Le Prisonnier de Jack Kirby
Par : 6 PATRICK FAIVRE
VO : Titan Comics
VF : Dans tes rêves Inc
1ère publication le 15/11/18 – MAJ le 22/03/20
Cet article portera sur le recueil de comics « avortés » consacré à la série Britannique LE PRISONNIER. Pour ceux qui auraient passé ces 50 dernières années en hibernation je rappelle que le Prisonnier est tout simplement la meilleure série de tous les temps (en toute objectivité… bien sûr) et que vous pouvez d’ailleurs lire un article sur le sujet ici-même !
L’histoire commence à la moitié des années 70. Marv Wolfman, alors éditeur en chef de Marvel, achète les droits de la série de Patrick McGoohan, Le Prisonnier, en vue d’une adaptation des épisodes en comics. Le dessinateur Gene Colan est pressenti pour illustrer la BD et Wolfman lui-même doit naturellement en rédiger le scénario.
Les problèmes commencent lorsque Gene Colan décline l’offre : il ne connait pas la série et les cassettes vidéo qu’on lui a prêté ne l’emballent pas le moins du monde ! Pour lui l’histoire se résume à « oh it’s just a guy trapped on an island ». Consternation chez Marvel (et chez moi aussi d’ailleurs) l’éditeur se tourne en désespoir de cause vers Gil Kane.
Problème suite, puisque Marv Wolfman démissionne peu après de son poste de rédacteur en chef ! Le voici donc déchargé du projet qui échoie à Steve Englehart. Ça tombe bien ce dernier est un grand fan de la série !
Le comics est décidemment maudit puisqu’Englehart quitte Marvel à son tour peu de temps après ! Il parvient cependant à négocier que son travail sur le Prisonnier soit publié comme sa dernière œuvre pour l’éditeur. Gil Kane et Joe Staton seront les autres artisans de ce projet.
D’après les commentaires d’Englehart, présents en postface du présent ouvrage, son but était de suivre le plus fidèlement possible la série, en enchaînant les épisodes dans le même ordre. Une démarche louable même si, paradoxalement, le premier numéro ne reprend pas l’intégralité de THE ARRIVAL (le premier épisode de la série).
Gil Kane avait déjà dessiné les 18 pages du comics lorsque le projet fut abandonné pour de mystérieuses raisons ! (Englehart ayant quitté Marvel il ne sut jamais le pourquoi de la chose).
Quoi qu’il en soit quelques temps plus tard Marvel se rappelant qu’il détenait toujours les droits du Prisonnier décida de relancer le projet en le confiant cette fois-ci à Jack Kirby, le King en personne !
Celui-ci fait tabula rasa du travail d’Englehart et entend bien donner sa vision personnelle du personnage. Pour ce faire il prend la série à bras le corps et réalise aussi bien les dessins que le scénario. Il fait cependant appel à son vieux comparse Mike Royer pour réaliser l’encrage.
Peu de détail sont donnés sur la vision à long terme de Kirby, mais si l’on se base sur ce premier épisode il tient à rester le plus proche possible à la série d’origine. Il offre lui aussi une relecture « allégée » du premier épisode.
Le projet est déjà bien avancé (17 pages ont été dessinées et 5 d’entre elles ont déjà été totalement lettrées et encrées par Royer) lorsque le couperet tombe : le comics est (une nouvelle fois) annulé !
La raison ? Mystère et boule de gomme ! Aucune explication n’est donnée dans le présent ouvrage concernant ces deux échecs successifs…
Quoi qu’il en soit les deux versions du projet resteront dans les tiroirs de Marvel pour les 4 décennies à venir. Les travaux de Kirby ayant fuités sur internet on pouvait, en farfouillant sur le web, retrouver ses planches (dans des scans de plus ou moins bonnes qualités selon les cas) mais rien de comparable qualitativement avec ce qui est présenté ici.
Du reste il est temps de se pencher sur le contenu exact de ce luxueux ouvrage. La première chose marquante est bien évidemment son format hors norme (33,7 x 43,8cm). L’objet est splendide et magnifiquement réalisé. Son aspect luxueux n’échappera à personne. Détaillons-en le contenu par le menu :
– Il comprend tout d’abord les 17 pages de Kirby. Ce comics peut se lire aisément car, si les phylactères ne sont pas toujours clairement définis (seules les 5 premières pages sont totalement lettrées) en revanche le texte lui est parfaitement lisible.
