a simulé sa mort pour ne plus récolter de VNU, je me suis dis qu’il y a avait définitivement quelque chose de pourri au royaume de Jeff Bezos.
Salut Tornado, et merci !
Effectivement, tu étais de la partie aussi ! Je me souviens notamment de plusieurs de tes articles (surtout sur des « Batman », y compris sur l’album « Dark Detective »), mais aussi de ton amour pour les bulles de pensée 🙂.
Barbuz pour Barbe Rouge ? Prédestination ? Cela reste une alternative préférable aux talibans !
Les extraits me font craindre une BD un poil trop bavarde à mon goût. Je vais me faire discret et raser les murs…
@JP Nguyen :
« Barbüz » (faut garder le tréma, c’est comme pour « Motörhead ») reflète ma passion pour cet objet qu’est le rasoir. Et en plus, les talibans n’ont ni le rhum ni la mer.
Une BD trop bavarde ? Pas impossible, d’autant que Charlier utilise un authentique jargon technique : il faut consulter son dico voir son encyclopédie pour savoir ce qui se cache derrière chaque terme employé.
Cela étant, question quantité de texte, on reste quand même loin de « Blake et Mortimer » (surtout ceux de la reprise) ou de « Harry Dickson ».
« Charlier, l’un des grands conteurs de la seconde moitié du vingtième siècle » : oh oui. Enfin, je ne connais vraiment que ses Blueberry, n’ayant lu que un ou deux Buck Danny en plus, mais on peut dire qu’il était à la fois tréès efficace dans sa narration et très réaliste dans son approche, avec des recherches pointues à chaque fois, qu’elles soient historiques ou techniques. Rien que ça mérite tout notre respect.
Je n’ai jamais lu de Barbe Rouge et ait été étonné d’en voir un nouveau dans les rayons. Merci donc de nous faire partager ta connaissance sur cette série, Barbuz. J’irai voir ton blog dès que possible.
Les dessins sont clairement d’époque, tout comme la colorisation, et je ne suis pas certain de pouvoir passer outre facilement ces aspects, mais j’essaierai dès que l’occasion se présentera.
J’aime beaucoup ce format d’article une chro – une interview, merci de t’être prêté au jeu, c’est toujours plaisant, rassurant et enrichissant de lire d’autres passionnés. Je signe pour un article à quatre mains de Présence et Barbuz.
Merci de ton accueil, Jyrille !
Eh oui, Charlier c’est « Barbe-Rouge », « Blueberry », « Buck Danny », « Surcouf », « Tanguy et Laverdure », rien que ça, sans citer d’autres titres moins connus.
Pour la colorisation, mois je m’y fais, mais je te confirme qu’elle est d’époque, effectivement ; parfois pour le meilleur, et parfois pour le pire, car il y a un ou deux albums assez dégueulasses sur ce plan-là.