Le scorpion de Stéphane Desberg et Enrico Marini
Un article de MATTIE BOYVF : Dargaud
Je vais vous parler de la série LE SCORPION de Stephen Desberg et Enrico Marini, débutée en 2000.
LE SCORPION est une série pour l’instant encore inachevée. Quoi ? Qu’ouïe-je ? Mattie qui parle d’une série inachevée ? Et qui a pris le risque de s’y intéresser alors que ça pourrait très bien devenir tout pourri par la suite ? Mais pourquoi ? Comment ?
Eh oh, on se calme hein ! La raison est simple. Les 12 premiers tomes constituent un cycle. A partir du tome 13, non seulement Marini est parti et a été remplacé par un autre dessinateur, mais l’histoire n’est plus la même, il n’y a plus les mêmes méchants, bref…c’est une saison 2 quoi.
Et la saison 1, elle peut bien se suffire à elle-même. De toutes façons avec les séries qui ne veulent pas s’achever, il faut bien faire comme avec les comics et choper des sortes d’arcs, d’histoires complètes. C’est parfois impossible et la série s’embourbe (Merci MURENA !) Mais là, vous pouvez lire les 12 tomes avec Marini au dessin sans souci. Certes la fin reste ouverte avec annonce d’une suite évidemment, mais on peut aussi s’arrêter. Et je l’ai fait ! Na !
Au passage, désolé pour les scans en anglais, mais c’était curieusement plus facile à trouver qu’en français…
Alors ça parle de quoi cette BD ? Eh bien le scorpion, c’est une sorte d’Indiana Jones dans la Rome du XVIIIe siècle. Traducteur, pilleur de tombes, voleur, il est un expert dans son domaine. Mais récemment, le cardinal Trebaldi qui fait partie d’une alliance secrète de neuf familles ancestrales romaines qui se partagent le pouvoir du monde tels les Illuminati, a décidé de faire assassiner le Scorpion. Et pas seulement en fait. Le cardinal Trebaldi vise la place du pape, l’actuel détenteur du titre étant jugé trop libéral, trop doux. Il va donc faire assassiner le pape ainsi que les cardinaux qui s’opposent à lui comme nouveau prétendant à la papauté. Trebaldi s’étant servi d’une fausse relique sainte (la croix de Saint Pierre) pour convaincre les derniers cardinaux réticents qu’il était le digne successeur du premier pape, les opposants de Trebaldi vont devoir faire appel aux talents de chasseur de trésor du Scorpion pour déjouer les plans du nouveau pape corrompu qui instaure un règne de terreur à Rome.
Et bien sûr, au milieu de tout cela, nous avons tout une panoplie de personnages secondaires savoureux : Hussard le comic relief, bras droit bedonnant du Scorpion qui l’assiste dans ses pillages, Méjaï l’empoisonneuse égyptienne à la beauté vénéneuse qui entretiendra une relation ambiguë avec le Scorpion (elle commencera par essayer de le tuer sous les ordres de Trebaldi avant de comprendre qu’il se sert d’elle et changer de camp), le redoutable capitain Rochnan de la garde des moines guerriers au visage dissimulé derrière un masque d’or, ou encore la belle rousse Ansea Latal, représentante d’une des neuf familles (donc techniquement méchante…sauf qu’elle ne supporte pas la famille Trebaldi.)
Au-delà de ça, il y a aussi un vieux secret de famille à élucider concernant les parents du Scorpion. Ce dernier tire son nom d’une marque de naissance sur l’épaule ressemblant à un scorpion que les prêtres assimilent à une marque démoniaque. La mère du Scorpion a d’ailleurs été brulée vive sur le bûcher pour avoir soi-disant ensorcelé un homme d’Eglise à qui elle a fait un enfant. C’est toujours comme ça, vous le savez bien, c’est la faute de la femme qui a corrompu l’homme, évidemment… Le Scorpion cherche donc aussi à découvrir qui est son père. Peut-être était-ce le pape assassiné ? Ou quelqu’un d’autre ?
Les 12 tomes du premier cycle répondent à toutes les questions et c’est pour cela que je dis qu’ils peuvent se suffire à eux-mêmes. Si le scénario n’est pas forcément extraordinaire (on voit quand même venir certaines révélations, quoique d’autres soient surprenantes malgré tout…), il est suffisamment rythmé et divertissant, à base de poursuites, de combats à l’épée, sur fond d’intrigues de loges secrètes, de reliques saintes et autres machinations visant le pouvoir.
