Quicksilver : No Surrender par Saladin Ahmed et Eric Nguyen
Par KAORI
VO : Marvel Comics
VF : Panini
1ère publication le 22/10/19- MAJ le 21/11/20
QUICKSILVER : NO SURRENDER est une mini-série écrite par Saladin Ahmed (BLACK BOLT), dessinée par Eric Nguyen (OLD MAN LOGAN) et mise en couleur par Rico Renzi (SPIDER-GWEN). Constituée de 5 numéros sortis en 2018 dans la continuité de l’arc NO SURRENDER paru dans les numéros #675 à 690 de la série AVENGERS, elle présente le devenir du héros après un dernier acte héroïque.
Mettons les choses au clair : nul besoin d’être fan de Quicksilver pour apprécier cette série. Je ne le suis pas. Non pas que j’ai quelque chose contre ce personnage, mais je ne le connaissais pas assez pour éprouver une sympathie particulière pour lui. En cela, la série est parfaite pour combler ce manque.
Nul besoin non plus d’avoir lu l’arc No Surrender des AVENGERS, puisque Quicksilver nous en fait un court résumé dès les premières pages. Mais dans le détail, voici ce qui s’est passé : dans le cadre d’un « jeu mortel » (un sous-Tournoi des Champions) entre le Challenger et le Grand Maître, la plupart des super-héros furent figés et seuls quelques-uns subsistèrent, bien décidés à stopper ce jeu mortel. Quicksilver, grâce à son pouvoir, perçut l’orbe qui emprisonnait les héros et mit tous les moyens à sa disposition pour le stopper. Il y parvint mais se retrouva comme volatilisé. L’histoire que je vous présente nous révèle ce qu’il est advenu de Quicksilver à la suite de cet événement.
Écrite par Saladin Ahmed, la figure montante de Marvel en terme de scénariste, dessinée par Eric Nguyen et colorisée par Rico Renzi, cette mini-série se dénote des récits classiques Marvel tant elle est atypique.
D’abord, la première chose qui saute aux yeux est bien évidemment le style graphique. Plongé dans un monde où le temps n’a pas de prise, Pietro Maximoff est quasiment le seul élément de couleur de l’œuvre. Dessiné dans un style très épuré, où les traits du visage sont gommés, et avec des formes acérées, Pietro lui-même nous donne une clé de l’intrigue et du pourquoi de ce style, en décrivant son double maléfique comme « dessiné par un enfant en colère ».
Autour de lui se présente le monde, en noir et blanc, où les détails des monuments et de la nature, aiguisés par les contrastes, côtoient les êtres humains qui, comme privés de vie, ne représentent que des silhouettes vides. Une véritable mise en perspective qui tranche avec le héros flamboyant et ses couleurs vives.
Ainsi, la colorisation de Quicksilver, dans les tons roses et violets, en contraste avec l’arrière-plan en noir et blanc, fait ressortir la solitude du héros, mais aussi l’angoisse et l’horreur de la situation.
Car en réalité, Quicksilver n’est pas seul. Il se retrouve face une entité véloce, colorée et à l’apparence familière : la sienne. L’horreur s’intensifie lorsqu’il découvre que cette entité agressive est déterminée à éliminer les personnes qui le côtoient au quotidien. En quelques mots : ceux qu’il aime.
Ce choix graphique permet de mettre en lumière tout l’enjeu de la série : piégé dans un monde entre deux temps, Pietro se retrouve seul face à lui-même, ce qui, pour un héros ayant commis autant de mauvaises actions, est sans doute le pire des châtiments. Un homme qui a toujours couru pour fuir ses propres pensées et ses propres actions, se retrouve seul, au milieu d’un monde figé où les seules créatures en mouvement ne lui répondent pas… Un monde de silence et d’absence de mouvement : un monde mort.
Nous plongeons donc dans la psyché d’un homme qui a toujours fui ses responsabilités et cherche depuis longtemps la rédemption sans jamais osé l’avouer.
