Bilan 2018
EDITARD
Les éditos, c’est bien les premières années, on a quelques amis à remercier, puis un peu plus à chaque fois, l’idéal étant d’inviter Xavier Lancel, Laurent Lefeuvre ou Véro Cazot pour les faire à ma place… Celui-là, je l’écris au dernier moment, c’est un éditard. Parce que au bout de 6 ans, je me retrouve dans la peau d’un Drucker ou d’un Lauréat des Césars à remercier invariablement ma chère équipe et nos fidèles lecteurs. Une cérémonie à la papa huilée et routinière qui n’a pas sa place chez Bruce Lit. On est plus rodé, plus organisé, nimbé de certitudes sur ce qui va marcher et se planter. Mais la routine n’a pas sa place ici, notre objectif étant toujours de proposer ce petit supplément d’âme, cet indéfinissable charme, cette petite flamme qu’on ne trouve pas ailleurs sur la blogosphère.
En 2018, Bruce Lit a publié ses reviews comics dont vous êtes friands, mais pas que. L’enthousiaste Eddy Van Leffe a accompli sa première saison en la commençant avec le Mangaverse chez Marvel et en la terminant en rendant hommage à Ronnie James Dio ! Nous sommes repartis à la rencontre de jeunes prodiges de la BD Francobelge : Vero Cazot, Camille Benyamina et le patron Olivier Bocquet.
Il y a eu une thématique autour de la littérature, un spécial Louis Ferdinand Céline, un Top 10 des albums rock les plus déprimants, trois reportages au Comic Con dont un au Japon ! Les chroniques cinéma de Tornado et Mattie Boy, les très populaires défis Nikolavitch et le légendaire Figure Replay. Les articles collectifs rédigés illustrés par Pierre ont également marchés du feu de Dieu. Moment d’émotion incroyable à la mort de Stan Lee où l’article hommage s’est écrit dans la journée.
Bref, on ne s’ennuie jamais chez Bruce Lit, car, j’aime répéter cet adage de Joe Strummer, L’ennui est un crime.
Cette année, les guests sont les hommes et les femmes de l’ombre œuvrant de manière cruciale pour le blog. Vous les trouverez après le bilan de l’équipe en place.
Un grand merci enfin à Mattie Boy qui signe l’illustration de cette année pour un résultat aussi punchy qu’efficace puisque livré quasiment 48 heures après sa commande.
Tout le monde, ‘l’est content ? Presque, si vous étiez aussi nombreux à commenter qu’à nous lire en silence, p’tits voyeurs !
Que commence le bilan à déguster de la Bruce Team avec un titre de chanson des Beatles sous chaque photo de nous pour vous en hommage au cinquantième anniversaire du WHITE ALBUM. Saurez-vous y trouver les clins d’oeil ?
Clap Clap Clap
– Bruce 2018
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ALEX NIKOLAVITCH
Ma Meilleure Lecture de l’année : BATMAN WHITE KNIGHT. Pas parfait dans sa construction, mais bien mené quand même, avec de chouettes idées et un dessin imparable.
Mes déceptions : SECRET EMPIRE. Après tout le buildup dans Captain America, on se retrouve avec un crossover boursouflé et longuet, qui aurait gagné à être plus court, à aller à l’essentiel.
L’article que j’ai préféré écrire : Le papier sur la Tante Pétunia, parce que je m’y vautre dans le n’importe quoi en suivant jusqu’au bout une logique complètement bancale.
Mon film /série / animé de l’année : Pas un truc de cette année, mais de l’an passé, sauf que je ne l’ai découvert que récemment : TABOO, avec Tom Hardy, un truc un peu glauque dans le Londres de 1814, avec de la magie, des coups tordus, et un Jonathan Price qui s’amuse visiblement beaucoup.
BRUCE LIT
Mes meilleures lectures de l’année : C’est avec un plaisir inattendu que j’ai -enfin- apprécié des récits de BATMAN. Mention spéciale à LA PROIE DU Dr STRANGE que j’ai dévoré. SUPERGIRL de Joëlle Jones et Jillian Tamaki : un enchantement de simplicité et de grâce J’ai été surpris par la qualité d’écriture de Bendis sur JESSICA JONES. Dans le doute, j’ai relu son SECRET INVASION ; ouf, c’est toujours aussi naze…
Comics Indépendants : MOTOR GIRL de Terry Moore, une maîtrise inégalée voire inégalable entre l’écriture et un dessin tout en sensibilité. Mention très bien à Jeff Lemire qui, avec son ROYAL CITY signe un drame familial intimiste brillant et profond.
Mangas : HEADS de Motoro Masé. Le papa d’IKIGAMI avec ce thriller sur la dissociation de personnalité ne cesse de m’éblouir.
BD : UNE SOEUR de Vivès m’a beaucoup touché, un récit tout en délicatesse d’une initiation érotique.
Ma déception : Tout ce qui a été estampillé Neil Gaiman cette année, AMERICAN GODS, STUDY IN EMERALD ou son truc avec les frères Moon /Ba, m’a semblé plat, répétitif et fade. Chiant. Un regret : avoir loupé par 3 trois fois, et toujours pour des raisons surréalistes, le couple Bocquet-Cazot à Paris.
Mes articles préférés : L’interview fleuve de Olivier Bocquet m’a permis d’aller jusqu’au bout de mes ambitions journalistiques. Fier également d’avoir épinglé à mon tableau de chasse Christian De Demetter et Jacques Terpant.
Mes séries / animés : Sans hésiter, ASSASSINATION CLASSROOM, un véritable manifeste d’éducation humaniste. LUKAS sera à la filmographie de Jean-Claude Van Damme ce que TCHAO PANTIN a été pour Coluche : une perle de film noir et poisseux.
THE LAST KINGDOM avec son Jack Bauer version Viking m’a ébloui tout comme Jessica Biel dans THE SINNER, un thriller psychanalytique dans la pure lignée de MARNIE.
Enfin, les 3 saisons de DIX POUR CENT, une série française sur les coulisses du cinéma brillent par leur sens de la comédie humaine.
