TOP 10 des chansons à sucer et lécher
Une gâterie de BRUCE LIT
1ère publication le 05/04/19- MAJ le 23/08/19
Le Week End est là, c’est l’heure de se faire plaisir chez Bruce Lit avec le TOP 10 des chansons à sucer ou lécher.
Des chansons qui, aussi choquantes soient-elles, ont une histoire, une mélodie et que vous connaissez forcément ! Vous avez chanté, dansé et peut être conjugué plein d’autres verbes en -er dessus ! Attention, au vu de la respectabilité de certains artistes désormais déifiés, vous risquez d’être surpris dans un article forcément au dessous de la ceinture et bloqué au stade oral.
Les sucettes par France Gall (1966)
© EMI Music Publishing, Sony/ATV Music Publishing LLC, Shapiro Bernstein & Co. Inc.
On l’oublie souvent mais en un jour ne s’est pas construit le Gainsbourg. A bien des égards, on peut considérer que son association avec la Lolita France Gall, à l’époque âgée de 17 ans a lancé sa carrière, notamment avec POUPÉE DE CIRE, POUPÉE DE SON (1965) qui vit la jolie blonde triompher à l’Eurovision.
Gainsbourg et Gall c’est l’histoire d’une rencontre pas si improbable entre une bourgeoise rebelle qui répugne à chanter les conneries que son père lui impose (SACRE CHARLEMAGNE) et un petit musicien timide avide de reconnaissance et du luxe que l’argent peut offrir. En 1966, Gainsbourg lui joue une adorable mélodie sucrée au piano qui raconte l’histoire d’Annie achetant des sucettes au Drugstore. Le coup de foudre est immédiat et comment ne pas le comprendre : la mélodie est d’une douceur inédite chez Gainsbourg et le refrain d’une harmonie incomparable sera vénéré par Michel Berger, futur Monsieur Gall !
C’est une chanson à double sens que la jeune France pourtant âgée de 19 ans ne comprend pas alors que tout y est explicite. A chaque fois qu’elle la chante en studio ou sur les plateaux télés, tout le monde se marre. Lorsque on lui expliquera enfin ce qu’Annie suce et avale, la pauvre France est mortifiée. C’est trop tard : elle est l’interprète historique de la 1ère chanson piégée. PAs rancunière, Gall poursuivra pendant 5 ans son association avec l’érotomane qui, jamais à une goujaterie près, ne manquera jamais de souligner sur les plateaux télé : c’est une chanson à laquelle France n’a rien compris. Elle a encore déclaré qu’elle ne chanterait plus LES SUCETTES, ce n’est plus de son âge….
A noter que Serge récidivera un an après avec la nettement moins sexy Régine et son OUVRE LA BOUCHE,FERME LES YEUX .
Punchline :
Lorsque le sucre d’orge parfumé à l’anis,
Coule dans la gorge d’Annie, elle est au paradis.
Walk on the wild side de Lou Reed 1972
(C) 1972 RCA Records a division of Sony Music Entertainment
Tout aussi sucré et scandaleux mais nettement moins aimable, le seul véritable tube de Lou Reed produit par David Bowie. La démarche n’est pourtant pas si éloignée : vendre du scabreux et du trash à mots couverts sur des choeurs soyeux (Dooo doo doo dooo) et la plus célèbre ligne de contrebasse du rock.
La chanson échappera à la censure alors que l’ex-chanteur du Velvet pas réputé pour son altruisme et son humanisme décrit les parcours de Freaks de la fameuse Factory de Warhol : Little Joe Dallessandro son acteur fétiche, dont l’entrejambe orne toutes les discothèques des fans des Stones (le gros zizi de STICKY FINGERS serait le sien), et qui tournera chez…Serge Gainsbourg JE T’AIME MOI NON PLUS : LE FILM. On retrouve aussi Holly Woodlawn et Jackie Curtis, deux femmes Transgenre addictes aux drogues dures et à la mythologie de James Dean : Vivre Vite, Mourir Jeune. Enfin, Candy Darling, actrice Trans distribue des pipes dans l’arrière salle d’un bar glauque. En jouant sur le double sens Giving Head, Reed piège la censure qui croit qu’il s’agit d’une femme de caractère qui tient tête à ses homologues masculins dans un bar. Une manière comme une autre de faire passer sa pilule (de speed).
