Focus : L’arbre de la mort
Une article de BRUCE LITVO : Marvel
VF : Lug, Panini, Soleil, Hachette
Ce focus portera sur un épisode culte de Conan : sa crucifixion dans l’épisode L’ARBRE DE LA MORT, lui-même tiré de l’histoire AINSI NAQUIT UNE SORCIÈRE parue dans SAVAGE SWORD OF CONAN #5 scénarisé par Roy Thomas et dessiné par John Buscema d’après l’oeuvre de Robert . E . Howard.
L’auteur de ces lignes n’étant pas conanophile plaide l’indulgence de son jury, l’envie d’écrire sur cette histoire l’ayant emportée sur sa connaissance du cimmérien.
Enfant, je n’étais pas plus attiré par les aventures de CONAN publiées dans LUG. J’avais suffisamment à faire avec les X-MEN, ROM, DAREDEVIL ou SPIDER-MAN pour m’intéresser à ce Barbare dont l’intitulé me renvoyait à un manque de finesse et l’apologie du bourinnage.
Avec le temps, je réalisais que cette erreur de jeunesse me coupait d’un pan entier de ma culture comics mais aussi littéraire.
Pourquoi cette scène plutôt qu’une autre ? Tout simplement parce que son visuel est marquant et que cette scène de supplice fera des émules aussi bien que les Xmen pendant la saga australienne mais aussi chez Thorgal qui lui doit beaucoup et dont l’histoire commence avec un héros cette fois enchaîné à un rocher et qui doit son salut à une sorcière, une manière habile pour Jean Van Hamme de boucler une boucle lorsque l’on sait que Conan est ainsi supplicié à cause d’une sorcière !
Au delà de ça, je me rappelle enfant avoir été choqué par cette image d’une rare sauvagerie lors de la sortie de CONAN LE BARBARE au cinéma : celle de notre héros qui mordait le coup d’un vautour voulant le dévorer vivant. C’était l’époque où les cinémas affichaient des photos de presse dans les files d’attente et celle-ci m’avait particulièrement marqué !
Retour à la version comics.
Dans AINSI NAQUIT UNE SORCIÈRE, Conan démasque une usurpatrice qui tente de régner à la place de sa soeur jumelle. Cette sorcière nommée Salomé aussi belle que dépravée remplace la douce et vertueuse Taramis.
Lors de ce coup d’état Taramis est violée et torturée, son peuple massacré et ses fidèles décimés.
Suivant la tradition romaine, Conan coupable de trahison est condamné à la mort la plus douloureuse et infâme qui soit : la crucifixion. Immortalisée par le Christ (-eh), la croix était réservée aux traîtres et aux voleurs et promettait au condamné de longues heures d’agonie publique : le supplicié mettait environ 6 heures à mourir d’asphyxie, torturé par la soif, la chaleur, les os brisés et humilié par l’épanchement public de ses propres excréments impossibles à contenir du fait du relâchement des muscles.
Ce qui marque d’abord, c’est la cruauté de cette scène et globalement de cette histoire. Nous avons beau être en plein comics code, la violence est bien là même si les abus que subit cette pauvre Ishtar se situe hors champ.
Notre barbare a beau être un archétype de la virilité qui crache au visage de son bourreau et qui parvient à souffrir en silence, Roy Thomas parvient à faire comprendre en quoi cette épreuve va traumatiser le cimmérien.
La scène commence avec le bourreau de Conan en gros plan, puis en plan poitrine puis américain. Il s’agit de la même scène découpée différemment pour installer dans la durée le regard cruel de Constantius qui jouit par avance de la souffrance qu’il impose à Conan.
Entre le lecteur et les auteurs, il s’agit d’un jeu de dupes puisque la couverture annonce allègrement ce qui va suivre. Pourtant le suspens est là, Conan va être crucifié, reste à savoir comment. Au bout du quatrième plan, Conan est enfin montré sur sa croix en légère plongée insistant sur la fatalité qui l’attend. Face à lui, des soldats patibulaires qui ricanent de ses souffrances que le fier guerrier ne parvient pas à contenir. Leur attitude dénuée de toute compassion n’est pas sans rappeler celle des cow-boys hilares de la bande à Henri Fonda au pied de la potence d’ IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST.