CYRILLE M
Mon coup de coeur : exponentiellement, ma pile de bds à lire augmente sans que j’aie le temps de la réduire. Il faut dire que j’ai eu pas mal de beaux cadeaux et en parallèle j’essaye de ne plus louper les sorties, quitte à accumuler les tas de bouquins… Alors cette année, je vais choisir I KILL GIANTS de Joe Kelly et J.M. Ken Niimura. Un comics qui ressemble à un manga, presque en noir et blanc, extrêmement dynamique et très touchant. Une histoire universelle. Je n’ai pas vu le film. Je citerai également en franco-belge la série ELRIC, le nouveau Libon LES CAVALIERS DE L’APOCADISPE, le cinquième tome des VIEUX FOURNEAUX qui est plus réussi que le précédent et un vrai moment de rigolade, FEUX de Mattoti et PECHES MIGNONS de Arthur de Pins.
Je suis heureux que les rééditions de Morrison que je n’avais pas lues, SEVEN SOLDIERS OF VICTORY, FINAL CRISIS et MULTIVERSITY soient enfin arrivées. Mais j’ai également complété mes BATWOMAN par J.H. Williams III et en manga, j’ai commencé ASSASSINATION CLASSROOM.
Ma déception de l’année : /
L’article que j’ai préféré écrire : oh ben tous, comme toujours, surtout que là, je n’ai fait que trois interviews, deux bds et deux séries télés… Même si j’adore les team-ups, je crois cependant que celle qui m’a fourni le plus de plaisir à écrire fut celle sur INJECTION .
Mon film / ma série / mon animé de l’année : la grosse découverte de l’année fut NETFLIX. Cela a totalement changé notre rapport à la télé. La claque, elle vient de COWBOY BEBOP, un anime unique en son genre, qui ne vient pas d’un manga, et qui a une dizaine de disques comme bande originale. Je les ai tous, tous écoutés, je m’en suis fait une playlist. Et j’ai commencé à la revisionner. Mais je dois également citer RICK AND MORTY, AU SERVICE DE LA FRANCE, MANIAC, HAPPY!, SHERLOCK, BLACK MIRROR, LUTHER, DAREDEVIL, BODYGUARD, DARK, LAST MAN, AGGRETSUKO, THE AMERICANS et MINDHUNTER.
EDDY VANLEFFE
Ma Meilleure Lecture de l’année L’année 2018 a été ma première année de participation chez Bruce Lit, et paradoxalement, celle de mon éloignement des comics. Le seul titre que j’ai acheté cette année et qui m’ait marqué durablement fut IVAR THE TIMEWALKER de Fred van Lente et Clayton Henry chez Valiant/Bliss. C’est une déclinaison revigorante de DR WHO avec en prime une jolie histoire d’amour pas trop «émo». Sinon le roman qui m’a le plus excité à la lecture, ce fut CAPTAIN FUTURE : L’EMPREUR DE L’ESPACE de Edmond Hamilton. Dernier coup de cœur : LA RÉVOLUTION NÉOLITHIQUE par Jean Paul Demoule qui m’a bien recentré sur le sens de la vie et la place de l’homme.
Mes déceptions: Grâce à mon super pouvoir d’évitement, je parviens à esquiver tous les trucs qui me déçoivent potentiellement. STAR WARS 8 évidemment mais surtout les séries Marvel/Netflix qui ne tiennent pas du tout sur la durée.
L’article que j’ai préféré écrire Indubitablement celui sur Ronnie James Dio. Mais recevoir un «Like» de Chris Claremont pour celui sur SOVEREIGN SEVEN m’a fait sortir de moi-même un instant.
Mon film /série / animé de l’année : BOHEMIAN RHAPSODY de Bryan Singer, le seul qui m’ait remué autre chose que les dents quand je bâillais. La série: LES NOUVELLES AVENTURES DE SABRINA sur Netflix est la plus fraîche et parce que j’ai envie de soutenir un tel projet. ASSASSINATION CLASSROOM. Un truc qui va crescendo et qui nous emmène bien plus loin qu’on aurait pu croire en regardant le premier épisode.
JEAN-PASCAL NGUYEN
Ma Meilleure Lecture de l’année : LA VISION de Tom King. La vie de famille d’un super-héros androïde dans une banlieue pavillonnaire américaine… Le pitch n’était pas évident à rendre intéressant mais le scénariste m’a scotché avec son approche mariant références à la continuité et questions existentielles. Depuis, j’ai lu quelques uns de ses Batman ainsi que SHERIFF OF BABYLON, autant de lectures recommandables… Pour moi, il est vraiment devenu un auteur à suivre…
Mes déceptions : J’aurais voulu en lire (des comics), en écrire (des articles), en réaliser (des Figure Replay) plus ! Bon, je ne vais pas vous faire jouer les violons de la liste de Schindler, mais c’est mon sentiment profond, je n’ai pas assez de temps pour faire tout ce que je voudrais…
L’article que j’ai préféré écrire : celui consacré au poème Ozymandias de Percy Shelley parce qu’il colle bien à la vocation du blog, être le trait d’union entre culture geek et culture tout court… et parce que j’aime la poésie.
Mon film de l’année : DEADPOOL 2. Parce que j’aime aussi les trucs qui ne se prennent pas trop au sérieux… Et parce que ça m’a fait redécouvrir le tube TAKE ON ME des A-HA en version unplugged, avec la superbe voix de Morten Harket…
MATTIE BOY
Mes coups de coeur : Je citerai le début du run de Daredevil par Nocenti sorti dans la collection Marvel Icons de Panini, MOTOR GIRL de Terry Moore, et FONDU AU NOIR de Brubaker. Je ne me suis pas pris de grosse claque non plus, mais ce sont de bonnes lectures.
Ma déception de l’année : La baisse du coût du permis de chasse quand la France a pourtant d’autres priorités que d’encourager des fadas imbibés à tirer sur des promeneurs. Ah ! En BD vous voulez dire ? Euh…X-MEN GRAND DESIGN d’Ed Piskor m’a déçu. Non pas que ce soit mauvais, mais j’en attendais autre chose, surtout considérant les critiques unanimement positives qu’il reçoit. Toujours se méfier des trucs idolâtrés ! Ah oui et le X-FACTOR de Peter David aussi m’a laissé de marbre avec ses intrigues à base de méchants du mois, malgré des interactions entre personnages sympathiques.
Mon article préféré: Celui que j’ai écrit ? Sans doute celui consacré à la série animée NADIA. Parce que j’aime parler d’œuvres moins connues, j’ai toujours l’impression, aussi prétentieux que cela puisse paraître à mon humble échelle, de contribuer à les faire sortir de l’ombre. Et par rapport à d’autres séries parfois plus bas du front de son époque, celle-ci semble injustement oubliée.