De plus, les relations entre les personnages font le sel de la série, avec cette relation d’amour/haine entre Scorpion et Méjaï, les déboires amusants du brave Hussard, la rivalité farouche entre les héros et les méchants, les problèmes du Scorpion avec les femmes, etc. Des alliances se font et se défont à coups de trahisons ou de retournements de situations. J’ajouterais que les méchants de l’histoire Trebaldi et Rochnan ont beaucoup de charisme et sont mémorables, en plus d’avoir chacun une histoire plus complexe qu’il n’y paraît. Trebaldi peut faire penser au juge Frollo de NOTRE DAME DE PARIS. Ou encore au Cardinal Richelieu. La BD est d’ailleurs une sorte de mélange entre INDIANA JONES et LES TROIS MOUSQUETAIRES.
En un sens je dirais que le personnage du Scropion n’est pas spécialement sympathique. Tombeur de femmes, obsédé par la vengeance, il délaisse un peu ses amis. Mais il en est conscient, et il va aussi en payer le prix, donc ce n’est nullement une faute de goût puisqu’il n’est visiblement pas étudié pour être attachant. Il reste néanmoins intéressant. C’est un homme hanté par son passé qui tient à sa liberté et veut échapper à un monde d’intrigues qui ne semble pas vouloir le laisser partir. Privé de mère, rejeté par le père, entrainé à tuer par le grand-père, il semble n’avoir jamais pu choisir sa vie et en voulant prendre en main son destin comme il le veut, il refuse ses responsabilités…et en subit les conséquences. La liberté totale n’existe pas, à moins d’être une ordure finie.
Peut-être que le cycle est un poil long pour ce qu’il raconte. Passé le tome 6, il y a toujours beaucoup de péripéties mais les enjeux de l’histoire ne changent plus vraiment. Toute l’intrigue est posée, il ne reste que des luttes entre personnages qui se tendent mutuellement des pièges. Mais heureusement, nous avons droit à une fin d’arc au terme du douzième tome. Techniquement, on sait déjà quasiment tout à la fin du tome 10, mais les deux tomes suivants mettent un terme plus satisfaisant à l’intrigue de la famille Trebaldi et achève d’éliminer les ¾ des salauds rencontrés dans les tomes précédents. Alors oui, on pourra regretter qu’à la fin, le Scorpion s’est brouillé avec ses amis, que Méjaï est partie en Egypte, et on suppose qu’en appareillant sur un navire à la fin, le Scorpion part pour essayer de la retrouver. Mais ça peut aussi ressembler à une fin, non ? Un peu triste avec seulement un vague espoir, mais ce n’est finalement que son histoire d’amour qui est inachevée. Toute l’histoire autour du pape Trebaldi, des origines du Scorpion, des secrets de famille, tout cela trouve une conclusion dans le tome 12 (qui fait 62 pages pour l’occasion, au lieu de 46.)
Après bien sûr, à moins de faire mourir l’intégralité des conspirateurs des neuf familles, on imagine qu’on peut écrire à l’infini des histoires de complots avec eux (comme GAME OF THRONES en fait, pourquoi s’arrêter quand Bran devient roi ? La plupart des persos sont certes morts…mais pas tous. Et il pourrait en avoir des nouveaux. Ça pourrait continuer.) Et peut-être certains personnages reviendront-ils plus tard d’ailleurs. Mais pour ma part, ça me va de stopper ici. Oui, sans doute qu’une vraie fin serait plus satisfaisante, et on verra plus tard si Stephane Desberg saura achever sa série sans l’étirer encore 10 ans et si le cycle 2 méritera qu’on s’y attarde, mais disons que même si ce n’était pas le cas et que la série devenait médiocre, il reste tout à fait possible de se contenter des 12 premiers tomes.
Au-delà du scénario, c’est évidemment le dessin de Marini qui donne toute sa saveur à la BD. Certains considèrent le dessin comme secondaire ou peu important. Pas moi. Autant lire un roman si on se fiche du dessin. Marini, dont j’ai déjà vanté les talents dans mon article sur GIPSY, est ici au sommet de sa forme. Ses décors en couleurs directes sont toujours aussi magnifiques. On pourrait sentir la chaleur du feu dans un foyer, entendre les grillons lors d’une scène nocturne, sentir le soleil nous éblouir à Jérusalem, etc. Pour pinailler je dirais que ses femmes sont toutes parfaites et se ressemblent un peu trop, mais au-delà de ça, difficile de rester indifférent à leur beauté (surtout Méjaï.) Le découpage est également exemplaire, aéré, la narration est parfaitement fluide et agréable à suivre. Jamais trop de vignettes sur une planche, on ne se demande jamais ce qui se passe, l’action est lisible, c’est du beau boulot. Je suis toujours aussi fan de son travail sur la couleur notamment, même si j’ai remarqué au fil des tomes une tendance à utiliser des couleurs plus ternes ou pastelles alors que les premiers tomes rayonnent de couleurs vives. Ce n’est pas gênant en soi, le travail reste bien fait, mais c’est un constat que j’ai fait.
