Le Blob de Chuck Russell
1ère publication le 07/04/17- Mise à jour le 04/11/18
AUTEUR: PIERRE N
VF : Columbia Tristar
Le Blob est un film de 1988 réalisé et co-écrit par Chuck Russell, en compagnie du scénariste chevronné Frank Darabont ( The Mist , The Walking Dead , La Ligne verte ).
Après leur collaboration sur Les Griffes du cauchemar , un des meilleurs films de la série des Freddy, Russell et Darabont ont remis le couvert pour ce remake de Danger Planétaire , principalement resté dans les mémoires pour la présence dans le casting de Steve McQueen, et qui avait de surcroît déjà eu droit à une suite méconnue en 1972 (réalisé par nul autre que Larry Hagman, l’éternel JR de Dallas ).
Le Blob s’inscrit dans une tendance cyclique du cinéma de genre, puisque celui-ci vient s’ajouter à la liste des séries B des années 50 remakés durant les 80’s ( The Thing , La Mouche , L’invasion vient de Mars ).
À l’instar de ses contemporains, il a en commun d’avoir bénéficié d’altérations plutôt pertinentes, qui ont permise au futur réalisateur de The Mask (adapté du comic-book de John Arcudi et Doug Mahnke) de rendre hommage à l’original tout en s’appropriant le sujet pour le replacer dans un tout autre contexte. Certains similitudes demeurent, entre la scène du cinéma et les ados qui ne peuvent compter que sur eux, mais pour le reste, le film choisi de bifurquer dans une autre voie.
L’original était adapté au public des drive-ins, avec ces personnages d’ados en froid avec la génération de leurs parents (renvoyant à cette image d’Epinal du jeune rebelle et torturé à la James Dean), et dans le cadre du remake, si il y a bien une partie des adultes qui sont indignes de la confiance des jeunes, c’est plutôt en raison du poncif du complot gouvernemental.
C’est par ce biais que le film se distingue au départ, avec certaines fausses pistes narratives, par exemple, l’arrivée du Blob depuis le ciel laisse à penser qu’il provient des tréfonds du cosmos, or il n’en est rien puisque il s’agit en réalité d’une expérience scientifique top secret qui a mal tourné, et les agents du gouvernement peu scrupuleux sont prêt à tout pour récupérer, et tant pis si une bonne partie des habitants de la bourgade finissent par y passer.
Mais la défiance envers les institutions, cela s’est généralisé dans le cinéma américain depuis le Watergate et la mort du président Kennedy (comme en témoigne la tendance des film de complots de la période bénie du Nouvel Hollywood des 70’s), et la véritable originalité de ce long-métrage réside donc plutôt dans cette façon de déjouer les attentes du spectateur.
Lors du visionnage du début du film, tout spectateur un peu aguerri aura tendance à se dire que Paul, le jeune homme joueur de football américain bien sous tout rapports (contrairement à son pote qui ne pense qu’à conclure), qui en plus décroche un rencard avec la plus mignonne des pom pom girls, aura de fortes chances d’être le protagoniste central de l’intrigue.
La seule alternative ne paye pas de mine, puisque il s’agit du bad boy du coin, un biker dénommé Brian, fier de son mulet (80’s oblige) et rétif à écouter les figures d’autorité.
À partir du moment où le trio, composé du biker, de Paul et de la jeune fille qui l’accompagne, vient en aide à un sans-abri qui se retrouve avec un mini Blob accroché à sa main, les choses sérieuses commencent, et c’est rien de le dire.
Après une séquence choc qui voit ce pauvre hère être à moitié dissout, le film prend une tournure inattendue, puisque c’est le jeune sportif de service et héros désigné qui y passe (suivant ainsi le modèle établi par Psychose), de la plus gore des façons, sous les yeux impuissants de celle qui l’accompagnait.
