Les Maîtres de l’Univers, les premiers mini-comics par collectif
Special Guest : SEBASTIEN ZAAF
VO : Dark Horse
VF : Huginn & Muninn
Après son article roboratif sur Nino Ferrer, notre ami Sebastien Zaaf ouvre la saison 9 avec un évènement pop : la parution d’une compilation des mini comics qui accompagnaient les jouets Maîtres de l’Univers.
A lire en complément du formidable article sur Le Cabinet des Curiosités Marvel qui dresse le listing spécifique des comics vendus avec les figurines.
-Bruce
Véritable star des Saturday Morning Cartoons, les Maîtres de l’Univers reviennent en force depuis un petit moment. Episode culte dans The Toys that made us, série animée Netflix par le pape (ou l’anti-pape c’est selon) des geeks Kevin Smith, crossover avec Injustice, ressortie des figurines …
C’est donc tout sauf un hasard si ce fut un samedi, alors que je traînais ma déprime de fin de semaine aux Furets du Nord de Carré Sénart que je tombais sur cette intégrale des mini-comics, ces livrets expliquant aux enfants l’univers de Musclor, de ses alliés et de ses ennemis… Une sorte de Who’s who des MOTU, publié ici par Huginn & Muninn. Près de 400 pages… Et là, évidemment, la nostalgie joua à plein régime sur le quarantenaire adulescent qui sommeille vaguement en moi.
Mais si, vous savez, la Nostalgie. Ce sentiment rassérénant dans ce monde devenu fou qui fait couler parfois quelques larmes du souvenir … mais qui fait aussi et surtout couler les dollars et les euros vu la tonne de nostalgie qui nous tombe dessus ces dernières années avec des remakes / reboots à n’en plus finir. Et dans la quiétude de mon home sweet home, ravi de mon achat et repu de satisfaction enfantine devant le regard consterné de ma Sorcière du Château des Ombres (non je ne vous dirai pas son nom), j’ouvre la porte de Grayskull, tel Skeletor enfin triomphant…
Et là le sérieux reprend le dessus devant le sommaire qui m’est proposé. Enfant, je n’ai pas dû prêter attention à ces artistes qui concoctaient ces mini-comics. Je manque de tomber de ma chaise. Je découvre que la partie artistique était assurée par Alfredo Alcala et Mark Texeira. Le choix d’Alcala paraît évidemment naturel. Il fut l’un des grands artistes du Barbare Cimmérien, qui était devenu à l’époque, en 1982, une référence de l’Heroic Fantasy / Sword & Sorcery, pile le créneau pris par les Maîtres de l’Univers. On a aussi pu le voir sur Arak, Son of Thunder, le concurrent oublié de Conan chez DC Comics, qui fut d’ailleurs éditeur des MOTU, mais nous y reviendrons. Et Texeira qui n’était pas encore la star des comics qu’il allait devenir mais avait déjà un intéressant coup de patte.
D’ailleurs il est acté que la proximité entre Conan et Musclor est réelle. Mattel souhaitait, devant le succès des figurines Star Wars, avoir sa propre ligne. Le film Conan, sorti en 1982 avait été ciblé. Mais la trop grande violence du film fait reculer Mattel, qui préfère un projet plus consensuel (et ironie du sort, Conan reste un classique quand le film MOTU avec Dolph verse plus dans le comique que vers les comics). Deux artistes sont alors mis à contribution : Roger Sweet et Mark Taylor. Roger Sweet serait arrivé avec un He-Man protéiforme : barbare, super-soldat high tech et aventurier de l’espace, de quoi taper tous azimuts avec les goûts de l’époque. Mark Taylor lui recycle son projet Torak héros de la préhistoire. C’est aussi Taylor qui définit l’apparence des premières figurines dont les esquisses sont il faut le dire loin d’être enfantines et se rapprochent plus du travail d’un Frazetta ou d’un Bernie Wrightson à la mode Frankenstein ou Swamp Thing.
Il faut arriver à faire vivre ces figurines qui sortent de nulle part à l’époque. L’idée d’inclure des livrets pour faire connaître ce monde et ses personnages s’impose. C’est Western Publishing (l’éditeur derrière Gold Key Comics) qui se charge de les éditer avec pour le premier numéro Don Glut au scénario qui a déjà écrit Dagar the Invincible pour l’éditeur. Il en reprend d’ailleurs un grand nombre d’idées (le château mystique, des soldats squelettes…). Après 4 livrets (Musclor et l’épée de pouvoir / Le roi du Château des Ombres / La Bataille dans les nuages / La vengeance de Skeletor), Mattel change de crèmerie et s’adresse à DC Comics.