Punchline :
Dans l’arrière salle Candy était la chérie de tout le monde
Mais elle ne perdit jamais la tête même lorsqu’elle taillait des pipes
Alors chérie, marche de l’autre côté du trottoir
Cocksucker Blues des Rolling Stones (1970-72)
COCKSUCKER BLUES est sûrement le rockumentaire le plus choquant de toute l’histoire du rock, craints par les Stones eux mêmes. Tourné en 1972, on y voit le groupe en tournée et surtout en backstage, dans leur avion ou leur limousine. Les groupies nues y circulent, on s’injecte de l’héroïne et on baise face caméra, Jagger sniffe de la coke et Richards teste la théorie de la gravité en lançant une télé du sixième étage de son hôtel.
Le titre de ce documentaire est tirée (sic) d’une chanson de 1972 où le groupe voulait choquer sa maison de disques de l’époque (Decca) avec qui ils étaient en fin de contrat. L’histoire d’un étudiant arrivant à Londres pour tirer son coup et qui finit par se faire enculer par un flic à qui il demande de passer la nuit en cellule… Une chanson toute en finesse et pourtant remarquablement chantée par Jagger, dont Jerry Hall prétendait qu’il fallait assurer la vidange à chaque fois que son Mick était de sortie seul pour assurer sa fidélité. Une mission totalement vouée à l’échec….
Punchline
Dîtes moi où je peux me faire sucer la queue
Dîtes moi où je peux me faire enculer
Je n’ai peut-être pas d’argent
mais je sais dans quoi le dépenser.
Chelsea Hotel #2 de Leonard Cohen (1974)
ⓒ Sound Ideas Studio, 1974
Idole du rock bobo en général et des Inrockuptibles en particulier, on oublie souvent que Leonard Cohen pouvait être trash dans ses paroles à défaut de sa musique parfois ennuyeuse. Tel DON’T GO HOME WITH YOUR HARD ON (1977) avec dans les choeurs Bob Dylan et Allen Ginsberg complètement bourrés. Il y est notamment conseillé de ne pas rentrer chez soi suite à une engueulade conjugale la bite dure et à l’air sous peine de la voir ramollir sous la pluie, une chanson que Cohen qualifiera (à tort) de désastre.
Pourtant trois ans plus tôt, il évoquait le souvenir d’une Janis Joplin lui taillant une pipe d’anthologie au Chelsea Hotel tant et si bien que cette mise en bouche permet au poète de faire le portrait d’une femme vulnérable et géniale de talent. Un superbe contrepoint où Cohen part d’une indiscrétion sexuelle pour accoucher d’une chanson tendre sur la mort, la solitude et pleine d’amour pour une femme avec qui il n’aura partagé qu’une brève liaison.
Punchline :
Je me rappelle bien au Chelsea Hotel,
Tu me suçais la queue sur le lit défait
alors la Limousine attendait dans la cour
Tu aurais préféré un homme plus beau
mais pour moi tu faisais une exception.
https://www.youtube.com/watch?v=o6XNdT8RybY
Giving a dog a bone de AC/DC (1980)
(C) J. Albert & son (USA)Inc (ASCAP)
A des Multivers de l’univers poétique et mélancolique de Léonard Cohen, les gros bourrins de AC/DC toujours portés sur la quéquette chantaient sur le fameux BACK IN BLACK les joies de la fellation. On pense notamment au GIVING A DOG A BONE où il est question d’une nana n’étant ni Mona Lise ni une pinup de Playboy mais suffisamment douée avec sa bouche pour mettre les boules en face du trou …. Chanson suivie de son effet HAVE A DRINK ON ME ou encore YOU SHOOK ME ALL NIGHT LONG. Le sexe comme conjuration à la mort de leur leader Bon Scott et auquel l’album rend hommage.
Punchline :
Elle finira par te vaincre facilement en se mettant à genoux
Elle suce à m’en rendre dingue jusqu’à me les vider complètement
je lui donne mon os à ronger…
Toi mon toi de Elli Medeiros (1986)
(C) 1986 Barclay
Et les filles dans tout ça, on peut leur faire plaisir aussi non ? Au moment de l’explosion Punk, la jeune Elli Medeiros est à Londres avec Jacno avec qui elle forme les STINKY TOYS. Il s’agira du seul groupe français à avoir l’honneur de monter sur scène avec Les Clash et les Pistols ! Pourquoi ? Parce que la belle Elli et son pantalon raccommodé à grand renfort d’épingle à nourrice a tapé dans l’oeil du producteur Malcom McLaren. La suite tout le monde la connait : pas un Punk ne paradera sans son Iroquois et son Épingle à Nourrice !