En gros si vous aimez les BD d’aventures, de capes et d’épées avec des intrigues religieuses ou des loges secrètes avec leurs machinations pour régner sur le monde avec de beaux dessins, des personnages intéressants, c’est une série qui vaut le coup, surtout au terme du tome 12. Je n’en aurait pas parlé si aucune fin d’arc n’avait pointé le bout de son nez. Car pour moi il serait temps que la série se termine. Selon une interview de Marini (qui est aussi co-scénariste), il y a quelques années Desberg et lui songeaient à clôturer complètement la série en 14 tomes. Les choses semblent avoir changé hélas. Marini a quitté la série après avoir pu imaginer une fin de cycle qui le satisfaisait, mais la série n’a plus un nombre de tomes défini. Mais toujours selon Marini, Desberg aurait prévu de fonctionner en dyptiques. Alors il faut voir ce que ça va donner. Allez, monsieur Desberg, faîtes-nous un mini deuxième cycle de 2 tomes et terminez ça gentiment sans trop tirer sur la corde ! Ce serait dommage. Et peut-être que je pourrais me laisser tenter à la sortie du tome 14 si c’est une nouvelle fin de cycle, ne serait-ce que pour revoir Méjaï. Si la série est difficile à lâcher, une solution peut-être de simplement faire des one-shot par la suite.
Le scorpion est une BD que j’ai lu en bibliothèque… c’est à mes yeux l’un des meilleurs héritiers de la tradition d’aventure héritée du journal de Tintin… avec de jolies filles un peu comme dans Thorgal ou XIII…le dessin de Marini est évidemment séduisant, surtout grâce à sa mis en couleurs chaudes naturelles, il y aussi du Zorro un peu et du mousquetaire, bref tout l’ADN d’un truc qui fonctionne à 100%.
Bravo le titre, ça tombe à point… ^^
Quoi ? Qu’ouïe-je ? Mattie qui parle d’une série inachevée ? Et qui a pris le risque de s’y intéresser alors que ça pourrait très bien devenir tout pourri par la suite ? Mais pourquoi ? Comment ? – Hé, lais t’as as le droit de nous piquer nos répliques ! 🙂
Je le souviens que j’avais commencé cette série empruntée à la bibliothèque, il y a une bonne quinzaine d’années, mais ça ne correspondait pas à ce que je cherchais à l’époque.
Marini est ici au sommet de sa forme. Ses décors en couleurs directes sont toujours aussi magnifiques. 6 Les planches que tu as choisies sont superbes et me font changer d’avis direct sur la qualité du dessin.
Le personnage du Scorpion n’est pas spécialement sympathique. – Voilà qui est plutôt fait pour me plaire.
J’avais découvert la série à ses tout débuts. Et en amateur de cape et d’épée, j’avais également apprécié l’histoire principale, et les divers aventures vécues par le Scorpion. Je suis bien d’accord avec toi : le premier cycle se suffit largement à lui-même. Peut-être qu’avec une vraie fin la série aurait moins intéressé le public par la suite. Et en même temps ça ne m’aurait pas dérangé
J’ai dû lire le 1er tome il y a 5 ans. C’était exotique et bien enlevé. Et le deuxième tome a dû me déplaire pour je ne sais quelles raisons. Je n’étais ni fan des dessins que je trouve un peu raide et encore moins des couleurs super chargées. Et puis, comme tu l’écrits le héros n’est pas des plus attachant.
Mais allez, si en 12 tomes c’est plié, je vais réésayer.
Merci pour ce topo.
Il y a longtemps que je connais cette série, uniquement par ses couvertures. Chaque nouvel album était assez bien exposé chez les revendeurs. J’aime beaucoup le dessin de Marini mais je ne sais pas trop pourquoi, je n’ai jamais été tenté pour me plonger dans cette oeuvre. En fait, j’avais bien aimé GIPSY (sans les avoir tous lus) et RAPACES m’en avait mis plein les mirettes mais sans trop accrocher au scénar. Alors sur LE SCORPION, j’ai eu l’impression de devoir retrouver l’archétype du héros marinien (le grand brun avec moustache et barbichette) et je n’ai jamais franchi le pas.