Dès lors le ton est donné, rien ni personne n’est à l’abri du gros tas de gelée rose. D’habitude les personnes âgés, les chiens et les morveux sont épargnés dans le cadre des conventions narratives, or Russell et Darabont prennent un malin plaisir à briser ce tabou avec cette séquence dans les égouts, où le Blob a tôt fait de se débarrasser d’un des deux mioches, le plus tête à claques comme par hasard (cette scène pas du tout politiquement correct a failli ne pas être dans le final cut, heureusement le réalisateur a tenu bon). Le film baigne ainsi dans un certain humour noir, mâtiné d’un mauvais esprit réjouissant qui donne une certaine imprévisibilité au canevas de base, auquel s’ajoute une menace délicate à gérer, qui s’insinue partout, ingère tout ceux qu’elle croise, tout en grandissant de manière exponentielle.
Les amateurs du cinéma de genre et des midnight movies des 70’s seront content de retrouver (furtivement) au générique Jack Nance, un des acteurs fétiches de David Lynch (que ce soit dans Twin Peaks , Blue Velvet , Dune , Sailor & Lula , Lost Highway ), qui a notamment tenu le rôle principal d’ Eraserhead .
Les plus physionomistes reconnaîtront également Paul McCrane, l’inoubliable associé de Clarence Boddicker dans Robocop (le criminel qui a droit à la mort la plus horrible durant le final dans l’entrepôt en ruines). Jeffrey DeMunn joue le rôle du shérif local, et il est apparu ensuite dans pratiquement toutes les oeuvres de Darabont (tel l’acteur Dick Miller dans les films de Joe Dante).
Une bonne partie du budget à été consacré à la confection du monstre informe (après tout s’il était foiré, c’est le projet dans sa globalité qui en aurait souffert), avec à la clé les effets spéciaux de Dream Quest qui tiennent toujours bien la route, en ayant souvent recours aux fonds verts, aux incrustations, et à toutes sortes de matières donnant l’illusion de la réalité bien plus que n’importe quel CGI, qui n’arrivent jamais à dégager ce charme artisanal des techniques précédentes.
Le Blob se situe encore un peu dans un entre deux, après les Star Wars mais avant Terminator 2 , juste avant la grande avancée des effets spéciaux numériques de la fin des années 80, avant que Phil Thippet ne se dise en voyant les techniques révolutionnaires de Jurassic Park que c’est désormais lui le dinosaure en devenir, et plus largement sa façon de concevoir les effets spéciaux en dur, en tant que digne héritier de Ray Harryhausen (heureusement son expertise s’est révélée primordiale sur Starship Troopers , qui bénéficie d’un morceau de bravoure qui repose presque intégralement sur les CGI).
Puisque le monstre de l’original était assez lent, la nouvelle version est conçue pour être rapide, et munie de tentacules qui s’insinuent partout, et dès qu’une pauvre victime est touchée, s’en est fini pour elle. Son look n’est plus aussi homogène, il est plus organique, tel un appareil intestinal géant en perpétuelle croissance, qui grossit de plus en plus au fur et à mesure du nombre de victimes qu’il absorbe gloutonnement. Le Monstre fait pas mal de victimes, et les scènes gores sont assez variées (sur ce plan-là c’est un festival).
L’ allégorie de la menace rouge et du bloc communiste (le Blob original étant justement cramoisi) laisse également la place à la peur de la contagion, avec la mise en quarantaine qui sert de couverture aux activités des créateurs du monstre.
En tant qu’habitué de cet univers, Darabont multiplie les références à l’oeuvre de Stephen King, avec notamment le fait que le Blob a été créé par le gouvernement comme une arme bactériologique, ce qui rappelle un cas similaire dans The Stand .
En dépit de ces personnages archétypaux voire caricaturaux (les ados libidineux, le passage obligé de tout film d’horreur ou slasher), le scénario évite tout de même certains clichés, et notamment en ce qui concerne Meg, ce personnage de cheerleader loin d’être une potiche, qui agit de son propre chef, se sert d’armes à feu, et protège son petit frère au mépris du danger.
Elle est interprétée par Shawnee Smith, plus connue aujourd’hui pour la série des Saw , appartenant à cette tendance du torture porn qui ne me plaît guère, pas plus que le found footage, et autres modes du cinéma d’horreur des années 2000.
