Le défi Nikolavitch : Le pouvoir des licornes
Un article de : ALEX NIKOLAVITCH
Illustration de MATTIE BOY
1ère publication le 30/05/19 – MAJ le le 07/07/20
Chaque mois, Alex Nikolavitch, traducteur, romancier, essayiste, scénariste et contributeur de Bruce Lit est mis au défi de répondre aux plus grandes énigmes de la culture populaire. Aujourd’hui il doit se dépêtrer avec une nouvelle énigme : « C’est quoi tout ce délire autour des Licornes ? «
Le téléphone sonne et vomit des imprécations haineuses quand je le décroche. À la tonalité de la voix, je reconnais mon rédac’chef, le célèbre Jonah J. MonsieurBruce, qui dirige d’une main de fer le Lit Bugle. Ce qui suit est une tentative de reconstitution expurgée d’une conversation entrecoupée de jurons. L’original durait 17 minutes.
« C’est vous, MonsieurBruce ?
— Lavitch ! C’est quoi ces histoires de licornes ? Si c’est un cheval, je veux savoir quel cheval, si c’est une femme, je veux savoir dans quelle course.»
Avant que je puisse émettre la moindre objection, je me retrouve face à une tonalité. Bon. Licornes, donc.
Alors, la pure logique voudrait que j’aille mener ma petite enquête auprès d’une mademoiselle Lavitch qui a eu sa période Little Pony. Sauf que depuis qu’on a reçu le jeu Batman de chez Monolith, qui permet de reconstituer les batailles de Gotham City sur la table de la cuisine, elle braque des banques, fait évader le Joker et s’est prise de passion pour Bud et Lou, les hyènes de Harley Quinn.
Du coup je fais une recherche Gogole, qui m’envoie sur IMDB, où je découvre que Nick Fury et Captain Marvel se sont lancés dans l’élevage de licornes. Ces histoires de pierres de l’infini et de réalités parallèles, ça va trop loin, moi je dis. Je préférais quand le jeune Nick Fury fondait le SHIELD pour niquer Bruce Wayne qui passait entre les gouttes de la justice. Oui, j’ai revu le documentaire là-dessus, signé John Singleton récemment disparu, une mort subite qui me semble dès lors suspecte. Aurait-on tenté de l’empêcher de parler ? Considérons que cette piste est une impasse, je tiens à mes miches. Le SHIELD tente peut-être de dresser des licornes pour en faire des assassins trop mimis que nul ne soupçonnera avant qu’il ne soit trop tard.
Considérons donc cette piste-là aussi comme une impasse. On ne me paye pas assez pour que je prenne ce genre de risques.
Le téléphone sonne à nouveau. Cette fois c’est Patrick6.
« Quoi ? Tu es payé, toi ? »
Je lui raccroche au blair, découvrant enfin l’espèce de jouissance qu’éprouve Jonah J. MonsieurBruce quand il me fait le même coup.
Donc bon, la licorne blabliblablo Moyen-Âge blabla symbole de virginité prout mais avec une corne s’apparentant à une grosse bite Freud Freud lama sabachtani réveille toi ils sont devenus fous tapisserie à Cluny tout ça tout ça défenses de narval dans les trésors médiévaux considérées comme des cornes de licornes mais on s’en fout tout le monde sait ça dans les manuscrits chinois la licorne est peut-être un avatar du rhinocéros comme le béhémoth biblique serait l’hippopotame mais qu’est-ce qu’on en a à carrer peintures préraphaélites tout ça ne nous avance pas d’un poil.
J’hésite à aller enquêter chez les fans adultes de My Little Pony, qu’on appelle les bronies, je crois. Je suis déjà tombé sur des sites de furries, sur le net, et maintenant j’ai peur.
En vrai, je suis devenu vachement pétochard avec l’âge. Trop sensible. Trop vieux pour ces conneries, comme disait l’autre. **note à moi-même, me racheter un caleçon à cœurs**
De toute façon, tout cela relève de fausses pistes, à mon sens.