Nous retrouvons pour se faire tout le talent de Saladin Ahmed, écrivain récompensé en 2012 pour son premier roman, THRONE OF THE CRESENT MOON, mais aussi auteur de nouvelles et de poèmes, et enfin récompensé par le Eisner Award 2018 pour la série BLACK BOLT.
N’allez pas croire que cette mini-série n’est qu’une introspection sans intrigue ni suspense. Ce n’est certes pas l’enjeu principal, mais on se laisse vite prendre par l’envie de savoir quelles personnes vont être attaquées par ces entités qui réapparaissent sans cesse, et où elles vont mener Quicksilver.
Enfin, nous avons également envie de savoir quelles sont les raisons de cette malédiction et quelle est la solution pour sortir de ce piège. Et là aussi, nous sortons des sentiers battus, puisque la force n’est d’aucun effet sur ces créatures : chaque fois que l’une est détruite, une autre apparaît. La série suit donc les combats de Pietro, intérieurs comme extérieurs, combats semblant perdus d’avance, tout en nous promenant dans son passé, auprès de sa première famille, de son faux-père, des Avengers, sa famille actuelle, mais par-dessus tout, auprès de sa sœur jumelle, Wanda, la Sorcière Rouge.
Là aussi, tout le travail sur la couleur prend son sens. Les monstres sont représentés par des trainées de lumières vives et colorés, donnant à l’œuvre un aspect presque poétique…
L’intrigue nous présente ainsi Quicksilver sous un nouveau jour, mettant à nu ses forces et ses faiblesses, ses défauts comme ses qualités. Elle nous propose également des moments touchants, rappelant les valeurs fortes que l’on retrouve dans le monde super-héroïque.
En effet, Saladin Ahmed réussit le pari fou de rendre sympathique, voire attachant, un personnage arrogant, n’ayant jamais exprimé de remords et ayant toujours rejeté ses fautes sur les autres.
Ici, Pietro s’exprime à la première personne, seul face à ses démons et à ses remords.
L’introspection du personnage et le récit de son passé, de ses blessures, offrent une explication crédible et touchante qui nous amène à lui pardonner ses défauts ainsi que ses actions passées.
Ahmed nous offre un récit qui, bien que teinté d’angoisse, se révèle en vérité « heartwarming »… La conclusion de la série, dans l’évolution et dans la résolution du problème du personnage apporte une émotion inattendue et revigorante, à l’image du plus surprenant des sidekicks, Mister Dibbles, une tortue, véritable Wilson pour Pietro « Seul-au-monde » Maximoff.
En abordant le sujet de la rédemption et du mal de vivre, Ahmed nous plonge dans un récit prenant, sublimé par l’onirisme des couleurs de Rico Renzi et l’envolée du crayon d’Eric Nguyen.
QUICKSILVER : NO SURRENDER s’est ainsi révélé comme un récit « coup de cœur » aussi inattendu que réconfortant.
À conseiller à tous les adeptes, comme moi, des récits introspectifs, et bien sûr, à tous les fans du plus complexe des speedsters : Vif-Argent !
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Écrite par Saladin Ahmed, la figure montante de Marvel en terme de scénariste et dessinée par Eric Nguyen, QUICKSILVER : NO SURRENDER se dénote des histoires classiques Marvel tant elle est atypique. Kaori accourt vous la présenter chez Bruce Lit
BO du jour : « No Surrender » chantait Bruce, le Boss. Non, pas celui qui Lit, l’autre !
La première chose qui m’a sauté aux yeux en parcourant ton article (je regarde les images avant de lire le texte 🙂 ) ce sont les couleurs. Tu en parles très bien et tu cites même le coloriste Rico Renzi qui a œuvré sur Goddess Mode (une des dernières histoires publiées ce mois-ci par Vertigo juste avant sa fermeture) et c’est un véritable artiste. Comme tu le soulignes, je me souviens encore de son apport sur la série Spider-Gwen.
