Combo: Star Wars + Dark Vador tome 2 par collectif
Par TORNADO
VO: Marvel
VF : Panini
Cet article portera sur le tome 2 des deux principales séries publiées chez Marvel depuis la mise en chantier de Star Wars – épisode 7, deux séries sobrement intitulées Star Wars et Dark Vador. Chaque recueil regroupe respectivement les épisodes #7 à 12, réalisés en 2015 par le scénariste Jason Aaron et les dessinateurs Simone Bianchi & Stuart Immonem (Star Wars), puis le scénariste Kieron Gillen et le dessinateur Salvador Larroca (Dark Vador).
A noter que nous avions déjà parlé de ces séries à propos du tome 1 de chacune d’entre elle dans un article intitulé Risk.
Il s’agit des aventures vécues par les personnages de la trilogie cinématographique originelle, juste après la destruction de l’Etoile noire à la fin de Star Wars Épisode IV – Un Nouvel Espoir.
A noter que les six épisodes de chaque série déroulent des événements qui sont racontés concomitamment, les deux équipes artistiques mettant en lumière plusieurs éléments en commun, racontés sous deux points de vue distincts, chacun pouvant néanmoins être lu de manière auto-contenue.
A ce propos, la suite de ces épisodes n’aura pas lieu dans le tome 3 de chaque série, mais dans un recueil intitulé 100% Star Wars : Vador Abattu. Soit le premier crossover, Marvel oblige, de cette nouvelle franchise version comics…
Attention : La galaxie est contaminée par le côté obscur, derrière lequel se dissimulent évidemment plusieurs spoilers…
1) Star Wars tome 2
Ce second tome de la série Star Wars par le scénariste Jason Aaron regroupe donc les épisodes #7 à 12 publiés initialement en 2015. L’épisode #7 est mis en image par Simone Bianchi. Les épisodes #8 à 12 sont l’œuvre du dessinateur Stuart Immonem. Bien évidemment, ce tome est la suite directe de STAR WARS T01: Skywalker passe à l’attaque.
– Episode #7 : Dans le tome précédent, Luke Skywalker avait découvert, dans la vieille habitation d’Obiwan-Kenobi (sur la planète Tatouine), un journal lui étant destiné. Nous suivons ainsi les mémoires du vieux chevalier jedi, durant toutes les années où il devait se cacher afin de protéger le jeune Luke…
Ce petit épisode de transition développe ainsi l’une des zones d’ombre de la saga originelle. Sans tomber dans la rétro-continuité, Jason Aaron imagine la vie quotidienne de l’ancien jedi en toute logique (comment rester caché lorsque l’on est un homme doté d’un grand pouvoir, et que la tentation d’utiliser ce pouvoir est quotidienne ?). Rien de révolutionnaire, donc, mais c’est un plaisir de retrouver un personnage important et charismatique dans une des zones du passé que l’on a toujours souhaité observer de près. La principale frustration vient du fait que le récit est trop court et que Jason Aaron ne possède donc que très peu d’espace (sic) afin de développer ces événements.
– Episodes #8 à 12 : Nos héros sont désormais séparés aux quatre coins de la galaxie. Tandis que Han Solo et la princesse Leïa sont échoués sur une planète où ils sont traqués à la fois par l’Empire et à la fois par une contrebandière qui affirme être l’épouse de Solo, Luke est désespérément en quête des vestiges de l’ordre jedi. Il finit par être fait prisonnier sur la planète Nar Shadaa (la lune des contrebandiers) par un seigneur Hutt, qui collectionne tous les vestiges en question…
Ouf ! Jason Aaron commence à se calmer sur les retcons outranciers (cette fameuse rétro-continuité faisandée qui, dans le tome 1, insinuait que la trilogie cinématographique nous cachait les événements principaux !), ainsi que sur l’action tous azimuts.