Bon, pour moi, cette omniprésence du motif de la licorne toute mimie dans des contextes les plus incongrus est un phénomène cyclique, récurrent, qui n’a rien de nouveau. On a eu ça y a quelques années avec le trip sirène, des gens qui apprenaient à nager avec des queues de sirènes et tout, et le mouvement seapunk, dont rien que la chromie pousserait un affichiste chinois daltonien de la période des propagandes maoïstes à se crever les yeux avec des baguettes avant d’y verser de la sauce pimentée, vous savez, celle qu’on peut acheter par litre chez les frères Tang et dont il vaut mieux ne pas trop secouer la bouteille.
Mais comme je vous dis, ces licornes kawaï occupent une niche écologique/mémétique bien particulière, celle qui a été trustée du temps de notre jeunesse folle par les trolls (et c’est très curieux qu’ils les aient adaptés en dessin animé long métrage que tout récemment, genre plus de vingt ans après la fin du phénomène), Hello Kitty, Pucca, Didl, Gorjuss et tous ces personnages iconisés au point de ne pas avoir vraiment besoin d’un support narratif pour exister.
C’est l’équivalent actuel de ces posters mauves avec un pierrot lunaire qu’avaient les jeunes filles dans les années 80, ou vers la même période, ou juste après, de ces Charlots romantiques à l’aérographe qu’on trouvait dans les boutiques genre La Carterie et qui ornaient les chiottes d’une famille de ce pays sur deux en 1987. Les personnages se retrouvent complètement déconnectés, décorrélés de leur substrats initial, devenus pure image doudou, rassurante. Encore précédemment, le film Big Eyes de Tim Burton, tiré d’une histoire vraie, nous rappelle que ce genre de phénomènes n’a rien de nouveau. Il existe une fascination étrange pour des figures sur lesquelles on projette, on se projette. Des images qui nous renvoient à l’enfance, à chaque fois. Nous cherchons à y retrouver une part d’innocence, d’oubli, une sensation d’abandon de soi. Doudou, comme je disais.
Mais ces images rassurantes se remplacent les unes les autres, de façon cyclique. Elles se ringardisent et semblent s’abîmer dans notre psyché. Parce que les générations se renouvellent. Les sensibilités évoluent. On ne se projette jamais exactement dans les mêmes choses que ses parents. Du coup, la multiplication d’une image finit par devenir pesante. Alors elle disparaît et est remplacée par une autre. Et pourtant, il peu y avoir un phénomène transgénérationnel, mais à transmission inverse. La maman qui se passionne durablement pour la tocade de sa fille. Mais ça finit toujours par refluer, et sans tout à fait disparaître, ne plus concerner qu’une fraction infime de la population initiale. On voit passer des trucs dans les brocantes, et quinze ans plus tard, un phénomène de nostalgie peut jouer, ou pas.
Toujours est-il que ce reflux s’apparente parfois à un rejet, brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé, comme dirait l’autre. Mais un autre l’autre, pas celui de tout à l’heure.
Italo Calvino avait écrit un très beau texte sur un phénomène de ce genre, dans son recueil Collection de Sable. Il y décrit une exposition de merchandising Mickey Mouse dont il était sorti en proie à une forme d’inquiétude viscérale. La démultiplication de ce visage souriant lui semblait presque totalitaire, cauchemardesque. Comme les invasions de clowns dans les comics de Jim Starlin à l’époque où il prenait des trucs pas recommandés par le ministère.
Calvino rapprochait d’ailleurs cela d’une collection de masques à gaz, qu’il jugeait presque moins terrifiante.
Le phénomène n’est pas forcément unitaire ni monolithique. Les Pokemon fonctionnent un petit peu comme ça et s’ils connaissent des phénomène de flux et de reflux, se maintiennent. Le merchandising Star Wars a parfois des caractères de ce type.
D’autres fois, il y a des tentatives sans grand lendemain. Des hiboux stylisés qui apparaissent, se maintiennent à la limite de la zone de perception, sans générer leur propre subculture mais sans tout à fait disparaître.
Ou des incongruités, comme ces Cthulhu kawaï qu’on voit surgir. L’ironie post-moderne n’est jamais très loin, de toute façon.