On est d’emblée emporté par le dynamisme des planches de Kirby qui sont d’autant plus marquantes que le noir et blanc sert parfaitement son style sec et nerveux. La majorité des planches étant crayonnées (et pas encore encrées) on peut apprécier sa technique irréprochable (très peu de corrections sont visibles sur ses premiers traits) et la force de ses esquisses.
Alors bien sûr, le style du King colle bien mieux aux super héros (dont il a créé la plupart d’entre eux, rappelons-le) qu’à une série comme le Prisonnier, plus « intimiste » (ou disons moins basée sur l’action). Ainsi le numéro 6 a souvent des poses ultra dynamiques et théâtrales (même quand il s’agit simplement d’ouvrir une porte). Cependant une fois admises les poses outrées ou « surjouées » des personnages, on est emporté par le rythme et la puissance des planches.
A ce titre rééditer ce comics en format géant tient tout simplement du coup de génie !
Il apparaît aussi clairement que Kirby est un fan de la série. Il restitue dans les moindres détails l’architecture de Portmerion (le Village) ainsi que tous les « gimmicks » de la série : la Mini-Moke, la Lotus 7, le Rodeur, ainsi que les installations paramilitaires du numéro 2. Tout en ne pouvant pas s’empêcher, ceci dit, d’y ajouter des effets robotiques et futuristes pour dynamiser l’ensemble.
On peut déplorer que les traits du visage de Patrick McGoohan ne soient pas toujours très ressemblants, mais le dessinateur a cependant su reproduire certaines expressions ou attitudes typiques de l’acteur, le rendant finalement parfaitement reconnaissable.
Les grandes lignes du premier épisode de la série sont respectées : Un agent secret démissionne, il est enlevé puis se réveille dans un village à l’atmosphère surréaliste. Il fait le tour du village dans un taxi Mini-Moke, il rencontre le numéro 2 qui lui explique le topo, fait une ballade en hélicoptère et basta ! A suivre dans le prochain numéro !
Il faut dire que Kirby était vraiment le candidat idéal pour réaliser ce comics ! Il n’a jamais caché être fan de la série et l’influence du Prisonnier peut clairement se faire sentir dans ses œuvres précédentes, notamment les numéros 84 à 87 de Fantastic Four (en 1969) dans lesquels le quatuor se trouvait « hôtes » d’un charmant village Latverian ou le bonheur semble obligatoire. Le numéro 2 local, vous vous en doutez, n’étant autre que le Dr Doom !
On ressent bien que si Kirby veut présenter fidèlement l’esprit du Prisonnier il a surtout comme projet dès le numéro deux de créer des scénarios originaux (et ne pas se contenter de dessiner les 17 épisodes de la série). Dans quelle direction la série serait allée sous la plume de Kirby ? Nous ne le saurons probablement jamais !
Frustration.
– Passons à présent à la seconde œuvre ici présentée, celle d’Englehart et Kane.
Difficile de comparer cette version avec celle de Kirby tant les comics se sont interrompus à des stades différents de finition.
Ici aucun lettrage n’a été fait et si l’emplacement des phylactères est défini par contre aucun texte n’y figure ! Traduisez les dessins sont présentés bruts, vides de tout texte et commentaire.
Graphiquement le style de Kane est plus doux et moins « carré » que celui de Kirby.
Trouver ses crayonnés en grand format est un réel plaisir et l’on peut apprécier la fluidité des mouvements des personnages, la créativité de l’enchainement des cases… Un vrai bonheur graphique.
Par contre ce que l’on peut clairement constater c’est que Kane n’est absolument pas familier de l’univers du Prisonnier ! On voit immédiatement que d’importantes libertés graphiques ont été prises par rapport à la série. Par exemple le numéro 6 ne conduit plus son emblématique Lotus 7, mais une voiture d’un modèle…euh… indéfini – et probablement imaginaire. De même les téléphones dans la version télévisée sont sans fil, alors que dans le comics ils en ont un… (bon je sais, je chipote). Plus embêtant par contre, McGoohan n’est absolument pas ressemblant ! On peut dès lors se demander si Marvel a fourni à Kane une iconographie suffisante sur laquelle baser son travail, ou si celui-ci a délibérément fourni une interprétation personnelle… Sans réponse.