Enfin ! Le scénariste commence à creuser dans le terreau séminal du récit initial afin de nous raconter ce qui, entre les lignes de la trilogie cinématographique, manquaient à la mythologie de l’univers Star Wars. Puisque trois ans s’étaient officiellement écoulés entre Un Nouvel Espoir et L’Empire Contre Attaque, on peut effectivement imaginer que nos héros ont forcément vécu moult aventures. Mais de là à imaginer n’importe quoi, il y a des limites…
Dans le tome 1, Jason Aaron nous racontait vraiment des aventures niant complètement la structure originelle de la mythologie consacrée. Son accumulation de moments « énormes » et de révélations voulues inédites (et racoleuses) suggéraient en définitive que les films étaient incomplets, et que le meilleur était ailleurs.
Une forme de révisionnisme détruisant la source même du matériau littéraire. La preuve en un seul exemple : En confrontant une première fois Luke à Vador en toute rétro-continuité, Aaron vidait en amont le combat suivant (Episode V : L’Empire Contre Attaque) de toute son intensité…
Pour le coup, notre scénariste se pose ici les bonnes questions :
Quelles étaient les activités de contrebandier de Han Solo avant que ce dernier ne rejoigne la Rébellion (un passé forcément peu glorieux en comparaison de son acte héroïque à la toute fin de Star Wars – Episode IV : Un Nouvel Espoir) ?
Comment Luke a-t-il pu progresser tout seul dans sa connaissance de l’art jedi (soit l’une des ellipses les plus opaques du script initial de George Lucas et de Lawrence Kasdan) ?
Pourquoi les vestiges du si prestigieux Ordre jedi ont-ils complètement disparu, au point de devenir un mythe ?
Autant de questions logiques, parfaitement diffuses dans l’idée de combler les vides entre les épisodes déjà existants, sans pour autant entrer en concurrence ou en opposition avec les faits établis.
Jason Aaron propose ainsi des réponses à ces questions, avec une cohérence accrue, qui faisait tellement défaut dans le tome précédent. Et je n’arrive toujours pas à comprendre le succès inconditionnel du premier tome. Je n’arrive pas à accepter que les fans se soient si facilement fait avoir avec ce fan-service racoleur, cette action bourrine à moitié décérébrée, au point d’enterrer en deux coups de cuillère à pot tout ce qui faisait la force et le charme envoûtant de la trilogie originelle : Son action magistralement distillée et l’intensité toute en retenue des moments-clés et des confrontations entre les personnages principaux…
Qu’est-ce à dire ? Que les fans de la saga Star Wars sont des spectateurs béats qui se nourrissent de ce que l’on veut bien leur donner, sans aucun discernement, sans essayer de regarder plus loin que le bout de leur nez ? Si tel est le cas, je ne donne pas cher de la franchise au rayon des comics, car l’éditeur Marvel aura vite fait de constater que s’il suffit de servir de la soupe pour contenter tout le monde, c’est de la soupe qu’il nous servira. Et très vite…
D’un point de vue graphique, le lecteur est gâté car le travail de Simone Bianchi puis celui de Stuart Imonem sont d’une extrême qualité dans le genre des comics mainstream. L’amour, ou tout au moins le respect adressé par ces artistes à l’univers Star Wars est tel que l’immersion est totale et, au moins de ce point de vue, il est impossible de bouder son plaisir à l’idée de replonger dans cet univers connoté…
Parmi les bonnes surprises, on peut également ajouter un sens du rythme et du découpage imparable, qui fait que la chose se lit d’une traite, ainsi qu’une scène jouissive où l’on peut admirer la fureur de Chewbaca (encore un élément qui manquait à la saga !) dans un mano-à-mano d’anthologie avec un redoutable chasseur de primes !