Mais pour en revenir à la licorne en elle-même…
Je décroche à nouveau le téléphone, qui sonne furieusement.
« Lavitch ! Qu’est-ce que c’est que ces conneries ?
— Ben, votre article, MonsieurBruce. Vous m’aviez demandé les licornes, et… »
Le déluge d’imprécations qui sort du cornet me carbonise une oreille. Mais je parviens néanmoins à saisir quelques mots, entre des injures à faire rougir un Garth Ennis de calibre réglementaire.
« Ah, tête-à-cornes ? Mais qu’est-ce que j’en ai à foutre ? Je le lis plus depuis que Mark Waid a quitté la série, et je regarde pas Netflix.
— Lavitch ? T’es viré. »
——–
On m’aurait dit qu’il pourrait exister un article qui égrène My Little Pony, Bud & Lou, La dame à la licorne, Pucca, Mickey Mouse et les Cthulhu kawaï, je n’y aurais jamais cru… et j’aurais eu tort à la fois pour la cohérence de ces rapprochements, à la fois pour la pertinence dans le phénomène décrit. Je me souviens en particulier des collections de Diddl de mes enfants : il y avait une forme de fétichisme pour le personnage qui m’était tout à fait étranger pour l’envie de collection, à la fois tout à fait compréhensible pour cette forme d’idolâtrie.
Je comprends mieux pourquoi tu es le seul contribut(u)eur à être payé. J’en suis jaloux, non pas de tes émoluments, mais de ta capacité à intégrer Jim Starlin à bon escient dans un tel article.
alors, précisons un peu les choses : des fois, oui, je suis payé en bières.
Une forme de paiement en nature ?
Il me reste quelques bouteilles de Perrier, Présence…
Ntt ntt ntt… Présence il carbure au jus de tomate.
Ça, c’est quand il est vraiment à fond !
Oui, quand on l’embarque en bringue ! 😀
Pour le coup, je ne suis pas sûr que les gens aient le droit de savoir pour ce genre de détail, et encore moins qu’ils éprouvent quelque désir de savoir. 🙂
Si c’est comme ça, je me prépare à une autre boisson la prochaine fois, juste pour être contrariant… mais ce soir je carbure au Perrier fines bulles.
PUTAIN c’est vrai tout c’qu’y dit:
ma cousine peignait de Pierrots assis sur des fausses fenêtres dans les murs de sa chambre…
le flashback que fou!
ça fait dix ans que je l’ai plus vue et il va falloir que je l’appelle maintenant c’est malin!
bravo pour l’angle d’attaque…
On a eu notre période My little pony à la maison…c’était quand même étrange comme série… un vrai attrape geek avec plein de références…à Shining par exemple…ou The big lebowsky…
et des personnages faussement sympa…une bande de filles quoi….
Enfin un article qui traite d’un sujet d’importance mondiale et ô combien urgente pour les générations futures!
Non seulement c’est super bien écrit, très drôle, mais en plus le Nikolavitch se fend d’un style d’écriture qui rend accro dès les premiers mots.
Pour le coup, je pense que je vais quand même consulter. Non, parce que, lire une telle prose de bon matin sur les licornes, de surcroît le jeudi de l’Ascension alors que je pourrai casser des têtes sur Arkham Asylum (le jeu)… C’est du masochisme ( oh ouiiiiii dites moi des choses…). Oups je m’égare…
Infirmière ! Mon bromure je vous prie !
Vivement que la mode des Funko pops s’éteigne (mais si vous savez les machins à grosses têtes, non pas ceux d’RTL).