En France, on se rappellera plus facilement de la belle Elli avec ce titre en apparence inoffensif qui triomphera au Top 50 , une émission qui nous habituera à des inepties encore plus terribles que Les papillons en l’air et les fourmis par terre, chacun est à sa place, il n’y a pas de mystères. Er….elle chante quoi la dame ? Et bien pour qui se donne la peine de pénétrer dans le texte, il s’agit du plaisir d’un bon cunnilingus enchaîné avec un 69 (année érotique). Un classique chanté par la belle sud-américaine tout en décontraction et en sourire désarmant sur une ligen de basse géniale de Janick Top.
Punchline :
Prends un petit poisson, glisse le entre mes jambes
Il n’y a pas de raisons pour se tirer la langue
ne me regarde pas comme ça, aie, tout de travers
qui fait le premier pas pour s’aimer à l’envers.
Be agressive de Faith No More (1992)
© Universal Music Publishing Group
Groupe inclassable et imprévisible, Faith No More est connu pour abriter le chanteur Mike Patton considéré par ses fans comme un des derniers génies du rock. Capable de passer du Death Metal à la ballade sirupeuse à la Bossa en passant par le volet crooner en smoking, il n’est rien sur cette planète que Patton ne puisse chanter (il rendra même hommage à Gainsbourg en livrant une belle reprise de FORD MUSTANG). Reprendre correctement du Bob Dylan n’est pas non plus à la portée de tous.
Ici, c’est le WE et il revendique son droit à sa vidange hebdomadaire dans une chanson au refrain inoubliable scandé par des Pom-Pom Girls où Marilyn Manson qui s’autoproclamera le God of Fuck ira piocher quelques idées pour son mOBSCENE. Une oeuvre pas si inoffensive que ça puisque le groupe se fera le chroniqueur impitoyable de la culture White Trash.
Punchline :
Tu es ma faveur du WE
Et j’avale, et j’avale et j’avale
Sois A.g.r.e.s.s.i.v.e.
https://www.youtube.com/watch?v=PducaZrjFGM
Flower de Liz Phair (1993)
© Sony/ATV Music Publishing LLC
En 1993 triomphe une petite blonde d’à peine à 1 mètre 50 au regard incandescent et au talent monstrueux. 26 ans plus tard, difficile encore de résister au charme de l’Américaine Liz Phair qui ,avec son EXILE ON GUYVILLE , enregistre le pendant féminin au EXILE ON MAIN STREET et sera classé par l’ensemble de la presse rock parmi les meilleurs disques de tous les temps.
Alors que le monde est à l’heure du grunge, un univers assez masculin où il est souvent question de se suicider à coup d’héroïne, la pétulante Liz parle ouvertement de s’envoyer en l’air comme dans ce FLOWER où elle raconte un coup de foudre sexuel ce qui lui vaut un beau sticker Advisory Lyrics habituellement réservé à Madonna. Une chanson qu’elle continue de défendre sur scène la cinquantaine passée et le sourire en coin.
Punchline
Dès que je vois ton visage, je ne peux pas m’empêcher de mouiller,
Je serai ta reine de la pipe et te baiserai jusqu’à ce que ta bite soit bleue.
Working for the man de PJ Harvey (1995)
© Sony/ATV Music Publishing LLC
Où l’on se rappelle que les 90’s n’engendrèrent pas que les Spice Girls. Avant de sortir depuis une décennie des disques assez ennuyeux enregistrés dans des églises, l’Anglaise PJ Harvey réinventa l’excellence du Rock Féminin en rappelant que les femmes avaient aussi une sexualité et pas forcément envie de réciter du Rimbaud à longueur d’albums de Patti Smith.
Comme Liz Phair, PJ mettait le feu au poudre en chantant le cunnilingus (Lèche mes jambes, je suis en chaleur) mais aussi ses règles (HAPPY AND BLEEDING) ou la frigidité (DRY). En 1995, elle apparaît glamour comme jamais pour un album sophistiqué phénoménal TO BRING YOU MY LOVE où le romantisme côtoie le sexe ou la peur d’être abandonnée. Impossible dans son ambiance moite où, de sa voix caverneuse elle semble chanter la bouche pleine, de ne pas voir en WORKING FOR THE MAN son manifeste à une petite gâterie.
Punchline :
Dans la nuit je cherche l’amour
Ma force vient du mec au dessus de moi
Dieu est là derrière ses boules
Et moi je travaille pour Lui.