Coté scénario, Englehart joue la similitude avec la série. Contrairement à Kirby on sent bien que les épisodes suivants seront clairement des adaptations des épisodes télévisés. Cependant le nombre limité de page impose des choix narratifs douloureux au scénariste. Ainsi le personnage de Cobb (qui joue pourtant un rôle central dans le premier épisode de la série) a tout simplement été supprimé.
Si l’ensemble reste malgré tout assez fidèle à l’œuvre de McGoohan un détail est quand même extrêmement dérangeant : le scénariste fait apparaître des murs autour du village ! Le concept même du village résidait précisément sur le fait d’être une prison à ciel ouvert ! Qui a besoin de mur sur une île ?
Si le mur de la BD rend la chose plus « visuelle » et plus facile à appréhender dans le cadre d’un comics, on y perd cependant nettement en originalité et en créativité.
Après les 18 planches vierges de tout texte, est présenté la même BD mais cette fois-ci lettrée par Rick Parker, côte à côte avec une retranscription du scripte original. On apprécie de pouvoir enfin réellement lire l’histoire avec son texte et ses dialogues. On regrette cependant qu’elle soit présentée dans une taille aussi petite ! A quoi bon avoir choisi un format de réédition aussi imposant pour au final ne reproduire les planches lettrées que dans un petit format (et difficile à lire) ?!
Bien que décortiquant le processus créatif (le dessin/le script/le lettrage) cette deuxième version se révèle totalement frustrante !
– Pour finir le contenu de cet ouvrage, outre les deux comics, on trouve également une introduction par Mike Royer, un texte écrit par Steve Englehart (le plus intéressant de tous les bonus), une retranscription du dossier de presse ITC de 1967 (sympa mais hautement dispensable), un article présentant la série (les fans n’apprendront pas grand-chose) et pour une finir une biographie des différents auteurs.
Que dire en conclusion ? Si l’on est ravi de de découvrir (ou redécouvrir) les deux Comics dans un format exceptionnel, phénoménal et respectueux de l’œuvre, on ressort malgré tout un peu déçu par la réalisation de l’objet. En effet passé la joie et le choc de découvrir les dessins bruts des auteurs, on reste un peu perplexe sur la suite des événements. Par exemple, pour nous mettre l’eau à la bouche, l’éditeur nous présente la superbe double page d’introduction de Kirby en version colorisée par Mike Allred. Le résultat est tout simplement magnifique et on se demande dès lors pourquoi ils n’ont pas poussé la démarche jusqu’au bout en nous présentant (en plus de la version originale) une version totalement achevée ?
Cette impression est encore plus marquante et choquante avec le comics de Kane, puisque pour pouvoir réellement « lire » son comics il faut s’acheter une loupe !
Tel le dernier album de Tintin, l’ALPH-ART, il a manifestement été jugé préférable de ne pas terminer l’œuvre des auteurs et de la présenter brut de décoffrage. Si dans le cas de Tintin on ne peut que respecter le choix de la veuve d’Hergé, en revanche dans le cas d’une grande maison d’édition comme Marvel on s’interroge d’avantage sur leurs motivations.
Entre respect du matériau original et paresse éditoriale mon cœur balance…
—–
C’est un peu le Graal de tous les adorateurs de la série Le Prisonnier : Titan Comics publie enfin les (quelques) pages produite par Jack Kirby et Gil Kane dans un format exceptionnel mais sans couleurs et sans encrage. Le résultat est-il à la hauteur ? Réponse de notre numéro 6 Patrick qui vous en présente la chronique chez Bruce Lit.
The Arrival, c’est le titre du premier épisode de la série. C’est aussi le morceau préféré du groupe culte de Patrick.
Je tenais à préciser que je décline toute responsabilité concernant la BO imposée par un rédacteur en chef dictatorial ^^
J’aime bien ABBA mais là c’est pas possible.