En bref, ce second tome aurait été presque parfait si Jason Aaron n’était pas retombé, au final, dans le racolage en réunissant de nouveau tous les personnages dans une bataille idiote et désincarnée où n’importe quel péquin semble savoir manipuler le sabre laser comme si de rien n’était. Car effectivement, cet arc narratif se termine sur une bataille assez vilaine dans laquelle les divers protagonistes (dont la caractérisation s’évapore instantanément, notamment pour cette pauvre épouse de Han Solo réduite d’un seul coup à n’être plus qu’une potiche) semblent se vautrer au petit bonheur la chance. Encore un élément à ajouter aux précédents dans cette entreprise malodorante de réduire en poussière l’aura jusque là immaculée des fondamentaux de la saga originelle…
Comprenons-nous bien : Un bon divertissement, ce n’est pas que de l’action avant tout. Et surtout, ce n’est pas de l’action au détriment de l’histoire. Hélas, c’est bien trop souvent le cas dans les comics mainstream et c’est pour cette raison que, tel Don Quichotte, je tente d’apporter du feu aux moulins dont les hélices semblent être au service d’un perpétuel nivellement par le bas…
2) Dark Vador tome 2
Ce second tome de la série Dark Vador par le scénariste Kieron Gillen regroupe les épisodes #7 à 12 publiés initialement en 2015. Ces épisodes sont l’œuvre du dessinateur Salvador Larroca, avec une mise en couleur d’Edgar Delgado.
Bien évidemment, ce tome est la suite directe de STAR WARS – DARK VADOR T01 : VADOR.
Le « héros » le plus Dark de l’univers est de retour et mène toujours sa quête afin de déjouer les plans de son maître qui tente de le manipuler et de le maintenir à distance dans sa domination sur toute la galaxie.
Parmi tous les éléments que lui a cachés l’Empereur, le pire est sans doute l’existence de son fils et la mort étrange de Padmé Amidala. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et qui achève de convaincre Dark Vador de mener en secret sa recherche du jeune Skywalker. Parallèlement, le chevalier noir avance également ses pions en se constituant peu à peu, en secret, une véritable brigade personnelle, qu’il utilise à ses propres fins.
Mais Palpatine n’est pas dupe : Il continue ainsi de surveiller son disciple de près en lui collant sur le dos divers huiles de l’Empire…
Kieron Gillen continue de se poser les bonnes questions et de creuser le terreau séminal qui mène à la future rédemption (et à la future trahison) de son personnage-titre. Sans doute en fait-il un peu trop dans la perspective de cette trahison puisque rien ne suggérait, dans les trois films originaux, que Vador avait commencé si tôt à trahir son maître. Pour autant, la chose n’est pas choquante. Car en effet, rien n’avait été dit, non plus, sur sa réaction face à cette révélation tardive quant à sa descendance. De fait, le lecteur découvre ces réactions par le biais d’un auteur qui propose sa propre vison de la chose, et qui ne trahit pas les fondamentaux de la saga. Alors pourquoi pas ?
Parallèlement, afin de meubler un peu son intrigue, Gillen va mêler à cette quête tout un tas d’éléments de l’ordre du polar (idée saugrenue au départ) dans un engrenage complexe que n’aurait pas renié Michael Mann ! Et c’est ainsi que le lecteur assiste à tout un imbroglio inter-galactique, mené par Vador et ses sbires, afin de détourner un convoi destiné aux coffres de l’Empire !
Cette sous-intrigue, immédiatement divertissante, dans le plus pur esprit du « feuilleton », voire du « serial », n’est pas des plus profondes mais permet quoiqu’il en soit de dynamiser une série par ailleurs très introvertie, qui plus-est axée sur un héros qui n’est autre que le plus grand méchant de tous les temps !
Les fans puristes regretteront sans doute cet élément purement divertissant au détriment d’une quête plus épurée, comme une descente aux enfers du côté obscur.
Les personnages secondaires sont plutôt intéressants. Échappant tous au manichéisme à l’eau de rose, ils apportent un peu d’humanité et de variété dans ce monde dominé par le mal. Mention spéciale aux deux « dark droïdes » du seigneur Vador, et notamment à « Triple Zéro », un droïde de protocole aussi charmant et pince-sans-rire que cruel au regard de sa spécialité, qu’il exécute avec zèle : la torture !
