Encyclopegeek : Les Maîtres de L’univers
Par : : BRUCE LIT
Cet encyclopegeek portera sur les jouets et l’univers des Maîtres de l’univers. Il s’agit moins de l’historique de la licence que ce qu’elle produisit chez votre serviteur dans sa plus tendre enfance.
1ère publication le 22/12/16 – MAJ le 22/12/20
Prélude et nocturnes
A combien se monnaye un rêve ? Celui de retrouver son enfance ou, tout du moins, faire semblant ?
Il y a quelques semaines, j’étais avec mes enfants sur une brocante. Depuis quelques jours, j’avais une certaine nostalgie de mes jouets d’enfants disparus à l’adolescence notamment mes Maîtres de l’univers. Jetés, perdus, oubliés ? Toujours est-il que je rêvassais en marchant quand, synchronicité oblige, je tombe sur un stand avec …tous les Maîtres de l’univers de l’époque ! Stratos ! Belios ! He-Man, bien sûr, mais surtout, mon personnage totem de l’époque : Maskor ! Pour 8 € ! Allais-je céder à ce sursaut nostalgeek et me procurer le héros de mon enfance, ça vous le saurez en fin d’article, parce que pour l’instant, je vais vous raconter MA saga des Maîtres de l’univers !
Nous sommes en 1983. J’ai 10 ans. C’est le réveillon de noël. En 1983, qu’est ce qui peut rendre un gamin heureux ? Big-Jim, Steve Austin, la réplique géante de Goldorak et même Actarus et Alcor. Et les premiers jouets Star Wars ! R2D2 et ces deux pattes articulées qui faisaient du bruit ! Vador et Luke avec leurs capes en plastique et une espèce de cure dents en guise de sabre laser. Mais rien ne pouvait me préparer à la découverte d’Eternia et l’univers de He-Man.
A cette époque, Mattel, le fabriquant de Barbie, veut capitaliser sur les succès de Conan le Barabare et Star Wars en sortant sa propre gamme de jouets mixant ces deux univers. Il s’agit de produire des jouets à moindre coûts : les figurines des Maîtres de l’univers sortent tous du même moule : la forme du corps, des jambes et des bras sont identiques. Les points d’articulations assez nombreux pour l’époque : outre la tête mobile les jambes et les hanches sont reliées par des élastiques et les bras sont détachables. Jamais compris pourquoi on pouvait les détacher ces bras, mais en tout cas, lorsque l’on a 10 ans, c’est bien pratique pour simuler une amputation à la hache lors d’un combat acharné du bien contre le mal.
Mattel produira des Maîtres de l’univers pendant 4 saisons avant d’être englouti par la médiocrité de son adaptation animée de 1983 et de son spin-off She-Ra.
Mais lorsqu’en France,mon grand père m’offre Skeletor, Stratos, He-Man et le Maître d’armes, c’est le choc ! Les boites sont superbes, chaque personnage a son propre identité visuelle, sa propre armure, ses propres armes. L’épée de He-Man, le héros, s’emboîte dans celle de Skeletor, le vilain. Dieu seul sait ce qui pouvait se passer si ces deux armes fusionnaient ! Et surtout, chacun des Maîtres de l’Univers était accompagné d’un mini comics illustré par les jeunes premiers de l’époque : Bruce Timm, Steven Grant ou encore Don Glut auteur de la novélisation de Empire strikes back ou encore Alfred Alcala encreur de Savage sword of Conan.
Il est une heure du matin ce 25 décembre 1983. Pendant que les grands causent des premiers revirements politiques de Mitterand dans une ambiance de tabagisme passif total, je ne peux pas me détourner de Skeletor, l’affreux vilain. j’observe les lignes de son armure, son sceptre en forme de bouc sans m’en lasser et dévore inlassablement le Mini comics de Glut et Alcala aux graphismes incroyablement sauvages pour un petit gars de l’époque. J’ai l’impression d’être devenu grand en lisant ces 4 pages de barbares où la technologie du Maître d’Armes dissone avec les amulettes et les sabres des héros. C’est ma première insomnie. Toute la nuit je visualise ces quelques pages bien inoffensives rétrospectivement ;j’attends l’aube avec impatience pour donner naissance aux personnages que l’on m’a offerts. J’en imagine les scénarii, les dialogues, les interactions. Ensemble nous allons vivre de grandes aventures. Je le sais, je le sens.
