Star Wars : Les Ombres de l’Empire tome 1 et 2 par Collectif
1ère publication le 07/04/15- Maj le 13/08/18
AUTEUR : TORNADO
VO : Dark Horse
VF : Delcourt
Cet article portera sur les deux tomes Star Wars : Les Ombres de l’Empire. Il s’agit de deux mini-séries. Chronologiquement, elles se situent entre les épisodes 5 et 6 de la saga cinématographique Star Wars, puis au delà.
Mais depuis que Marvel Comics a repris les droits de la franchise en termes de comics, ces mini-séries ont été sorties de la continuité officielle et ont été rangées dans le tiroir « Star Wars Legends », comme s’il s’agissait d’une sorte de « What If… ».
1. Les Ombres de L’Empire Tome 1 :
Le contexte : Alors que Bobba Fett traverse l’espace à destination de Tatouine, avec Han Solo en hibernation carbonique à son bord, tout le monde tente de l’intercepter. Le sens de cette chasse ? Transformer Han Solo en appât pour capturer Luke Skywalker ! Les rebelles, Luke en tête, veulent libérer leur ami des griffes de l’ignoble chasseur de primes. Dark Vador y voit ainsi un moyen de remettre la main sur son fils. Mais le Prince Xizor, Parrain de la pègre intergalactique, dresse un plan pour capturer Luke avant Vador. Car il espère en secret damner le pion au Seigneur Sith et ainsi prendre sa place auprès de l’Empereur. Ce dernier, dans l’ombre, tire les ficelles de cet odieux complot…
Ce récit se déroule au lendemain de Star Wars : L’empire contre-attaque (Episode 5) et s’intercale entre celui-ci et Star Wars : Le Retour du Jedi (Episode 6). Il développe le moment où Bobba Fett transporte Han Solo à Tatouine pour le livrer à Jabba le Hutt. Cet événement était resté à l’état d’ellipse puisque Le Retour du Jedi commençait avec la libération de Solo par Luke et ses amis. C’est une bonne idée, très cohérente car, dans les films, on apprenait de manière laconique que Chewbacca et Lando Calrissian avaient tenté de libérer leur ami sans plus de détails, laissant ainsi le champ à d’autres aventures annexes…
Au départ, Star Wars : Les Ombres de l’Empire est un projet multimedia pompeux et bassement commercial, qui est parti d’une table ronde au Ranch Skywalker de George Lucas afin que divers concepteurs parviennent à développer un récit parallèle à la saga principale, histoire de motiver le public à se ruer sur un produit prenant la forme d’un roman, d’une mini-série de comics, d’un jeu-vidéo, d’un jeu de rôle, d’une collection de trading-cards, d’un enregistrement musical et de diverses figurines et autres jouets divers et variés ! Bien évidemment, nous nous intéressons ici avant tout au comicbook…
Il s’agit d’une mini-série réalisée en 1996 par le scénariste John Wagner et le dessinateur Killian Plunkett, d’après le roman homonyme de Steve Perry. Et c’est du tout bon ! Quelque part entre le space-opéra et une intrigue à la Dashiell Hammet, Les Ombres de l’Empire prend des airs de polar intergalactique ! John Wagner, créateur de Judge Dredd, en solide scénariste, adapte le roman de manière fluide et efficace. Le dessin de Plunkett est à la fois sobre et précis.
L’ensemble est un peu old-school, avec un graphisme très connoté 90’s et une narration parfois un peu naïve (voir Dark Vador s’exprimer au travers de quelques bulles de pensées est toujours un peu désuet), mais le résultat s’avère en définitive très réussi. Et les quelques fautes de goût (Bobba Fett transformé en beau parleur, ça casse un peu le mythe !) ne suffisent pas à gâcher le spectacle.
L’histoire en elle-même réussit le tour de force de s’immiscer entre les épisodes 5 et 6 avec une totale cohérence, tout en introduisant des personnages inédits. Et c’est également un pur bonheur de retrouver toutes les figures que l’on connait dans de nouvelles aventures, développant ainsi les zones d’ombres laissées en suspens dans la saga cinématographique originelle. Le pari n’était pas gagné car, si officiellement trois ans séparaient les épisodes 4 et 5, un an seulement s’était écoulé entre le 5 et le 6, ce qui laissait peu de latitude pour développer de nouvelles aventures. C’est ainsi que l’on assiste à de beaux combats, avec la primeur d’admirer les talents du vilain Bobba, fidèle à sa réputation, mais jusqu’ici cantonné à prendre la pose sans jamais nous en faire profiter…
Allez savoir pourquoi, je n’avais pas aimé cette mini-série la première fois que je l’ai lue. Je pense que je devais m’attendre à tout autre chose. Une seconde lecture m’aura permis de la redécouvrir complètement et de l’apprécier à sa juste valeur. Comme quoi…Totalement recommandable.