Le travail de Buscema sur ses planches est proprement hallucinant. Le regard qu’il donne à Conan raconte son âme et le processus de deuil, le sien, qu’il traverse en chaque 5 cases : le choc, le déni où il pense que ses muscles vont lui permettre de s’arracher de cette croix, la colère (chez Conan, c’est surtout de la rage), la tristesse (il est rare de voir Conan désespéré et apeuré) et la résignation.
A la fin de la troisième planche, on pourrait croire que Conan va se laisser glisser vers la mort. Pour la première fois, sa force brute ne peut rien pour l’aider. La providence vient alors du ciel sous la forme non pas d’un ange mais d’un vautour, le plus méprisable des charognards. Sur les 2 planches qui suivent, Buscema rappelle que Conan, c’est de la littérature de genre et suscite l’horreur chez son lecteur.
Cette horreur, c’est la même que Spielberg recherchera dans JAWS (tout comme Bruce Jones et Richard Corben dans IN DEEP) : jouer sur notre peur innée de mammifère de se retrouver en bas de la chaîne alimentaire et d’être dévoré vivant !
Plus mort que vif, la force du médium de Buscema parvient à suggérer que plusieurs heure se sont écoulées entre 3 pages. Conan même crucifié refuse que le rapace ne lui arrache les yeux. Ces yeux, dont on dit qu’ils sont le miroir de l’âme, redeviennent combatifs. Il ne s’agit plus du courage d’un guerrier mais de l’énergie du désespoir où Buscema donne au Cimmérien un regard vide proche de la folie. Le corps de Conan reste une arme et lui, une force de la nature, prête à tordre le coup du volatile avec ses dents.
Alors que le sang de l’oiseau coule dans sa gorge, jamais Conan n’aura jamais tant mérité d’être appelé Barbare ! Le lecteur s’attendait à une analogie plus ou moins appuyée avec le sort du Christ qui meurt passivement sur sa croix, il se retrouve avec un animal à visage humain qui croque la vie à pleine dents !
Délivré par des pillards qui comptent l’asservir, Conan doit subir une dernière épreuve : si la croix bascule vers l’avant, il meurt écrasé, vers l’arrière, sa nuque risque de se briser. C’est encore son animalité qui le sauve du coup du lapin et il descend en titubant avec à peine la force de monter à cheval.
Commence alors un récit de vengeance : malgré un métabolisme au-delà du réel, Conan ne peut décemment combattre au lendemain de cette épreuve : comment retenir une épée avec des mains percées ? Il lui faudra 7 mois pour se rétablir.
Après cette crucifixion, Conan devient malgré lui le Messie du peuple de Taramis qu’il délivre de la tyrannie de Salomé. Il refuse cependant les honneurs de cette position et préfère rester un homme libre de toute intrigue politique. C’est sans doute la clé de sa survie. Car lorsque c’est au tour de Constantius d’être crucifié, il est bien entendu que son adversaire ne dispose pas du même instinct de survie, de la même capacité à se salir les dents…
Compromis dans les affaires de cour, infligeant la mort et la souffrance par sadisme, aveuglé par le plaisir de la chair avilie il perd simultanément son honneur de guerrier et sa vie, dévoré par les vautours.
La croix devient alors un rite d’initiation barbare, un outil de renaissance d’où seul Conan a réussi à s’extirper. Un sous-texte habilement mené par Roy Thomas agréablement économe en blocs de texte.
Conan ne s’échappe pas seulement des clous de la mort mais d’un avilissement aux passions humaines qui ont fini par perdre le grand guerrier qu’était Constantius.
Pas si barbare et même assez philosophique quand on y pense.
La BO du jour
La reconstitution par Cyril Jacquin est superbe : bravo l’artiste !
C’était l’époque où les cinémas affichaient des photos de presse dans les files d’attente : moi aussi, j’ai connu cette époque.
Le travail de Buscema sur ses planches est proprement hallucinant : tout pareil que toi, quelle séquence !