Ton titre d’Editors me fait fortement penser à un mix entre The National et Interpol.
ABBA c’est la vie 🙂 !
Cet article arrive à pic pour satisfaire ma curiosité sur cet objet. Jakc Kirby encré par Mike Royer = que du bonheur !
Je note que l’éditeur n’est pas Marvel, mais Titan Comics, car je suppose que les problématiques de propriété intellectuelle ne sont pas les mêmes aux États-Unis et au Royaume Uni, ce qui a dû rendre possible cette publication. Je croise les doigts pour que Titan Comics réussisse le même exploit avec l’adaptation de 2001 l’odyssée de l’espace, par le même Jack Kirby.
Dans la planche avec la légende Le dynamisme kirbyen, c’est saisissant comment l’artiste sait rendre l’impression mélangée de claustrophobie et de paranoïa.
Au vu de la description très détaillée du contenu de l’ouvrage, je me dis que je passer sans regret et me contenter des planches disponibles sur internet, sans rien rater. Merci pour mon porte-monnaie.
« McGoohan un super héros pas comme les autres. »
Ah ça c’est clair il a des bras d’orang-outan sur le scan.^^ Gniark ! Gniark ! je fais mon blasphémateur ! Bon…Kirby je respecte son imagination mais je ne suis pas bien fan de son dessin.
Bon sinon je ne connais pas la série. Enfin je connais le concept, il y a même un épisode des Simpsons dans lequel Homer est fait prisonnier sur une île. Mais jamais vu la série.
Alors euh…très bien, j’ai appris des trucs. Mais l’ouvrage ne m’intéresse forcément pas plus que ça.
Juste un truc.
Quand tu dis :
« en revanche dans le cas d’une grande maison d’édition comme Marvel on s’interroge d’avantage sur leurs motivations »
Mais déjà pourquoi c’est Titan comics qui édite ça et pas Marvel ? Titan comics a-t-il accès à tout ? Marvel a-t-il abandonné le projet (et donc jamais terminé le boulot) ? Cela expliquerait qu’il n’y ait pas de fin, et comme l’initiative de publier ne vient pas de Marvel, c’est peut être même pas une question de fainéantise, mais juste qu’ils n’ont jamais eu l’intention de sortir le truc du tiroir avant qu’un autre éditeur leur demande « euh je peux publier le truc ? Même inachevé, ce sera cool. »
Je pense qu’il s’agit de différences dans la législation des droits de propriété intellectuelle entre les États-Unis et le Royaume Uni, qui permettent à Titan de publier des séries dont les droits sont bloqués ailleurs. C’est l’impression que ça me donne aussi pour les rééditions des adaptations des romans de Michael Moorcock, comics édités par Titan, et pas aux États-Unis.
Superbe article sur une série culte que je n’ai jamais vue.
Je pense comme Matt que comme il s’agit d’un livre « événement collector » de type Alph’art…
qui veut donner les archives de cet étrange projet…
Décidément la poisse du Prisonnier se sera étendue jusque l’adaptation comics. Je ne reviendrai pas sur ce que je considère être le bâclage du dernier épisode de la série TV. Les crayonnés de Kirby sont effectivement très chouettes. Pour le reste je passe outre mesure, n’étant pas le client de ce genre de bouquin de collection qui prend toute la place dans la bibliothèque. Les inédits, inachevés, les trucs pas finis, pas lettrés, pas encrés, les démos, je ne suis plus client de tout ça. Je n’ai jamais lu l’ALPH ART que tu mentionnes à cause de ça. Même en CD : les boîtiers, coffrets collectors je n’en veux plus.
J’ai feuilleté chez un copain l’édition IDW du Phénix Noir : c’est comme avoir une expo à la maison, c’est souvent assez émouvant et surtout très cher. Quand je serais châtelain, je pourrais sans doute me permettre ces extravagances.
Oui moi ça me fait penser que je n’aime pas ces formats oversized. Je ne sais pas ou ranger mon Dr Strange/Dr Doom : triumph & torment. A part couché par dessus d’autres BD…
Et quand on classe ses comics dans l’ordre chronologique par héros (le rayon X-men, le rayon Spider-man) ça gonfle d’avoir à poser comme un caca une BD n’importe où là où elle veut bien rentrer.