2. Les Ombres de L’Empire, Evolution :
Le contexte : Après la mort du Prince Xizor, la droïde répliquante Guri, programmée pour le combat, se retrouve seule dans la galaxie. Emancipée du pouvoir qu’exerçait sur elle son ancien maître, la belle guerrière n’a qu’une idée en tête : Être reprogrammée afin d’oublier son passé de tueuse.
Mais de nombreuses personnes convoitent ses talents, lançant sur elle une traque qui va bientôt prendre des proportions gigantesques, impliquant toutes les personnalités influentes de la galaxie…
Bien que ce récit soit la suite de Star Wars : Les Ombres de l’Empire, il ne se déroule pas au même moment de la continuité de la saga. Alors que le précédent racontait des événements à la suite de Star Wars : L’empire contre-attaque (Episode 5), celui-ci se déroule après Star Wars : Le Retour du Jedi (Episode 6), alors que l’Empire vient d’être vaincu et que la galaxie est désormais dirigée par les héros de la trilogie originelle. La Nouvelle République vient de se former et tout le monde essaie de se partager une part du gâteau, y compris les membres de « Soleil Noir », la pègre intergalactique aujourd’hui dissolue…
Cette seconde mini-série en cinq épisodes consacrée à la saga Les Ombres de l’Empire a été réalisée en 2000. Le scénario est rédigé par Steve Perry, le créateur du roman originel. Le dessin est effectué par Ron Randall, dans un style très épuré, presque aseptisé, qui fait la part-belle à la somptueuse plastique de Guri, qui s’impose comme le personnage principal de cette nouvelle épopée intergalactique.
Perry n’étant pas un scénariste professionnel, le découpage des épisodes est plutôt assez banal et les péripéties s’enchainent sans surprise, pour un résultat très inoffensif au bout du compte. Soucieux de contenter les fans de la saga, l’écrivain fait intervenir tous les héros de la trilogie originelle (Luke, Leïa, Han Solo, Chewbacca, Lando Calrissian, C3PO et R2D2). Mais leur participation au récit est parfois un peu factice.
De manière maladroite, Perry tente de caractériser les personnages mais tombe un peu dans la caricature avec un Han Solo roublard à l’extrême et une Princesse Leïa jalouse et agressive comme une teigne ! Les autres personnages, objectivement, se contentent de faire de la figuration… Le récit en lui-même prend ainsi des airs de « bonus », comme un épilogue récréatif à la saga principale. Rien de révolutionnaire. Rien de transcendant. Mais rien de bien désagréable non plus…
Comme stipulé plus haut, Dark Horse Comics a aujourd’hui perdu les droits de la franchise et ses créations sont passées du côté obscur de la continuité officielle en gagnant le titre honorifique de « Star Wars Legends », sortes de « What If… » au pays de Star Wars ! Beaucoup de lecteurs tournent à présent le dos à ces histoires au prétexte qu’elles ne font plus partie de la continuité officielle. C’est dommage car certaines de ces créations étaient de grandes réussites.
Un petit rappel ? S’inspirant des romans (eux aussi débarqués de la continuité depuis l’annonce d’une nouvelle trilogie d’épisodes 7, 8 et 9), dont certains comics furent des adaptations pures et simples, les scénaristes de chez Dark Horse s’en émancipèrent peu à peu. D’authentiques auteurs apparurent, tels John Ostrander ou Randy Stradley (ce dernier étant également connu sous les pseudonyme Mick Harrison et Welles Hartley !), par ailleurs vice président de Dark Horse, ainsi que de brillants artistes, avec Jan Duursema et Doug Wheatley en tête.
De magnifiques histoires virent le jour, comme par exemple celle de la série Dark Times, la préférée de votre serviteur, dans laquelle l’esprit de la saga cinématographique originelle était exhumé de manière intacte, sans que les personnages en soient systématiquement les mêmes ! On y découvrait un background exceptionnel au niveau de la continuité des événements, une caractérisation des personnages profonde et cohérente, et un sens de la tragédie qui nous rappelait les meilleurs moments du film L’Empire contre-attaque !
