Sex And Fury par Norifumi Suzuki
Une revue sabrée par BRUCE LIT
1ère publication le 25/01/17- MAJ le 30/12/18
VF : HK Video
Chef d’oeuvre du cinéma érotique, Sex & Fury est un film japonais de Norifumi Suzuki réalisé en 1973 avec la fabuleuse actrice japonaise Reiko Ike et la délicieuse Christina Lindbergh mannequin suédois qui joue ici les espionnes avec pistolet dans le porte jarretelles.
Le titre original est Histoire d’une femme Yakuza : Ocho d’Inoshka que le marché américain rebaptisa Sex & Fury pour une approche plus ….directe !
Le film a été commercialisé par HK vidéo qui propose dans le même coffret Caresses sous un kimono, qualifié en son temps de plus grand film érotique de tous les temps….L’éditeur sait faire les choses pour attirer le chaland puisque il vend sa came en rappelant que ses deux films ont inspiré le Kill Bill de Tarantino.
Le Pitch : Ocho a une dizaine d’année quand son père, un flic qui enquêtait sur un parrain de la mafia est sauvagement assassiné devant ses yeux. C’est le début du 19 ème siècle, ce n’est pas encore la mode de courir avec une couverture noire accrochée autour du cou en se prenant pour une chauve souris. La petite fille devient donc une pickpocket experte au sabre à la recherche des commanditaires du meurtres. Ils sont trois et tout ce qu’Ocho sait d’eux, c ‘est que chacun arbore un tatouage permettant de les identifier. En venant en aide à une femme promise à l’esclavage via un réseau de proxénète, la belle Ocho va pouvoir réaliser sa vengeance tout en y gouttant amèrement une fois l’identité du dernier meurtrier révélée.
Les louanges qui accompagnent ce film ne sont pas usurpées : non seulement Sex & Fury a inspiré bien des scènes de Kill Bill. Mais avec 40 ans au compteur, il le surpasse en tout ! On sait que les Yakuzas ont pour habitude de se trancher les doigts à la moindre contrariété. C’est bien dommage, car durant les 90 minutes que dure le film, les doigts, on en a pas assez pour compter les scènes d’anthologie.
https://www.youtube.com/watch?v=O3S1hDaQeFI
Il serait scandaleux de réduire (sic) Sex & Fury à juste un film de cul. Non, c’est un véritable film d’auteur avec d’incroyables giclées (allez on y va dans le… sick ? ) poétiques, un jeu de lumière rappelant parfois la beauté de Suspiria, une musique acoustique magnifique mais une inventivité, une fraîcheur et une authenticité inégalable.
Oh bien sûr les ultra féministes pourront reprocher à juste titre l’utilisation de tous les clichés érotiques masculins : toute douée soit elle, Ocho finit attachée et fouettée de manière si lascive qu’on lui en donnerait bien une centaine de plus….Ça ne lui aurait pas fait de mal d’ailleurs, puisque elle parvient à se délivrer et à se battre comme une lionne sans trop souffrir de ses blessures….
On y trouve également un grand classique : des religieuses armées jusqu’aux dents et aussi belles qu’une balle. Et enfin, la scène de saphisme obligé qui tourne à la partie à trois. Soyez avertis ! Le sexe est présent, oui, mais ne choquera que les âmes très prudes. Les situations sont d’avantage bandantes que l’acte en soi. On voit ici de jolis culs, de beaux seins, mais les pénétrations ne sont jamais montrées ni les éjaculations. A ce titre l’Empire des sens reste plus choquant avec sa fellation intégrale (et bien inoffensive au regard des critères du porno).
Avec des putes au grand coeur et une espionne avec un flingue accroché dans ses jarretelles, on peut se demander ce que vient faire cet article sur un blog prônant la cul(ture) tout court…Et bien produit par la Toei, célèbre studio qui pour son volet animation produira St Seiya, Goldorak, Albator, ou Dragon Ball, Sex & Fury est un vrai manga respectant tous les codes de la bande dessinée que ce soit dans le (arf !) découpage, le look des personnages (Ocho et ses tatouages, le héros et sa frange typiquement manga) ou les scènes de combats.