D’un château l’autre
Voilà le petit plus que proposaient les Maîtres de l’univers :les Maîtres de l’univers avaient ceci de supérieur aux jouets Star Wars ou Goldorak : ils n’étaient l’adaptation de rien ! Les mini comics donnaient le ton de la série, mais rien d’autre. Tout à coup, les enfants du monde entier allaient pouvoir se projeter dans cet univers fantastique ! Un monde où le héros montait un tigre vert imposant, pas encore transformé en chat de gouttière par l’adaptation animée merdique. Un monde où se côtoyaient Barbares, Sorciers, Mutants, Pirates et Monstres ! En fait, tout bien réfléchi, toute la mythologie à venir de Mortal Kombat faite de décors sinistres, peuplés de squelettes et de crânes ! Bien plus menaçants que les Playmobils.
Et bientôt vinrent les accessoires, le Graal du jouet pour jeune garçon : Le Château des Ombres ! Pour la première fois, l’enfant que j’étais pouvait offrir l’asile à ses figurines. Ils pouvaient vivre quelque part, s’inscrire dans un lieu, une histoire, une famille. Mes premiers Maîtres de l’univers me donnaient des insomnies ? Le Château des Ombres me distrayait de mes études, me coupait du monde extérieur ! A l’école, je ne rêvais que d’une chose : rentrer à la maison et incarner les aventures de mes héros!
Le Château des Ombres présentait un design magnifique : un pont levis en forme de mâchoire qui ne demandait qu’à se renfermer sur une victime prompte à la fameuse amputation des bras. Dans le château, il y avait des hallebardes tout un kit d’armes à déposer, des modules d’entrainement. A l’étage, le trône du Château et une trappe qui, actionnée précipitait sa victimes dans une cage où grouillaient les plus horribles créatures ! Enfin, les héros pouvaient espionner leurs ennemis du haut du donjon, leur tirer dessus avec un canon et bien entendu tomber du haut du château suite l’attaque lâche et veule de la bande à Skeletor….
Le Chateau des Ombres était le repère inquiétant d’un univers d’une étonnante cohérence graphique. On ne savait rien de nos personnages. A nous de les inventer, de leur donner sources de joies et de souffrances. Et c’était un repère bien sinistre pour des héros quand même ! Il y a avait cette barbarie empêchant nos personnages d’être tout à fait rassurants. Qui aurait envie d’habiter dans ce repère sinistre ?
Face à cela, le Château des Maléfices, celui des vilains donc, enfonçait le clou (rouillé) : un gigantesque serpent menaçait d’attaquer l’infortuné visiteur, la porte était surplombée de chauves souris et de nuisibles en tout genre. Il était possible d’y attacher un personnage pour des séances de tortures imaginaires et l’option qui tue : la possibilité de parler dans un micro en forme de loup qui distordait la voix ! Une voix qui devenait diabolique, forcément diabolique…De quoi se demander ce qui se passait dans notre chambre pendant que nos parents regardaient Drucker sur la 2 !
Ce qui se passait ? Et bien, toute la journée avec mon frangin, on positionnait l’intégralité du casting dans les différents château, on les faisait revêtir leurs armures, on affublait quelques personnages de taches de sang au feutre rouge pour expliquer leurs blessures et surtout on élaborait le scénario du soir : quelle menace de quel vilain ? qui serait le héros ? et qui mourrait ?
Et puis lorsque commençait l’épisode du samedi soir, on lançait le générique enregistré sur un vieux magnéto (Carmina Burrana bien sûr) et mon frère récitait les faux noms du casting de notre série imaginaire : Schwarzenneger et Stallone en étaient les stars, avec Mark Hamil et Harrison Ford mais il y a avait aussi Marc Singer (le héros de V), Guy Williams le Zorro du Disney Channel, Bill Bixby et Lou Ferigno, le Hulk du du Show TV. Et bien entendu, le scénario n’était jamais suivi….