N’étant pas moi même client du king Kirby, je passe directement à l’article suivant ! 😀
Bon, allez, je lis quand même l’article de l’ami Patrick parce que c’est toujours une bonne chose.
Les scans sont très biens, au-delà du fait que je ne sois fan ni de Kirby ni de Kane (et encore moins d’Englhart mais ça c’est une autre histoire).
Comme Bruce, je n’ai jamais lu l’Alph-Art alors que je suis un tintinophile convaincu. Ce qui en dit long sur mon intérêt pour ce genre de publication…
N’empêche, je me suis acheté le coffret blu-ray du Prisonnier (dont je n’ai vu à ce jour que quelques épisodes épars passant à la TV dans ma jeunesse) à l’occasion du 1° article de Patrick (ça remonte à quand, ça ?), et je ne l’ai toujours pas regardé, notamment à cause de la tonne de séries TV qui s’accumule sur le planning (il faut toujours que je me (re)fasse les 11 saisons d’X-Files, mais d’abord finir Castle Rock, regarder le saison 3 de Daredevil, la saison 8 de Walking Dead et peut-être finir le Punisher à cause de Cyrille… (et sûrement deux ou trois broutilles supplémentaires))…
Et tous mes films conseillés^^
Et les masters of horror
Et American horror story aussi, pourquoi pas. Bon enfin…je suis en plein visionnage de la saison 3 Coven, qui pour l’instant est bien sympa. Mais les saisons 1 et 2, même si je n’ai vu que des épisodes épars, ça ne m’avait pas trop convaincu. Pas bien aimé la saison 1 et la saison 2 jouait un peu trop sur les effets choc des pratiques sadiques de médecins timbrés dans un asile. Pas trop ma came. Mais bon les saisons sont indépendantes.
Et dans la saison 3 (un truc de sorcières), voir Kathy Bates jouer le rôle d’une Delphine Lalaurie immortelle (une tueuse qui a bien existé, raciste jusqu’au trognon et tortionnaire d’esclaves à la Nouvelle Orleans) est assez fendard.
Je me suis traîné péniblement jusque la fin de AHS et je n’ai pas aimé du tout. Personnages plus antipathiques les uns que les autres, mystères pas très passionnants, rythme mou. Mis à part retrouver Jessica LAnge, je n’y ai trouvé aucun intérêt. J’arrête là l’aventure.
Quelles saisons ? Toutes ?
Ah oui mais j’ai pas accroché du tout à la première non plus.
Les saisons sont indépendantes. Nouveaux personnages et intrigues à chaque saison.
La 2 j’ai trouvé ça trop « shock » et sadique.
Mais la 3 démarre bien, une sorte de Harry Potter gore avec des sorcières et des immortelles. Kathy bates et géniale.
Il y a encore ces maudits flashbacks systématiques à la Lost ?
Euh…je sais plus de quoi tu parles. La saison 1 j’ai même pas vu tous les épisodes parce que ça m’accrochait pas.
Dans la saison 3 il y a quelques flashback en 1840 parce que c’est l’année ou vivait Delphine Lalaurie (Kathy Bates) avant qu’elle soit changée en immortelle par Marie Laveau (prêtresse vaudou) et enterrée vivante pour l’éternité.
Mais pour l’instant c’est juste histoire qu’on sache qui est ce personnage.
Après ça se passe de nos jours. Avec de vieilles querelles de sorcières qui se réveillent.
J’ai pas fini le visionnage mais pour l’instant je trouve ça sympa cette saison 3.
Après des persos antipathiques et de vraies garces, il y en a, hein^^
Mais bon…j’sais pas…Kathy Bates en sale garce raciste ça reste assez énorme pour la performance d’actrice, même si évidemment le personnage est odieux.
Dis donc Bruce, tu me fais passer pour un cinglé qui parle tout seule en supprimant tes messages^^
Et pour info, je n’ai jamais regardé Lost. Donc je ne sais pas ce qu’est un flash back « à la Lost » ^^
Je regarde les séries courtes ou les saisons indépendantes moi. Je veux pas entendre parler de machins à rallonge.