La plus célèbre d’entre elle reste celle où Ocho est agressée dans son bain par une dizaine de yakuzas. Forcée de se défendre, elle sort de la chaleur de sa salle de bain pour se battre nue dans la neige. Ce qui devrait être un spectacle gratuit pour faire bander dans les salles obscures devient une magnifique chorégraphie de vie et de mort. Le corps superbe d’Ocho est totalement tendu vers sa survie. Tout à son adrénaline, Ocho, ignore le froid pour écouter la loi du sabre. Les combats sont rapides, chaque geste fatal. Trembler n’est pas possible et les conditions météorologiques n’y font rien : la pulsion de vit bout dans les veines de cette femme remarquable. Lorsque sa vengeance accomplie, Ocho meurtrie s’éloigne dans la neige, celle-ci reprend enfin son ascendant mortel sur la jeune femme.
Au delà des clichés amusants, plus ludiques que macho, il est possible de voir en Sex & Fury un vrai manifeste féministe. Ocho est une femme forte qui survit dans un monde d’homme. La blancheur de sa peau annihile la volonté de ses ennemis, y poser la langue est passible de mort. Tous les personnages masculins sont de vraies ordures (même le héros) pour qui mourir de la main de cette femme magnifique est presque une aubaine. Lorsque le chef de la mafia viole une prostituée, aucune équivoque n’est possible sur les intentions du réalisateur qui montre la honte et le dégoût de la victime. Moins éprouvante que la scène de La dernière maison sur la gauche, Suzuki fait montre d’une indéniable compassion et assimile les violeurs à des animaux par leur tatouage.
Ocho combat les hommes avec leurs armes : la duperie, le symbole phalliques et….le poker menteur, dans une superbe scène de bal évoquant….Visconti. Elle reste une héroïne pour qui l’empathie est évidente au vu de son courage, sa générosité, ses valeurs et surtout l’inoubliable interprétation de Reiko Ike totalement habitée par son rôle de justicière tourmentée. Certains films utilisent leur scenarii comme prétexte à déshabiller leur pépètes. Pas celui-ci. L’érotisme de Sex & Fury amène au contraire une récréation dans une histoire assez sombre sur la guerre de l’opium, un peu comme les duels de Once upon a time in the west servaient de respiration à l’avancée du chemin de fer à travers l’Ouest américain.
On ne peut pas dire que la psychologie des personnages soit des plus fouillées, mais il faut voir Sex & Fury comme du Grinhouse Japonais : un package intégral où le tout importe plus que la somme des parties. Et là, pardon, mais il y a des scènes d’action splendides, un montage efficace par tableaux et une intrigue secondaire sous fond de love story impossible. Suzuki gère parfaitement ses personnages et chacun a sa propre destinéé bien identifiée et souvent très sombre, leur violence les entraînant toujours dans une impasse. Ocho, notamment sera placée face à un choix Oedipien que sa maîtrise du sabre ne lui permettra pas de résoudre.
Ludique, lubrique mais toujours moral, Ocho cette Vagabonde qui a fait de sa vengeance un art de vivre avec son regard de braise, sa volonté indomptable malgré ses blessures physiques et morale se fraie sans difficulté une place directement aux côtés d’un autre défenseur de la veuve et de l’orphelin : Bruce Lee.
A côté, la technicité de Quentin Tarrentino paraît tout à coup aussi fade qu’un sushi parisien. A la modernité et la ruse du premier vient s’opposer une certaine pureté et une outrance authentique qui devrait vous faire préférer l’original à la copie. A votre tour succombez au charme d’Ocho, et même si elle vous tue, ce n’est pas si grave…Jamais la mort n’aura été si belle….
—–
La BO du jour ; en duo Michi Hirota, Bowie hurle comme si on lui arrachait les intestins (!). Ça chie pour lui, elle a pas l’air commode la Michi ! Ne jamais confier un sabre à une japonaise….
Tiens, intéressant. Je n’avais jamais entendu parler de ce film.
Par contre je m’interroge sur l’argument marketing de HK selon lequel ce film aurait inspiré Kill Bill.
Ouais parce que bon…l’inspiration de Kill Bill c’est clairement Lady SnowBlood avec la ravissante Meiko Kaji.
La musique d’intro a d’ailleurs été reprise dans Kill Bill ;
https://www.youtube.com/watch?v=MxBvPgzpoH8
D’ailleurs je pige pas mais on dirait bien Meiko Kaji dans ton scan 6. Il n’y a pas erreur sur le film ?
La scène de fin de Lady Snowblood se termine aussi dans la neige comme le combat final de Kill Bill. Du coup je me questionne quand même si ce film n’est pas un clone de Lady Snowblood. Cela semble assez proche avec un dernier scan qui nous montre la femme blessée dans la neige aussi.