Les scénarios sont alors assurés par Gary Cohn, à qui l’on doit aussi Amethyst, Princess of Gemworld chez DC. Alors que la série animée est sur les rails, Michael Halperin, un nouveau scénariste va introduire une nouveauté : l’identité secrète de Musclor. Sur le papier, point de prince Adam dans les livrets, à une exception près qui est Masks of Power qui est une adaptation d’un épisode de l’animation.
Adam est introduit pour la première fois dans un DC Comics Presents, le numéro 47, en compagnie de Superman. En 1985, destination Star Comics pour une série de 13 épisodes qui sont inédits chez nous. Les livrets sont stoppés à l’exception de deux bonus grands formats qui sont présents avec l’ensemble Fortin / Faucon de Combat. Le second, avec la Horde Sauvage est très recherché des collectionneurs. La raison ? Il est dessiné par un glorieux inconnu à l’époque qui est depuis devenu un ponte des comics et de l’animation : Bruce Timm.
Cependant, et on peut le regretter, ces deux bonus ne sont pas au programme de cette publication d’Huginn & Muninn (un sale coup de Skeletor ?) qui s’arrête avec ce que l’on considère comme étant la 3e série de mini-comics. Il apparaît que sur la série 4, mis à part ce qui est assuré par Bruce Timm, ces derniers mini-comics sont peu soignés. La série 5 étant celle publiée par Star Comics avec encore Bruce Timm sur certaines histoires. Mais le contenu reste quand même de très bonne facture, il faut le dire.
Vingt-et-un livrets sont réédités, entrecoupés d’interviews de Mark Texeira, Gary Cohn, Michael Halperin et Larry Houston, le dessinateur des derniers livrets présentés dans cette édition qu’on a vu aussi sur des animés comme GI Joe, Thundarr, Cops, TMNT, Spawn, Batman, Biker Mice from Mars… On y apprend avec l’introduction aux mini-livrets que Musclor et l’épée de pouvoir, premier livret, ne fut pas inséré dans les boîtes mais apparemment distribué à la presse, sous forme de PLV… le logo de la franchise est légèrement différent et les noms des personnages aussi (Tee-La au lieu de Teela par exemple).
Autant vous dire que sur le marché des comics, cette édition en VO est très recherchée. Sur la première image, Musclor d’ailleurs, en pagne, ressemble plus à Rahan (copieurs !!) qu’à un Prince du Pouvoir vivant dans un monde techno-médiéval (l’héritage de Sweet et Taylor).
Les quatre premiers livrets ne sont d’ailleurs pas à proprement parler des comics. Ce sont des séries d’illustrations en demi-page sous lesquelles un texte a été apposé. Du reste, il existe un certain nombre de variations de ces mini-comics suivant le pays où les figurines étaient vendues… Celles comportant le plus de variations sont produites par Estrela, pour le marché brésilien. Changement de personnages en couverture, dessins retravaillés pour coller à l’animation du dessin animé … bon courage pour tout retrouver et tout collectionner après près de 40 ans, autant chercher une épée de pouvoir dans un château ancien, grimé en squelette bleu avec une capuche violette.
On apprend dans l’interview de Texeira que c’est en fait cette commande qui lui valut de se faire remarquer et de remplacer Mike Grell sur Warlord, autre grande référence du Sword & Sorcery. Il ajoute que s’il avait eu une plus grande liberté, il aurait aimé travailler sur cette licence MOTU avec rien moins que Neil Gaiman ou Frank Miller …
D’ailleurs si le cœur vous en dit et si vous le croisez dans une comic-con, Tex (non pas l’humoriste foireux) assure signer tous les exemplaires des mini-comics MOTU qu’on lui présente. Même si le Texeira de Ghost Rider ou Union est encore loin, le dessin vaut vraiment le coup, dans des histoires très prisées des fans comme La Terreur de Triclops ou L’Histoire de Tila. Ces histoires, écrites par Gary Cohn, n’ont cependant pas laissé un souvenir impérissable à ce dernier qui trouvait le nom de He-Man crétin et les jouets laids mais était content d’être payé 35 dollars par page. Pourtant la Menace de Dentos ou Musclor rencontre Bélios sont plutôt bien écrites pour un travail de commande. Halperin lui continuera sa vie de scénariste à la télé avec Supercopter, K2000, Star Trek Next Generation…et d’autres choses plus oubliables comme Falcon Crest.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, je me souviens avoir eu la figurine de Maskor, mais je n’ai aucun souvenir du mini-comic qui est dans cette publication. Pourtant à cette époque, j’avais déjà commencé à lire du Lug, Arédit et Sagédition… C’est donc un plaisir de découvrir ces comics, très colorés, vivants, bourrés d’action et qui avaient pour but de faire vivre un imaginaire d’enfant autour d’un monde étrange et captivant. Il n’y a pas vraiment l’intégrale des mini-comics puisque 49 mini-comics ont été produits. Mais cette anthologie, nommons-là ainsi, vous propose quand même 400 pages de bonheur à un prix relativement modique. Soixante-dix millions de jouets vendus, c’est vous dire le nombre de mini-comics en circulation à une époque. Un tirage à faire rêver Jim Lee et son X-Men 1 et Todd McFarlane et son Spider-Man 1. Et incroyablement, chez les fans, les figurines restent à égalité avec les comics au niveau du souvenir (quand le comic book Rom a définitivement enterré l’horrible jouet de chez Parker Brothers). Les comics MOTU ne s’arrêtent pas là avec d’autres itérations par la suite comme un MOTU / Cosmocats sympa à lire, des comics chez Image et Crossgen, mais rien n’aura la vraie saveur de l’enfance. Par le pouvoir du Crâne Ancestral, je détiens une anthologie toute puissante …
La BO du jour :
Des barbares à la recherche des épées du pouvoir !