Son personnage effectue une progression assez intéressante tout du long, en sortant de l’ombre des deux mecs pour s’imposer comme un personnage à part entière, tant et si bien qu’à la fin c’est elle qui découvre le point faible de la créature. Ce n’est pas pour rien qu’elle est une des inspirations revendiquées par Joss Whedon de son propre aveu pour le personnage de Buffy (à l’instar de Kitty Pryde). En comparaison, Kevin Dillon (frère de Matt), se montre moins convainquant dans le rôle du biker.
Vu son postulat de base, le film ne se prend pas excessivement au sérieux, cela reste un film d’horreur, mais il y a une dimension ludique là-dedans qui contrebalance les situations horrifiques avec l’aspect over the top des péripéties.
Celui-ci va au bout de sa logique et s’assume, n’a pas peur du ridicule, en y allant à fond, pour un résultat jubilatoire et excessif, marqué par un approche plus décomplexé et décalé (sans être toutefois une parodie du genre) et ne manquant pas d’un sens de l’ironie cinglante.
Le film n’a malheureusement pas été un succès au box-office, et le Blob n’a toujours pas refait surface à l’heure actuelle sur grand écran (Rob Zombie a tout de même failli s’occuper du come-back du monstre visqueux).
Darabont a ensuite connu la consécration avec Les Évadés , tandis que la filmographie de Russell s’est montré plus inégale par la suite, avec notamment L’Effaceur et Le Roi Scorpion avec The Rock, sorit bien avant la période de la Rocksploitation actuelle, consistant à mettre Dwayne Johnson dans de grosses franchises de blockbusters pour les booster commercialement, et même dans un nouveau Jumanji (l’original étant un de mes films d’enfance, je reste sceptique sur l’orientation choisie).
N’ayant pas revu le film de 1958 depuis longtemps, je ne saurais dire si ce remake surpasse l’original, mais c’est fort probable. En tout cas il fait très bien son office de divertissement très fun, efficace, et drôle intentionnellement et non malgré lui (la scène d’anthologie de l’évier). Les aficionados des séries B y trouveront probablement leur compte, les allergiques au gore par contre c’est moins sûr…
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La BO du jour
Pendant que le Blob sème la pagaille, ce groupe suédois Alien est d’humeur plus joviale..
Je ne l’ai jamais vu ! Pas plus que l’original avec McQueen.
Il fait partie de ces films d’horreur que je fuyais à l’époque (où j’étais une chochotte comme certains copains du blog ! 😀 ). Du coup j’ai raté les Tremors et autre Hidden de la même période.
Il faut que je me les fasse un de ces quatre, et cet excellent article m’a motivé pour essayer de me les trouver fissa ! 🙂
Hidden dans mon souvenir c’est également une chouette série B (en plus il y a Kyle MacLachlan dedans), tenant du film policier dans lequel est injecté un élément fantastique/surnaturel. C’est toutefois étonnant qu’il ait gagné à Avoriaz cette année-là, alors que parmi les concurrents il y avait tout de même Robocop.
Non…mais Pierre…sérieux tu as à peine 20 ans…Où vas tu chercher tous ces films un peu rings’ lorsque ‘ta génération » se gave de de Saw et Insidious.
J’ai dû voir le Blob mais n’en ai aucun souvenirs…Honte…Je me rappelle d’un film dont le produit dérivé était une patte à modeler vert fluo. C’est ça ?
Sinon, à moi de te « compléter » mon petit Pierre : Oui Paul Mc Crane a incarné Clarence Boddiquer de RoboCop mais aussi et surtout, il a tourné 125 épisodes dans la peau de l’horripilant Dr Romano de la série Urgence. Il a même droit à un clin d’oeil savoureux lorsque amputé d’un bras par un hélicoptère on lui pose une prothèse metallique lui valant le surnom de …Robodoc…
Le produit dérivé cela ne correspondrait pas plutôt au film Flubber (la version de 1997 et non celle de 1963) ?
Eh ben comme Tornado, je ne vais pas pouvoir frimer avec ma connaissance du cinéma fantastique parce que je n’ai pas vu ce film non plus, pas plus que l’original.
Mais l’article est intéressant en tous cas. Je le regarderai surement.
Est-ce qu’on pourrait le rapprocher d’un Shaun od the dead ? Intentionnellement drôle mais pas complètement une parodie non plus grâce à des scènes et situations bien fichues et très respectueuses du genre « film de zombies » ?