Cette minisérie ne m’avait pas attirée parce que Quicksilver n’est pas un personnage qui me parle beaucoup, et j’avais abandonné la série Black Bolt de Saladin Ahmed à mi-parcours, malgré la partie visuelle très originale de Christian Ward. Du coup, ton article est une découverte complète qui m’invite à réviser mes a priori : adéquation fond et forme (mise en images et en couleurs), thèmes adultes, personnalité complexe de Pietro Maximoff. C’est très impressionnant. Merci pour cette réhabilitation de ces auteurs à mes yeux.
Merci Présence 🙂
C’est un récit que j’ai vraiment beaucoup aimé, mais quand j’aime, c’est à fond et je perds parfois une certaine objectivité. Du reste, je ne connais pas encore assez tes goûts pour savoir si ça te plairait.
En tout cas, si tu y jettes un oeil, j’ai hâte d’avoir ton retour :).
Tiens? un Marvel récent….
ça a l »air intéressant, tu le vends bien notamment le boulot du coloriste, et c’est vrai qu’une série sur Quicksilver se doit de traiter la vitesse que ce soit dans son scénar que dans son graphisme…
plusieurs « projets courts » sont assez alléchants chez Marvel en ce moment…
sont ils en période de reconstruction?
jusqu’ici, seul Peter David avait creusé de manière original la façon de pensée de Pietro en lui donnant des caractéristiques tranchant d’avec son homologue DC Flash…
il expliquait son hyperactivité et son irritabilité parce que c’est pas simple de devoir vivre dans un monde de « lents »…
Depuis on m’a dit le plus grand bien de SILENT WAR par David Hine (généralement très apprécié des lecteurs mais assez rare…)
« Depuis on m’a dit le plus grand bien de SILENT WAR par David Hine (généralement très apprécié des lecteurs mais assez rare…) »
Je confirme. Mais c’est dessiné par Frazer Irving, dont le style ne plaît pas à tout le monde (sa gestion de la colorisation notamment). J’aime quand les dessinateurs US se chargent eux-même de la colorisarion (Steranko, Golden, etc…).
Wow. Le fait que je n’ai jamais entendu parler de l’event NO SURRENDER en dit long quant à mon décrochage total avec l’univers Marvel…
Encore une mini-série auto-contenue : Tant mieux ! Peut-être un jour les Big-two réaliseront mon « rêve » de lecteur : Stopper totalement l’ongoing et ne plus faire que des récits déconnectés de type Dark Knight Return ou à la limite des séries limitées auto-contenues et intemporelles comme celles du duo Loeb/Sale.
Je me souviens avoir lu une mini-série sur Vif Argent du temps de House Of M. Je n’en garde aucun souvenir, sinon que je m’étais fait la réflexion que c’est un personnage très difficile à apprécier.
Je constate que Marvel est resté sur le postulat que Magneto n’est plus le père de Pietro et Wanda. Je me demande vraiment si cette révélation a apporté quelque chose et si elle a vraiment un intérêt…
Merci de venir éclairer notre lanterne en continuant à proposer ce type de lecture auto-contenue et de qualité. L’approche conceptuelle semble ici être le moteur de l’histoire. C’est rassurant de voir que la chose existe encore pour un lecteur adulte.
Ton rêve de lecteur c’est la métamorphose du comics en franco belge en fait… ^^
Je suis totalement partagé las dessus puisque dans les faits, je ne lis plus que des trucs comme ça aussi (ou pas Marvel DC comme Invicible, astro City etc…) mais d’un autre côté, je déplore le premier tpb qui a entraîné la mort du single issue et de la structure narrative qui en découlait (ouais parce que étaler une intrigue unique sur 6 épisodes ça donne souvent trous pages pour déboucher un dentifrice… et c’est un remplissage délirant, pensez aux arbres merde!)