Les scénaristes de Dark Horse explorèrent alors avec amour le passé et le futur de l’univers consacré, ils avancèrent plusieurs siècles dans l’avenir, et retournèrent plusieurs milliers d’années en arrière, jusqu’à visiter les origines de l’Ordre Jedi ! La saga cinématographique initiale gagna plusieurs suites (dont l’abominable Empire des Ténèbres et, -hérésie révisionniste !- sa résurrection de l’Empereur Palpatine !), et Delcourt offrit même à ses lecteurs une revue entièrement dédiée aux récits les plus courts, ce qui permit aux plus attentifs d’entre nous de découvrir que certains one-shot avaient été écrits par Alan Moore en personne !
Le 3 janvier 2013, Dark Horse perdait de nouveau la licence Star Wars au profit de Marvel Comics (qui l’avait détenue jadis de 1977 à 1983) ! La continuité officielle de « l’univers étendu » a donc effacé toutes ces productions (tant mieux pour l’horrible Empire des Ténèbres, mais tant pis pour les plus belles séries)…
Merci pour la réponse sur la nouvelle classification des anciens récits Star Wars. Cette gestion donne un point de vue différent sur les possibilités qui s’offrent à Marvel et DC en cas de remise à zéro.
Il me semble que Dark Horse a perdu les droits en janvier 2014, et non 2013.
L’univers étendu SW ne m’attire pas des masses !
Je me rappelle avoir effectivement lu l’histoire avec la résurrection de l’empereur et le cycle de Thrawn : je trouvais ça chiant, mal écrit, des dessins vieillots. Et surtout la magie Star Wars ne fonctionnait plus : pas le bruit des sabre lasers, la musique de John Williams. Le seul univers étendu qui me parle reste celui des jeux vidéo où la dimension sonore et visuelle se rapproche le plus du cinéma.
Donc là, je passe sans remords…Je n’ai n’ai pas joué à Shadow of the Empire mais Jedi Knight avec le personnage de Kyle Katarn et ses cinématiques était magnifique.
@Présence : Tu as raison sur la date. Je m’ai trompé…
@Bruce : Je suis bien d’accord sur la qualité de « L’empire des Ténèbres » et le « Cycle de Thrawn ». Moi qui ne joue pas aux jeux vidéos, c’est bien dans les comics, et seulement dans les comics que j’ai réussi, parfois, à retrouver la magie des premiers films. En tout cas davantage que dans la seconde trilogie (la préquelle).
Le jeu video permet de « manier » la Force et le sabre laser !! Inversement, le dessin ne me permet pas cette immersion. Dans le scan de Vador de l’article, je ne reconnais pas du tout son langage corporel par exemple.
Les blancs dans la narration ne m’ont jamais vraiment gêné….Ce n’est que lorsque j’ai appris l’existence d’albums racontant comment Vador avait découvert sa paternité, que je me suis dit » ah oui, tiens, comment il a su! ».
Donc, ben du coup, comme il a su, tu peux nous le dire, depuis le temps, c’est plus un spoil !
Ben je voudrais bien mais comme je n’ai pas lu l’histoire en question, je n’en sais rien !
En même temps. Le même nom (Skywalker), la reconnaissance de la Force. Ça devait être suffisant je pense…
Je rejoins Bruce et toi-même Tornado pour dire que le cycle de thrawn et empire des ténébres sont terriblement ennuyeux, vieillots, et on ne ressent aucune magie qui se trouvait dans les films. Pourtant Dark Times et Republic m’ont réconcilié avec cet univers perdu. Republic a été fait en même temps que les films épisodes 1,2,3 et ca se sent ! L’ univers est cohérent et la magie est présente…de la part d’un ancien sceptique repenti ! Même si ces 2 runs ne me tentent pas merci à toi Tornado ! Toujours à révéler de nouvelles histoires ! Merci pour tout !
Un article qui peut intéresser du monde : http://saint-epondyle.net/blog/culture/cinema/star-wars-science-fiction-ou-fantasy/
Pour la dimension fantasy du passée inspirée des croyances orientales, il ne faut pas oublier que Lucas s’est inspiré des films d’Akira Kurosawa, notamment la forteresse cachée.
C’est complètement assumé. Et Lucas a même aidé ensuite à financer Kagemusha (hélas pas le meilleur Kurosawa)
C’est un article intéressant. L’auteur a un ton un poil prétentieux (je ne sais pas si c’est le bon terme, mais il y a un petit quelque chose qui chatouille) mais c’est bien argumenté. Et il prêche un convaincu.
Oui c’est un jeune, très impressionnant, mais qui est un peu trop souvent totalement sûr de ses idées et effectivement parfois un peu prétentieux. Mais j’aime beaucoup son blog.