Daniela de Elmer Food Beat (1994)
(C) XIII Bis Record
Nous sommes en 1994 et tous les gamins de France et de Navarre chante les vertus de DANIELA, la copine sympa à qui on peut mettre les doigts avant d’y aller à trois. Sur un texte grivois, les Elmer Food Beat , qui ont commencé leur carrière en donnant un concert à La Bourse (!), réalisent une sorte de miracle en troussant une chanson à La Ramones rencontrant Costello, dotée d’une mélodie imparable et des choeurs irréprochables.
DANIELA se fera prendre aux Victoires de La Musique devant une partouze de mal-baisés qui leur réservera un accueil glacial, au Théâtre de l’Empire un dimanche après midi devant un Jacques Martin hilare et iront jusqu’au légendaire CBGB à New-York. Comme tout groupe fondé uniquement sur la déconnade, ELB débandera rapidement non sans sans avoir éjaculé deux autres classiques JE VAIS ENCORE DORMIR TOUT SEUL CE SOIR et LE PLASTIQUE C’EST FANTASTIQUE qui sera adopté par le ministère de la santé !
Punchline
Et dans la bouche de Daniela
Il y a toujours de la place
Pour les copains qui passent !
Voilà, c’est fini, si vous avez constaté des oublis et voulez proposer votre Playlist les commentaires sont là pour ça. Pour le reste si vous avez été choqués, tant mieux, il s’agit de l’article d’un sale gosse qui ne voudrait pas que le blog devienne trop respectable. Même en faisant du Putaclick, j’essaie pourtant d’offrir du contenu. Et si vous n’avez pas la gaule ou la culotte mouillée après ça , je ne sais plus trop quoi vous dire nom d’une pipe ! Peut-être un dessin d’Edwige ?
Choquée, non. Surprise, oui, ça c’est sûr !
Bon je n’ai pas le temps d’écouter les chansons que je ne connais pas (la plupart de celles qui sont en anglais en fait), mais ça sera pour ce soir.
J’ai aimé apprendre des choses sur des artistes que je pensais intouchables ou vénérés (Lou Reed, Leonard Cohen… Bon sang, Leonard Cohen, un des artistes préférés de mon père !!!).
Pour France Gall, j’ai toujours trouvé ça injuste qu’on se moque d’elle à ce sujet. Moi-même je n’ai compris le texte que parce qu’on m’en a révélé le sens. Quand on t’éduque en te disant que le sexe, c’est sale et mal, et que quand tu perds ta virginité à 19 ans,on te dit que c’est tôt, forcément, la fellation, c’est pas un truc avec lequel tu es familier.
Donc forcément ce n’est pas un sujet que j’imaginais dans des chansons, surtout de France Gall. Donc oui je trouve ça vache de la part de Gainsbourg, et il me semble que quand elle a appris la vérité, elle lui en a beaucoup voulu (tu m’étonnes).
Pour l’histoire du poisson glissé entre les jambes, c’est pareil, je n’ai appris la vérité que sur le tard ! Pour moi c’était juste une chanson qui ne voulait absolument rien dire. Bon, il faut dire que j’étais en primaire à l’époque de sa sortie…
Elmer food beat, bon, ça, quand même, c’était assez clair. Sauf que pour le coup du plastique on me l’a expliqué aussi !! Naïve est mon deuxième prénom… À l’époque de la sortie du titre, j’avais 11 ans et aucune idée de ce qu’était un préservatif…
Enfin bref, tout ça pour dire que ce n’est pas le genre de chansons qui ont un effet positif.
Par contre, y en a une qui me met toujours en condition (et là je comprends qu’elle aussi a un double sens que je n’avais pas pigé à l’époque…)
Punchline comme tu dis :
« Et ta peau se mouilla,
Elle aura comme un goût, un goût de lait, et
Je te respire,
Sur ton sourire »
Ben il est très bien ton post Kaori, je n’y trouve rien de choquant.
Pour France Gall, sa réaction est compréhensive. Gainsbourg s’est effectivement comporté comme un Diablotin Manipulateur. Je me suis toujours posé la question de ses parents qui ‘lont autorisée à chanter ça. Je trouve que 50 ans plus tard la chanson reste d’une classe et d’une élégance inégalée. Je vous ai trouvé un extrait rare où les deux compères interprètent la chanson ensemble. Regardez bien le regard cynique de Serge…
Je ne connais pas la chanson que tu cites à la fin. C’est qui ?