D’un côté
Des BDs d’aventures de capes et d’épées avec de beaux dessins.
De l’autre.:
Un premier cycle de 12 tomes.
Malheureusement pour moi la balance penche pour que je ne m’aventure pas dans lecture de ces BDs.
Trop d’investissement pour avoir une histoire complète.
Cela dit j’aime bien Marini.
Il s’est aventuré dans les comics avec un diptyque sur Batman qui est plutôt réussi 😉👍
Coucou collegues.
Pfiou…j’ai passé la journée à faire du démanagement, monter des meubles au 3eme étage sans ascenseur par 28 degrés (et encore coup de bol il faisait 32 hier…)
Je suis quelque peu éclaté…
Alors que dites-vous ? Voyons voyons…
@Eddy : voilà, bien résumé^^
@Présence ; Changer d’avis ? Tu craignais que ce soit naze ? Tu n’aimes pas Marini ?
@Manu : J’aurais préféré une vraie fin au bout du tome 12 moi aussi. Mais il faut croire que le public suit et qu’il en faut plus ? En tous cas Marini est parti et a pu boucler son cycle comme il veut. Il ne reste au final que la relation Scorpion/Méjaï en suspens à la fin du tome 12.
@Bruce : Pour ma part je n’ai rien à reprocher à la partie graphique. Pour le fait que le personnage ne soit pas très attachant, ce n’est un défaut en soi je trouve. Mais j’explique un peu ma pensée. Comme je l’ai expliqué récemment, j’en ai un peu ras le bol du héros bon vivant beau gosse tombeur de femmes joyeux, un peu voyou mais populaire et tout. ça plait, les gens ont tendance à s’attacher à ce genre de perso comme un espèce de fantasme masculin. Le Scorpion est presque comme ça, et c’est un truc que je craignais…mais en fait pas vraiment. Oui il est beau gosse et tombeur de femmes…sauf qu’il n’est pas joyeux ni bon vivant ni populaire. Il traite mal ses amis, il ne pense qu’à sa gueule très souvent, il est rongé par la colère, son côté « voyou charmant » est une façade en fait. ça ne le rend pas attachant car c’est parfois un peu un connard…mais ça le rend plus humain que le cliché à la James Bond du mec cool et badass super populaire (que je ne trouve pas attachant non plus à la longue…)
@Surfer : L’investissement financier je comprends. Mais après tu sais…12 tomes de 46 pages (ok 62 pour le 12eme) ça fait à peine 2 Marvel Deluxe de Panini hein…(24 épisodes de comics) Moi c’est les séries de comics en 60 épisodes dans lesquelles je peux pas me plonger…
Changer d’avis : ça fait suite à ma remarque sur le fait que plusieurs années ont passé depuis que j’ai lu les premiers tomes, et que mes goûts ont évolué depuis. A l’époque, je prêtais moins attention aux dessins comme je peux le faire maintenant. Depuis, ma seule expérience de lecture de Marini correspond à l’histoire de Batman en 2 tomes.
Je viens de voir qu’il existe deux intégrales (mais la 1° est épuisée et passée sous le radar des spéculateurs…). Mais c’est nul : Ils regroupent les 10 premiers tomes et ne bouclent pas le cycle…
Je les ai (+ le 11 et 12 en normal. Même format 24×32)
Et je les ai eu à prix normal.
Par contre ils ne bouclent pas le cycle tout simplement parce qu’à la sortie de ces intégrales…il n’était pas fini.
Un jour peut être une intégrale finale…mais bon pour l’instant le tome 14 n’est toujours pas sorti. Et j’ai pas lu le 13.
Ce n’est pas trop l’investissement financier qui me pose le plus de problèmes. C’est surtout l’investissement en temps. La lecture de ces 12 tomes me semble chronophage.
J’ai tellement de choses à lire et tellement peu de temps libre 😩😩😩.
Bah comme je te dis c’est plutôt court en fait si tu compares aux runs de comics^^
Ok, bonne argumentation
C’est bizarre : Je connais cette BD pour l’avoir vue de partout dans les librairies spécialisées en tête de gondole. Et pas une seule fois il ne m’est passé par la tête de la feuilleter !
Contrairement à vous tous (?) je ne suis pas du tout accroché par le dessin de Marini hyper-lisse. C’est peut-être en partie pour ça. Mais en fait, une fois n’est pas coutume, je préfère les planches aux couvertures (chose plutôt rare !).