La belle Aphra, dans sa bataille incessante pour la survie (que vaut la vie d’une jeune femme seule dans cette galaxie ? raison pour laquelle elle aura choisi le côté obscur !), est également très attachante, tout en apportant une réelle note d’humanité dans un ensemble plutôt sombre.
Pour le coup, on trouve ici la principale limite de cette série : Elle ne peut résolument pas tourner autour de son personnage principal de manière exclusive puisque ce dernier n’est pas un héros mais un véritable méchant. C’est un réel paradoxe dans le sens où le personnage principal se retrouve parfois au second plan, ce qui peut s’avérer frustrant pour le lecteur venu ici suivre ses aventures…
Le dessin de Salvador Larroca est toujours aussi soigné et élégant. L’artiste trouve quand même très vite ses limites dès qu’il faut sortir du cadre naturaliste. En effet, les quelques monstres qu’il illustre ne sont pas très convaincants ! Pour le reste, il s’agit d’un travail impeccable, même si ce style un peu clinique ne sera forcément pas du goût de tout le monde.
Au final, cette série écrite par Kieron Gillen demeure d’une excellente qualité et, même si les choix scénaristiques de l’auteur ne feront sans doute pas l’unanimité, il y a de très bonnes idées et, quoiqu’il en soit, un respect optimal pour les fondamentaux de la mythologie consacrée…
—–
« Dans les couloirs de l’espace temps » 3/6
Marvel continue son offensive avec la nouvelle continuité de Star Wars version comics. Au menu le journal secret d’Obi-Wan, la femme cachée de Han Solo et sa maîtrise inédite du sabre laser, la fureur de Chewie et les aventures de Vador. Pour Tornado, on souffle le chaud et le froid. Les reviews complètes chez Bruce Lit.
La BO du jour : A force de multiplier les Come Back, Vador et ses potes se prennent pour des rocks stars et ont monté leur propre groupe !
Ben ça alors….
Même dans une lointaine galaxie, je n’aurai jamais immaginé de Kieron Gillen, un auteur de deuxième division (désolé Présence, je sais que tu l’apprécies) puisse supplanter Jason Aaron ! L’équilibre de la force ?
Ce que tu décris ici est purement hallucinant : ces histoires de mariage secret, de journal, le sabre laser pour les nuls….Non ! je ne lirai pas ça…De toute façon les préquelles, séquelles, telles quelles, je m’en fous….Ceci annihile toute part imagination au mieux, au pire donne lieu à des conneries monumentales comme immaginer que VAdor ait déjà affronté Luke avant l’Empire contre attaque. Il y a là racolage à l’étalage. D’une part en heurtant les vieux fans, d’autre part avec cette tendance à tout prendre à la rigolade et faire clairement n’importe quoi…Ce qui semble être le cas ici…
Quant aux aventures de Vador, il n’est pas un comics SW feuilleté où il occupe le premier plan. C’est un prétexte pour vendre du papier. Et c’est mal. Et c’est cher. Et c’est pas écolo. On en est à se contenter d’intrigues gentiment divertissantes comme ton histoire de convoi….
Ben moi, c’est non !
Sinon, belle synchronicité avec l’article de Nikolavitch d’hier sur la notion de temps qui passe et…..de continuité…Attends toi à te faire épingler 🙂
PS : je n’ai pas compris ton clin d’oeil à Mike CArey.
Les comics Star Wars ne m’ont jamais intéressé non plus. Je ne suis même pas un grand fan de la saga cinéma. Les multiples versions, ajouts, modifications ont eu raison de ma patience et j’en ai un peu marre de ces films.