Kirkman se fout de la gueule de la décompression sur une page d’Invincible et j’étais pété de rire…:)
le comics est mort en fait et nous sommes tous thanatopracteurs… 🙂
C’est pas la page où tu as 5 images exactement similaires, et avec juste une bulle à la fin ? Un truc comme ça ?
le gag se passe dans une convention (mise en abyme) et le fan râle sur le côté fainéant des artistes à répéter une case juste pour ralentir le temps… le fan demande au dessinateur ce qu’il pense de cette arnaque, l’artiste ne bouge pas pendant quatre cases avant de répondre: rien!…
Ouais c’est ça. Un pote me l’avait montrée. Il suivait la série à l’époque.
Quand Tom King le fait, c’est génial à ce qu’il paraît…
tu fais ton canaillou là ^^
@Eddy : Oui, la lecture en feuilleton n’a plus aucun sens pour moi. Et la connexion entre les titres encore moins. Tout ça, ça a perdu son intérêt, son âme depuis des lustres. Tout ce qui dure encore sous cette forme, pour moi, et ce n’est qu’un avis strictement personnel, c’est de l’illusion. C’est fini.
Qu’est-ce qui est intéressant désormais ? Les lectures auto-contenues. Tout le monde le dit !
Qu’est-ce qu’on attend pour sortir des mini-séries sur Spiderman, Daredevil et consort ? Mais apparemment ils ne savent pas faire…
tu as sans doute raison… c’est pour ça que je dis que je le déplore…je ne le nie absolument pas…c ‘est un art qui s’est perdu…ou en tout cas, il y a un truc qui s’est perdu…
En ce qui concerne les mini…
pour moi, je suis souvent sur ma faim parce que Dark Knight, ça arrive une fois sur 100…
les autres sont plus souvent des truc très très ordinaires… sans grandes ambitions, on dirait des téléfilms…
Je suis la collection rouge de chez Hachette qui offre de beaux livres et une foultitudes de mini séries…et bien parfois je tombe sur le Rogue de Howard mackie (90’s) et parfois sur le cyclope de Vaughan en parallèle des X-Men de Morrisson et je te prie de me croire sur paroles, c’est pars parce que la seconde a des « atours » plus modernes que l’histoire vole plus haut ou a plus d’ambitions…j’ai l’impression que les mini sont des « remplissages »
le mieux -toujours à mon sens-sont les séries auto contenues (il faut éviter les crossovers débiles-pléonasme) qui sont des succès d’estime et qui sont rapidement terminées un peu comme Carnage de Conway ou le silver surfer de Slott ou encore sur les Superior Foes de Spencer et Lieber… c’est le format actuel qui me convient le mieux, on a le temps de voir une évolution et c’est pas long et surtout c’est narrative ment maîtrisé…
J’ai lu Le Cyclope de Vaughan (auteur que j’adore) et je te rassure : Parti direct au bac à soldes…
Le problème est bien le suivant : Les mini-séries ? La plupart des auteurs de comics ne savent pas faire ça. ce n’est pas leur langage. Quand je pense Spiderman et mini-série, l’une des seules qui me vient tout de suite à l’esprit en terme de réussite, c’est celle de Kevin Smith. Et ce n’est pas vraiment un auteur de comics à la base…
The Evil that Men do?
pas lue, j’ai moyennement accroché sur le buzz à propos du viol sur la Chatte noire, ce n’est pas mon « plot twist » préféré…
c’est vraiment du bon kevin Smith? ou c’est le kevin pipi/caca? (Je ne conseille à personne son passage sur Batman…)
sinon tu as raison (ou tout au moins nous sommes d’accord ^^) les auteurs ne maitrisent pas la mini ou la maîtrisent plus. paradoxalement la première mini sur Wolverine je la trouve toujours aussi réussie ou la vieille Machine Man ou X-Men vs FF qui reste à mes yeux une des meilleures histoires où les héros se croisent tout en mélangeant leurs grammaires respectives… (je sais que c’est pas ta came, mais ça reste de bons comics)
je vais en trouver des récents très cools aussi…je sèche mais je vais me faire une petite liste…
The man without fear de Miller et Romita Jr, c’est indubitable…1985 de Millar est assez émouvante et fonctionne à mes yeux… Daughter of the dragons de Palmiotti et Khary Evans, c’est léger mais ça fonce à 100 à l’heure… J’aime bien la simplicité brutale de RED de Warren Ellis (mais ça se lit en 5 minutes top chrono) j
Frank Miller lui, il sait faire… Mais les autres… Spiderman Family Business est réalisé par la crème de la crème. Résultat ? C’est pas nul mais presque.
