Seven sisters (what happened to Monday?) par Tommy Wirkola
EDDY VANLEFFE
Cet article parlera donc de What happened to Monday (je préfère le titre original) un film d’action et d’anticipation de Tommy Wirkola (Hansel et Gretel: witch hunters) sorti en 2017 sur la plate-forme numérique NETFLIX et en salle en France le 30 août 2017.
La série B existe-t-elle encore?
Le sens de ce qui dans les années 50-60, obéissait à un classement relativement précis, s’est peu à peu dilué avec le temps dans l’inconscient collectif du public pour finalement répondre à une sorte de profil flou: un budget réduit, une prédilection pour le cinéma dit de genre, facilement identifiable. Des thèmes racoleurs et des couleurs vives. Désormais nous identifions une série B, lorsque nous sommes agréablement surpris par un petit film de science fiction, surtout en comparaison à la lassitude galopante que nous inspire de plus en plus de blockbuster lénifiants bourrés jusqu’à la gueule d’une pyrotechnie abrutissante.
Alors pourquoi se poser la question?
Parce qu’avec Seven Sisters j’ai simplement eu la réponse avant quoi que ce soit: ce film est une bonne petite série B, nerveuse, ingénieuse avec tout ce qu’il faut là où il le faut.
D’abord le pitch (avec son cœur en chocolat fondant):
Dans un avenir proche (2073), la surpopulation humaine a engendré une grave crise environnementale. Les ressources alimentaires et énergétiques ne sont plus suffisantes et les autorités humaines imposent une stricte limitation des naissances. Chaque infraction sera punie de «cryogénisation» pour l’enfant en trop. Mais un jour une femme accouche de septuplés. Le grand-père qui les cachera mettra au point un stratagème des plus risqué. Les sept jeunes filles vivront la même vie, chacune leur tour en sortant un jour par semaine. Elle porteront dès lors comme prénom le jour qui leur correspond.
Après trente ans de fonctionnement, ce système bien rodé volera en éclat: Lundi a disparue.
Welcome to the family
si le titre français Seven Sisters (sic) évoque d’avantage le monde de la bande dessinée, l’original s’avère bien plus parlant sur les intentions du film: What happened to Monday?
Une simple question qui fait penser immédiatement à ces titres des vieilles nouvelles de science-fiction américaine qui aiment interpeller, ouvrir la boite à imaginaire. La plus célèbre du genre est sans doute évidement Les androïdes rêvent-ils de montons électriques? de Philip.K.Dick. Le film y puise d’ailleurs sa mégapole déprimante, sa technologie à deux vitesse et son temps dégueulasse sur fond de pluie qui tombe au ralenti. Le film aborde également le thème de la surpopulation et une certaine logique de pénurie tout en jouant ingénieusement les contrepoints avec un autre classique de la Science fiction au cinéma: Soleil Vert.
Oui, ici tout est inversé ou renversé. D’abord l’être humain a résolu la crise alimentaire grâce aux OGM. Ces derniers auront des conséquences d’ailleurs sur la surpopulation, instillant l’idée qu’il n’est pas bon de jouer avec la nature quelle que soit l’intention. La solution n’est donc plus de se débarrasser de ses aînés mais au contraire de contrôler les naissances et limiter la croissance démographique. Idée d’autant plus ingénieuse et réaliste en terme de SF, qu’elle a déjà été tenté en Chine pendant de nombreuses années (1979 à 2015 quand même).
La forme et le fond
En quelques minutes de bobine, le film pose plus de questions sur l’écologie, l’avenir concret de l’être humain et de ses choix, que la plupart des autres films de cette année. Seven Sisters n’oublie pas d’aborder le volet politique, de manière discrète mais efficace. Si les scènes de rues où le monde grouille littéralement comme une fourmilière, un contrôle d’identité permanent nous rappelle que l’oppression est quotidienne. Ce besoin de cacher son identité et les ruses pour y parvenir peuvent nous renvoyer à Bienvenue à Gattaca alors que l’esthétique néo-nazie futuriste propre sur elle, peut évoquer V pour Vendetta.