Celui des collègues ? A force d’en lire, j’en oublie surement certains, mais parmi les plus récents, j’ai trouvé l’hommage à Bill Mantlo de notre collègue Eddy Vanleffe assez touchant. Même sans être le plus grand fan de Mantlo moi-même, la démarche était réussie.
Mon film et ma série préférés : J’ai bien aimé la série PENNY DREADFUL conseillée par Tornado. Mais comme c’est également la seule série que j’ai regardée en 2018, la concurrence n’est pas rude. Cela dit c’est une bonne série d’horreur pour les amateurs des classiques littéraires comme DRACULA, FRANKENSTEIN, LE PORTRAIT DE DORIAN GRAY et autres classiques cinématographiques comme THE WOLFMAN, THE BRIDE OF FRANKENSTEIN, etc.
Et j’ai beaucoup aimé les films de Denis Villeneuve comme BLADE RUNNER 2049, PRISONERS et PREMIER CONTACT.
PATRICK FAIVRE
Ma Meilleure Lecture de l’année : Je dois confesser que cette année fut la première où je n’ai tout simplement lu aucun comics mainstream ! Une année Marvel & DC Proof ! Incroyable. La fin d’une histoire d’amour entre les super héros et moi ? Peut-être, mais pas la fin du monde pour autant, puisque cette année fut riche en surprises du coté Franco-Belge ou en Indépendant.
Quoi qu’il en soit si je ne devais retenir qu’une lecture cette année ce serait probablement LES DAMNES DE LA COMMUNE. Cet ouvrage est particulièrement marquant pour son coté OLNI (Objet Lisible Non Identifié), pour la somme astronomique de travail qu’il a représenté (15.000 gravures à numériser et à classer, l’auteur a dû avoir des weekends sympas) et la représentation d’une période de l’histoire de France qui me passionne.
Mes déceptions : La seule façon de ne jamais être déçu c’est de ne rien attendre. Voilà cela vous fera 100€ la consultation.
L’article que j’ai préféré écrire : Je crois que le sujet qui me tenait le plus à cœur c’est ma rétrospective consacré à Christian De Metter. Ce dessinateur-scénariste (à moins que ce ne fut le contraire) au lyrisme empreint de noirceur ne pouvait que me bouleverser !
Mon film de l’année : Cette année la plus grosse surprise fut indubitablement AVENGERS 3. Alors que tout le monde attendait un énième blockbuster sans personnalité, nous avons eu droit à un film choc et surprenant, aussi bien mené qu’émouvant. Une franche réussite.
Pour le coup je le mettrai à égalité avec son exact opposé : un film réalisé sans AUCUN budget : ONE CUT OF THE DEAD , génialement drôle et créatif ! La morale de l’année sera qu’avec ou sans argent il y a toujours un moyen de faire un bon film !
PIERRE N
Meilleure lecture de l’année : Pour le versant indé, la première marche du podium échoit à la série PROPHET de Brandon Graham (accompagné par une cohorte de dessinateurs, parmi lesquels se distingue particulièrement Giannis Milonogiannis). Un très bon titre de science-fiction, mais pas forcément adapté à tous les goûts & sensibilités, puisque la narration se veut assez aride.
THE ONE de Rick Veitch, paru initialement au sein de l’imprint Epic au mitan des années 80, puis réédité actuellement chez IDW (sous la forme de singles puis d’un recueil). SOONER OR LATER dans une moindre mesure, une oeuvre de jeunesse joyeusement foutraque mais somme toute assez mineure dans la bibliographie commune de Milligan & McCarthy (contrairement à SKIN ou PARADAX!).
Pour le versant mainstream plus récent, une double dose de Dan Slott, avec d’un côté un final poignant à haute teneur émotionnelle (la conclusion idéale de son SILVER SURFER), et de l’autre l’excellent début d’un run très prometteur (TONY STARK: IRON MAN, où comment redonner du lustre à un Tête-de-fer dans le besoin). Ewing confirme son statut d’auteur à suivre de près avec IMMORTAL HULK (un probable grand run en devenir, si tant est qu’il puisse tenir cette note jusqu’au bout).
Mes déceptions : Le premier tome pas vraiment palpitant du SEVEN TO ETERNITY de Remender et Opeña. S’il serait probablement exagéré de parler d’énorme déception dans le cas de BATMAN: WHITE KNIGHT, il n’empêche que j’en attendais forcément plus de la part d’un créatif de la trempe de Sean Murphy.
Mon article préféré : Celui sur la mini-série FANTASTIC FOUR: 1234 de Morrison, par forcément l’oeuvre la plus populaire de l’ère Jemas, loin s’en faut.
Film/série/animé favori : le film IMITATION OF LIFE (par le réalisateur Douglas Sirk) & la série THE DEUCE (par le showrunner David « The Wire » Simon).
PRÉSENCE
Meilleures lectures de l’année : À nouveau l’année a été riche en lectures diverses dont d’excellents séries en comics comme DETECTIVE COMICS (de James Tynion Iv, avec plusieurs équipes artistiques toutes de bon niveau), THE WALKING DEAD (heureusement que Bruce me fournit mes doses), la fin de POSTAL, la redécouverte des ABC Warriors de Pat Mills, la très bonne fin de GWENPOOL, la série SOUTHERN BASTARDS (de Jason Aaron & Jason Latour), la découverte des comics oniriques de Rick Veitch, ainsi que ses histoires sans parole en Panel Vision.
Cette année, mes plaisirs les plus intenses en lecture proviennent de la bande dessinée franco-belge : LES PETITES DISTANCES , la trilogie des TEMPS NOUVEAUX/Après-guerre/Les jours heureux (de Warnauts & Raives), et LE CHALET BLEU, de Jean-Claude Servais (avec Raives). Oui, ça fait 2 années de suite pour JC Servais.
Mes déceptions : Dans le désordre, ma plus grande déception est de ne disposer que de 350 mots, pas assez pour faire honneur à toutes les découvertes éclairées effectuées sur le présent site en 2018, grâce à la diversité et la pluralité des contributeurs, anciens comme nouveaux. Si vraiment, il faut trouver à redire dans le monde des comics, je citerais la politique de gestion des dessinateurs chez Marvel, avec un turnover propre à dénaturer n’importe quelle série. Mais le plus dur à supporter a été la diminution de la fréquence des Figure Replay.
Film/série/animé de l’année : c’est quoi ?