Ce qui ne veut pas dire que c’est un mauvais film. Mais je m’interroge, c’est bizarre.
Après matinale vérification, il semblerait que « Sex and Fury » soit l’original. Ce ci n’est que du conditionnel. Mais les brèves fiches Wikipedia portant sur les deux oeuvres annoncent la sortie en salle de Sex and Fury le 17 02 1973. LAdy Snowblood (que je n’ai pas lu) a commencé sa publication en juin 73.
MAintenant Wiki parle aussi d’une prépublication en décembre 72. Ce qui veut dire que le film auarit eu à peine 1 mois pour être écrit, joué réalisé et monté.
Je pense donc que S&F bénéficiait de l’antériorité.
Le film Lady Snowblood date aussi de 73. Sachant qu’on ne fait pas un film en 1 mois, c’est assez curieux. Peut être s’agit-il de 2 films inspirés du manga réalisés quasi en même temps. Marrant.
N’empêche que tu as quand même mis une image de Lady Snowblood en scan 6. C’est Meiko Kaji qui a la classe mangesque^^
Le manga est antérieur en tous cas. Bizarre qu’un film comme S&F ait pu lui ressembler à ce point sans être une adaptation. Peut-être un film conçu parallèlement à la sortie du manga ? Et qui du coup s’en inspire davantage qu’il ne l’adapte.
Je penche pour 2 adaptations différentes du matériau de base. Une plus officielle que l’autre.
Mais bon ça ne change pas les qualités des films. C’est juste assez curieux comme constatation.
Lady Snowblood est sorti en combo DVD/blu-ray en 2015 chez HK. Avant je me souviens avoir regardé un VHSrip dégueu. Il existait en laserdisc mais euh…voilà…ça n’existe plus ces trucs.
Un film qui vaut le coup aussi. Meiko Kaji a vraiment la classe, même si elle n’est pas forcément super habile dans les scènes d’action (la faute au chorégraphe peut être ?). Ce n’est pas tant un film de sabre qu’une histoire de vengeance dévorante.
Ah par contre y’a pas de fesses et de scènes de nu, désolé^^
(Rires)
Et bien entre google qui confond les deux films et moi qui insère le simages d’un films que je n’ai pas vu, la confusion n’est pas prête de se dissiper !
Bon, j’ai inséré un petit clin d’oeil à ton attention. Merci Matt.
Voilà un film qui donne envie. Je ne doute pas que Quentin s’en soit inspiré car son cinéma est celui du post modernisme, se nourrissant des œuvres antérieures pour construire la sienne. Je reste quand même fasciné par sa capacité à se réapproprier des musiques d’autres films, pour leur donner une autre sensibilité dans les siens. J’écoute toujours avec plaisir ses BO.
Comme Matt, cette histoire m’évoque le manga Lady Snowblood que j’ai lu, mais je serais bien incapable de dire qui a précédé qui.
À signaler : un exceptionnel lapsus. La pulsion de vit bout dans les veines. Le terme vit a une signification révélatrice en argot.
Ha ! Ha ! Pas mal le lapsus. Bruce devait être émoustillé en écrivant l’article.
A savoir que Meiko Kaji (de Lady Snowblood donc) a été un moment associée à des rôles dans des films d’exploitation de type « femmes en prison, violées et en quête de vengeance » comme « la femme scorpion ». Je pense à cela parce que le truc des coup de fouets « érotiques » était bien un truc d’exploitation de l’époque. Pas très féministe tout ça mais bon…
L’article qui donne chaud (malgré la neige) ! Et bien je n’avais tout simplement jamais entendu parler de ce film mais je le regarderai asap !
Le scan avec d’Ocho se battant nue au milieu de ses adversaires masculins habillés m’a plutôt fait rire ! (Les féministes vont être aux anges ahah) Bon la scène a peut être un coté « too much » mais bon il faut voir comment cela s’insère dans le cadre du film… Après tout on a plutôt l’habitude des films Américains ou les gens attendent d’être habillé avant de se faire attaquer !
Mais bref comme d’hab tu nous l’a bien vendu 😉
@Présence: Damned ! Première coquille de l’année. Mais elle est tellement belle que je ferai le choix de ne pas la corriger !
@Patrick : se battre nu(e) dans la neige est certainement gage de bonne santé. Le secret de la longévité japonaise ?
@Matt : oui le film m’a émoustillé. Je l’ai vu dans un contexte où tout allait mal au mois de décembre. Je pensais passer le temps avec un truc surdaté. Et je me suis régalé. Un grand moment de plaisir, pour sûr !