Il est d’ailleurs intéressant à noter que jamais l’oppresseur ne se considère comme tel. Non la nouvelle dictature se veut rassurante et souriante. Les responsables estiment faire face à un défi très difficile que seuls eux peuvent relever. Même mis devant le fait accompli, ce n’est pas le remord, mais un profond pessimisme quant à l’avenir de l’humanité sans leur férule qui les attristent. La chute évite d’ailleurs certains clichés comme le psychopathe en puissance où la résolution trop facile des problèmes. La fin contient même une certaine dose d’angoisse amère chère aux productions des années 70. Un refus du manichéisme systématique (quoique les camps soient clairs) souterrain et une approche inspirée du réel pour illustrer le nouveau visage du mal.
Non, ce film est généreux dans ses intentions. C’est un actionner qui s’insère parfaitement dans la famille des bonnes séries B, nourrissant son propos avec les repères que lui ont légués ses prédécesseurs sans pour autant tomber dans le référentiel incessant à base de clins d’œil plus ou moins lourds.
Un film pas orphelin du tout?
Ce qui frappe immédiatement à la vision de cette pellicule, c’est bien évidemment la performance remarquable de l’actrice Noomi Rapace qui joue donc les sept sœurs parfois même sur le même plan. C’est diffus, pas forcément flagrant mais chaque gestuelle, chaque réaction est différente. La scène de combat dans l’appartement est d’ailleurs à ce titre une vraie prouesse cinématographique, pas comme un décor en CGI. Tout y semble fluide et naturel.
Si l’on ne peut pas vraiment développer autant de personnalités au sein d’un contenu déjà bien chargé, chaque détail compte et les sept sœurs bénéficient quand même d’un parcours particulier et d’une motivation propre.
Par contre il s’agit là également de l’emprunt le plus flagrant. En effet Seven Sisters utilise à son compte exactement la même recette qu’Orphan Black une série TV canadienne, où Tatiana Maslany découvre au sein d’une intrigue à cheval sur le cyberpunk et la hard-science, toute une flopée de clones d’elle-même aux vies et aux personnalités bien tranchées. Il s’agit alors de faire parfois le jeu des sept différences tant le jeu d’une femme se faisant passer pour l’autre, ressemble sur certains ressorts dramatiques.
D’ailleurs les deux actrices utilisent les mêmes stratagèmes de comédie à base de tics verbaux, de manies ou de tocs permettant l’identification immédiate. A sa décharge Tatiana a été elle-même récompensée pour sa prestation plusieurs fois, dont même le fameux «Emmy award» en 2016.
Évidemment les enjeux ne sont pas identiques et le scénario se concentre sur autre chose mais la similitude ne peut que sauter aux yeux et paraître même suspecte pour certains.
La différente caractérisation des sœurs (bagarreuse, maîtresse de maison, geek sur écran) ou leur illustration de la famille idéale dans la «scène de repas» sont autant de points communs flagrants et pourtant la finalité fait bifurquer les deux histoires sur deux trajectoires heureusement différentes.
Un film sur la famille
Si la série de BBC America, parle d’une «orpheline» reconstruisant les différents éléments de sa vie en se reconstruisant une famille avec un fort sous-texte LGBTQI, le film de Netflix parle quant à lui, de la seule fratrie (ou plutôt sororité, mais en l’occurrence cela ne revêt aucune sorte d’importance) qui reste dans un monde où le concept même de famille s’est désintégré au sein de la population. Sept sœurs dont les motivations et les but divergent:
Lundi se pense être le modèle d’un groupe toujours à maintenir en équilibre sous peine de voir le groupe et aussi l’individu se dissoudre.
Mardi vient après sa sœur, moins sûre d’elle, elle supporte la pression grâce à l’absorption de substances.
Mercredi est une bagarreuse qui ronge son frein pour enfin devenir elle-même au moindre grain de sable.
Jeudi, sait ce qu’il en coûte de transgresser le règlement, elle porte le poids ce cette culpabilité en montrant un sens des responsabilités hors norme.
Vendredi vit dans l’ombre de ses sœurs mais pas éclipsée, à l’abri elle vit à travers ses autres elle-même.