Ma version préférée n’existe même pas en DVD. C’était la special edition en VHS avec les premiers ajouts de plans, de bestioles pour égayer un peu la première version. Pas encore d’incursion de la prélogie dedans avec l’autre chouinard de Hayden Christensen qui se tape l’incruste dans le retour du Jedi.
Et je rejoins assez Bruce sur le fait que trop c’est trop. ça casse toute magie, toute imagination, etc. En bref, aucune envie de lire ça.
Par contre qu’a-t-il fait de mal Kieron Gillen ? Je crois que je n’ai lu qu’une histoire des X-men de lui, avant AvX, dans Tabula Rasa, la zone créée par Dark Angel dans Uncanny X-force. C’était sympa. J’ai lu que l’arc précédent avec sinistre était un peu naze selon Présence mais je ne l’ai pas lu.
« Par contre qu’a-t-il fait de mal Kieron Gillen ? Je crois que je n’ai lu qu’une histoire des X-men de lui, avant AvX, dans Tabula Rasa, la zone créée par Dark Angel dans Uncanny X-force. C’était sympa. J’ai lu que l’arc précédent avec sinistre était un peu naze selon Présence mais je ne l’ai pas lu. »
C’est surtout que Gillen est à mon sens un auteur inégal, en tout cas chez Marvel (un peu comme Milligan) et ses X-Men ne font clairement pas partie du haut du panier, et c’est pareil pour Iron Man.
Le clin d’oeil à Mike Carey, c’est par rapport à la traduction VF du titre qui était « Entre les Lignes ». C’est ce qu’essaient de faire Aaron & Gillen sur ces deux séries : écrire « Entre les Lignes » de la saga originelle. Sauf que si c’est pas bon, ça rejoindra vite les comics Marvel des années 80 qui étaient publiés dans Titans. Ceux-ci sont désormais… Unwritten !
Ce que je m’évertue à écrire depuis que ces séries sont apparues, c’est qu’elles détruisent effectivement la magie des films en livrant de la baston et des confrontations à gogo.
Le pire : Des milliers de fans ont adoré ça. Ils ont adoré qu’Aaron écrive un premier combat entre Luke & Vador trois ans avant l’Empire Contre-Attaque. Ils ont adoré que Luke flingue à tout-va aux commandes d’un Spider-Bike 5 ans avant le retour du Jedi, où que tout le monde se batte à coup de sabre-laser comme s’il s’agissait d’un jouet qu’on trouve sous le sapin de noël. Qu’est-ce que je fais ? Je traite tous ces lecteurs de débiles mentaux comme j’ai cruellement envie de le faire, ou j’écris un article comme celui-ci, qui essaie de dire la même chose de manière un peu plus polie ?
Bah après c’est pas une question d’être débile ou pas. Chacun attend des choses différentes d’une lecture ou veulent juste voir des trucs cool, et se foutent de la cohérence. Comme ceux qui vont au ciné juste pour voir des films pop-corn et rien qui fasse réfléchir. C’est une évasion pour eux, ils veulent qu’il y ait de l’humour pour les détendre et ne veulent pas d’un truc dépressif. ça peut aussi se comprendre.
Le drame c’est que c’est ce genre de trucs qui a le plus de succès. A croire que les gens en oublieraient de réfléchir si on ne leur proposait pas d’autres trucs des fois. C’est pour ça que tout le reste est super important. Je ne sais plus où j’ai entendu ça, mais un type disait que les gens ne savent peut être pas ce qui est bon pour eux et en continuant à leur servir la même bouillie, les producteurs savent qu’ils continueront à en redemander. Et qu’il faut parfois les surprendre avec autre chose.
Au fait, le vieux comics Star Wars qui adaptait la trilogie en BD c’était bien ou pas ? Surement bien bavard aussi vu la date du truc, non ?
J’avais oublié de te répondre !
Les vieux comics Star Wars par Marvel sont aujourd’hui extrêmement kitsch car ils racontent des aventures en complète contradiction, souvent, avec les films (on voit notamment Luke & Leïa poursuivre leur amourette et il se roulent des pelles dès qu’ils peuvent).