Parait que les douches froides c’est bon à la santé et pour la circulation du sang.
J’ai beaucoup de mal à mettre en pratique par contre…
J’ai du essayer lors d’une panne de cumulus et…ça ne fait pas envie de recommencer.
Tout pareil que Patrick : Jamais entendu parler.
Mais… J’ai envie de le voir !
En revanche, il faut bien que je prenne la défense de « Kill Bill », qui reste pour moi un grand film et un manifeste du cinéma geek (bien que je ne l’ai jamais revu depuis sa sortie).
Je n’affectionne pas particulièrement Tarantino mais j’avais bien aimé Kill Bill. C’est d’ailleurs le seul film de lui que j’ai à la maison en version coffret collector machin bidule exclusif. Je n’ai pas l’impression de l’avoir démonté dans cet article.
Tornado, regarde aussi Lady Snowblood si tu es curieux.
Comme tu voles la vedette au manga en fait avec ton clone là, Bruce^^ (je rigole, je ne doute pas que le film ait des qualités)
J’aime bien Kill Bill aussi. J’ai surtout senti que tu disais que Tarantino n’avait rien inventé. Cela dit, si c’est bien fichu, pas besoin de toujours réinventer la roue. Donc je ne l’ai pas vu comme un démontage en effet.
Certaines scènes sont très chouettes. J’aime bien la gamine cinglée Gogo Yubari jouée par Chiaki Kuriyama.
D’ailleurs tiens Meiko Kaji est aussi la chanteuse des thèmes célèbres repris dans Kill Bill :
https://www.youtube.com/watch?v=1H33gYeY8Ck
Ah ça je savais pas. Je pense qu’il est maintenant indispensable que Lady Snowblood pointe le bout de son sabre sur le blog.
Kill Bill : je pense que c’est le film de Tarantino contenant le plus de grands moments. Les meilleurs étant bien sûr de revoir cette fri^pouille de David Caradine à l’écran.
Pulp Fiction m’a toujours gonflé par contre. Et Reservoir Dogs ne m’a pas laissé de souvenirs imperissables.
Ses trois meilleurs films sûrement, pourtant. Depuis, la sauce s’est un peu diluée. J’avais bien aimé Inglorious Bastards. depuis, c’était tout le temps la même chose, je trouve.
Mes films préférés de la Toei :
– La Main de Fer
– La Rage du Tigre
J’ai détesté Inglorious Bastards. Mais vraiment. Je me suis fait chier à mourir devant des scènes de dialogues autour d’une table qui se succèdent. Je ne comprends pas son succès.
Oh je ne juge pas. Si tu as aimé, tant mieux. Mais je le trouve très surestimé, juste parce qu’il y a quelques bons acteurs. Les bastards sont censés être…je sais même plus combien tellement ils sont absents de l’écran. Quant à l’aspect grand-guignol des nazis ridicules et d’un Hitler ultra caricatural…pas fan non plus. Sans vouloir donner l’impression que je défends les nazis, j’attends autre chose qu’une grosse farce potache.
J’ai préféré Django par exemple.
Je suis d’accord par contre que Pulp Fiction et Reservoir dogs sont très bons. J’ai toujours eu du mal avec Jackie Brown que beaucoup aiment aussi. Pareil, je me suis emmerdé.
Et bien en fait j’avais oublié Jackie Brown, qui est probablement l’un de ses meilleurs films artistiquement parlant, le plus abouti en tout cas. Le problème est que c’est un cinéma tellement référentiel que si tu ne connais pas les sources, tu es exclu.
J’avais bien aimé Inglorious Bastards parce que le concept était nouveau et vraiment original. Mais depuis, Tarantino nous refait le même film à chaque fois.
Parmi les films de la Shaw brothers, j’ai toujours beaucoup aimé les films de Chu Yuan.
1976 : La Guerre des clans
1976 : Le Sabre Infernal (The Magic Blade)
1977 : Le Complot des Clans (Clans of Intrigue)
1977 : Le Tigre de Jade (Jade Tiger’)
Des films à l’esthétisme très soigné, empreint de fantastique, qui ont souvent une intrigue travaillée puisque ce sont des adaptations de romans classiques, du même genre que les aventures du détective Dee.