Des Lézards et des Trizophrènes
La dernière année, j’étais un peu plus vieux, 14 ans, l’adolescence arrivait avec sa cohorte de doutes, de peurs et de complexes. Nous sommes quoi ? en 1987 ? Votre ami est d’une timidité maladive, invisible à l’école, et heureux qu’au moment de réintégrer sa chambre et ses jouets. Là, je me perds à jouer Maskor, le héros aux trois visages : celui d’un super héros rassurant malgré son masque, et les deux autres plus inquiétants d’un monstre vert et d’un cyborg aux traits désincarnés.
Avec le recul, je comprends ce qui me plaisait là dedans : le gentil petit garçon pouvait assumer sa colère en transformant Maskor en monstre vert de rage façon Hulk. Et devenir aussi insensible qu’un robot face aux agressions d’un monde qu’il ne comprenait pas. Et parfois, en fonction des semaines, Maskor pouvait comme Iron Man rester coincé dans sa peau de machine, ou, tiens !-comme-c’est-étrange !, ne plus savoir comme Bruce Banner, comment chasser le monstre en lui…
On me pardonnera j’espère tout ce volet autobiographique dans la mesure où rien d’exceptionnel n’y est raconté sinon le processus de création de la culture Geek dans la caboche d’un enfant des 80’s. Une culture où l’imaginaire et le réel s’entrecroisent à tel point que l’on en sait plus où commence l’un et finit l’autre. Des moments où comme l’ont montré Paul Dini et Steve Seagle les héros imaginaires viennent nous seconder dans les moments éprouvants de la vie.
Ce moment éprouvant se déroulait pour moi au mois d’août 1985. On est en Corse avec mes parents et mon frère. Lors des moments de calme, je feuillette le Paris Match de ma mère : on y parle de la disparition mystérieuse de Philippe de Dieuleveult au Zaïre (assassiné ? noyé ? enlevé ?) et un article détaille la mort de plusieurs homosexuels aux Etats-Unis du fait d’un virus que l’on découvre à peine : le SIDA.
L’ambiance de mes vacances est plutôt morose, mais ce n’est pas seulement le fait de la ligne éditoriale anxiogène de Paris Match. Juste avant de partir en vacances, mon grand père, le même qui m’a offert mes premiers Maîtres de l’univers quelques années plus tôt, a été hospitalisé. Cette saloperie de diabète (une maladie bien merdique dont on ne parle jamais) a gangrené sa jambe et il est question de l’amputer. Tout le monde part la mort dans l’âme. J’ai l’impression de l’abandonner. On se dit qu’un miracle pourra empêcher l’amputation (tu parles…).
Alors que mes parents me voient abattu, on passe devant un marchand de jouets avec des Maîtres de l’univers dedans. On me laisse le choix, tu veux lequel ?
J’opte pour Lezor tandis que mon frangin se rabat sur Cobra Kahn. A l’époque, on pouvait expliquer ce choix pour le fun et notre passion commune pour les reptiles. En fait, c’était plus profond que ça…Le propre d’un lézard n’est il pas de voir repousser ses …membres amputés ?
Won’t get fooled again !
Les Maîtres de l’univers et leur univers sombre, crépusculaire et fantaisiste, c’était une sorte d’adolescence dans l’enfance. Un parfum de danger et d’aventure dans un monde plus pittoresque que le 93, avec une faune plus excitante que la discothèque d’Enghien les Bains, et des monstres plus classe que les terreurs du collège…. Un aspect que le dessin animé annihilera en ridiculisant ces figurines au design sauvage et beau : He-Man le barbare devenait un prince idiot habillé en rose, son tigre était à peine plus courageux qu’un chat mouillé, le maître d’arme au visage si inquiétant semblait désormais sortir d’un clip de Village People et Maskor, mon beau Maskor sur lequel j’avais projeté tant de névroses, livrés mes secrets les plus intimes, devenait un acteur raté….
Chaque semaine j’en avais des larmes aux yeux et chaque semaine je regardais de nouveau cette cinglante idiotie en espérant que le show allait devenir un peu plus violent ou tout du moins plus fidèle à l’univers qui en était tiré. La violence comme necessité. Comme un gage de vérité. Comme les dessins animés de Tintin qui effaceraient les cuites de Haddock ou de Rahan sans aucune effusion de sang….