C’est écrit et dessiné par les mêmes auteurs que les séries en slip (Claremont, Chaykin, Goodwin, Infantini, Austin, Trimp, Milgrom, Simonson, etc.). C’est tout aussi naïf et infantile.
Cependant, j’avoue que j’ai un petit faible pour cette série. Elle paraissait dans le magazine Titans que mon grand frère lisait quand j’étais gosse et à l’époque c’était ma porte d’entrée à tout cet univers. Et puis, on peut encore lire en VF le vocabulaire des films de l’époque, où Han Solo s’appelait encore Yan et où C3PO s’appelait encore Z6PO. Je déteste entendre les noms changés dans les films. Pourquoi ces crétins de traducteurs n’ont pas gardé les anciens noms de la VF ? Purée ça m’énerve ça !!!
Ah j’ignorais que ça poursuivait les intrigues entre les films. Je pensais qu’il y avait un comics qui se contentait d’adapter les films sur papier à la lettre.
N’empêche pour Luke et Leia, ils se roulent bien une pelle dans l’empire contre-attaque. Hu ! Hu ! Pour rendre Ian jaloux certes mais au final personne ne s’est dit « oups » après la révélation de leur parenté ? Inceste !
Au fait Tornado, moi avoir mis petit commentaire ici :
http://www.brucetringale.com/la-fin-des-super-heros-europeens
Si toi bien vouloir renseigner moi, please 🙄
La princesse Leia Organa croquée par Stuart Immonen est vraiment magnifique.
En (re)lisant ton commentaire sur le tome 2 de Star Wars, je me pose toujours la même question. Même si tu ne l’écris pas, il me semble qu’il s’agit d’une forme de remise à zéro, ou en tout cas d’effacement, de toutes les autres histoires (à part les films) écrites précédemment et mettant en scène ces personnages, romans comme comics. Quel peut être le ressenti d’un lecteur qui se serait investi dans l’univers étendu précédent ainsi annihilé ?
Je suis d’accord pour la Leia de Immonen.
Kieron Gillen – Je partage l’avis de PierreN sur le fait qu’il est inégal. Certains de ses épisodes pour les Uncanny X-Men étaient excellents, d’autres très médiocres. De la même manière, sa version des Young Avengers était intéressante, avec des passages ingénieux et touchants, et d’autres difficiles à lire sans grimacer. Par contre, je l’ai trouvé excellent sur la série Journey into Mystery qui mettait en scène Kid Loki, avec une rare habileté à utiliser à bon escient la mythologie asgardienne, avec un regard personnel.
Il me reste à commencer 2 de ses séries personnelles : the wicked and the divine, et Über.
Bon ce n’est clairement pas pour moi, mais c’est toujours intéressant de lire ton avis, Tornado, toi le fan de Star Wars que je préfère ! La première chose dommageable, c’est qu’ils auraient dû échanger les dessinateurs, même si ce n’est pas ma tasse de thé, les dessins de Immonen me sont plus agréables que ceux de Larocca. Je crois que c’est Immonen qui a dessiné Fear Itself sur le scénario de Fraction, non ? Je l’ai en VO, faut que je vérifie.
J’avais déjà vu la BO du jour, mais je me demande ce que c’est vraiment. Ils jouent en concert, ces gars ?
Tu as Fear Itself ? Il y a quelqu’un ici qui aime bien cet event ?^^
Toujours pas lu, moi. On m’en a dit trop de mal.
On me l’a offert. Et je n’y connais tellement rien en super-héros que ça ne m’a pas dérangé plus que ça de le lire (en VO donc), j’ai trouvé ça un peu concon mais le dessin est agréable. Faudrait que je le relise. Mais bon, j’ai le temps et plein d’autres trucs à lire et relire avant.