« Je le lis plus depuis que Mark Waid a quitté la série, et je regarde pas Netflix. »
Et puis la série tv s’est arrêtée et Zdarksy est arrivé. 😀
J’aime bien les Funko Pops. Elles sont souvent réussies.
ah oui en effet tu n’avais pas menti tu t’es vraiment lâché sur cet article ^^
Alors comme ça on se permet de me raccrocher au nez ?? Tu vas voir ce que tu vas prendre la prochaine fois ! Tout le salaire mirobolant que t’alloue Bruce ne suffira pas en frais de médecin :))
Bref well done, je me suis bien marré en te lisant, même si je dois avouer que j’ai presque tourné de l’œil en voyant le pierrot lunaire mauve (pas revu depuis les années 80) Dieu que c’était laid ^^
les gens ont le droit de savoir
corn signifie maïs, cornecul !
mais hormis cela, qu’en termes choisis ces choses là sont-elles dites
car voyons, qui l’eut cru ?
et le houblon, en cela, se mérite
Sinon, l’autre explication au phénomène, c’est :
la drogue
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HAN MAIS QUELLE HORREUR
Cette rubrique commence à tourner autour d’un portrait de Bruce Lit peu à mon avantage : vindicatif, soupe au lait, pingre et vaguement alcoolique…
Mazette, pour un écrivain Sire Nikolavitch je suis sûr que vous pouvez encore pire faire !
Je précise également que dès qu’un sale coup se précise, le père Patrick n’est jamais loin. De quoi raviver le souvenir du premier film de Danny Boyle, j’vous le dis moi, surtout que la forêt n’est pas loin…
Pour le reste, je vais pouvoir sembler encore et toujours plus intelligent lors d’un prochain repas entre amis dès que je m’en aurais trouvé…
Bien d’accord avec toi sinon : le Lion de Cluny a l’air complètement foncedé ; n’oublions pas la proximité de Chatelet…
l’autoportrait n’est pas brillant non plus, tu en conviendras…
mais l’idée d’un Brucespotting fait son chemin…
Je parlais de PETITS MEURTRES EN AMIS 😉
ENTRE amis^^
oui, mais Brucespotting me fait plus rire et moins peur.
Et encore merci à Mattie Boy qui continue d’habiller le Lavitch comme il faut : tout le monde sait que Jabu de La Licorne est une fiotte !
C’est un Chevalier du Zodiaque, c’est ça ? Bien vu Mattie en tout cas !
Étrangement, c’est un article pour lequel j’ai pas mal utilisé Google, n’ayant jamais été adeptes de ces « modes ».
Et donc je découvre ce film de Brie Larson sur un magasin de licornes… Oooookkk… Je comprends la question du chef !
Le Pierrot lunaire, je l’avais vu dans les chambres des grandes sœurs de mes copains, avec des posters de A-ha ou de Patriiiiick. Je le trouvais assez flippant, à vrai dire…
Et alors que je n’ai jamais été dans ces « trips », je vois ma maison envahie de sirènes, de My little Pony (à mon époque, ça s’appelait encore « Mon petit poney ») et de cahiers de coloriages sur les licornes et les sirènes et les princesses. L’ironie étant qu’en ce jour de visite à mon ex-domicile familial (chez mes parents, quoi), nous avons fait nos courses trimestrielles et sommes revenus avec du matériau de jardinage pour l’Homme, 3 romans de sagas fantasy pour mon fils et moi, et un livre de coloriage de… licornes pour la petite dernière ! (et encore, j’ai fait l’impasse sur les rayons manga-comics, sinon c’est pas 1/2h de retard qu’on aurait eu…)
Et Deadpool, pourquoi ce délire sur la licorne ? Toujours pas compris !
Ah ben tu éclaires un peu ma lanterne. J’avais rien capté ! C’était l’article des fumeurs de joints pour moi, là. J’étais largué.
le prochain défi sera un poil moins perché.
Ha ha !