Parmi les articles que j’ai apprécié réaliser, il y a celui sur LES PETITES DISTANCES, avec la chance inouïe de pouvoir le compléter par l’interview des autrices (merci Bruce), l’interview de Phi Cordier (c’était un peu intimidant de disposer d’une occasion de parler technique avec un spécialiste), et le duo avec Jean-Pascal Nguyen pour Alan Davis (un article à paraître où il m’a fallu surmonter une panne d’inspiration aussi imprévue qu’improbable).
TORNADO
Ma meilleure lecture de l’année : Alors là ça va aller vite car je n’ai lu que très peu de comics cette année ! Etant donné que je me suis fait quasiment tout Lovecraft avec les trois recueils du MYTHE DE CTHULHU parus chez Bragelone (ainsi qu’une poignée de ses adaptations en BD par Horacio Lalia ou Ian Culbard, c’était pas mal), plus une gigantesque biographie de Gainsbourg par Bertrand Dicale, il ne me restait pas beaucoup de place pour autre chose. J’ai quand même poursuivi l’aventure BLACK SCIENCE de Rick Remender, que je continue d’apprécier plus que la moyenne.
Ma déception : Ma principale déception concerne le final de la série NAILBITER . Après nous avoir fait miroiter un scénario de folie cuisiné aux petits (m)oignons, Joshua Williamson s’est foutu de notre poire avec un dénouement minable, prouvant qu’il s’était lancé dans son script vertigineux sans aucune idée de comment il allait résoudre les fils de son intrigue. Pour le talent, on repassera, mais pour l’esbroufe, il mérite donc le pompon (et en plus le dessinateur semble s’être désintéressé de son travail en cours de route).
Du côté du slip mainstream, je me suis refait les Amazing Spiderman période SAGA du SUPER BOUFFON : Sans surprise, j’ai trouvé que c’était du old-school assez balourd et ennuyeux, avec quelques passages réussis pour un ensemble lourdingue dominé par la baston du mois.
L’article dont je suis le plus fier : Clairement celui sur les téléfilms SPIDERMAN de la fin des années 70, car il a su fédérer tous les lecteurs dans une ambiance sympa et chaleureuse, pimentée de quelques parties de rigolade.
Mon film de l’année : Au départ je voulais mettre BLADE RUNNER 2049, soit la meilleure suite tardive qu’il m’ait été donné de voir et un miracle en termes de réussite artistique à l’heure actuelle au rayon des blockbusters. Denis Villeneuve est incontestablement ma nouvelle idole (sera-t-il capable de relever le défi DUNE ?). Sauf que je me suis aperçu que le film était en fait sorti en 2017 !
Alors j’ai cherché et je n’ai rien trouvé de bon à mettre à la place. Jusqu’à… la semaine dernière où, in-extrémis, je suis allé voir le deuxième film de la saga LES ANIMAUX FANTASTIQUES (spin-off d’HARRY POTTER) : Une pure merveille de cinéma populaire et grand-public dans le sens noble du terme, intelligent, poignant et extrêmement intègre à tout niveau. Là encore, un miracle de réussite populaire et universelle à l’heure où le cinéma hollywoodien s’écroule sous le cahier des charges de ses produits calibrés insipides. Et une itération qui confirme, pour ceux qui ne l’avaient pas encore perçu, le génie de J.K. Rowling, qui continue de développer et d’approfondir, depuis toutes ces années, la grande mythologie féérique de notre époque. Il va décidément falloir que je m’y colle pour un article dédié à cette œuvre exceptionnelle…
LES HOMMES ET FEMMES DE L’OMBRE
Ils ont aidé le blog cette année en coulisses : Arian Noveir a les clés de la maison et affronté toujours avec le sourire les bugs les plus salauds : des problèmes de sauvegardes, un Google Analytics devenu fou et des plugs-in sûrement installés par la mafia russe.
Benjamin Thomas a tenu tout l’été et jusque sur la plage une permanence juridique durant l’affaire AFP, assurément télécommandée par la mafia russe.
L’artiste Edwige Dupont a illustré de nombreux articles sur le rock et été nommée illustratrice officielle durant l’affaire AFP encore et toujours pilotée par les Russes (Lit).
ARIAN NOVEIR
Mon coup de cœur pour cette année 2018 va pour le manga ORIGIN par BOICHI (DR.STONE), un seinen avec de l’énergie à chaque planche, dessiné à la perfection, un manga SF qui se déroule en 2048 chez la mafia japonaise avec une touche cyberpunk. Un 1 vs. All que j’espère suivre dans les tomes à venir.
Ma déception 2018 est sans conteste DEVOLUTION de Wayshak er Remender qui n’est qu’un comics qui se vaut nouveau sans l’être. Une histoire se passant dans un monde post-apo avec encore une fois des expériences qui tournent mal et un monde qui régresse. C’est la dernière fois que je « teste » sans me renseigner.
Enfin pour le meilleur film/série/animé 2018 je vais faire un peu le ménage dans mon esprit et dire que READY PLAYER ONE l’emporte : la nostalgie et la beauté de la réalisation de ce film le place devant AVENGERS : INFINITY WAR que j’ai adoré au cinéma.
BENJAMIN THOMAS
2018, année surprenante où la réussite Marvel est couronnée par AVENGERS : INFINITY WAR, synthèse de dix années de films – mais, aussi, de l’esprit qui a passionné la majorité des lecteurs pour le médium.
J’écris pour la première fois ici, donc je suis les ordres du Boss : mon plaisir 2018, c’est la tenue exceptionnelle du MCU, mais aussi le Fresh Start, qui m’a réconcilié avec « mon » Marvel. Cela n’est pas aussi fort qu’il le faudrait, mais les FF reviennent, et cela sonne bien. IRON-MAN retrouve des couleurs et une folie douce sous Slott, qui épouse toute la franchise,. même le plus polémique. Aaron continue de marteler ses idées puissantes sur THOR, après la difficile mais sublime transition Jane Foster. X-MEN RED laisse espérer un titre engagé et pertinent. Superbe prestation de Thompson sur ROGUE AND GAMBIT.
Mon coup de cœur demeure MISTER MIRACLE de King, qui livre autant un hommage à l’oeuvre et à l’homme Kirby, qu’une réflexion intense sur les sentiments d’un trentenaire paumé face aux responsabilités, aux erreurs passées et à la paternité. Sublime, mystérieux, profond, terrible ; magnifique.