Faer Itslef est une bouse d’anthologie….Et les xMen de Gillen assez catastrophique avec la pire itération possible de Mr SInister. Il y a quelques bons moments, notamment après Av Vs X.
Je ne résiste pas à mettre ma parodie de SW préférée : https://www.youtube.com/watch?v=0X9NFknjTRE
Ha ! Ha ! Pas mal du tout.
Mignon ce court métrage. Et super bien fait n’empêche !
J’ai écrit et envoyé cet article au début de l’année ! Le hasard des plannings a fait qu’il a été publié si longtemps après envoi que je ne me souvenais même plus du contenu. J’ai continué à écrire des commentaires à ma zone sur les tomes suivants. Si ça vous intéresse, j’en fais l’article (les séries évoluent par la suite et le run d’Aaron s’améliore).
ok pour accord.
Stuart Imonem : je suis toujours partagé le concernant. Lorsqu’il dessine des planches avec façon celle de Leia, c’est très beau.
Lorsqu’il a la tremblote comme la planche avec Obiwan, je supporte pas. Et c’est comme ça qu’il a dessiné ses ultimate xmen.
« Lorsqu’il a la tremblote comme la planche avec Obiwan, je supporte pas. »
Oui mais là c’est du Bianchi et pas du Immonen.
Par contre Immonen a un style différent sur Nextwave de Ellis par exemple. Plus stylisé, moins de détails. Plus anguleux. ça ne me déplait pas mais ça fait moins détaillé que la planche avec Leia.
« Par contre Immonen a un style différent sur Nextwave de Ellis »
Oui c’est une approche nouvelle, qu’il a adopté dans les années 2000, alors qu’avant il penchait plutôt du côté du réalisme anatomique à la Adam Hughes.
Ce qui est intéressant avec Immonen, c’est qu’il est un véritable caméléon, il suffit de voir la variété de style entre ses oeuvres mainstream et ses projets plus personnels.
Ah euh….ben on dirait du Imonem de Nextwave justement. Celui que je ne supporte pas !
Ah moi j’aime bien. Très expressif tout en étant « simple » et aéré, ce qui colle bien pour une BD parodique.
Je suis plutôt fan de Immonen, dans ses différents styles.
Sinon pour rester dans SW, quelqu’un a-t-il déjà vu Rogue One ?
D’après les retours que j’ai pu lire, les défauts ont l’air d’être un peu les mêmes que ceux de Godzilla du même réalisateur (mise en scène qui fait le job, personnages principaux pas très attachants).
Je vais le voir demain. Bruce m’a demandé de faire l’article à chaud. Mais ça ne serait pas rentré dans le planning. Il faudra attendre la livraison pour la saison prochaine, donc.
J’ai bien envie d’aller voir ce Rogue One. Faut trouver le temps… Peut-être dans deux semaines.
Eh ben pas moi !
Déjà que la présence envahissante de cet univers me fatigue au point que je ne ressens plus beaucoup d’intérêt pour les films d’origine, alors les spin off…
J’ai fait une overdose de Star Wars à une époque. Maintenant, sans avoir vraiment de reproches à faire aux films, c’est comme si ça me rendait un peu malade de replonger dedans. Et ça me donne envie de tout critiquer.
Je comprends aussi, comme Tornado. Mais moi, je me suis préservé de ça, je ne suis pas un fan de la saga, j’aime bien voir les films de temps en temps… c’est-à-dire très rarement. Comme l’an passé, voir le VII avec mes enfants était bien cool.
C’est vrai que c’est aussi un peu ma faute si je ne me suis pas préservé de ça. Mais tout a commencé avec les multiples versions des premiers films. C’est devenu insupportable que ça ne cesse de changer. C’est comme si la même BD que tu aimes ressortait avec des modifications sans arrêt…et comme tu aimes ou que c’est la seule version trouvable…ou qu’elle est censée mieux faire le lien avec la prélogie, tout ça…ben tu la rachète comme un con. Et les ajouts sont nuls. Et t’aimais mieux avant. Mais le « avant » il n’existe plus. Donc même ce que tu aimais est perverti.