On avait beau être mineurs avec mon frère, on pouvait quand même se rendre compte que le dessin animé de A2 était une arnaque pure et simple et que cette arme d’abrutissement massive n’avait que peu à voir avec l’univers épique et violent que nous avions imaginé… Une arnaque telle que dans la mémoire collective beaucoup se rappellent d’avantage du gimmick du Prince Adam se transformant en Musclor que l’univers d’où il était issu. L’exact inverse de ce que l’on nous proposait en fait… Une trahison au moins égale à celle que ressentirent les fans de Star Wars avec la prélogie de Lucas. Ou des Tortues Ninjas ….
Jusqu’au boutistes, on décida un soir avec mon frère de tourner NOTRE dernier épisode de NOS Maîtres de l’univers. Une grande baston eut lieu entre les partisans de He-Man et Skeletor. Au milieu de tout ça Hordack avait bien foutu sa merde. Et alors que gisaient des blessés et des morts, tout à coup les deux épées du bien et du mal s’élevaient dans le ciel enfin réunifiées ! Le secret de leur puissance allait enfin être dévoilé ! Une puissance telle que les deux épées explosaient, détruisait Eternia et annihilait nos héros au passage…Une fin, terriblement pessimiste pour des gamins quand on y pense, mais plein de sagesse…Be careful for what you wish, you might just get it !
Nous ne ressuscitâmes jamais nos Maîtres de l’univers. Un pacte secret nous liait avec mon frère. La fin était trop bien. On avait compris un truc que l’école omettait : les enfants de la classe moyenne ne seraient jamais les Maîtres de l’univers. Tout au plus de leur univers….
Et bientôt arrivait sur le marché une autre gamme Mattel : celle des héros Marvel toute droit sortie de Guerres Secrètes. Puis vinrent ensuite , les jouets de luxe aux articulations démentielles : les Transformers qui passaient sur Canal + et St Seiya, qui avec ses armures amovibles, fit rêver toute une génération autant qu’elle la ruina ! De la mythologie, des super héros et des robots… De la culture geek, encore et toujours….
Épilogue
La rêverie terminée me transporte 30 ans plus tard…. Je me retrouve donc sur ma brocante avec ma gamine de 5 ans et mon bébé de 1 mois. Pour 8€, Maskor me regarde et il ne voit rien en moi : il m’arrive parfois de me sentir heureux, je ne suis plus un robot, ni un monstre et lui est mort dans une explosion il y a de cela 30 ans. Dans notre chambre d’Epinay située… rue de l’Avenir….
Cet article est dédié à mon père qui eut le malheur de marcher malencontreusement sur le pont levis de notre Château des ombres et occasionna par sa maladresse un traumatisme d’enfance irréversible. Papa, je te pardonne !
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LA BO du jour : jouer, jouer, jouer. Comme Brian Wilson, éternel homme enfant, champion de la candeur mélancolique avec ses héros et ses vilains.
https://www.youtube.com/watch?v=5gu-hzfhv10
Allez…parce que je ne pourrais pas mettre ça dans un autre article, en voilà un autre pour la route.
Un faux trailer canular qui est passé un moment pour un vrai DA retro :
https://www.youtube.com/watch?v=FmkAcGz1BJk&spfreload=10
Faut le faire quand même; parce que rien que le titre sent la parodie^^ Quoique « teenage mutant ninja turtles » c’était bien débile aussi comme titre. Mais ça s’inscrivait déjà dans cette idée de parodie/hommage qui permettent de rendre fun des trucs cons et over the top. J’aime bien.
C’est pas mal du tout, surtout l’animation. Par contre, oui, c’est trop bien ou presque pour l’époque qu’elle veut faire revivre. Ca me fait penser aux Cosmocats…
Oh, tu sais les génériques étaient souvent les trucs les mieux animés dans les vieilles séries.
Celui des tortues ninja est cool et bien animé par exemple :
https://www.youtube.com/watch?v=mH8qFGcE1uQ
Après les épisodes…la première saison de 5 épisodes est bien fichue mais ensuite il y a une baisse progressive de la qualité d’animation, à l’exception de quelques épisodes ayant un sursaut de qualité graphique.
Un article passionnant, quelle plume 🙂
Très beau récit. vivant, haletant documenté. c’est très agréable de rentrer dans la psyché d’un enfant. une belle madeleine.