Malgré un métabolisme au-delà du réel : ça, c’est sûr que je ne résisterais pas à ce genre de traitement. 😀
Belle évocation d’un épisode qui a également laissé une trace indélébile dans ma mémoire.
Merci.
Je trouve aussi le dessin de Cyril réussi.
« L’auteur de ces lignes n’étant pas conanophile »
Tu as toute mon indulgence Bruce car tu t’en sors haut la main.😉
Concernant le comic code, Marvel proposait SAVAGE SWORD OF CONAN dans un magazine noir et blanc pour adulte pour justement ne pas être censuré.
C’est la meilleure série sur CONAN. C’est aussi la meilleure période. Nous avions la Dream Team ( BUSCEMA au dessin et THOMAS au scénario.)
La scène de crucifixion est d’Anthologie. J’ai découvert la scène tout petit et ce fût un véritable choc.
C’est ce genre de planches qui font que Big John a été et restera mon dessinateur préféré à tout jamais.👍👍👍.
La BO. Tu as réussi a me faire sursauter 😀. Le morceau démarre fort….puis a 3’1’´ brusquement plus rien !!! Je monte le son ( on perçoit des murmures inaudibles !)…Puis cela repart très fort aussi brusquement que cela s’était arrêté.
On est vraiment pas dans la finesse 😀😀😀.
Un peu comme une BD de Conan …hein ?
Et est-ce que tu sais si cet épisode est paru tel quel en français dans les 1970’s ? A l’époque Conan paraissait en album kiosque grand format mais compte tenu du degré de violence, est-ce que LUG a censuré ou préféré s’abstenir de publier l’histoire ?
Et sinon, très intéressant article. Je n’avais jamais fait le rapprochement avec Thorgal, mais c’est particulièrement bien vu.
Alors de tête, comme ça… je ne peux pas te dire si cette histoire est parue dans un Album LUG ou ARTIMA… il faut que je fouille dans mes cartons.
Mais tu as raison les albums Lug censuraient beaucoup.
C’est pas dans MON JOURNAL?
Aucune idée pour MON JOURNAL, je penche plus pour une édition dans un Album AREDIT ARTIMA…A vérifier..
D’après Comicsvf : https://www.comicsvf.com/us/159.php
→ Conan (Artima Color Marvel Géant) n° 3 (ca) Conan – La sorcière de Khauran
→ Conan (Artima Color Marvel Géant) n° 3 (2e trim. 1981) Conan – La sorcière de Khauran
→ Conan (Marvel France – 2° série) n° 6 (11/00)
→ Conan Anthologie n° 2 (12/03)
→ Les Chroniques de Conan n° 2 (04/08)
JB, merci pour ces infos cela m’évite de chercher. D’autant plus que je ne suis pas à la maison.👍
Alors, j’ai le Conan Anthologie de Soleil ( grand format pages jaunes)
J’ai les chroniques de Conan Panini ( plus petit format ( comics) pages blanches)
Et je dois voir les Albums ARTIMA au fond d’un carton.
Merci de ces info. Je l’ai lu dans la version Panini, la plus récente donc.
Merci. C’est toujours dur la 1ère fois.
J’ai eu de la chance de commencer par cette histoire.
Mais tout ce que j’ai lu dans la collection Hachette est très bien.
La musique de NiN est plus fine qu’elle en a l’air. Comme celle de Roger Waters elle alterne entre hurlement et douceur. Ça fait toujours son effet la première fois.
Oui en effet…si on est cardiaque il ne faut surtout pas monter le son pendant les moments de douceur…Lorsque le hurlement revient cela fait tout drôle 🤣
Meilleur écrivain
meilleure nouvelle (Une sorcière viendra au monde, si j’ai bonne mémoire)
meilleur épisode
meilleur scène
donc forcément
MEILLEUR FILM !!!!!
Et meilleur dessinateur 😉.
Frazetta nous a crée la plus belle représentation graphique du Cimérien. Buscema s’en est inspiré et avec sa maîtrise de l’art séquentiel, de l’anatomie et son sens du mouvement , nous a livré les plus belles pages de Conan. Selon moi, ces 2 artistes sont les pierres angulaires du personnage. Ces fondations sont encore utilisées aujourd’hui comme source d’inspiration.