Samedi la fêtarde cache aussi son secret avant de se «révéler» à son tour.
Dimanche aime voir sa «famille» unie autour d’elle et de la table. Cette famille s’unira comme jamais.
Sept jours, sept sœurs pour finalement boucler la boucle s’entamant par le modèle et de fermant par la matriarche.
Car voilà, elles s’appuient les unes sur les autres, se complètent et veillent les unes sur les autres jusqu’au bout. Voilà donc ce qu’exprime le dernier message du film. Il est possible de faire tomber la fourmilière avec une seule famille, un seul collectif pourtant individualiste, une minorité dans un ensemble de gens seuls. Un galet dans les grains de sables anonymes.
Pour conclure, Seven sister du haut de son budget ridicule pour les standards actuels, réussit modestement et cela malgré quelques errements dans le réalisme (l’appart saccagé, puis nickel) ou la vraisemblance, un véritable jeu d’équilibriste entre le retour de films qui se servent de la Science-fiction comme vecteur de sens et non pas de sensation, rendant au genre un lustre auquel on aurait tendance à ne plus prêter d’importance, et un visuel à la fois cohérent, original et fonctionnel. La bobine ose les moments gracieux et les scènes d’actions nerveuses sans tomber dans la caricature d’une influence Matrix/kung-fu mal digérée. Mariant tout cela au service d’un propos et d’une ambiance qui si elle ne respire pas l’inédit, donne une pourtant une vraie bouffée de fraîcheur avant de nous rendre cet arrière-goût angoissant. Seven Sisters se présente en digne successeur de Soleil Vert, Illustre vieille série B, «B» comme «bienveillante grande sœur».
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A l’heure des blockbusters super héroïque, reste t’il encore de la place pour les séries B fauchées ? Entre Soleil Vert et Orphan Black, 7 Sisters a convaincu notre chroniqueur Eddy Van Leffe.
La BO du jour: Magnificient seven de The Clash
Celui-là, j’ai le DVD qui m’attend à côté de moi. Et j’aime bien Noomi Rapace^^
Je n’ai pas lu l’article. Je n’ose pas de peur de me faire « spoiler » tout plein.
Donc sorry. Sauf si tu me confirmes que tu ne révèles rien, je vais devoir sauter la lecture^^ La note me rassure un peu cela dit.
Tu défends très bien ce film que j’ai bcp aimé pour ton deuxième article.
Ton parallèle avec Orphan Back est convainquant. Tu sais que la littérature comparée est mon péché mignon !
J’ai découvert Rapace dans Millénium que j’ai détesté mais j’aime bien cette actrice au physique particulier. Je trouve le début du film vraiment chouette, notamment lorsqu’elle arrive dans sa piaule. Une femme qui ne correspond pas à mes critères de beauté mais très sensuelle. Sa coupe évoque Sean Young de Blade Runner non ?
Pour le reste, je sais que le film, y compris sur la page fb du blog a été descendu.
Moi, je suis tellement gavé du MDCU que je suis ravi d’entrer dans un univers fantastique autre que super héroïque. Bon, l’affiche avec les 7 qui sautent sur le toit reste assez mensongère.
J’aime bien cette ambiance jeu vidéo du film. Je trouve juste la fin facile et ne résout rien, notamment sur l’histoire de surpopulation.
Moi je la trouve mignonne Noomi Rapace^^ Enfin après moi j’aime bien les actrices qui ont un truc singulier physiquement. C’est pas forcément des bimbos les plus plus belles du monde mais elles ont du charisme. Barbara Steele, Noomi Rapace, Cate Blanchett ou même Chiaki Kuriyama (l’écolière avec sa masse dans Kill Bill, elle a un gros pif mais elle a la classe quand même^^)
A côté, certaines actrices, même si je n’ai rien à leur reprocher et qu’elles sont plus belles que la moyenne et que bien sûr je serais probablement sous le charme si je les rencontrais, ben elles me laissent un peu de marbre dans les films.