Ah oui ! C’est la Shaw Bros ! Pas la Toei !!! 🙁
Heureusement que c’est « Bruce LIT » parce que si c’était « Bruce regarde des films » j’aurais envie de parler de ces films aussi…
Ah j’ai oublié « l’île de la bête » qui est la suite du complot des clans (les histoires sont indépendantes mais suivent le même perso principal)
Je trouve que les films de Chu Yuan ont bien vieilli parce que l’intérêt des films n’est pas juste les passages de bastons. C’est beau, c’est plein de surprises et de rebondissements.
Peut être un article sur Meiko Kaji, reine des films d’exploitation japonais de l’époque. Histoire de parler de « la femme scorpion » dans lequel elle chante justement Urami Bushi. Ainsi que Lady Snowblood. Un article sur lady Snowblood seul ressemblerait trop à ton article^^
Et puis comme c’est une chanteuse et qu’elle a un sacré charisme à l’écran, elle aurait eu sa place ici cette semaine. Je n’y ai pas pensé…
Tiens je viens d’apprendre que le composteur de Meiko Kaji pour la chanson de Kill Bill n’est autre que celui de goldorak et dbz !
« le composteur de Meiko Kaji » : arf, un beau lapsus… Tu fais dans le recyclage ?
J’fais des trous, des p’tits trous…
Je crois qu’en fait j’ai un peu la frustration de l’occasion manquée d’un team-up sur les grandes inspirations de Kill Bill mettant en parallèle les similitudes des 2 films et qui m’aurait permis de glisser dans l’article ce que j’ai dit en commentaires, avec un mot sur Meiko Kaji l’icône de la femme vengeresse et ses musiques. On en aurait chacun appris des trucs d’ailleurs vu que je ne connaissais pas ce film.^^
Je ne reviendrai pas sur la BO du jour (raah lovely) mais je crois qu’il faut que je voie ce film. Tu le vends très bien, tu donnes un rythme d’humoriste à ta chronique et tu soulèves bien des points intéressants (mais Présence en parle mieux que moi). Sur les scans, je trouve que la photo est très belle, et c’est souvent un gage de qualité, donc je ne vais pas me gêner !
L’autre versant de tout ça, c’est que je n’ai aucune culture en films de genre des années 60 et 70. Je n’ai vu aucun giallo, à peine un ou deux zombies de Romero, quelques classiques bis du cinéma américain (The Texas Chainsaw Massacre, Evil Dead…) mais rien en japonais en blaxploitation ou en italien. Et je l’ai clairement senti en allant voir Kill Bill au cinéma : tout sentait l’hommage.
Il faut donc que je voie les films que vous citez dans vos commentaires, il faut que je me cultive. Je l’ai déjà dit, mais de Tarantino, je m’arrête à Kill Bill 2, tout ce qu’il a fait après m’a déçu (y compris Django, mais certaines séquences de Inglorious Basterds sont pas mal du tout). Je serai plutôt de l’avis de Tornado, sachant que j’adore Pulp Fiction, Reservoir Dogs et Jackie Brown. Et les deux Kill Bill. Bon je dois voir le dernier en date.
Bref, merci pour l’article et merci pour le lapsus que j’avais également relevé à la lecture de l’article 🙂
Bon ben puisqu’il est question de Kill Bill je ne vais pas me gêner pour faire ma pub ! http://mistermalcontentgoestojapan.blogspot.com/2016/12/sur-les-traces-de-kill-bill.html
@Patrick 6 : non ne te gêne pas hein, mets les pieds sur la table, te chercher la bière au frigo et allume la télé….
@Jyrille, Tornado et Matt : Tarantino/ Je trouve son cinéma un peu « gratuit ». La scène d’intro de Basterds est interminable et totalement factice. Ok garçon tu aimes dialoguer, tu aimes tes acteurs et tu aimes leurs écrire des répliques. Mais là c’est pas possible. Tout le monde sait que les juifs planqués sous le plancher vont se faire choper. C’est un peu comme si l’assassin des parents Wayne leur jactait 1/2 heure avant de les tuer. Le suspense est nul. Et tu commences le film avec un grand sentiment d’agacement.
Pulp Fiction : très sympathique mais totalement creux. mais fun. Mais l’histoire compte moins que la manière de la raconter. Je ne suis pas fan de tout ça, en BD aussi. Surtout. Tout ce dialogue sur le massage de pieds, c’est amusant, mais ça n’amène pas grand chose sinon ridiculiser des personnages qui déjà par leur look le sont déjà.
Je ne dénigre pas pour autant le talent de Tarantino. Kill Bill est plus orienté action et c’est charmant, surprenant de bout en bout jusqu’à la confrontation finale.