Et moi j’ai eu une impression de vaste enfumage, mais ça m’aura appris des choses. Au départ j’ai vraiment cru que c’était ce à quoi ressemblait Nick Fury dans les années 80 du Captain Marvel… Et qu’ils avaient effectivement l’air d’apprécier les licornes…
La vache…
…
Moi qui suis un friand lecteur de BDs Darrrk, je vous prie de me croire que MY LITTLE PONEY, j’ai envie de lui chier dessus… Heureusement, ma fille préfère lire CORNEBIDOUILLE ! 🙂
Et pis, je vous prie de me croire aussi, quand je dis que ces lecteurs adultes qui sont fan de trucs kawai, j’ai aussi envie de… NNNNgh. Je le dirais pas. Je suis pas un troll 😀
J’ai une anecdote amusante à raconter. Mais chut… Y faut pas le répéter SVP. C’est un secret professionnel : Lorsque j’ai contacté la filière Arts Appliqués du lycée dans lequel je souhaitais envoyer certains de mes élèves, et que je leur ai demandé ce qu’il fallait éviter afin de constituer un bon dossier, ils m’ont répondu : « Alors là, ne surtout pas nous envoyer des dessins de mangas ou de licorne, car c’est poubelle direct ! » 😀
…
Bon… Toujours est-il que cet article m’a rappelé un truc : Quand j’étais pré-ado, au dessus de ma tête de lit, il y avait un grand poster, avec une grande licorne sous le soleil couchant… Punaise, elle existe encore cette
connassepreuve, car mes parents l’ont foutu dans leur maison de campagne…Allez, haut les coeurs ! Comme d’habitude, ce défi Nikolavitch (sans doute le plus surréaliste de tous) m’a une nouvelle fois fait m’écrouler de rire ! 😀
CORNEBIDOUILLE et ses suites sont des livres que j’ADORE lire à mes élèves chaque année 😉
Ma fille l’adore aussi ! Comme quoi, on peut aimer les licornes et les sorcières 😉
Sinon j’adore le LEGEND de Ridley Scott (article ici-même), dans lequel il y a DEUX LICORNES pour le prix d’une. Et j’adore la BO de l’article. Une BO (celle du film Blade Runner), que je n’ai jamais cessé d’écouter, en boucle, depuis quasiment 30 ans…
« le célèbre Jonah J. MonsieurBruce, qui dirige d’une main de fer le Lit Bugle » Je suis déjà mort de rire !
« Donc bon, la licorne blabliblablo Moyen-Âge blabla symbole de virginité prout mais avec une corne s’apparentant à une grosse bite Freud Freud lama sabachtani réveille toi ils sont devenus fous tapisserie à Cluny tout ça tout ça défenses de narval dans les trésors médiévaux considérées comme des cornes de licornes mais on s’en fout tout le monde sait ça dans les manuscrits chinois la licorne est peut-être un avatar du rhinocéros comme le béhémoth biblique serait l’hippopotame mais qu’est-ce qu’on en a à carrer peintures préraphaélites tout ça ne nous avance pas d’un poil. » FABULEUX !
Au sujet de PUCCA, j’imagine que tu en as vu quelques-uns, c’était un must dans la liste de mes enfants il y a dix ans. C’était drôle et plutôt irrévérencieux, court et dynamique. Moins kawaï que son image en fait.
AAAH MON DIEU LE POSTER DE PIERROT LA LUNE !! J’avais oublié. Je voulais oublier, je voulais nier son existence. Je ne te remercie pas pour le coup. Ca me rappelle que ma mère a encore deux ou trois poulbots accrochés chez elle, à côté de reproductions de Van Gogh. Alors que celle de Picasso que je lui ai offert prend la poussière dans la mansarde.
Comme d’habitude, un super article, drôle et érudit. Ton analyse d’images qui reviennent par cycle me semble totalement juste et vérifiable. Le mieux, c’est que tu fais référence à des choses que je ne connais pas du tout. Je pense qu’à l’instar d’un tas d’autres articles, je reviendrai lire celui-là plusieurs fois lorsque je devrai me rappeler de certaines choses sociales.
La BO : c’est bien. Court mais bien. Vangelis a vraiment réussi cette BO, il faudrait que je l’écoute en intégralité.
Pffff….
Je dis que Nikolavitch aurait pu mettre du Korn.
Ou encore, UNicorn, le groupe de Gilmour….
Non non, c’est parfait je dis.
Tu sais que je t’infligerai tout et son contraire dans les BO. tu le sais !
Et puis le titre de l’article est magique.
Ma licorne préférée :
http://www.youtube.com/watch?v=Ek0Fw96AXpQ
Ces pubs sont extraordinaires !!! Je ne m’en lasse pas, je crois bien ne pas être à jour, d’ailleurs !
Ah oui, je confirme.