Le Spidey de Kevin Smith : Tu as l’article de Matt ici. Présence, Bruce et moi y avons tous les trois mis 5 étoiles sur la zone.
@Tornado : Nope. Mattie Boy a couvert le run de Millar avec la Chatte Noire, pas celui de SMith.
Bah ouais il était peut être question d’un team-up avec Tornado sur The evil that men do de Kevin Smith, mais j’ai rien fichu encore.^^
Le viol de la chatte noire…ouais ça peut être vu comme un plot twist un peu facile, mais là ou Kevin Smith s’en tire je trouve c’est que la chatte noire échappe en réalité au viol en tant qu’adulte, même si certains pensent qu’elle a été violée et lui suggère d’en parler pour sa défense (Murdock par exemple) Sauf qu’elle ne veut pas mentir en prétendant ça car c’est humiliant…et on apprend que le vrai viol a eu lieu durant ses années de fac…par son chéri.
Donc c’est pas non plus le viol crado par 12 mecs dans une ruelle sombre. C’est un abus de pouvoir de son chéri qui n’a pas accepté qu’elle dise non à un moment. C’est pas le grim dark trash dégueu.
Et ça permet de parler du viol de manière plus large avec le salaud principal de l’histoire qui a juste failli violer Felicia (sauvée par quelqu’un d’autre victime du gros vilain)
Pour moi le « défaut » de Evil that men do, c’est plutôt sa structure narrative. Kevin Smith a mis super longtemps à écrire la fin et il y a une nette différence entre les 3 premiers épisodes et les 3 suivants bien plus lents, posés, bavards, qui vont bien dans le pathos.
C’est pas un gros défaut selon moi mais histoire de pinailler, c’est le rythme qui a un petit souci narrativement je trouve.
Kiven Smith est un mec bizarre de toutes façons^^
Il fait des trucs complètements cons des fois, des films super chelou…et des bons comics aussi parfois. Mais aussi des pipi caca si je me réfère à Eddy.
J’avais oublié le passage de Kevin Smith sur Batman… Merci Eddy… 😉
@Matt, c’est ce qu’on appelle le viol conjugal. C’est certes moins dégueulasse mais c’est malheureusement beaucoup plus courant.
Tornado tu as entendu parler de l’event « monsters unleashed » aussi ?^^
Un machin façon Godzilla avec plein de trucs géants de l’univers marvel.
Je ne l’ai pas lu cela dit. Il y a de fortes chances que la pléthore de super slips qui se réunissent pour combattre rendent le truc imbuvable.
Enfin jamais entendu parler de No surrender non plus.
Et en fait je m’en fous complètement.
Le Marvel récent ne m’attire définitivement plus. En fait comme je le disais hier, si les super héros n’évoluent pas dans un univers familier avec mes persos d’enfance, je n’ai plus d’affinités avec le truc. Et là franchement ça ressemble plus à l’univers que j’ai connu avec tous ces Miles Morales, écureillette, Spider Gwen mes couilles et autres…
Ajoutez à ça le fait qu’on reste dans le mainstream ongoing blindé de persos avec toujours autant de morts et résurrections, de versions alternatives de persos tellement nombreux que même un collectionneur de figurine tomberait dans les pommes face à la quantité, et j’ai plus envie du tout…
Soit il me faut l’univers que j’ai connu avec les persos que j’ai apprécié depuis gamin (les Spidey, DD, X-men classiques, Iron Fist, tout ça) pour que je puisse un minimum tolérer la continuité et la quantité de personnages (j’aime bien Avengers Desassembled, House of M, Civil War, malgré le nombre de persos)
Soit il me faut un truc déconnecté indépendant qui ne fait appel à rien de spécial (mais c’est mieux aussi si je connais le perso^^)
Il y a des sorties franco belges en intégrales sympas en novembre, je vais me tourner par là plutôt^^
Ah merde j’avais pas vu que tu avais chroniqué « Jules Verne et l’astrolabe d’Uranie » Tornado.