Et puis il y a la déception des nouveaux films (même si je ne hais pas la prélogie), et puis des jeux, et des comics…et tu ne sais plus où donner de la tête. Et puis tel truc que t’as lu est annulé…et puis ils commencent à faire de nouveaux films. Une nouvelle trilogie ? Oh, wait, il y a un spin off au milieu. On va se retrouver avec plus de spin off que de films « principaux ». J’sais pas…ça me fait plus envie. Effet de ras le bol.
Je n’ai pas ça pour les super héros. Ou alors juste pour les events et crossovers. Mais il y a autre chose que la grosse continuité des events justement, il y a plein de séries de héros solitaires ou de mini séries indépendantes. ça compense.
Et puis si certains films de super héros me fatiguent aussi…ça n’affecte pas mon appréciation des BD vu que c’est un univers parallèle. Les comics Star Wars veulent être en lien avec les films, et sont donc annulés selon les changements cinématographiques. ça donne vraiment l’impression que j’ai juste du produit dérivé avec une date d’expiration.
Je comprends. Ça me fait la même chose avec les super-héros.
@ Tornado : Dans Rogue One il y aura un cameo qui devrait te plaire, en tous cas les fans de la Hammer seront aux anges (je n’en dit pas plus pour ne pas spoiler une des deux seules surprises du film !)
Pour le reste, en deux mots et à chaud (j’en sors il y a 5 minutes) comme on s’en doutait le film n’apporte strictement rien à la mythologie de Star wars (traduisez vous pouvez aisément vous en dispenser) cependant je trouve ce spin off/préquelle nettement moins chiant que l’épisode 7. Les effets sont tout aussi incroyables (encore heureux vu les millions investis par Mickey) mais au moins cette fois ci les personnages sont nettement moins niais et tartes.
Bon coté scénar, pas de mystère, c’est le minimum syndical, on a rajouté artificiellement une histoire avant l’épisode 4 et les scénaristes ont fait au mieux pour qu’elle soit raccord avec la suite.
Rien de nouveau mais au moins cette fois l’intrigue n’est pas un copier coller du Nouvel espoir.
Bref en un mot comme en 100 : balourd mais distrayant.
Ouaip. Le cameo était assez jouissif ! Je suis curieux de savoir comment ils ont fait ça !
J’ai passé un super moment car, effectivement, malgré un scénar passe-partout, on est vraiment immergé dans la mythologie Star Wars de l’époque de la trilogie originelle. Plus encore que dans l’épisode 7.
Il ne me reste plus qu’à écrire l’article…
Si vous parlez de qui je pense, c’est un peu comme pour Jeff Bridges dans le 2eme film Tron. Des effets numériques quoi. Comme Shwarzy dans Terminator 4 aussi.
Moi je trouve souvent ça foireux.
Je n’ai pas vu Rogue One mais on m’a dit que dès qu’il ouvre la bouche, ça foire, on sent le fake à des kilomètres.
Oui, alors là tu es clairement rabat-joie ! Imagine un peu les critiques qui reprochaient à l’époque aux magiciens de la stop-motion ou de la go-motion de faire des effets spéciaux ratés !!! C’était pour ma part fun, hier soir, de retrouver la tête de mes anciennes idoles, même si quelque part les effets spéciaux étaient détectables 😉
Eh, j’en sais rien moi, j’ai pas vu le film. Je ne fais que répéter ce qu’on m’a dit.^^
Après pour un visage réaliste d’acteur, j’aurais tendance à être plus sévère je l’avoue. Justement parce que c’est censé représenter quelqu’un de réel qu’on est censé reconnaître. Ce n’est pas une gorgone ou un squelette^^
J’ai toujours eu du mal avec les fausses têtes de Shwarzy dans Terminator et Total Recall par exemple.
Mais je ne suis pas contre l’idée.