Aaaaaah, tu me donnes envie là! Avec mon frère, on avait eu aussi Maskor en 1er personnage. Tiens, c’est marrant: sur l’image montrant Adam se transformant en Musclor, il me semble que le dialogue a été changé. J’ai souvenir que le dialogue disait « par le pouvoir… du chateau des ombres ». Techniquement parlant, cette première traduction était exacte puisqu’on lisait « by the power of Grayskull ».
Bravo Sébastien ! Ta plume signe une nouvelle fois un article très agréable, avec un équilibre entre informations et ressentis de lecteur.
Mon expérience avec ces mini-comics fut moins sympa. De mémoire, lorsque je squattais chez un pote qui avait une demi-douzaine de figs, il m’avait montré certains de ces livrets. J’ai le souvenir de voir Musclor en pagne, sans son harnais.
En revanche, quelques années plus tard, quand je fis l’acquisition de ma seule fig MOTU, un Musclor, je me retrouvais avec un mini-comic avec Moussor et Puantor (« Les miasmes maléfiques », un truc de ce genre). Je crois que c’était une version multilingue. Mais les dessins n’avaient pas la classe de ceux des premiers livrets…
Star Comics : j’ai une ou deux VF des Comics Cosmocats produits par cet éditeur…
Les crossovers plus récents : je n’ai pas lu MOTU/Injustice mais j’avais bien aimé MOTU/Thundercats, notamment grâce aux dessins, moderne et punchy, tout en étant respectueux des designs du dessin animé…
Star Comics, la branche enfant de Marvel qui a existé de 1984 à 1988 ? Où un autre Star Comics ?
https://en.wikipedia.org/wiki/Star_Comics
Ah, je confirme qu’il s’agissait d’une publication VF du Cosmocats du label Star Comics de Marvel, je me rappelle de vacances à Marseille où l’on m’avait acheté 2 albums cosmocats (dont j’ai mis plus de 10 ans à avoir la fin, mais bon…)
@Présence : oui, c’était bien ce Star Comics-là. Mais je ne me rappelle plus l’éditeur VF…
Après un dépoussiérage de mes rayonnages, il s’avère que l’éditeur était NERI : Nouvelles Editions Revues Internationales, pas un nom des plus marquants…
Aaaah j’avais une revue Cosmocats chez eux. Un truc hérité de mon cousin aussi. Je n’en ai jamais lu d’autres.
C’était celle là :
https://www.lulu-berlu.com/cosmocats-special-neri-comics-n3-bimestriel-a45108.html
Merci pour ces encouragements ! Effectivement les premiers mini-comics sont bien mieux que les derniers. Le MOTU / Thundercats est très sympa à lire.
Bonjour Sébastien,
quel plaisir de te relire ta plume en ces lieux.
Citer le cocréateur d’Amethyst princess of gemworld et la série Union : total respect.
J’ai beucoup aimé cet article qui passe en revue une facette de cette franchise qui m’était totalement inconnue.
Je me demande si les « mini-comics » en prose illustrée n’ont pas été publiés individuellement en version album cartonnée. J’ai également de vagues souvenirs d’avoir lu des mini-comics, c’est amusant de voir de grands noms débuter (ou presque !)
Bonjour à tout le monde.
Sympathique article sur les bricoles de l’enfance qui nous ont fait rêver.