En déception, je vise la politique générale de DC, via ses projets DOOMSDAY CLOCK (mauvaise histoire, mauvaise idée, qui n’en finit pas) et HEROES IN CRISIS (dont les thèmes viennent assombrir un univers qui retrouvait enfin du positif avec Rebirth). L’éditeur s’enferme ici, ce qui est fort dommage vu ses précédents efforts.
Je profite enfin pour remercier Bruce et son équipe exceptionnelle. Avoir pu participer et aider ce site, c’est ma fierté 2018 !
EDWIGE DUPONT
Mes Meilleures Lectures : L’ESPRIT DU 11 JANVIER. Le scénario de Serge Lehman accompagné par le graphisme magistral de Gess m’a émue et conquise. Petit chef d’oeuvre, réalisé en noir et blanc (l’ombre et la lumière ? ) pour un témoignage bouleversant entre réalité et fiction.
N’ayant pas eu le temps d’être cinéphile cette année, je mettrai en exergue MARILYN, DE l’AUTRE CÔTE DU MIROIR. La technique employée par Christian de Metter est tout simplement bluffante.
L’article que j’ai préféré illustrer : J’ai adoré illustrer la famille Gainsbourg même si toutes les demandes m’on fait grand plaisir. Auteur, compositeur, interprète, pianiste, artiste peintre, scénariste etc. Gainsbourg avait toute sa place ici. Pour la petite histoire, ma première séance de cinéma fut LA PETITE VOLEUSE.
Pour conclure, je dirai que ce blog dans son intégralité est un véritable coup de cœur. Que nous soyons amateurs ou complètement Geeks, il a cet faculté de nous immerger dans la culture aussi large soit telle. On sent bien la passion et la maîtrise, avec une équipe sacrement chevronnée. C’est ça qui est pertinent et merveilleux ! Merci pour toutes ces portes grandes ouvertes ! Longue vie à Bruce Lit !
THE END
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Pendant 15 jours, Bruce Lit se met au vert avec cette superbe évocation de la littérature anglaise. Que Dieu nous préserve !
Difficile de résister à l’illustration de Mattie Boy, avec un Bruce méphistophélique. 🙂
À lire le bilan de chacun, on en découvre la richesse de la diversité, et on repart avec plein de nouvelles idées de lecture. À nouveau, j’apprécie de faire partie d’une telle équipe. C’est une très bonne idée que d’avoir donné a parole aux personnes qui contribuent en coulisse, de pouvoir ainsi les découvrir.
Je souhaite de bonnes fêtes de fin d’année à tous les coéquipiers et tous les lecteurs, et de bonnes vacances pour ceux qui en prennent.
J’adore le bilan de fin d’année, c’est l’occasion de découvrir ou confirmer ce qui vaut le coup. Je triche cependant toujours car je ne fais pas que citer ce qui date de 2018, mais tout ce que j’ai pu lire dans l’année et pour une fois, voir. Je confirme donc que DIX POUR CENT c’est super bon (oui je l’ai déjà dit), et j’ajouterai depuis l’écriture de ce bilan le très joli et drôle PLAN COEUR. Je me suis mis à OZARK et c’est terrible. Pour ceux qui aiment JUSTIFIED (coucou JP), vous pouvez y aller !
Je n’ai pas encore fini le BATMAN WHITE KNIGHT de Sean Murphy mais je me range déjà du côté de Nikolavitch : on ne s’ennuie jamais et le dessin est magnifique. Je viens également de lire CES JOURS QUI DISPARAISSENT et je pense ne pas avoir vraiment compris la fin : ce n’est pas grave, je me propose d’en faire l’article. Je n’ai pas compris grand chose à FINAL CRISIS, même si des épisodes du run de Batman de Morrison y sont réutilisés, mais c’est une lecture à la fois dense et très rigoureuse, demandant beaucoup d’attention, avec de sacrées planches. J’ai pas mal de bds de 2018 qui m’attendent dans ma pile de lecture, et j’en aurai encore sans doute une ce soir.
Au niveau déceptions, je peux désormais en mettre trois : le dernier THORGAL (le dernier peint par Rosinski) est une catastrophe industrielle, et les séries MARVEL LUKE CAGE et IRON FIST de Netflix. Autant celle sur Iron Fist a quelques jolis moments et des personnages attachants (la toute fin de la saison 2 bascule quasiment dans le pulp, ce qui aurait pu être une super idée de développement tant son univers s’y prête), autant après un départ en fanfare LUKE CAGE est tombée dans le n’importe quoi, sans enjeu, détruisant toute la sympathie première pour les personnages pour en faire des boulets insupportables et étirant des intrigues sans intérêt.
Je suis comme Présence très content de voir les femmes et hommes de l’ombre donner ici leur avis, et comme lui je repars de cette lecture avec de nouvelles idées et pistes à défricher pour les prochaines oeuvres auxquelles s’intéresser. Et comme toujours, je suis très fier de faire partie de cette équipe. Merci à toutes et tous et bonnes fêtes de fin d’années !
La BO : je me suis remis aux Kinks récemment suite au visionnage de THE DARJEELING LIMITED, un film de Wes Anderson, qui utilise deux de leurs titres tirés de LOLA VS THE POWERMAN, notamment le magnifique STRANGERS. Et même si je n’ai pas encore eu le temps de tous les écouter, le VILLAGE GREEN PRESERVATION SOCIETY est un sacré disque. J’adore leur titre ANIMAL FARM, sans doute inspiré du livre de Orwell.
« Je triche cependant toujours car je ne fais pas que citer ce qui date de 2018, mais tout ce que j’ai pu lire dans l’année »
Ah moi perso j’ai toujours fait ça^^
Y’a pas grand chose datant de l’année en cours dans mes bilans.
Merci pour le compliment sur le dessin^^
Ah et le dessin de Mattie Boy est superbe ! Les idées sont super bien trouvées et l’exécution est splendide, comme si tu t’affirmais encore plus.
J’ai bien noté la présence de Feux (de Lorenzo Mattoti) et de Péchés Mignons (d’Arthur de Pins) dans ta liste. 🙂
La tombe d’Adam Sandler c’est un easter egg ou c’est juste que Matt ne supporte pas ses comédies ? ^^
Cyrille : » THE AMERICANS »
Copain !
Il y a visiblement une épidémie de Hulks dans les avatars cette année. X)
Mine de rien, on peut trouver des correspondances, en reliant les points en terme de goûts et des noms en commun dans chaque avis (certaines déceptions des uns sont les coups de coeurs des autres).