Non pas autant, le film de Wright est clairement plus axé comédie là où pour Le Blob cela se limite à 2-3 scènes. Les moments de flippe sont plus majoritaires. La scène gore la plus drôle l’est également en raison de son côté absurde et over the top (de quoi passer l’envie de faire la plonge pendant quelque temps).
Une nouvelle fois, je suis impressionné par la quantité d’anecdotes que tu glisses tout au long de un article à la lecture toujours fluide.
Je n’ai pas vu ce film et je ne partirai sans doute pas en chasse pour le voir mais le concept du « gros truc informe qui absorbe/tue les gens » m’est familier. Dans un épisode de Iron Man du run Michelinie/Bright, l’A.I.M. contamine la station spatiale de Tony Stark avec un bacille prenant une forme de mousse/gelée rosâtre, qui s’étend à travers toute la station et la rend inhabitable. Dans la Division Alpha de Bill Mantlo, le frère de Madison Jeffries, surnommé Scramble, possédait un pouvoir lui permettant de transformer mais aussi d’absorber les corps. Il devient un monstre difforme et meurt exécuté par son frère. Dans un épisode d’Uncanny X-Men écrit par Lobdell et dessiné par Tom Raney, un Morlock absorbe des humains et son corps grossit en conséquence…
J’ai toujours trouvé ces séquences dérangeantes, surtout pour la Division Alpha. Mais ça me fait moins peur que d’autres trucs…
Relektor : « Une bonne partie du budget à été consacré » le Blob n’aurait-il pas du manger l’accent grave sur le « a » ? et recracher un « e » à la fin du participe passé ?
Et ne pas oublier l’épisode Halloween des Simpsons dans lequel Homer bouffe un blob alien et devient en tas de gelée qui bouffe tout le monde^^
En effet, d’ailleurs les Treehouse of Horror font vraiment partie du haut du panier de la série, enfin quand celle-ci était encore dans sa période d’âge d’or (pendant pratiquement toute la durée des 90’s selon moi).
On est d’accord.
Les meilleures saisons sont situées entre la 3eme et la 10eme environ
La chochotte que je suis te remercie, pour élargir ma culture sans que je n’ai à m’infliger ce genre de spectacle. 🙂
Heureusement que tu as explicité la convention narrative relative aux personnes âgés, aux chiens et aux morveux car je ne la connaissais pas.
Quand tu indiques que le thème de la menace communiste laisse la place à la peur de la contagion, faut-il comprendre la peur du SIDA ?
Je pense que le monstre se prête plus à l’allégorie de l’épidémie, vu la vitesse à laquelle il se propage, et le nombre de victimes qu’il accumule en peu de temps.
À propos de cette règle non écrite, cela me rappelle une scène à l’humour grinçant (je ne sais plus dans quel film c’est par contre) dans laquelle le public d’une salle de cinéma reste indifférent à la mort d’un enfant à l’écran, par contre quand le chien meurt, tout le monde est horrifié.
L’affiche me fascinait, gamin.
Beaucoup d’affiches me fascinaient, d’ailleurs. Carrie, L’Aube des Morts-Vivants, Le Jour… les Freddy, Scanner… trop jeune pour les voir au ciné, mais suffisamment fasciné par ce qui m’effrayait, je n’avais pas de magnétoscope avant mes 15 ans, époque où j’ai rattrapé peu à peu (mais très lentement) mon retard. Akira passait à ce moment au ciné et Tetsuo en pleine mutation me rappelait ce film jamais vu, mais dont j’imaginais déjà le contenu (enfin, je croyais)…
Je l’ai revu en DVD il y a une quinzaine d’années et je me rappelle avoir pensé qu’on voyait peu le monstre, sans doute pour des problèmes financiers… Mais la fascination du savoir-faire des réalisateurs était encore là.
Maintenant, j’ai bien envie de me le retaper Une soirée films d’horreur des 80s s’annonce peu à peu… Entre autre grâce à ton article bien documenté, Pierre. Merci!
Le vrai blob existe…
http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/botanique-blob-physarum-cellule-geante-cerveau-appren3d-62597/
Mince alors !