Enfant j’étais captivé par le DA mais j’ai vu peu d’épisodes. je n’avais pas souvent le droit de regarder la télé. j’ai récemment tenté de retrouver un épisode et je crois que j’ai vite arrêté devant le caractère pénible et insupportable du visionnage. Il fallait vraiment avoir envie de s’évader pour s infliger cela 😉
j’ai aussi eu qq figurines et le château. Je n’ai jmais réussi à jouer avec le château. je le considérais plus comme décoratif et il trônait en haut de ma bibliothèque. je le descendait quand il y avait des invités et qu’il voulait y jouer. je crois que j’appréciais le perso du petit fantôme que l’on pouvait remonter et qui roulait tout seul. Cet aspect mécanique le rendait attirant. pour le reste les figurines plastiques ont souvent été des cobayes notamment pour des essais de parachutes 😉
Sacré article! et dans sa construction et dans la qualité narrative du récit intime, où sont évoquées les différentes figures familiales (et le passage sur l’épreuve hospitalière de ton grand-përe diabétique est saisissant).
Je n’ai pas conservé de jouets d’enfance mais j’ai gardê et transmis à mon fils cadet le goût des figurines Airfix, et le champ de bataille et les stratégies pour enfoncer la position adverse sont des préoccupations que je comprends et tente de tempérer par un pacifisme peut être suspect en nos jours inquiétants.
Comme le chantait Michel Jonasz, dont la chanson m’est revenue en mémoire après la lecture de ton émouvant papier, jouons et restons Unis vers l’uni!
Wow ! Merci à tous ! L’article a bien marché ! Je m’étais appliqué 😉
En bon fan de Roger Waters, je suis persuadé que le volet autobiographique de l’article touche à l’intime de chacun, nous ramène à nos sensations d’enfance sans se la ramener 🙂
En bouclant la programmation de cette fin de mi saison, j’y retrouve une même cohérence : on ouvre et on ferme autour de l’enfance. On se demande bien pourquoi….
@Tornado : tu as écouté la chanson des Beach Boys ?
@Mat MAticien : Le château des Ombres, toi ? Tu as eu une enfance presque normale finalement…
@LOne : des valeurs pacifiques….Il est temps de passer à l’atlantisme mon pauvre ami
Désolé mais les Beach Boys, ce n’est vraiment pas ma tasse de café. J’ai écouté ce morceau et c’est un peu une sanction pour moi… 🙁
Bien dit Lone ! J’ai oublié de dire que je suis sensible au problème du diabète puisqu’il touche des amis proches. Tu as raison Bruce c’est une vraie saloperie.
Sans parler de la tuberculose…Mais au moins ça se soigne…
Je n’ai aucune envie d’écrire sur les Transformers. J’ai regardé quelques épisodes avec mon fils et ça ne fonctionne plus du tout avec moi. Ça me fait le même effet qu’un comics de super-héros old-school.
Et puis je HAIS les films de Michael Bay, je n’ai jamais réussi à tenir jusqu’à la fin (j’ai tenté les deux premiers). C’est vraiment de la fiente. Et je suis bon public…
Je garde par contre en magnifique souvenir de mes dinobots. Je les avais tous et je les ai donnés, sachant qu’aujourd’hui ils valent une fortune… 🙁
Dans mes bras !
Pendant un an, sans doute en 1984, j’ai été membre du Club des Maîtres de l’Univers, moi qui n’ai jamais réussi à m’abonner à un magazine de toute ma vie (y compris Lug), ni à un parti ou syndicat, malgré un intérêt pour la chose politique.
C’est dire si ton article me parle !
Bises à tous !
Hello Foxy,
Je ne savais pas qu’un club existait ! C’est dingue ça !
Il m’est arrivé de devoir me syndiquer dans le cadre de ma profession mais plus par objectif que par l’idéologie de la CGT ou FO. Aujourd’hui je sais parfaitement lequel a ma confiance (et je vous en épargnerai le développement). C’est plus en fonction des personnes que des idées que j’y avais souscrit.
Bonjour,
En cherchant sur google, « D’un Château l’autre »‘ mon livre préféré de Céline’, Je suis tombé sur cet article complètement fou et son château des ombres. La toile est pleine de bonnes surprises!
Merci.
Mince ! Être associé à l’auteur du plus grand livre du XXème siècle, c’est ce qu’on appelle la gloriole, non ?