Je n’ai hélas aucun attachement à cette série des maitres de l’univers que je n’ai jamais connue. Pas ma génération. Du coup la saveur de l’enfance ne marche pas sur moi^^ Mais je comprends très bien le sentiment. J’ai moi-même mes objets et bricoles d’enfance pour m’y replonger.
Par contre, la question du mec pénible : je croyais que c’était redevenu possible de zoomer sur les images. C’est parce qu’elles sont petites de base qu’on ne peut pas, là ?
Pour le tout denier scan c’est dommage, on ne voit pas grand chose du dessin.
Pour agrandir l’image, tu peux faire un clic droit / afficher l’image… C’est un peu chiant mais ça marche.
Un article qui explique bien le pourquoi du comment de toute cette nostalgie.
Je fais partie de la génération MOTU. Mais comme je l’ai déjà dit ailleurs, mes parents refusaient de m’acheter ces figurines hors de pris et je n’ai d’ailleurs jamais eu de figurine Star Wars, ni le grand Goldorak de 60 cm, à mon grand désespoir…
Alors j’avais bien une petite dizaine de figurines MOTU, mais c’est quelqu’un qui me les avait filées. De mémoire, j’avais Musclor (et son tigre), Skeletor, Maskor, le Maitre d’armes, Belios, Dentos, et encore deux ou trois que j’ai oubliées, dont un avec une tête de serpent.
Du coup, je n’ai jamais eu de figurine neuve et donc, je n’ai jamais lu aucun de ces mini-comics. Et donc, la nostalgie, à ce niveau précis, ne fonctionne pas du tout sur moi…
Peu importe, j’ai appris plein de choses aujourd’hui 🙂
Aaah le Goldorak en grand reste aussi ma blessure d’enfance avec la voiture en grand modèle de Starsky et Hutch 😉
Alord merci pour cet article.
Pareil que monsieur, dès que j’ai vu ce bouquin, dans un Furet du Nord aussi… je l’ai chopé parce que je savais que cela allait contenir tout ce que je voulais de cet univers.
J’ai toujours eu une relation attraction/répulsion pour les MOTU…
visuellement, les barbares, le méchant, le château inquiétant, la sorcière, l’épée coupée en deux partagée entre les deux antagonistes, ça envoie un imaginaire que j’adore!
mais le dessin animé était vraiment trop bébête avec une insupportable leçon de morale à la fin de chaque épisode qui me donnait envie d’éventrer mon chat avec des fourchettes et du coup je n’ai jamais trop prêté attention à cette série.
mes jouets me permettaient d’imaginer des histoires de trahisons, de combats homériques aux proportions dantesques avec des bonhommes crevant sous les sabots du cheval de mon héros…
Bref, les mini comics dont j’avais trois exemplaires, me ravissaient.
fait avant l’animé, ils reflétaient bien plus ce qui m’attirait.
la compil actuelle est donc faite pour moi, c’est même l’occasion de refermer cette parenthèse.
Le bouquin Ultime sur cet univers. refermons la parenthèse.
J’ai tenté vaguement la nouvelle série, espérant bien qu’ils aient corrigé les errements de la première série, mais bout de dix minutes de lasers tirés hors champ avec ces personnages sautant à travers l’écran avec les mêmes bruitages qu’à l’époque… j’avais déjà laissé tombé…
quelques jours plus tard, j’apprenais que la toiles enflammais (encore une fois) et s’écharpait à propos de thèmes féministes etc…
mort de rire, j’ai même pas tenu le coup jusque là…
Une fois n’est pas coutume par ailleurs, les choix cosmétiques ne m’ont choqué plus que ça…
« quelques jours plus tard, j’apprenais que la toiles enflammais (encore une fois) et s’écharpait à propos de thèmes féministes etc… »
C’est terrible hein ?
J’ai peur pour l’avenir de l’art en général. Pour la fiction. Pour les BD, les films, les jeux, etc.
Va falloir que je continue à m’acheter des DVD ou blu-ray, m’acheter 10 lecteurs…pour être capable de regarder les trucs qui seront censurés, interdits de diffusion ou détruits par la Gestapo du futur dans 10 ans…
A chaque chose il faut savoir raison garder….
ici j’ai la sensation que c’est beaucoup de bruit pour rien, presque une sorte de promo pour faire parler d’un animé qui sans ça, est assez ordinaire.
Pour le cinéma asiatique, oui il faut sonner l’alarme, puisque on a des acteurs mis au chômage pour raison d’état, les films vont être coupés et tout ce qui s’en suit…
la culture prend un coup dans la gueule en ce moment, mais il faut aussi avoir un certain recul.