Et puis bon ce sont des actrices; on apprécie aussi leur jeu, la personnalité qu’elles donnent à leur personnage. ça les rend plus remarquable que…disons…cette Megan Fox tout juste capable de tortiller du cul qui correspond à l’appellation de bimbo sexy mais qui m’insupporte.^^ La beauté, même physique, c’est pas juste un corps mais une façon d’être qui donne du charme ou pas. Je balance peut être des évidences mais voilà^^
Vu au cinéma et passé un très bon moment avec ma chère et tendre.
Je plussoie à tout ce qui est dit par Eddy…
Orphan Black, connait pas, en revanche.
Le film a été descendu sur la page Facebook ? Cette même page où le moindre Thor Ragnarok crée une émeute de fans amourachés ? Purée, mort de rire…
@Matt : Tu peux lire l’article, il ne comporte aucun spoiler 🙂
Bon, je vais le mettre dans ma watch list.
J’ai bien aimé ton pitch avec son coeur fondant au chocolat (alors qu’en réalité, les brioches pitch, c’est assez bof) et ton calembour avec le fil du fer à repasser…
Tu voudrais pas co-scénariser un prochain Figure Replay ?
En vrai je suis nul en jeu de mots et je me demande souvent comment vous faites pour en trouver comme ça aux kilomètre…
il faudrait que j’avale des tonnes de Pierre Dac…
ceci dit je te laisse visiter Masog.net et lire un chouia mes bd, tu verras ce que je suis capable de faire…
@Eddy : J’ai lu ton « Atroce City ». L’humour est à la fois référentiel et irrévenrencieux… Mon gag préféré était celui de Cyclope et Phoenix version Lou Perac…
http://www.masog.net/masog/bd.php?bd=atrocecity&o=5
Tout cela est vieux et il y en a pas mal qui sont faits par Alex, mon partenaire sur Masog.
mon préféré de manière narcissique est celui où je charge Bendis… 🙂
Sinon pour les titres français, je n’en peux plus non plus.
Non seulement la traduction n’a rien à voir (et c’est pas nouveau, voir mon article sur Barbara Steele avec des titres comme « i lunghi capelli della morte » traduit en « sorcière sanglante : http://www.brucetringale.com/barbara-style-la-story-de-barbara-steele/)
mais en plus maintenant on change les titres anglais pour mettre d’autres titres anglais (le film Nightcrawler qui devient Night Call, a cure for wellness qui devient a cure for life)
Et certains films c’est effrayant comme « the curse of the golden flower » traduit en « la cité interdite » pour un film chinois (alors que le palais « cité interdite » de Pékin a été construit 4 siècles après l’époque à laquelle se déroule le film). Bon le titre chinois est encore différent « Man cheng jin dai huang jin jia » qui je crois veut dire l’homme dans une armure dorée. Mais au moins « the curse of the golden flower » n’est pas historiquement faux.
Merci à tous encore une fois…
@Matt les spoils sont notre ennemi commun mais il est très difficile de savoir doser pour donner l’envie, extraire la richesse d’un film sans donner du « biscuit »…
Mon but ici était clairement de donner envie de le voir.
@Bruce. tous les trucs aujourd’hui sont ultra référencés même les films idiots commeThor Ragnarok…
Nous baignons sans nous en rendre compte en permanence dans la littérature comparée,. ce film ne fait pourtant pas ça n’importe comment mais au service de son propos.
les critiques sur internet se focalisent sur l’aspect par réaliste et parfois WTF de certaines scènes mais touts les films actuels sont remplis à ras-bord de ce genre « maladresse » et je crois qu’il est inutile de lui jeter la pierre pour ça.
Quant à la chute, j’ai là encore apprécié que les héroïnes ne soient pas sortes d’élues, de personnes hors du commun. on s’intéresse à elle parce qu’elles sont hors la loi mais elle ne peuvent décemment pas renverser TOUT le système à elles 7.
C’est sympa de pouvoir découvrir ce film par le biais de cet article, alors que je suis passé des dizaines de fois devant les affiches dans les couloirs du métro, en me demandant bien ce que ça pouvait être.