Pour ce qui est de France Gall , elle s’est bien foutu de la gueule du monde en disant qu’elle n’avait pas compris le sens des paroles de la chanson de Gainsbourg.Ça faisait un moment qu’elle était avec le « très prude » Claude François quand elle a chanté cette chanson , le numéro de la pucelle ignorante je n’y crois pas une seconde.
France Gall était loin d’être une écervelée.Elle était très intelligente et manipulatrice et savait ce qu’elle voulait et ce dès ces débuts.J’ai toujours trouvé que « Bébé requin » était un titre qui résumait bien le personnage.
C’est Gainsbourg le grand naïf.
Rah Bruce !!! Vire mon premier comm (qui s’est validé sans moi on dirait…) et celui-ci, steuplai…. -_- (si tu as bien celui avec le lien de la chanson)
Ça m’apprendra à être trop pressée et trop curieuse !!!
https://youtu.be/CM7z42fn220
C’est ça 😉
Ah ? Indochine, Mark 1 ?
J’avais oublié l’existence de cette chanson. Sympathique. Clip à la Doisneau avec quelques plans piqués à Depeche Mode. Pas fan, mais sympathique. Je n’ai plus écouté Indochine depuis 7000 DANSES. Ça commence à faire loin…
@JP : on dit Bruce Bed.
From The Bat to ze bite…
il se passe vraiment n’importe quoi dans ce Bruce-lit !
Comme Kaori, je n’avais pas cherché de double sens aux chansons que je connaissais. Cet article participe donc à mon éducation, merci Prof Bruce.
J’obtiens un meilleur score qu’à l’article précédent, puisque je connaissais déjà Les sucettes, Walk on the wild side, Giving a dog a bone, Toi mon toi, Be aggressive, Working for the man, et Daniela (7/10).
Ahah excellent et inattendu ! Même si je déplore que ton article ne réponde pas à la question essentielle : Sucer c’est tromper ? ^^
Bon je reviendrai plus tard lorsque j’aurais eu le temps d’écouter les morceaux que je ne connais pas (Faith no more je crains le pire ^^) mais en tous cas je peux déjà dire que ton article m’a bien fait marrer 😉
Lorsque j’ai su le thème de l’article j’ai immédiatement pensé à 2 morceaux de Jesus & Mary Chain « Her way of praying » et « Just like honey » ^^
J’ignorais que ces gens savaient s’amuser (Jesus and Mary).
Quant à ta question je te donne la réponse de Marilyn Manson : les pipes, c’est comme donner un autographe….
Un article sur la pipe alors que tout le monde passe à la vap ‘ ! Vintage! Ce blog est aux réseaux sociaux ce que le vinyle est au mp4!
La morale de l histoire: pas tout compresser trop fort , ça peut faire mal !
Ah… Ça me parait hallucinant qu’on puisse ne pas voir le sous-entendu de chansons comme Les Sucettes, Daniela ou Toi mon Toit ! 😀
Sinon je ne connais pas le Faith No More (et je trouve ça inécoutable ! -_- ! ). Et heu… Je ne sais pas si c’est normal, mais je n’ai jamais, mais alors au grand jamais entendu parler, de près ou de loin, ni même en rêve, de cette Liz Phair et de ce soi-disant meilleur album de tous les temps. C’est normal ça ? 🙁
Pour me faire connaitre Liz Phair, l’extrait choisi et sa cacophonie en public n’est peut-être pas la meilleure entrée…
Alors ça m’étonnerait qu’un article sur FNM puisse m’intéresser. Je ne cherche pas à faire mon rabat-joie mais bon…
Et sinon j’ai oublié de dire que l’aquarelle d’Edwige est vraiment très impressionnante ! L’effet buccal est particulièrement puissant !
https://www.youtube.com/watch?v=U_eLq9ibnsY
Dites, c’est quoi le Banana Slit de Lio heiiin….
😀 ?
Article fort appétissant !!
@Tornado merci 😉
@Edie : ah oui, Lio… C’est la deuxième fois qu’on me parle d’elle en deux tops, c’est rigolo (la dernière fois, c’était FALLAIT PAS COMMENCER dans les chansons pour envoyer chier son monde. Je n’ai jamais réellement écouté les paroles de BANANA SPLIT ceci dit. C’est si sexplicite que ça ?
Sexplicite, ben, ça a cartonné sans que personne ne voit rien, sauf elle qui savait très bien ce qu’elle chantait ;-).