Buscema n’a jamais été aussi impliqué dans une série. Et cela se voit ❤️👍.
SAVAGE SWORD OF CONAN Est définitivement une œuvre majeure dans le monde de la bande dessinée.
Amusant de voir les héritages de cette scène, qui l’utilisent parfois comme un élément fondateur.
Je pense par exemple au MMO Conan Exile, où les personnages-joueurs commencent leur aventure crucifiés !
Dans un autre style, la série Aquaman de 2003 débute avec le héros éponyme mis en croix par son peuple sur un récif afin de mourir déshydraté (il est condamné à mort pour avoir provoqué la chute d’Atlantis – longue histoire). Une attaque de crabes y remplace les vautours de Conan. Ce martyr le conduit dans les bras de la Dame du Lac, qui lui confie de nouveaux pouvoirs et une nouvelle mission.
Je veux. Un peu la même expérience que toi sur Conan. Je le suis mis sur le tard avec le Top BD Conan des iles puis ensuite j’ai profité que Semic ré édite les Conan de BWS (mon Conan). Et puis étrangement plus rien, alors qu’il était évident que j’appréciais ce que je lisais.
Je n’ai jamais eu le courage de prendre les collections Hachette pourtant à chaque fois que je les feuillette, quelle claque.
Je possède les clous rouges en VF, grand format (un collector), le tome 1 de Aaron, quelques VO à 1$ et surtout l’omnibus Busiek/Nord récemment sortie que je dévore avec délectation.
Ton article, fort bien construit et surtout imagé, me rappelle encore une fois que j’ai clairement raté mon rendez vous alors que Conan+ Thomas + Buscema (ou BWS voire Mike Docherty) c’est fait pour moi. Quelle puissance dans ces planches. Et puis quel évidence que Silvestri, un des plus beaux enfants de John Buscema s’en soit inspiré pour un épisode (et cover) qui a marqué la série Uncanny X-Men. Et puis tu m’as achevé avec le lien sur Thorgal, une de mes références (d’actualité je suis en plein visionnage de Vikings)
2022 l’année Conan à la maison Arrowsmith ? Cela se pourrait bien….
L’avantage d’avoir une librairie assez géniale comme Bapoum permet de dégotter des lots que l’on n’aurait jamais penser à se procurer autrement. Ma véritable porte d’entrée pour Conan aura été la mini série de Jason Aaron que j’ai adoré.
Cela fait un moment que je n’ai pas fait de bouquiniste ou librairie assimilée, du moins de celles qui proposent de la BD. Plus du roman (et pas qu’un pour mes derniers achats dans ce type de boutique). Mais clairement il faut que je m’y mette à nouveau.
Découvert pour ma part avec les éditions « Mon journal ». Sauf erreur de ma part, chaque revue Conan était composée d’épisodes N&B Savage Sword of Conan, au contenu nettement mature), et du Conan the Barbarian plus lisse. C’est là que j’ai découvert le Conan du futur Christopher Priest ^^
J’ai adoré cette prose façon arrêt sur image. C’est un sacré sens de l’observation que vous avez là mister Bruce.
Merci c’est très gentil d’autant plus que j’ai été un admirateur fanatique de l’émission de Daniel Schneidermann à l’époque de son heure de gloire.
Superbe article et superbe focus. Tu m’en avais parlé il y a longtemps. Et tu m’avais fait part de ton envie d’en faire un article, je m’en souviens.
Apparemment cet épisode a été le déclic pour toi.
C’est vrai que la scène de l’arbre de la mort dans le film de Milius avait été l’une des scènes marquantes pour nous autres gamins qui découvrîmes les film en 1982 (quel choc ! quel univers glauque ! comme c’était fascinant !). J’ai moi aussi adoré lire cet épisode avec ce souvenir en tête.
Les parallèles avec Thorgal sont évidents. On l’avait déjà noté dans plusieurs articles dédiés au héros de Van-Hamme & Rosinsky. Les deux auteurs ont souvent payé leur tribut à Robert Howard. Avec une belle déférence. Pour les X-men je savais pas mais la couverture parle d’elle-même…
J’ai acheté toute la collection LES CHRONIQUES DE CONAN depuis le 1° tome jusqu’au dernier écrit par Roy Thomas (12 tomes en tout). Je n’ai pas pris les suivants, seulement parce que je trouvais que 12 tomes c’était suffisant.