Ne rira on pas de 2020 comme on se gausse aujourd’hui des années 90?
toutes les lubies actuelles ne seront pas elles soumis au crible de la critique générationnelle à son tour?
Pour ma part je réconcilie avec une culture plus généraliste tant la pop-culture actuelle me laisse froid…
je revoie pas mal de petits trucs historiques, et par « boomerang » je réalise à quel point les activistes sont à coté de la plaque…
tu vas pas regretter !
Merci à tous pour vos encouragements et vos remarques ainsi que votre ressenti. Je voudrai aussi profiter de l’occasion pour remercier Bruce de m’avoir offert une autre chance d’écrire pour le blog.
C’est moi qui te remercie Sébastien de pouvoir commencer cette neuvième saison avec le pouvoir du crâne ancestral.
Sitôt ta review lue, je me suis procuré cet ouvrage et ne l’ai pas regretté. La nostalgie a fonctionné à plein avec moi en me rappelans que j’avais adoré les épisodes livre d’image s d’Alcala. C’est prodigieux, l’ambiance est prenante tandis que les scenarii sont d’une rare imbécillité ou tout du moins d’un niveau enfantin de lutte des méchants très méchants contre les gentils. C’est truffé d’erreurs de script, de contradictions et de retcons des épisodes précédents et pourtant, la fascination opère tout le temps.
L’éditorial m’a appris une chose : les Comics MOTu avec leurs 70 millions de jouets vendus ont bénéficié du plus gros tirage de l’histoire de la BD !
Au final, des dessins fabuleux pour des histoires gentillettes. Qui comme le dit Eddy viendra ensuite s’avilir avec ce maudit DA qui fera passer le gentillet à simplet.
@Matt : on parle de l’animé dès la semaine prochaine. Il y a effectivement un zeste Woke là-dedans matière à controverse mais pas autant que j’aie pu le lire ailleurs.
Trop content de vous retrouver tous !
Merci Sébastien pour cet article élcairant et érudit. J’apprends plein de choses ici et je crois bien que je n’ai pas eu ces histoires à l’époque. Sinon je suis sûr, me connaissant, que je les aurais gardées. Je dois qvoir encore un numéro crossover qvec Superman qui traîne mais c’est tout. Et encore ce n’est pas sûr.
Et pourtant, il est certain que j’ai eu des figurines MOTU. Quel est ce mystère ? De plus je n’ai jamais vu cette anthologie qui vient de sortir, si jamais je la vois j’y jette un oeil !
La BO : top. Il faut vraiment que je me la procure cette BO.
C’est un gros livre en pagination mais format manga. Il n’accroche pas forcément l’oeil au premier regard.
Merci Jyrille ! C’est super cool si tu as toujours l’album Sagedition qui édite en VF le DC Comics Presents.
Juste un message pour féliciter Sébastien pour la qualité de son article. On sent toute la passion du connaisseur, du quadragénaire adulescent 🙂
Cependant, je passe le sujet, car je n’ai que très peu de souvenirs de cet animé, et aucun attachement particulier. La nostalgie ne marche donc pas du tout sur moi.
Concernant la nouvelle série, ces polémiques m’agacent. Hâte d’en parler.
Très bel article, merci Sébastien !
Une madeleine de Proust, aussi, car ça me rappelle que mon frangin avait une figurine de Skeletor ; j’ai bien l’impression qu’il s’agit de la réplique plus ou moins exacte du modèle sur la photo (je ne sais pas s’il y a eu plusieurs versions). Je crois même me souvenir – sans certitude – du petit comic book à l’intérieur de l’emballage.
Il n’est sorti que deux versions de Skeletor : celle du scan dîte classique et la battle armor ravaged qui permettait de swicther son armure en mode endomagée.
oui, le torse avait une sorte de roulette avec trois positions, l’intact, un coup d’épée et deuyx cousp d’épée et pareil pour Musclor…. c’est ceux que j’avais!
De mémoire, c’est la fin de gamme des MOTU.
Souvenirs…
En dehors d’avoir hurlé comme une cinglée le classique « Par le pouvoir du crâne ancestral » en tenant un bâton tordu au dessus de ma tête (oui, parce que moi, Shera… bon…trop blonde) et d’avoir secrètement espéré pouvoir shooter dans l’insupportable Orko (la voix est-elle aussi douloureuse en V.O ??), j’ai joué avec ces fameuses figurines mais n’ai aucun souvenir de ces livrets…
Je vais tenter de poser l’œil dessus, ne serait-ce que par nostalgie, ce que tu en dis étant vachement attirant quand même, avouons le !