Punchline :
« Baisers givrés sur les montagnes blanches
Na na na
On dirait que les choses se déclenchent
Na na na
La chantilly s’écroule en avalanche
Banana banana banana »
Si-si : il y avait des gamins qui ont vite compris…
Bon ben non j’ai pas de blagues à faire…
le dessin d’Edwige est étonnamment envoûtant, on croit deviner un visage fantomatique avant de voir les yeux fermés et ces mèches comme autant de balafres… Eros et Thanatos…
pour l’article et je bien confirme J’adore PJ Harvey et renie Gainsbourg…
en tout cas, Bruce bien joué pour la surprise…j’l’ai pas vu venir… 🙂
-splatch-
Tellement rien vu venir , même pas le clin d’oeil aux Stranglers ?
Bruce, tu m’épates de plus en plus. Bon, j’avoue qu’en ce moment, je n’ai pas la tête à vous lire mais je fais parfois des exceptions… et quelque chose me dit que tu attends mon retour sur cette playlist.
A part le AC/DC, j’aime toutes les chansons. Je ne connaissais pas celle des Stones (d’ailleurs je n’ai toujours pas regardé Cocksucker Blues, les deux fois où j’ai essayé, les cinq premières minutes m’ont ennuyé à mourir), elle sort d’où ? Celle de Cohen non plus, je n’ai pas (encore) cet album.
Je suis totalement amoureux des albums de PJ (son meilleur) et de Liz Phair (le seul que je connaisse) que tu cites. J’ai tellement écouté le Phair que j’ai fini par rechercher les accords de FUCK AND RUN. A l’époque, je l’avais même chantée, en m’accompagnant à la guitare, à un copain au téléphone (fixe, ça va de soi).
Je trouve que cette liste porte un thème très étrange, c’est tout à fait le genre de choses que je dois conceptualiser avant de le formuler, je suis incapable de sortir ça sans réfléchir. Tu donnes toujours du grain à moudre à Nick Hornby en reprenant les bons clichés de son HIGH FIDELITY mais c’est tellement ça. Moi, je suis vraiment un gars qui adore faire des K7 (et puis par la suite des cds, et enfin des playlists), avec un ordre particulier, une ambiance, ou plusieurs, pour les copains et copines.
Par contre je ne m’intéresse que très rarement aux paroles, et c’est une des raisons qui font que je ne penserai pas forcément à tous ces thèmes. En tout cas, beau choix. C’était évident (ou presque) pour Eli Medeiros, très connu pour le Gall (que j’aime autant que toi je pense), moins évident pour le FNM (même si j’avais bien compris le son des paroles…), mais certain pour Liz Phair.
Tu te trompes cependant pour Elmer Food Beat. Je chantais ça au lycée, dès la première. Cela date donc de 1990. Je vous avais raconté que tous les matins je jouais au jeu d’arcade SUPERCOPTER avant le lycée ? Et bien dans le même bar, pendant plusieurs mois, tous les matins, j’allai mettre DANIELA dans le jukebox… encore un truc qui a disparu tiens, j’avais complètement oublié. Déjà dans les années 90, dans un des bars que je visitais régulièrement, il n’y avait plus de jukebox mais un ordinateur à la portée de tous. Les débuts des interfaces pour choisir des disques, l’ancêtre du mediaplayer. Pour en revenir aux Elmer, je n’ai pas réussi à retrouver 30CM en entier, mais j’y arriverai. Et je vais peut-être aller les voir en concert en mai avec ma moitié, mais je ne suis pas motivé. Et pourtant, à l’époque, c’était une petite révolution : ni Ludwig Von 88 ni aucun groupe un peu punk marrant n’a eu autant de succès. Tiens, je sais jouer La complainte du laboureur à la guitare. Ils ne sont pas mauvais musiciens, les Elmer. Y a pas un de leur guitariste qui joue avec les Wampas d’ailleurs ?
Merci encore de m’étonner, j’adore.
Ah d’autres titres du même genre ou sur le même sujet ? Il y en a une des Cure où il se moque de ses performances sexuelles, sur un de leur pire album, le WILD MOOD SWINGS. Le titre : JUPITER CRASH. Toujours des Cure : ALL I WANT. De NIN : CLOSER. C’est tout ce qui me vient là… pff je suis vraiment nul.
@Cyrille : merci de cette réponse détaillée. Le documentaire COCKSUCKER BLUES n’est pas bien monté. Je l’ai vu il y a longtemps. Et les extraits revus sur Youtube pour les besoins de l’article ne m’ont pas convaincus non plus.