Dans les œuvres citées dans ton bilan j’ai eu du mal à m’enthousiasmer pour tous les tomes de Prophet, même si je l’ai lu jusqu’à la fin de Earth War. Par contre, ça fait plaisir de savoir que des lecteurs redécouvrent The One. IDW a également republié Brat Pack qui m’attend dans ma pile de lecture pour une 3ème relecture.
Ouais ! J’attends impatiemment la saison 6 sur Netflix… J’ai aussi beaucoup aimé les films IMITATION GAME, LE GRAND BAIN et BOHEMIAN RHAPSODY et je dois continue la série MAN IN THE HIGH CASTLE, cités par d’autres ici.
Après déception ne veut pas forcément dire « gros caca puant », mais juste qu’on espérait plus, que ça laissait présager de bonnes choses…ou que les avis positifs de tout le monde sur la toile ont auréolé de gloire le truc…et au final, bah on s’est fait un peu chier en le lisant…
C’est sympa de voir les retours de personnes de l’ombre^^
Et on a la confirmation qu’Edwige Dupont travaille par terre, probablement enfermée dans une cave chez Bruce, sans fenêtre. Bravo hein !
Alors….
@Mattie Boy : j’adore ta composition avec ce Actarus en premier plan tombé d’on ne sait où. Il est secouru par la sémillante Natacha nu-pieds. On voit ici ton souci du détail : pour courir au secours du Prince d’Euphor, mieux vaut tomber les chaussures à talon ! A droite, Flagada annonce son arrivée discrète pour 2019. Miss Hilk arrive triomphante, tandis qu’une barbare court vers ma tronche, une épée à la main…Pas rassuré…
Ton avatar : c’est le fils de Skeletor ou un échappé de Ghoul’sGhosts ? Nous avons MOTOR GIRL en commun. Je n’ai pas lu FONDU AU NOIR mais Brubaker est effectivement remonté dans mon estime avec le dernier tome très intense. Il ne faut pas le louper !
Alex : il faudrait penser à laver ta culotte. Même constat que toi pour SECRET EMPIRE, c’est chiant à mourir à l’inverse de la construction de l’event passionnante.
@ Cyrille M : Fumer tue ! J’ai bien aimé aussi PECHES MIGNONS.
J’essaie de ne pas trop me Netflixiser, je trouve, pardonne l’expression, cette chaîne abrutissante, trop addictive. Je marque une pause volontaire entre deux séries de 15 jours à chaque fois. La fin de Dix pour cent vue la semaine dernière est réussie. T’as vu le gars, Matthias, c’est le clone de Benjamin Biolay !
Je retiens ta proposition de review de Ces jours qui disparaissent.
@Omac Spyder : Freud Strikes back, Puny Onfray !
Si même toi, l’éternel optimiste avec Présence, désespère de l’état de Marvel, où va t’on ? Sur le Divan !
@Patrick : j’ai interviewé De Metter et pas toi, nananèreuh !
@ Pierre : mon allergie à la scifi m’a semble t’il protégé de la déception de 7 to eternity.
@Présence : je dois avoir à la cave un magnétoscope et quelques VHS pour te familiariser avec ce truc là, le cinéma. Tu vas voir, y’a des trucs pas mal…
J’ai effectivement apprécié également la fin de POSTAL à la hauteur de la série quoique prématurée à mon avis.
@Leo : Should We shout, should we scream ? Je ne connais aucun des films que tu cites (j’étais à la cave pour dénicher des trucs pour Présence).
@JP : il faut que je me relise La Vision, je n’avais pas plus apprécié que ça la première fois. Le problème de lire à la chaîne…
@Tornado : ma fille a découvert Harry Potter cette semaine et s’est prise de passion pour cet univers. C’est une bonne nouvelle pour elle cette prolongation de cet univers.
NAILBITTER : quelle merde cette fin, je l’avais dit avant.
@Arian : joli Tee shirt, joli sourire.
@Ben : les XMEN red ont été condamnées à mort par votre serviteur. Exécution programmée dès janvier 2019.
@Edie : Merci encore et encore. ne te lèves pas, j’ai encore plein de boulot pour toi (gnak gnak).
« Brubaker est effectivement remonté dans mon estime avec le dernier tome très intense. »
Le dernier tome de quoi ?^^
Netflix : tu as raison, c’est totalement addictif. Mais pour avoir tenté de remettre la télé, je ne supporte plus les coupures pubs et la pub tout court. Je suis bien content d’y être accro, car en général je n’ai plus d’énergie lorsque je rentre du taf et que je peux enfin me poser.
Bien vu^^
Il est assez petit dans le dessin, je ne pensais pas que beaucoup relèveraient le détail.
Mais bon…chevelure blanche quand même.
Une proue avec une tête de Picsou, ça casse un peu le mythe mais je volais caser des trucs issus de plein de BD.
Actarus, il faut supposer qu’il se bat avec les autres contre le démon Bruce, et qu’il a fini à la flotte avant de revenir. Les héros se prennent toujours une rouste avant de revenir (des fois avec des robots géants)^^
Tiens d’ailleurs Bruce, ta question était peut être pour plaisanter mais je vais y répondre : mon avatar est un dessin que j’ai du faire il y a 10 ans de cela. Il était inspiré d’un des 10 personnages jouables d’un vieux jeu appelé Enclave. Il y avait une campagne lumière et une campagne ténèbres avec 5 persos différents dans chaque campagnes (tous jouables, on choisissait au début de chaque niveau, et certains niveaux étaient plus simples avec tel ou tel personnage)
Le camp de la lumière avait le magicien, les ténèbres avaient la Liche, un sorcier mort-vivant, qui avait un chapeau cylindrique comme ça^^ Du coup j’ai fait ce dessin en pensant à ce perso.
C’est déjà vieux tout ça. Le jeu date de 2003.
Mais j’ai fait une version couleur exprès pour l’avatar.
C’est très flatteur même. C’est toute la magie des pseudonymes, de l’anonymat dématérialisé et de la personnalité réduite à des échanges sur une page, cela permet de s’imaginer à quoi peut ressembler l’individu en train de tapoter vaillamment sur son clavier. 🙂
Joli bilan ! Mon petit coeur a palpité de voir « les petites distances » parmi les lectures préférées de Présence dont je partage souvent les goûts 🙂
Bruce : promis, la malédiction prend fin en 2018 et nous ne manquerons pas l’occasion de nous voir en 2019.