J’avais pas accroché à la saison 1 de AHS mais la seconde est excellente, Bruce. Ca mélange beaucoup d’éléments de pop culture de façon amusante. Et on y parle même un peu des nazis ^^
@Jyrille : super trash la saison 2 quand même. Sadique et tout. Et j’ai même pas saisi l’histoire, à part que les médecins sont tous timbrés et font n’importe quoi à leurs patients.
Mais bon c’était pas trop ma came, alors j’avoue que j’ai pas cherché à la voir en entier^^
C’est ça : Encore quelques broutilles (Masters of Horror, Tales From the Crypt, Le Voyageur, etc.)…
Alors que moi qui n’aime pas Tintin, j’ai encore la première édition de l’Alph-Art. Je l’avais eu comme cadeau de nowell, en même temps qu’une réédition de Tintin au pays des Soviets. Je les ai lus une seule fois. Mais j’avoue avoir ouvert plus d’une fois l’Alph Art, car ces crayonnées me fascinaient.
@ Presence : Tu l’as parfaitement compris, cet ouvrage s’adresse avant tout aux fans hardcore de Kirby, Kane et du Prisonnier ! Les autres peuvent passer leur chemin et économiser leurs petits sous.
Je pense que Titans est spécialisé dans les beaux livres reprenant les planches originales. Publier l’adaptation de 2001 est donc possible, mais en tous cas pas la série qui a suivi…
@ Matt : Le problème de cette édition c’est qu’elle est très avare en info ! On n’apprend hélas pas grand-chose dans les bonus-remplissages (à part la passionnante interview d’Englehart). Moralité zéro info sur le pourquoi Titans et non pas Marvel ! Alors en effet a abandonné le projet et ils ne sont pas prés d’y revenir car ils n’ont acheté les droits que pour une période limitée de temps.
Moralité Marvel n’a plus le droit (dans l’immédiat) de publier du Prisonnier.
@ Eddy : Fans only 😉
@ Bruce : Je reprends ton coffret d’Alice Cooper si tu n’en veux plus 😉
Blague à part j’aime beaucoup au contraire les formats atypiques qui sortent du lot. Alors certes c’est le bordel pour les ranger mais force est de constater que ce sont de beaux objets !
@ Tornado : L’avantage de la série le Prisonnier est que (contrairement à quelques-unes que tu cites hihi) il n’y a pas de date de péremption ! Tu as déjà 50 ans de retard, quelques années de plus ne changeront rien à l’affaire 😉
Autrement mon article datait de 2015 ! Comme le temps passe…
Effectivement le coffret ALice Cooper, prend la poussière depuis au moins 20 ans. Tout comme celui de Kill Bill que j’ai du jeter.
Blasphème ! ^^
Beaucoup aimé cet article. J’espère en récupérer prochainement une version numérique, favorable au zoom et donc à une découverte optimale des planches réduites dans la version papier.
Il faudra aussi que je me décide à écrire mon article sur l’effet miroir Destination Danger/Le Prisonnier qui ressemble à celui d’un autre diptyque très connu V for Vendetta/The Watchmen. De fait, c’est une théorie énoncée il y a très très longtemps (dans cette galaxie) par un ami qui rêvait d’écrire une étude définitive sur Alan Moore. La réalité a rattrapé le Haut-Rêvant et j’ai donc, plus ou moins, décidé de reprendre le flambeau.
On pourra quand même remercier TITAN COMICS de nous proposer (ENFIN) ces merveilleuses pages qui circulaient sur le Net dans une qualité décevante (Je suis gentil).
Il reste à espérer que l’ensemble de l’histoire de Kirby soit un jour colorisée par Mike Allred qui, n’en déplaise à certains, reste à mes yeux l’un des meilleurs artistes en activité.
« Mike Allred qui, n’en déplaise à certains, reste à mes yeux l’un des meilleurs artistes en activité. »
Je me sens visé^^
Non mais sans déconner hein, chacun aime ce qu’il veut. Mais bon la subjectivité m’empêche de déclarer tel ou tel bonhomme comme le meilleur moi. Je sais qu’il y aura toujours des désaccords.