Il y a vraiment des trucs curieux dans la nature. C’est intéressant.
Je ne l’ai jamais vu, mais je suis bien content que tu me remettes en mémoire ce petit film d’horreur très 80s ! J’étais moi aussi une chochotte, et pourtant, j’allai aux Nuits de l’épouvante (comme je l’ai déjà dit) vers mes 15 ans. Là où j’ai vu Phantasm IV, Evil Dead II, House, Predator, Alien, Hellraiser… mais pas ce Blob (de plus je ne savais pas qu’il existait pour de bon, c’est vraiment étonnant !). Je crois que je n’avais pas eu l’occasion d’y aller. J’avais décidé d’en aller voir un autre, malgré les deux filles devant moi dans la file du ciné qui s’y rendaient… Quel crétin. Bref, tout ça pour dire que je ne savais pas qu’il était si original et qu’il avait inspiré Buffy ! D’ailleurs ce que tu en dis sur le renversement des rôles est typique de l’écriture de Whedon et fait partie intégrante de Buffy la série, et ce dès la première scène. Je suis donc très curieux de le voir, merci Pierre.
Quant à Hidden, je l’avais également vu pendant une Nuit de l’épouvante, et c’est un très bon petit film, une série B avec une course poursuite en voiture un peu différente, MacLachlan très bon, une strip-teaseuse qui nous a longtemps fait fantasmé et un rythme nickel. A bien y réfléchir, il ressemble pas mal, dans son déroulement, au premier Men In Black… tu ne trouves pas ? C’est effectivement étonnant qu’il ait gagné devant Robocop à Avoriaz par contre.
Mais comment fais-tu, toi le jeune, pour être aussi calé en vieilleries ? Respect total !
A ma grande honte, je suis totalement passé à côté du phénomène Buffy. Des fans ici ?
J’ai vu quelques saisons mais je ne me considère pas comme un fan pur et dur.
De mémoire, en ce qui concerne le « Whedonverse »,, j’avais plus accroché à Firefly, malgré le fait que la série n’a duré qu’une seule saison, et que le manque de budget se ressent à l’écran (à l’instar du recyclage des combinaisons de Starship Troopers).
Firefly c’est super bien. Le film est moins bon mais pas mal quand même. Quant à Buffy, j’en serai fan toute ma vie. J’ai revu tous les épisodes il y a trois ans je crois. C’est génial.
Et je te vois venir Bruce…
C’est l’actrice, c’est ça ?^^
Je rigole…
Sarah Michelle Gellar est très jolie, sexy et de surcroît une très bonne actrice. Mais cela ne suffirait pas pour que je sois fan de la série 😀
Eh, je dois être le 2eme plus jeune dans l’équipe et ça ne m’empêche pas d’être fan du King Kong de 1933, les films de Harryhausen, les gothiques italiens. Suffit d’être cinéphile et curieux^^
Buffy je dois avouer que j’ai toujours trouvé que ça faisait cheap. Mais j’étais au collège et les séries, c’était pas mon truc. C’était aussi une époque où les séries avaient moins de budget et les décors semblaient en carton. Du coup je dois avouer ne pas avoir fait gaffe si les histoires et l’univers étaient sympas.
« A bien y réfléchir, il ressemble pas mal, dans son déroulement, au premier Men In Black… tu ne trouves pas ? »
Effectivement il y a quelques similitudes.
Le concept de base de Hidden, à mi-chemin entre le postulat de SF et le genre du buddy movie policier typique des 80’s, me rappelle également le film Alien Nation (avec James Caan), qui a ensuite été décliné sous forme de série tv (pour une seule saison).
Ah mais oui, voilà ! C’est ça le film que j’étais allé voir au lieu du Blob, Alien Nation ! Une bien belle bouse dans mon souvenir. Par contre je ne me souviens pas avoir entendu parler de la série dérivée.
Purée, re-respect PierreN !
http://www.imdb.com/title/tt0094631/
http://www.imdb.com/title/tt0094761/
J’ai revu Firefly récemment, effectivement, c’est bien. Le film fait un peu moins fauché que la série mais les morts font un peu mal au coeur…