Des pensées également pour Omac Spyder que j’ai eu le plaisir de rencontrer virtuellement cette année.
Joyeuses fêtes à tous !
Je suis très touché d’avoir été sollicité pour participer au bilan, déjà car j’y figure en superbe compagnie, ensuite parce que je ne pense pas avoir fait grand chose pour y apparaître. 🙂
Merci à tous pour de très nombreuses idées lecture ou visionnage, et surtout merci à Bruce et son équipe pour cette magnifique et passionnante structure.
Vivement 2019, pour retrouver tout cela avec plaisir !
« MANIAC »
J’ai du mal à accrocher pour ma part (j’ai même du mal à venir à bout de cette saison, ou alors c’est parce que le duo Emma Stone/Sally Field me rappelle de mauvais souvenirs liés aux 2 ASM de Webb), contrairement à The Leftovers ou à une re-vision de The Shield (le top 10 de Bruce sur les cliffhangers tv m’a donné l’envie d’y revenir). Ça ne m’étonnerait pas que le boss fasse le lien entre Fran Castle et Vic Mackey, des personnages dangereux et charismatiques, que l’on aurait pas spécialement envie de côtoyer, mais avec quelques « fenêtres d’humanité » (©Bruce).
Les ASM ? Qu’est-ce donc ? Personnellement, dans MANIAC, j’ai adoré les acteurs, l’humour déjanté et en tant que fan de monde parallèles et de K. Dick, le cheminement de la série ne pouvait que me plaire. Et au final c’est une « feel good serie » pleine de générosité et d’attachements dans un monde encore un peu plus déshumanisant où l’on peut louer des amis pour une journée. Toujours pas vu The Shield à part quelques épisodes.
Les films Amazing Spider-Man.
Ah ok merci ! J’avais aimé le premier quand même. Et malgré le bon partenariat Spider et Gwen dans le second, il est complètement raté.
Joyeux Noël, tout le monde !
Merci à Bruce et tous ceux qui contribuent à ce rdv de lecture quasi-quotidien depuis bientôt 5 ans.
Très chouette compo, Matt !
Un joyeux Noël à toutes et à tous ! 🙂
Chouette dessin enjoué de Matt, où l’on trouve à la fois son goût pour le pur divertissement mainstream mais aussi des références plus pointues qui témoignent de son esprit curieux et de son affection pour les oeuvres d’antan (j’ai reconnu tous les personnages à l’exception de la patate en bas à droite).
Mention spéciale aux lettres du mot « BILAN » avec le sigle de Daredevil en feu qui vient former le « B ». Génial !
@Bruce : c’est vrai : j’assume complètement mon goût pour les chansons kitsch. Mais j’ai jamais aimé Obladi Oblada ! Je préfère, par exemple, je sais pas… La Bamboula ! 😀
bises à tout le monde !
Merci bien^^
Oui me suis fait ch… pour les lettres, c’est même la première idée que j’ai eu de mettre les lettres dans le décor avant de savoir quels personnages j’allais mettre.
Ensuite, Bruce ne dit pas tout dans l’article. Je n’ai livré en 48h que le premier jet…qui était en 16:9 sans la partie basse. J’avais zappé qu’il fallait un truc carré, donc j’ai fait le dessin de premier plan avec Natacha, Actarus et le Flagada ensuite, et j’ai fusionné les 2.
Le Actarus c’était pour toi^^ Le Elric pour JP et Cyrille (le DD aussi dans un sens, mais je ne pouvais pas m’en passer en réalité pour le logo qui forme le « B »), le reste pour mon plaisir égoïste à moi^^
La patate, c’est le Flagada, une vieille BD du journal de Spirou. Un article arrivera dessus en 2019.
Je me doutais que presque personne ne reconnaitrait, c’est fait exprès, comme un troll de ma part^^ Ou une pub pour un truc à venir.
Quelqu’un a eu la curiosité de zoomer sur les tombes ?
La patate : Le Flagada, personnage créée par Charles Degotte, dans Spirou en 1961.
En fait le plus chiant avec les lettres, c’était la mise en couleurs (parce que, comme vous pouvez en juger, on ne les remarque pas dans la versions noir & blanc). Il fallait des couleurs plus ternes autour, et plus flashy pour les lettres…sinon ça ne sautait pas aux yeux.
Bruce m’a demandé tout plein de versions (ah ouais, il le dit pas dans l’article qu’il est tyrannique hein^^)
Enfin c’est pour dire que je ne suis pas coloriste, c’est la partie la moins facile pour moi…
Quand je parcours à nouveau les bialns des uns et des autres, j’ai un peu honte…
Matt donne spontanément son avis sur les articles des autres…
tellement focalisé à répondre aux question de Bruce, je ne me suis même pas posé la question…
C’est curieux parce que récemment, j’ai lu pas mal de ces BDS chroniquées ici…
Une soeur, que j’ai trouvé très délicat malgré la patte Vivés que j’ai du mal à supporter (mais j’ai fait un effort)
Je lis Mutliversity de Grant Morrisson sur lequel je piaffe d’impatience à échanger mes impressions avec Tornado…
et surtout, surtout:
Violette Nozière.
j’ai adoré ce portrait sans concession et parvenant toutefois à en garder la candeur. Le dessin est magnifique dans ses textures…
j’enregistre de manière permanente tout ce que je lis ici et je suis en phase avec quasiment tous les articles, du coup j’ai du mal à en détacher un.
Je retiens toutefois le top 10 des albums dépressifs et la nouvelle rubrique sur les cover comics.
en film je retiens Happy birthdead et les retrospectives sur les vieux films d’horreur de Tornado
Bon sur ce je retourne préparer ou me préparer pour un quelconque réveillon, me bourrer la gueule déjà saoulé par la joie contractuelle de ces fêtes de fin d’année.
a l’année prochaine. soyez fous, on ne l’est jamais assez.
Le retour sur les chroniques des autres : c’est une rubrique à laquelle je pense souvent pour les bilans mais il y a le risque que certains contributeurs soient moins cités voire pas cités du tout.
Je suis très content que tu aies aimé Violette Nozière.
Je crois qu’à la base, ça ne vient même pas de moi.
Lors du premier bilan auquel j’ai participé, j’ai regardé le précédent pour voir en quoi consistait les questions. Et je crois que c’est Présence qui avait donné son avis sur l’article préféré des collègues.