Si je ne suis pas très fan de ce genre d’ouvrage sur une BD précise, par contre j’aime bien les artbooks dédiés à des artistes (j’en ai 2 sur Frazetta, un sur les artistes espagnols qui ont œuvré sur les couvertures des publications Warren, un sur Jean Frisano, etc.)
@ Ozymandias : McGoohan a clairement expliqué que Le Prisonnier n’était pas une suite de Destination Danger et que le Numéro 6 n’est pas John Drake. Cependant la parenté est évidente et le Prisonnier est une suite logique de Danger Man.
Concernant Allred je dois hélas faire partie de ses détracteurs car j’ai « un peu » bloqué sur ses X-Statics… Mais quoi qu’il en soit en tant que coloriste, si j’en juge par les deux pages présentées ici, c’est parfait 😉
Je n’avais jamais entendu parler de cette adaptation, merci bien Patou pour la culture ! Je trouve la double planche en couleurs très belle, et les planches de Kirby m’ont l’air magnifiques, mais celle de présentation où Numéro 6 est tout seul me dérange un peu dans les proportions des bras…
J’ai beaucoup aimé le « dans tes rêves » pour la VF 😀
A part ça je n’ai aucune envie d’essayer. Et pour la BO, je me doutais bien que ton coming out abbaiesque allait sortir un jour ou l’autre ! ^^
Avec mon abonnement Netflix, j’avoue que je suis bien content de ne plus rien acheter…
En BD j’ai été collectionneur mais je n’ai jamais été fou des produits dérivés.
j’ai jamais eu de sous pour ça, ma passion pour l’art séquentiel me prenant déjà suffisamment^^
En Tintin, j’avoue m’être fait plaisir avec des éditions noir et blanc du « Congo » (avant que cela soit interdit), la première couleur de L’île Noir que Benoit Peteers jugeait supérieure à la version définitive et toutes les versions « ch’ti ». Sinon j’ai aussi quelques artbooks de Tsukasa Hojo, Buishi Terasawa, Clamp ou encore Masamune Shirow qui m’ont coûté un bras. Depuis des années ce sont des cadeaux qu’on m’offre comme le coffret Marvel qui raconte l’histoire de la firme avec des fac similé (l’invitation au mariage de Peter et Mary Jane dessinée par Scienkiewicz ou des crayonnées de Bill Everett sur Submariner)
je me concentre sur l’essentiel.
Comme dirait le Commis: Lisez, lisez et Lisez…
@ Patrick 6 : Attention ! Concernant Destination Danger et Le Prisonnier, je n’ai jamais dit qu’il s’agissait d’une suite, mais d’une inversion miroir d’un concept. J’aurai l’occasion de revenir là-dessus prochainement…
@ Matt : C’était plus une taquinerie qu’un véritable reproche. Tu n’es pas le seul dans ce cas et de toute façon, ça ne m’empêchera d’en faire l’éloge, de le lire et d’espérer l’arrivée de Madman en France, pas seulement à l’occasion d’un crossover avec Superman.
Ses Atomics avec ce numéro qui est en fait composé d’une seule tunique planche…
Effectivement, il faut être sacrément fan de la série pour acheter un bouquin avec des épisodes « pas finis » et qui n’auront jamais de suite !
Si un ouvrage similaire sortait sur une série/perso qui m’intéresse, je ne sais pas si ça me brancherait, c’est quand même super-frustrant !
Mais la publication de ce genre d’oeuvres inachevées qui dormaient dans des cartons me fait penser que, peut-être, pourrai-je lire un jour des trucs comme l’histoire de la Chose écrite et dessinée par Barry Windsor Smith…
@ Ozymandias : Et bien je suis très curieux de te lire !
@ JP : Mon petit doigt me dit que si tu trouvais La Chose de Barry Windsor Smith tu l’achèterais très probablement. Cela relève du même phénomène : les fans guettent leur œuvre fétiche inachevée tout en sachant qu’ils seront forcément frustrés du résultat… Maso vous avez dit maso ?
Et moi qui me prenait pour un érudit ayant tout lu de Jack Kirby and Gil Kane! Merci à Patrick Faivre de m’avoir détrompé et fait découvrir cette oeuvre que j’éspère découvrir quand la crise du Covid-19 sera passée.
Bonheur sur terre. Très bel articcle avec de belles illustrations.