J’ai également les 4 tomes des éditions SOLEIL de la série CONAN LE BARBARE par BWS (qui correspondent aux deux ou trois premiers tomes des intégrales Panini). Ainsi que le gros recueil L’HEURE DU DRAGON publié chez Panini cette année, avec Buscema.
Et puis j’ai aussi toute la série Dark Horse (par Kurt Busiek, puis Tomothy Truman, puis Brian Wood) publiée en VF (l’omnibus de Busiek publié récemment par Panini n’est que la partie émergée de l’iceberg), soit une bonne partie de la série Dark Horse qui est assez grandiose (article ici-même par Bibi).
J’ai lu récemment le run de Jason Aaron pour Marvel (emprunté à la médiathèque). Sur le moment j’ai beaucoup aimé mais avec le recul il ne me manque pas. Je ne l’achèterai pas et je pense en rester là niveau BDs (si un jour c’est publié, je me terminerai bien la série Dark Horse en VF, par contre).
Le problème c’est, qu’avec le temps, tout a été dit et raconté maintes fois.
Avec les nouvelles originelle d’Howard, la version BWS, les SAVAGE SWORD de Thomas & Buscema et la série Dark Horse, je pense que ma bibliothèque est suffisamment équipée en Conan.
Le peu que j’ai lu de la reprise en franco Belge (chez Glénat), ne me fera pas changer d’avis. C’est bien mais c’est de la redite. Par contre ce qui est bien avec cette collection Glenat, c’est qu’on peut flasher sur un album et le garder pour lui-même, chaque album étant autocontenu.
Merci pour ce focus en tout cas. Ça c’est de l’article qui ne sent pas la redite ! 🙂
La BO : Le problème avec le rock indus, c’est que je n’aime pas le rock indus… 😌
Merci- Merci.
C’est aux conanophiles de la team (donc toi) que je dois d’avoir osé sauter le pas.
Tiens j’ai lu hier ceux scénarisés par Mike Mignola et illustrés par Paul Lee et j’ai trouvé ça sans grand intérêt (il se bat contre un crapaud rouge et fait équipe avec un mec- Eugène, je crois)
Ah oui, c’est Dark Horse ça, au moment de l’arrêt de la série par Busiek. Il me semble que ce n’est pas une nouvelle d’Howard au départ, mais de Lyon Sprague de Camp. Enfin je crois. Je l’avais lue quand j’étais ado. J’avais bien aimé cette nouvelle à l’époque. Ici l’épisode souffre probablement de la passation de scénario entre Busiek et Mignola.
Respect Bruce pour avoir suivi tes envies. Comme toi je ne suis pas conanophile mais le sujet m’intéresse de plus en plus également. J’avais un peu le même ressenti enfant et pourtant le film nous a tout de suite plu, et devenu culte très rapidement.
Mais je ne l’ai pas revu depuis longtemps et j’avais complètement oublié cette scène. Et bien sûr je ne l’ai pas lue, mais tu donnes sacrément envie ! C’est surtout cet instinct de survie qui te fascine j’ai l’impression, ce qui est compréhensible.
La BO : bien vu. Je dois réécouter.
Et bravo à Cyril pour son dessin !
Oui Cyril est un fidèle FB qui à force de ténacité a immensément travaillé ses dessins. C’est aussi l’un des seuls qui me fasse rire avec JP sur FB.
L’instinct de survie me fascine effectivement. J’ai écrit cette review cet été après mon accident lorsque mon corps était cassé. Sans nul doute que ce barbare au corps mutilé mais qui n’abandonne pas m’a inspiré.
WITH TEETH est un super NiN. Des fois j’aimerais écrire dessus.
Jai réécouté le titre. Il est sympa mais je ne retrouve pas l’intensité des trois premiers albums. Il faudrait que je le réécoute en entier mais j’ai toujours du mal avec ce NIN.