Tu m’as cassé mon délire avec ton commentaire^^ J’espérais un truc plus réussi.
Bon il me reste une ou deux intégrales intéressantes cela dit.
D’ailleurs pour info, pour ceux qui veulent suivre les sorties d’intégrales franco-belges (comme ça, y’a que moi ?) :
https://www.bede.fr/bd-integrale
Génial comme page. Merci pour le lien, je viens de l’ajouter dans mes favoris.
Je vois que le Suaire sort en intégrale. T’avais fini de le lire ? C’était bien ?^^
Oui, j’ai fini (je n’ai pas encore posté mes avis). C’est moins historique que je pensais : ce n’est pas un reportage sur le suaire depuis 1357. C’est de plus en plus anti-religieux, violemment anti-religieux : je ne m’y attendais pas du tout de la part des auteurs de Corpus Christi, Les origines du christianisme, L’Apocalypse. Je te remercie chaudement de m’avoir fait découvrir Eric Liberge car ses planches sont incroyables. Au final, j’ai bien aimé, même si la charge contre le christianisme est virulente.
tout ce catalogue fait baver… même quand on est intéressé par moins de 10% des trucs…
je me ferais bien un fb vintage pour Noel…
@Matt : Non, il n’y a pas que toi. Merci pour le lien.
Ah ouais ! Super Mattie! Merci pour la page des intégrales !
Hello ! Je vois que ma page intégrales vous intéresse mais celle-ci est plutôt destinée aux BD Franco-belges. Je viens d’ajouter une page qui vous informe des intégrales comics à paraître : https://www.bede.fr/comics-integrale
En espérant que vous aurez ce message et qu’il ne sera pas perdu dans une altération du continuum espace temps …
Ah super ! Merci !
Hey super bon boulot comme d’habitude Kaori. C’est vrai que tu vends bien le truc 😀
Je ne suis pas très fan du style graphique épuré, bien que je comprend que cela serve le propos de l’histoire. Je découvre le style de Franck Quietly avec lequel j’adhère complètement ( merci d’ailleurs à notre cher blog de m’avoir fait découvrir cet artiste). Donc forcément ça tranche.
Mais si je le vois passer cet opus, je jeterai volontiers un œil dessus
Je ne sais pas ce qui est le plus inquiétant : le fait que je n’ai jamais entendu parler de NO SURRENDER ou que Présence ne l’ait jamais mentionné ?
Heureusement que tu es là pour faire le job, j’te jure.
Si je ne suis pas plus attiré non plus par ce perso, il pourrait être tentant de lire cette confrontation d’un personnage à lui-même. Pourquoi pas à l’occasion si je le trouve en occaz’ justement.
J’avais bien aimé le face à face entre Pietro et Wanda dans Civil War 2 / Scarlett Witch.
La BO : j’ai toujours eu du mal avec ce Bruce (merci pour l’effet miroir), je ne connaissais pas cette chanson. Au moins quand il est seul, c’est moins pompier. Je préfère nettement Dylan cependant.
Merci les gars.
J’avais bien cru comprendre que Marvel, par ici, ça intéresse moyennement. Mais je suis comme Eddy, j’aime les trucs atypiques, et même si je suis la seule, pas grave, faut que je partage ça 🙂
@ Manu : tu es mon premier fidèle lecteur, j’en suis touchée ! J’apprécie de lire ton commentaire à quasiment chacun de mes articles.
C’est vrai que quand j’aime, je suis enthousiaste et fait tout pour partager mon sentiment 😉 .