Un jour, quand je serai dans l’état d’esprit idéal (c’est à dire pas en ce moment), je pourrai tenter l’article sur l’adapta ion de Tardi…Pour cela, il faudra que les ombres du château se dissipent….
Merci du coucou en tout cas.
Merci Brucelit pour ce moment Nostalgie Nostalgie…….
Hélas, il n’y aura rien sur She- Ra….
Ben si, t’as qu’à tirer la bobinette et la chevillette…
Mais comment c’est possible d’avoir le réflexe calembour comme ça ?
C’est ton septième sens de chevalier ?
Oooooh my God!!!! Cris, joie, danses, et autres oudelali réunis!!!
Un pan entier de mon enfance vient d’être évoqué là. Je me suis délecté du début jusqu’à la fin à lire tout l’article.
Les bandes dessinées qui accompagnaient chaque personnage étaient vraiment démentes. Et même les crossovers avec Superman m’attiraient. D’ailleurs si quelqu’un peut me dire où je pourrais trouver l’intégrale des mini comics des jouets (même en anglais) je suis preneur !
C’est assez marrant parce que moi aussi l’un de mes premiers personnages était Maskor. Je le trouvais super! Et tout comme toi bruce, j’étais super introverti à cet âge-là et pas très bien dans ma peau. Et ce sont les Maîtres de l’Univers qui m’aider à passer le temps ( avec aussi mes LEGO à côté).
J’ai moins adhéré à la gamme de jouets qui a suivi avec des armures intégrales et des armes couleur néon trop bof à mon goût.
Par contre le dernier dessin animé en date était vraiment mieux animé. Surtout avec l’histoire de l’intro de la série, et celle des origines du roi Grayskull.
Bref… Un GRAND merci pour ce voyage dans le temps et ce partage autobiographique qui m’a fait plaisir ( je kiffe les histoires des gens) en me disant que je n’étais pas un alien comme le pensait mes camarades de classes lorsque je rêvaissais, et que d’autres ont été comme moi!
je n’étais pas un alien comme le pensait mes camarades de classes lorsque je rêvaissais, et que d’autres ont été comme moi!
Nous allions tous dans la même direction, nulle part oui mais ensemble- JJ Goldman
Merci Manu.
Je n’ai jamais aimé les LEGO. Pour moi, c’était le cauchemar les LEGO. Le plaisir de jouer était plus impatient que celui de créer. Je t’envie, car aujourd’hui je suis nul en bricolage 😉
Boarf pas grave les LEGO…
En tout cas, nous n’etions pas seuls hahaha!
Reste que le monde des Maîtres de l’univers, c’était vraiment un open World à l’imagination qui fait cruellement défaut Aujourd’hui.
Et puis, c’est un univers qui a réussi un melting pot de dingue! La gamme de jouets Visionaries reprendra le même gimmick d’ailleurs.
Prochains articles : la console Megadrive et les jouets Bandai.
Stay Tuned !
Je n’avais conservé dans ma mémoire que les malheureuses images du dessin animé, qui étaient venues recouvrir les premières et fascinantes impressions nées du visionnage des mini-comics. La madeleine de Proust prend tout son sens à la lecture de cet article. En revoyant cette image de Musclor découvrant ses futures armes au milieu de nulle part, un mélange de nostalgie mais aussi de joie m’a littéralement envahi. Un truc vague qui remue l’estomac et oblige les yeux à rester collés à ce joli dessin… Combien de fois ai-je pu rester bloqué sur cette image quand j’étais petit…
Merci pour ce petit moment d’éternité…
Ah c’est trop marrant, j’ai vécu la même expérience, moi aussi je suis né en 73 et je jouais au Maitre de l’univers vers 10 ans. Mon frère plus âgé que moi c’était acheté Skeletor!! J’étais trop jaloux, j’ai donc commander pour le Noel de mes 10 ans Musclor et son tigre, mais aussi le maitre d’armes, et le chinois, je ne sais plus comment il s’appelle. Puis le château des ombres et d’autres personnages!
Lorsque j’ai été papa à mon tour, j’ai voulu retrouver, chez mes parents, mes jouets, dont les maitres de l’univers pour les donner à mes fils. Mais tout avait disparu, je les ai revu quelques temps après dans les mains de mon neveu…
Super récit, j’ai adoré et m’a fait revivre des joies d’enfants, merci!