C’est un peu flou les règles en fait^^
Par exemple moi je cite ce que j’ai lu en 2018, même si ce n’est pas paru en 2018. Et certains se sont plains que ce n’était pas facile de trouver un truc datant de 2018. Ma réaction : « ah ? il fallait que ça date de 2018 ?^^ »
Pour moi c’est un peu ridicule parce qu’on peut très bien n’avoir rien acheté qui soit paru durant l’année. Donc on se retrouverait à n’avoir rien à dire. Donc je mentionne ce que j’ai lu, point barre.^^
Ne crois pas que je cherche l’affrontement. Je trouve que Multiversity est un sommet.
du coup je me faisais déjà la réflexion que Momo avait une admiration pour DC qu’il n’a pas pour Marvel. là c’est manifeste.
@Bruce. dans ce bouquin Momo est humble, (pas tout le temps^^) c’est juste attendrissant cette dévotion au genre…
Multiversity m’attend, avec plein d’autres trucs, dont MOI CE QUE J’AIME C’EST LES MONSTRES et SHERIFF OF BABYLON. D’habitude je fais un top (20 ou plus) des articles de l’année qui m’ont le plus plu (en dehors des miens). Je vais le faire. Je sais pas encore quand mais je vais le faire.
Le multivers m’emmerde aussi. Mais je ferai une exception pour Multiversity, qui est dans le haut de ma pile de lecture pour 2019, à la suite de Final Crisis.
Le multivers c’est chiant quand c’est un prétexte éditorial, mais quand c’est un vrai concept (comme dans Black Science), ça peut être passionnant.
En tout cas, Morrison n’est pas très humble dans les X-men ! 😀
Oui enfin le pitch des 27 terres parallèles qui ont chacune leurs héros…t’as pas peur de la partouze de slips que tu détestes ?
Moi ça me ferait fuir…
Après l’idée des univers parallèles dans la SF, why not ? Mais les versions alternatives de héros, houlàlà stop !
Si c’est un pretexte pour voir une partouze de slips, je vais détester à coup sûr. Mais s’il y a un vrai scénario, avec un concept béton, je suis preneur. Je n’ai pas aimé Crisis On Infinite Earths, ni Identity Crisis, mais j’ai bien aimé Infinite Crisis (j’aime beaucoup Geoff Johns aussi).
Final Crisis et Multiversity, c’est du Grant Morrison. Ce sera forcément au dessus du lot.
Autant je n’aime pas les histoires de super héros basiques, autant j’aime le super héros conceptuel. Les versions de Morrison ont toujours, jusqu’ici, été parmi mes préférées. C’est ça que je veux lire avant tout. Un truc conceptuel qui me donne le vertige.
J’avoue que j’en ai tellement rien à carrer de l’univers DC que ça ne m’intéresse pas du tout de voir 3000 héros inconnus gambader de partout.
C’est un peu comme si je devais lire Secret Wars de Marvel sans avoir jamais lu ni vu quoi que ce soit de chez Marvel. Le vertige, mais dans le mauvais sens du terme^^
Allez, un dernier post avant de me retirer dans le fin fond du trouducu de la France où je n’aurai pas internet pendant une semaine..
Après avoir lu moult comics de slip depuis mon retour à cet univers, je reviens plus que jamais à mes fondamentaux: : Du fond et de la forme, une toile de fond qui fait que le super héros est le vecteur de quelque chose, d’une réflexion ou d’une toile de fond qui élève le débat, ou enfin dun exercice de style conceptuel (toujours cet équilibre entre le fond et la forme).
La continuité ne m’intéresse pas du tout, la mythologie des personnages non plus, pas plus que leur caractérisation à quelques exceptions près(en général liés à la nostalgie). Quant à leur philosophie interne (genre Batman ne fait pas ci ou pas ça, Daredevil fait ci ou ça), je m’en bât la chaussette.
Partant de là, lire un Best seller formellement et artistiquement exigeant, quand bien même il faut fournir un gros effort de lecture (temps de cerveau disponible, recherches connexes, exceptions à la règle), me paraît une évidence. Ainsi que sa présence dans ma bibliothèque.
Évidemment, le fait que ça ne plaise pas aux fans hardcore de super-héros mainstream qui n’ont pas du tout la même grille de lecture que moi ne rentre pas du tout en ligne de compte 🙂
Mais moi c’est surtout que je ne vois pas d’où ça te vient l’idée qu’un comics parlant de 27 terres parallèles dans l’univers DC va être un truc passionnant. Surtout pour quelqu’un qui préfère voir peu de super-slips en même temps et privilégie les trucs intimistes.
C’est quoi un exercice de style conceptuel ? Comme Batwoman de Rucka ?Ok…mais euh…alors on pourrait te vendre du Marvel’s Secret Wars plein de bastons si c’est dessiné par J.H Williams III ? Le fond et les personnages n’ont aucun intérêt ?
Bon après tu as peut être lu des trucs que j’ignore sur ce Multiversity, et qui t’ont donné envie. Mais sur le concept, moi ça me ferait plutôt fuir.
En fait, si je dois synthétiser et vulgariser mes critères de lecture :
– Est-ce ce que c’est bien fait ?
– Est-ce que c’est intelligent ?
– Est-ce que c’est bien écrit dans le Fond (texte + sous-texte) ?
– Est-ce que c’est artistique dans la forme (découpage, cadrages, dialogues, originalité)
– Est-ce que c’est mieux que la moyenne du reader-digest ?
– Est-ce qu’il y a ce petit plus qui fait le supplément d’âme ?
Je sais que vous l’attendiez avec impatience, donc et enfin dans aucun ordre particulier, mon top des articles de l’année (normalement il n’y a aucune rediff…) :
1. La croix
2. Le bouquet
3. Schindler
4. Le maillot de bain
5. Un grand discours
6. Gilets
7. Wham! vs Smiths
8. L’or bleu
9. La chute
10. Le brouillon
11. Le démon
12. Vivement jeudi
13. Vivement samedi
14. Eminem aussi
15. Grantitude
16. Les grandes
17. Les filles
18. Les fleurs
19. Les punks
20. Retro
21. Video
22. Jumeaux
23. Jeanne et Rick
24. Les conseils
25. Les lettres
26. Les épées
27. Les bâtons
28. L’enfer
Bon je m’arrête là j’aurai pu en mettre plein d’autres…