Faire des playlists, assurer une cohérence, une ambiance, c’est tout un art. J’adorais faire ça aussi et surtout : CHANGER L’ORDRE des morceaux. Par exemple un album comme LOVE de The CULT, je le trouvais agencé n’importe comment et en modifiais totalement la tracklist. J’adorais aussi remasteriser mes disque + de basses, – moins d’aigus sur la platine vinyle de mon père. En ce sens, le blog me permet de continuer à faire joujou : agencer des thématiques et remasteriser les articles du WE !
Pour EMB , j’ai bêtement recopié la date de Wikipedia. Je te fais confiance puisque j’ai souvenir d’avoir écouté ça au lyçée à la même époque que toi.
Je n’ai jamais mis de sous dans un Jukebox. C’est….terrible. Je sais à quoi ça ressemble mais aucun moyen de savoir si c’est un souvenir fabriqué par le cinéma ou réél !!!
Le rock alternatif français : un cauchemar ! La mano, LSD, les Wampas, les Negresses Vertes, les Bérus, je déteste tous ces groupes. Tous ! Les Rita et Niagara c’était ok.
Merci de t’étonner encore au bout de 6 ans chéri, ça fait plaisir 😉
WILD MOON SWINGS : mince j’aime bien cet album, surtout les 5 premières !
Tout pareil que Bruce pour le rock alternatif : Je hais ce courant (sauf que ça m’étonne de Bruce étant donné que c’est dans la continuité du punk).
J’écoutais la Mano Negra en boucle au lycée, puisque mes copains étaient des punks. C’était LE groupe du moment. Je ne pourrais plus écouter ça aujourd’hui.
Pour les jukebox, j’ai mais pas mal de sous dedans, avant même de m’intéresser vraiment à la musique, lorsque mon oncle me traînait dans les bars le dimanche matin…
Le rock alternatif français m’a toujours ennuyé également, j’aime beaucoup la Mano mais je suis incapable d’écouter un de leurs albums en entier. LSD, les Garçons Bouchers tout ça m’ennuie. Mais j’aime bien le live des Bérus, pas trop musicalement, mais pour la révolte qu’ont y entend, c’est plus un témoignage pour moi, c’est un peu de la nostalgie. C’est pile le genre de disques que je n’écoutais que chez les potes. Quant à Ludwig, c’est juste que parfois ça faisait du bien d’écouter des trucs marrants, à connotation uniquement humoristique. Ca m’arrive encore d’écouter ce genre de choses, comme ce que peut faire David TMX. C’est pour moi la même démarche que lorsque j’écoute Delpech Mode.
https://www.youtube.com/watch?v=JpNpRkl09Hw
@Cyrille : écouter Ludwig à l’époque c’était un peu le rires et chansons pour ado.
Musicalement ça n’a aucun intérêt.
Tous ces groupes ont fait -quelques- bons singles, King Kong 5 en est un, oui, mais 30 ans plus tard force est de relativiser : alors qu’à l’époque tous ces groupes pensaient détroner les dinosaures (les artistes-sob-quarantenaires), non seulement ces dinosaures vivent encore, mais l’héritage musical de tous ces moucherons agaçants est quasi nul. Mis à part Manu Chao et sa période Bob Marley.
Tu n’aimes pas Depeche Mode Cyrille ? Pour le coup voici un groupe incroyable.
@Tornado : ma culture est d’avantage axée sur le métal ou le hard rock en plus classic rock. TOut ce rock alternatif parle plus sans doute à Patrick.
Ah non je suis tombé amoureux de Depeche Mode en 2001. Je suis un fan total, c’est un groupe majeur et je regrette de ne pas encore les avoir vus en live. Comme New Order, il m’a fallu quelques années avant de les comprendre. Mais une fois que j’ai découvert Music For The Masses, ça a été une révélation. J’ai n’ai écouté que du Depeche Mode pendant six mois après ça.
Amen.
@Cyrille : Magnifique ton lapsus « Delpech Mode » ! 🙂 (toi qui es fan de Michel)
J’ai longtemps écouté les deux albums latino de Manu Chao (Clandestino
et Próxima Estación Esperanza). Je n’aime pas du tout ce type qui a l’air d’être le mec le moins sympa de l’univers. Mais franchement ces deux albums valent le détour. J’ai arrêté de les écouter quand la hype latino a commencé à me fatiguer. Mais il y aura néanmoins un titre de ces albums dans mon TOP 10 en préparation…
@Tornado : clique sur le lien de Jyrille, ce n’est pas un lapsus ;).