Je ne savais pas que Lucas avait financé Kagemusha. Je ne suis pas un grand connaisseur de Kurosawa mais j’ai vu ce film il y a très longtemps (genre trente ans ou vingt-sept) et il m’avait grandement impressionné.
Ran et Kagemusha sont très beaux visuellement mais curieusement ce ne sont pas les Kurosawa que je préfère, ils sont vachement lents. Bon ok Kurosawa a toujours fait des films très longs mais j’ai préféré les sept samouraïs, Rashomon ou le garde du corps (Yojimbo).
J’ai vu aussi Barberousse mais pareil, j’ai eu un souci avec la longueur et lenteur (plus de 3h)
Il faudrait que je vois le château de l’araignée, son adaptation de Macbeth dans le japon médieval.
J’ai vu tous les Kurosawa quand j’étais étudiant. Je ne m’en souviens que vaporeusement. J’avais beaucoup aimé (je me souviens surtout des Sept Samourais et de Barberousse), tout en trouvant ça effectivement très long. Barberousse m’avait marqué parce qu’au milieu de ses trois heures quasiment hiératiques (mais super bien écrites, réalisées et interprétées quand même), il y avait une scène de karaté fulgurante, d’une violence folle !
On regarde des films pour devenir prof d’arts plastiques ?
Au milieu de Barberousse moi je me souviens surtout d’un entracte comme au théâtre^^
Et l’ami qui me l’avait prêté me surnommait Akahige (Barberousse) parce que…ben…j’ai le poil de barbe un peu roux.
Rashomon est bien plus court et passe bien.
J’ai voulu me procurer la première trilogie en DVD en me disant « bon…j’en ai plus rien à foutre de la prélogie, des épisodes 7, 8, 7 et demi et autres spin off, mais je vais revoir les premiers films »
Ben ils sont partis à la poubelle…
Pas à cause des films eux-même, mais la dernière édition DVD que j’ai chopé contient les ajouts lamentables des éditions blu-ray d’il y a quelques années. Et j’en peux plus, c’est grotesque. Un dark vador qui gémit « nooo » comme un con au moment où il sauve Luke de l’empereur, des rochers qui apparaissent devant R2D2 pour qu’il paraisse mieux caché dans sa grotte, mais qui disparaissent comme par magie dès qu’il doit sortir, Han Solo dans sa carbonite en CGI, etc.
Punaise tout est ruiné dans cette franchise, et les anciennes éditions DVD sont quasi introuvables maintenant. C’est un énorme gâchis. Je ne suis pas puriste en exigeant que l’image ne soit pas restaurée ni rien, mais y’a une putain de nuance entre raviver les couleurs et faire des foutus ajouts numériques tous les ans !
Le mieux est vraiment l’ennemi du bien.
C’est pour ça que je n’aime pas quand les réal ressortent leurs films en disant « c’est comme ça que je voulais le faire depuis le début » parce qu’ils peuvent très bien avoir de nouvelles idées de merde en vieillissant et prétendre que c’est soi-disant ça qu’ils voulaient faire dès le début. Bah voyons. Bah peut être que si certains avaient fait leur version finale dès le début, elles n’auraient pas eu le succès qu’elles ont eu. Bande de nazes ! Les Ridley Scott avec ses divagations absurdes et son scénario digne d’un « vendredi 13 » dans son Alien Covenant et autres décisionnaires de chez Disney qui se complaisent dans le fan service avec les spin off putassiers de Star Wars qui cherchent à expliquer jusqu’au nom de famille de Han Solo, aussi grotesque que ce soit histoire de meubler un film qui n’a rien à raconter à part vouloir raccrocher des wagons en donnant des origines au moindre putain d’élément du décor, ils feraient mieux de prendre leur retraite.
Fuck Star Wars ! Terminé pour moi. Si encore ils avaient foutu la paix aux premiers films en se contentant d’en faire de nouveaux bien nuls. Béh non il faut qu’ils mettent de la merde dans les anciens films aussi.
Les premiers films ne rejoindront mes étagères que si je peux mettre la main sur une vieille édition DVD. Peut être pas les versions d’origine vu qu’elles n’ont même pas été restaurées, mais au moins avant les modifs des blu-ray.
Ou même pas en fait.
Fuck it !
Il n’y a pas si longtemps, j’avais cherché à acquérir le dvd de l’Empire Contre-Attaque (version pré-édition spéciale, à dissocier des altérations du blu-ray, et sachant que le 5 est celui qui a été le moins altéré par la suite*), et ce n’était pas si compliqué que ça (là où ça peut être plus chiant, c’est au niveau des prix).