Le questionnement sur la nature de la série est très intéressant. Faut-il voir dans la disparition du périmètre des séries B, une augmentation du niveau général des films en termes de compétence des réalisateurs et des techniciens, des acteurs, même si le budget ou le sens artistique ne suit pas toujours ?
Je ne pense pas. Parce qu’un film d’horreur par exemple ne sera jamais récompensé aux oscars. Ce sera toujours une série B au mieux. Le terme série B ne désigne pas des films mal foutus (ce serait plutôt série Z ou nanar pour ça) mais des films qui peuvent être originaux, avec un certains sens du divertissement (ce ne sont pas des films philosophiques lents en général) pas forcément bien « intello » mais pas forcément synonyme non plus d’absence de savoir faire.
C’est toujours mieux que les films de Allen, Bresson, Godard, Rohmer, adorés et vénérés par des médias intellos de gauche. Des navets prétentieux de la nouvelle vague, ennuyeux et vides.
@Pascal-redwave-Dominique…
Essaie de changer de disque autant que de surnom. Ce genre de comparaison te grille de suite.
Super article dont je partage tous les avis ou presque. Je n’avais pas eu la curiosité d’aller voir le titre original (et je déteste cette habitude de traduire un titre anglais par un autre titre en anglais) mais cela fait totalement sens. J’ai vu le film au cinéma avec ma fille et j’ai bien aimé, c’est une vraie série B. Ton accroche, le début de ton article, m’a tout de suite convaincu que tu avais le bon angle d’attaque.
Mais je le trouve cependant en deçà de Soleil Vert. Alors oui il y a effectivement une dénonciation claire et un monde chamboulé mais l’action prime trop souvent, surtout dans la dernière partie. La scène de combat dans l’appartement est de ce fait la plus réussie du film sur ce point.
Ce qui m’a épaté, c’est que jamais je ne me suis dit qu’il n’y avait qu’une seule actrice, et c’est là la grande prouesse du film. Comme tu le soulignes, il réussit à nous faire croire à ce monde et ces sept jumelles avec un tout petit budget et un script plutôt solide et malin. Je n’ai pas encore regardé Orphan Black mais ça me tente maintenant.
La BO, bien joué !
Merci Jyrille.
C’est la première fois de ma vie que j’ai fait un « travail de commande » c’est à dire un texte que je n’aurais jamais pensé à faire si Bruce n’avait pas demandé…
il faut réfléchir, trouver l’angle et faire des petites recherches…
C’est très galvanisant… 🙂
Ah tiens j’étais pas revenu dire ce que j’en ai pensé.
Ben c’était bien !
Et puis bon…je sais qu’aujourd’hui ça ne choque plus personne de voir 7 fois la même actrice à l’écran, mais quand même pour que le jeu d’acteur fonctionne alors que techniquement c’est quelqu’un tout seul qui parle, ben c’est pas rien^^
Le sujet de fond est en effet un truc qui nous guette. Même si j’ai tendance à penser qu’on se débarrasserait d’abord des personnes âgées, des malades mentaux, etc…(éh ! J’ai pas dit que c’était bien, hein !)
Dans la foulée j’ai enfin vu Soleil vert aussi. Sujet similaire. Très bien aussi. Un peu déprimant. Le passage de la mort du vieil homme avec le film montrant le monde tel qu’il était est un passage fort.
Il est bien ce Richard Fleischer. Soleil vert, 20000 lieues sous les mers, le voyage fantastique, etc. Comment il a pu se retrouver à faire Kalidor et le 2eme Conan ?…j’imagine qu’il se faisait vieux^^
Conan le destructeur est une abomination mais je garde un souvenir nostalgique indulgent pour Kalidor, c’est quand même Red Sonja…
Tiens dans la catégorie des titres français à la con : un autre film avec Noomi qui s’appelle Unlocked en VO.
Le titre français ? Conspiracy.
Ce qui est con…c’est que t’es pas censé savoir qu’il y a une conspiration quand tu commences à mater le film…
C’est un film qui m’avait fait de l’œil quand j’avais vu la bande-annonce. Bon ben tu m’as convaincue de le voir, sans trop en dévoiler, chapeau !!