@Jyrille :
Oh Mon Dieu, Delpech Mode, Enjoy the Loir et Cher, tu m’as offert une bonne dose de marrade ce matin !!
DM, ah… Ils mériteraient un TOP 10 rien qu’à eux…
Merci Kaori ! Oui Tornado, j’adore Michel, mais Kaori a raison : ce n’est pas un lapsus. Les albums de Manu Chao, le premier en tout cas, a longtemps tourné chez moi mais cela vient plus de ma moitié. C’est sympa mais pas trop mon truc (et pourtant j’ai aussi l’album de Sergent Garcia sorti à la même période).
Top 10 DM c’est une très bonne idée !
Sinon rien à voir, je viens d’avoir une dédicace de Blutch. Je suis un peu ému, elle est très belle (tellement qu’il l’a prise en photo).
@CYrille : raconte nous cette rencontre !
@Huck : ahaha ! Touché ! Effectivement elle vivait avec l’autre maboul qui l’a même humiliée en coulisses de l’Eurovision.
Je ne le savais pas manipulatrice. En quoi ?
Je pense à ton inverse que cette histoire est vraie. Je ne vois pas l’intérêt pour elle de se ridiculiser aux yeux de son public.
Oh, il n’y a pas grand chose à raconter Bruce… Je n’étais pas certain d’y aller, surtout que je savais qu’il fallait acheter son catalogue à 39 euros, seul album qu’il dédicacerait. Et puis j’ai eu l’occasion d’aller en ville alors j’ai foncé. Laet m’a accompagné. Il y avait un peu de monde, évidemment, et on a dû attendre une petite heure peut-être, avec une dizaine de personnes devant moi. D’autres ont suivi après moi… Il a pas chômé.
Le truc marrant, c’est le type qui est passé avant moi. Blutch lui demande ce qu’il veut, si il veut quelque chose de spécifique. Le gars lui demande « une Fabienne de VITESSE MODERNE un peu sexy ». Là Blutch bugge un peu : « Mais… vous savez que c’est un homme en fait ? » Le gars n’avait pas compris que c’était un travelo dans la bd. Laet lui fait remarquer qu’il faudrait ptêt se poser des questions et moi j’ouvre un des Vitesse Moderne en étal et lui montre la case qui explique. Blutch dit que c’est Cendrillon, que le matin, elle a de la barbe et se transforme.
A mon tour, je lui dis de faire ce qu’il veut. On parle de Metz où il n’était jamais venu (incroyable pour un alsacien), de ses expos en cours à Strasbourg, de sa bd en cours (une nouvelle aventure de TIF ET TONDU qui est prépupbliée comme (je lui fais remarquer) ce qu’ils ont fait avec Tardi il y a quelques années – c’est ça ! me dit-il), de son pentel tout défoncé qu’il a repris à son jeune fils (il n’utilise que ça pour dédicacer), de la chance qu’il a de pas avoir un temps pourri aujourd’hui, bref, rien de spécial. Il est tellement content de sa dédicace qu’il me demande s’il peut la prendre en photo, évidemment, et hop, il l’immortalise avec son téléphone. En sortant, Laet me dit qu’elle l’a sans doute inspiré, qu’elle avait un peu cette pose, debout à côté de moi. Pourquoi pas.
Bravo à Laetitia !
Blutch repasse à Paris en fin de semaine.
Et je réalise n’avoir jamais rien lu de lui.
C’est votre faute, aucune review en 6 ans !
Ah c’est vrai… Je te ferais une review. Il faut que je réfléchisse. Mais en vrac, pour commencer : Le petit Christian (L’Association), Rancho Bravo, Blotch, Waldo’s Bar (tout ça chez Fluide) Mademoiselle Sunnymoon (Fluide puis L’Association). Pour embrasser plein de périodes et de styles : Mish Mash (Cornélius). Pour sa première grande oeuvre : Vitesse moderne (Aire Libre Dupuis). Et après, c’est le bazar…
Je me demande si Présence connaît bien. En fait je me demande si quelqu’un d’autre que moi lit du Blutch ici.
Pour sa seconde grande oeuvre : Peplum chez Cornélius.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Blutch
Ahahaha ! Bien vu !
On m’a toujours dit que je faisais les choses à l’envers !
Et l’abominable Cream, du Prince en mal d’inspiration ?! Toujours pas pigé comment un truc aussi musicalement plat ait pu autant se vendre avec un message aussi beuark en sous-titres, sinon justement à cause de ça. Sister était autrement mieux troussé.