Je ne suis pas une adepte du bullshit detector. En général, si je n’aime pas, je passe mon chemin et j’essaye d’effacer ça au plus vite de ma mémoire.
Concernant le graphisme, je ne suis pas fan non plus de ce style graphique, mais ici ça apporte vraiment une dimension qui m’a beaucoup plu.
Frank Quietly, j’ai beaucoup aimé sur W3, beaucoup moins sur BATMAN & ROBIN. Et c’est vrai que l’anthologie présentée par notre amie Présence est agréable à suivre.
@ Matt : le thème pourrait t’intéresser (surtout toi qui as aimé Wilson et SEUL AU MONDE), mais sans spoiler c’est dur d’en parler…
Et pas sûre qu’une VF soit au programme. C’est un récit totalement dispensable pour les lecteurs de Marvel.
@ Bruce : je ne connais que très peu de titres de Bruce Springsteen. Celui-ci, je l’ai découvert en googlisant No Surrender. J’ai trouvé la coïncidence amusante, je ne pouvais pas passer à côté 😉 .
@ Eddy : j’avais commencé SILENT WAR, mais pas accroché aux graphismes…
Concernant la personnalité de Pietro, Ahmed reprend cette idée de pensée rapide, d’hyperactivité, mêlée à la colère, la rage, comme étant la clé de sa psyché.
Je viens de le relire, et je ne m’en lasse pas…
Où est-ce que j’ai dit que j’ai aimé Seul au monde et le ballon Wilson ?
Me souviens même plus de ce que je raconte sur ce blog moi^^
Ha ha, je sais plus, mais on parle beaucoup , faut dire 😉
Ma mémoire ne me joue pas des tours, rassure-moi ?
Non c’est vrai j’aime bien le film.
Même si c’est le film le plus abusé en terme de placement de produit avec FEDEX^^
J’ai lu cette mini en ligne il y a quelques semaines. J’ai bien aimé. Il y a comme un parfum de « Récit Complet Marvel » et je me chopperais bien une version papier à l’occasion.
Kaori, je ne savais pas que tu lisais des comics en VO ! J’ai récemment installé gratuitement Youboox sur mon téléphone grâce à mon abonnement Free, et je peux ainsi lire des bds que je n’achèterai pas. Bon, sur mon tout petit smartphone c’est pas génial et pour le moment je n’ai lu qu’une dizaine de page de Ms Marvel (la dernière version) sur 122…
Je ne connaissais évidemment pas cette mini-série, mais elle m’a l’air tout à fait intéressante et étonnante. Le parti-pris graphique notamment pourrait me plaire. Le monde que tu décris ressemble beaucoup à celui de la Loi des les romans de Elric par Moorcock.
Les dessins et la mise en couleur ont vraiment de la gueule.
La BO : j’adore cette chanson. L’album dont elle est issue (Born in the USA) est en fait vraiment super.
Merci pour ton retour Jyrille 🙂 ça me fait toujours plaisir de te lire.
J’espère que tu auras le temps et l’occasion de lire cette mini-série, elle se lit vraiment très vite malgré ses 5 numéros.
Je ne connais pas le monde d’Elric… Je vais me pencher là-dessus !
Avec JP, on a fait un article sur le blog. Et JP en a fait un superbe tout seul sur les adaptations d’Elric, toujours sur le blog.
Sinon moi la série de Saladin Ahmed dont j’aimerais une review, c’est son Flèche noire^^
Histoire sans intérêt. Dessins chouettes.
Je n’en ai lu que la première moitié (commentaire sur amazon en VO). C’était agréable et différent, mais pas assez accrocheur à mon goût, malgré une narration visuelle très personnelle.
Et tu as fini par lire les inhumains de Jenkins toi ?
Je demande pour savoir si ça t’a plu…parce que toi quand un truc un peu cosmique te plait, c’est un scoop.