Ce n’est pas demain la veille que je vais avoir le temps de me pencher sur ces 12 tomes. Mais ça a l’air très sympa et, si j’en ai un jour l’occasion, je sais que je pourrais y aller les yeux (presque) fermés.
Belle rétrospective en tout cas, qui en dit suffisamment sans trop en dire (même si, allez savoir pourquoi, j’ai déjà une suspicion sur l’identité du père du héros…). 😆
Tu seras donc ravi d’apprendre, malgré ton manque d’intérêt manifeste pour la série, que l’intérêt ne repose pas juste sur cette révélation de l’identité du père.^^
Comme je le dis, oui, on voit venir certains trucs. Mais il y a d’autres intrigues, retournements de situations notamment avec les complots des familles.
Et puis la façon de raconter importe aussi, même quand on connait l’histoire. C’est super fluide, que ce soit niveau narration ou visuellement. Je comprends que tu ne puisses pas adhérer au côté parfois un peu « Disney » de Marini (même si on voit clairement des trucs qui ne font pas Disney du tout ! Mais on parle du style^^) mais niveau fluidité de l’action, découpage et tout, c’est quand même un artiste qui n’a pas volé sa réputation. C’est dynamique et prenant.
On doit le savoir de source sûre dans le tome 8 ou 9 l’identité du père. Mais il se passe bien d’autres choses après. Et les révélations ne servent pas juste à surprendre, mais donnent une autre dimension plus tragique à certains personnages.
Ah yes, le Scorpion bon sang ! Merci Mattie de t’y être attelé. J’aime beaucoup le dessin de Marini mais je n’en ai aucun, même pas son Batman. Le problème c’est que je ne sais plus à quel tome je me suis arrêté dans cette série que je ne possède pas. Selon toute vraisemblance, vers le 7. C’est vraiment bien, tout comme Gypsy c’est de la bonne aventure. Je ne sais pas si tu connais CROSS FIRE, tu devrais essayer, c’est un peu la même veine avec des secrets papaux et de l’aventure avec un style de dessin manga kawaï.
Sinon j’aime beaucoup ton titre, il me fait immédiatement penser à Kylie <3 https://www.youtube.com/watch?v=wf421JsG004
Le coup des diptyques, c'est du pur Largo Winch. C'est pour cela que je me suis arrêté au tome 14 je crois. A chaque fois une histoire sur deux tomes. En tout cas tu le vends bien, ce Scorpion, j'ai envie de les relire !
Petit secret ; le titre, c’est Bruce^^
Moi nul pour les titres.
Merci pour ton retour. Et tant mieux si t’as envie de les relire^^ De la bonne aventure en effet.
Oui je connais Cross Fire, j’ai les 7 tomes.
Enfin…j’ai vu qu’ils en ont sorti un 8 mais pareil, je vais me contenter du premier cycle. Le 8 se fait salement noter apparemment aussi, pour une question de prise de position politique de l’auteur dans le conflit israélo-palestinien.
Pas sûr de vouloir tomber là dedans…
Mais bon ouais le premier cycle de 7 tomes se lit bien. J’aime assez le style du dessinateur (qui a signé un spin off de Sillage aussi, Premières armes.) Comme tu dis ça fait manga.
Je ne dirais pas kawaï non plus^^ Le kawaï c’est ce style de dessin rose bonbon plein de persos aux yeux énormes :
https://www.genkibaka.fr/meilleurs-manga-kawaii-2019/
Et j’aime pas^^
On va dire que c’est sexy/comique avec des expressions faciales exagérées de manga.^^
Oui voilà, kawaï était un peu exagéré (mais j’aime bien). Je dois avoir lu les 6 premiers tomes de Cross Fire (je ne les ai pas), tu m’apprends un truc, cool, un prochain article Mattie ! Je ne me suis pas penché sur le nouveau spin-off de Sillage, cela fait longtemps que j’ai abandonné la série. Il me manque même le dernier tome des Chroniques de Sillage. Mais j’ai Le collectionneur.
Ah ouais tu t’es arrêté au 6 ? C’est dommage il t’en manque juste un pour finir l’histoire^^
Et ça sonne vraiment comme une fin pour le coup. Je ne pensais pas qu’ils sortiraient un tome 8.
Je les lis chez mon cousin, donc à chaque fois de façon très étalée. La prochaine fois je vérifierais dans sa bibli, je me les relirais ptêt tous d’un coup !