*le visage de l’Empereur, quelques plans sur Bespin, etc…
Il arrivera bien un jour où ils nous ressortiront une édition ultime avec les versions originelles en bonus.
Sinon, on les chopera sur un site de passionnés qui nous auront trouvé une HD. Et tant pis pour Mickey…
Maintenant que Disney finalise l’acquisition des droits de A New Hope via le rachat de la branche cinéma de la Fox, on aura peut-être droit à une édition « dé-Lucasifiée » (les versions originelles).
@Matt: Quel rajout trouves-tu le plus pénible (le Jabba numérique et le tir de Han dans le 4, Sebastian Shaw remplacé par Christensen, le « noooo » de Vador) ?
Je dois en choisir un seul sur les 3 ? Euuuuh…on va dire le « noooo » car c’est le plus inutile, rajouté à l’arrache et tiré d’un autre film, même pas ré-enregistré. Et c’était déjà cliché dans les années 80 de faire gueuler « nooo » à un personnage. Et ça casse l’aspect taciturne de Vador. ça le fait ressembler à la pleureuse de la prélogie. Il dit 2 fois « nooo » en plus et l’empereur ne réagit pas (normal, vu qu’il ferme sa gueule à la base)
Christensen j’aime pas non plus. Mais on peut argumenter (d’ailleurs vous l’aviez fait) que ça aide à comprendre. Mais je trouve ça naze quand même, tous les autres ayant l’apparence qu’ils ont quand ils sont morts. Et puis j’aime pas l’acteur d’ailleurs.
Ah tiens n’ont-ils pas également mis un Ewan McGregor à la place de Alec Guinness ? Elle serait bonne celle là.
Jabba au final…il parait bien anecdotique à côté des autres modifications incohérentes (les rochers pour cacher R2 qui disparaissent par magie)
Là où ça clashe le plus au niveau des effets, c’est peut-être
lorsque deux ères et conceptions différentes de cinéma se font face par le truchement du champ/contre-champ. D’un côté les créatures palpables 80’s dans le palais de Jabba et de l’autre les rajouts numériques voyants (la chanteuse avec ses yeux rappelant vaguement ceux d’un escargots, et la caméra d’en rajouter, en zoomant sur les détails).
C’est déjà plus intéressant quand ces deux conceptions des effets spéciaux se marient (le premier Jurassic Park) où se confrontent (j’aime bien cette analyse de T2, voyant dans l’affrontement du T-800 et du T-1000 l’opposition symbolique entre l’animatronique 80’s et le CGi 90’s : https://www.underthedeepdeepsea.com/terminator/) plutôt que de se superposer de manière peu harmonieuse (l’intro du Retour du Jedi, cité ci-dessus).
C’était limite dans la première « Edition spéciale » de 1997 : OK pour les décors supplémentaires de Bespin. A la limite pour les plans supplémentaires de Tatouine dans l’épisode 4, avec les monstres sympas en plus lors de l’atterrissage. Mais non pour la nouvelle gueule de l’Empereur dans l’Empire Contre-Attaque parce que l’ancienne était acquise.
Par la suite, ça a été de moins en moins supportable : Dialogues transformés pour mieux coller aux incohérences de la prélogie, ajout d’éléments consensuels débiles (le tir de Yan Solo dans la cantina, le « Nooo » de Vador dont parle Matt), transformations des personnages avec, évidemment, le visage de Christiensen complètement incohérent avec la logique narrative. Et aussi, comme le dit Pierre, la disparité mal gérée des effets spéciaux au niveau des époques.
Très rapidement, les nouvelles versions m’ont fait sortir des films. Désormais, je ne regarde plus que les anciennes (originelle ou 1° édition spéciale). Et je ne regarde plus la prélogie.
Et l’édition spéciale de 1997 n’a jamais existé autrement qu’en VHS d’ailleurs. Dès la sortie en DVD, il y avait déjà Christensen à la fin du retour du Jedi.
C’était pas encore too much cette édition. C’était la première fois, ils ont voulu ajouter des trucs, pas toujours bien foutus (la chanson chez Jabba) mais si ça s’était arrêté là encore…
Bon j’ai réussi à trouver d’occasion des éditions spéciales des films en DVD, avant les derniers ajouts de merde des blu-ray et dernières éditions DVD (avec Vador qui cri « nooooon » à la fin, ou R2D2 qui sait passer à travers des rochers pour se cacher, et autres yeux de Ewoks en CGI…)
Je vais peut être pouvoir revoir des versions pas trop modifiées qui me dégouteront moins de cette saga.
Le comics Vador de Kieron Gillen a l’air sympa aussi.