@Matt : non, je ne suis pas très intéressé pour les raisons que tu énumères. Pas fan ni des personnages, ni de leur univers et même du lettrage de l’ère Quesada assez gothique qui me dissuade de lire ça en VO (je peux me le procurer facilement chez Niko)
Et après on me parle de ma grille de lecture restreinte quand je veux éviter les séries trop longues^^
Si on énumérait ce qui te fait fuir toi…il resterait plus grand chose^^
Euh…
C’est inexact quand même : j’ai regardé tous les films asiatiques que tu m’avais conseillés, les Endgame que je ne voulais pas voir, Evangelion qui est quand même de la scifi, Klaus de Morrison alors que…Morrison, je me suis tapé plein de Batman alors que je ne voulais pas en entendre parler, me suis réconcilié avec Brubaker, du Black Hammer de Lemire alors que je n’aime pas le Pulp, le Snotgirl à 1000 lieux de mon univers, Pretty Deadly plein de monstres, The Witch, Glass, Spiderverse, du Corben, du Dredd et même du Tarzan…
Je trouve au contraire que depuis le début du blog avoir élargi ma grille de lecture.
Ah je ne contredis pas que c’était encore pire avant^^
gniark gniark !
Bon ça va je déconne.
Mais moi je comprends mal qu’on puisse fuir des genres entiers. Ne pas tout aimer dans un genre c’est juste normal.
Mais là je taquine parce que tu me sors que le lettrage te fait fuir. Euh…hein ? Et si le nombre de pages est impair, tu t’enfuis aussi ?^^
Hey ! J’ai même écouté les Cow Boys fringants !!!
Grâce à vous je découvre de nouveaux horizons.
Sur le lettrage, oui, en VO c’est dissuasif mais ce n’est pas mon unique critère. Pour les inhumains , c’est un cumul.
Vous vous rappelez ? Dans les années Quesada, aux alentours du troisième arc du DD de Bendis, Marvel avait changé sa police : elle était ridiculement petite.
Alors, le lettrage, je comprends. C’est une des raisons qui font que je n’aime pas Tintin par exemple.
Bah prends le recueil VF Bruce !
Enfin tu fais ce que tu veux, mais ça n’a pas de sens de fuir un truc pour ça^^
Bon ok tu t’en fous des persos…
Mais…des fois les persos secondaires qu’on n’aime pas trop ont droit à de chouettes séries^^
Bon après moi c’est vrai que je fuis les BD trop naturalistes comme celle présentée mardi. Mais je dirais que c’est plus une approche ou un style le naturalisme. On peut surement faire de la SF naturaliste bien chiante^^
A côté de ça, je pense que Prophecy, Poison city, seizon life, Sunstone, Daytripper, c’est plutôt des BD sociales. Et je ne les fuis pas^^ Parce qu’elles ont un style plus dynamique.
Je crois même que les mangas c’est ce que je préfère pour les trucs sociaux. Les bons mangakas te rendent ça vraiment prenant.
Ahem…le message était adressé à Bruce, j’ai foiré la position de mon commentaire^^
Je ne connaissais pas du tout, merci pour cette jolie découverte, c’est toujours agréable de te lire ! C’est marrant, j’allais commencer par dire « Mouais mais moi j’aime pô Vif-Argent », et tu réponds exactement à cette phrase en début d’article 😂 Le parti pris graphique et l’histoire (l’introspection chez un mec hyperactif qui n’a jamais semblé être très porté sur le remords) ont l’air particulièrement novateurs en tout cas, sais-tu si cela a été publié en VF ?🙂
Coucou Matmout !
Non, malheureusement, toujours pas de VF. Et je ne suis pas sûre que ça soit un jour dans les cartons de Panini, Vif-Argent n’étant pas particulièrement « bankable » chez nous…
Quoique, peut-être que cette patte graphique un peu « indé » puisse donner envie à Panini de le proposer dans une collection type 100% Marvel. Je crois qu’il y a un vrai public friand de ce genre de parti pris graphique (proche du franco-belge, je dirais ?) en librairie 🙂