Focus : 4 adaptations de Conan par Collectif
Un article de ALEX NIKOLAVITCHVO : Marvel, Dark Horse
VF : Panini, Glénat
1ère publication le 26/04/21 – MAJ le 01/05/22
Cet article ne concerne pas une aventure de Conan en particulier, mais balaye quelques productions plus ou moins récentes consacrées au plus célèbre de tous les Cimmériens.
J’avais déjà causé dans ces colonnes d’une sélection de bandes dessinées consacrées au personnage de CONAN LE CIMMÉRIEN. Celui-ci, emblématique de la pop culture, a été créé dans les années 1930 par le texan Robert E. Howard, et a été redécouvert par le grand public à l’occasion des rééditions « complétées » en poche sous couvertures de Frank Frazetta. Depuis, on ne compte plus les bandes dessinées et comics qui lui ont été consacrés, plus un certain nombre de films qui ne sont pas tous des chefs d’œuvres, disons. Et donc, ayant (encore, diront les mauvaises langues) (si si, je vous vois) rentré du Conan dernièrement, je me disais que j’allais vous en faire profiter.
J’avais par exemple commencé la dernière fois à vous causer des CONAN d’Aaron, sortis chez Marvel. Dont j’ai lu la suite et fin depuis.
Alors, c’est l’occasion de dresser un parallèle entre Conan et STAR WARS, tiens : jadis, Marvel a lancé les comics de ces deux licences, avant les perdre au profit de Dark Horse, qui a su les développer à nouveau (je reviens un peu plus bas, d’ailleurs, sur les Conan de Truman) en rebootant la continuité. Puis Marvel a à nouveau récupéré le tout, et tout re-rebooté une fois encore.
Il y a un autre parallèle à dresser, d’ailleurs : si Dark Horse a pris le parti, dans les séries régulières consacrées au personnage, par Busiek, puis Truman et enfin Wood, de raconter ses aventures dans l’ordre chronologique, adaptant les nouvelles, les mettant en ordre et comblant les trous entre elles, comme l’avaient fait les éditions de poche des années 60 (mais pas exactement dans le même ordre, d’ailleurs), les 12 épisodes d’Aaron reprennent la structure de la série de nouvelles écrites à l’origine par Howard : des récits détachés les uns des autres, racontés au petit bonheur la chance, comme des souvenirs épars.
Ce que fait Aaron, en fait, c’est de reprendre la structure de son premier arc sur THOR : une menace pesant sur toute la vie du personnage, et dont on constate les effets à diverses périodes, ce qui permettait d’entrecroiser les aventures de Thor jeune chien fou, de Thor super-héros de la terre et d’un vieux Thor roi d’Asgard avec sa descendance. Même chose ici, donc, nous avons un certain nombre de récits mettant en scène Conan à diverses époques de sa vie, et confronté à une sorte d’entité démoniaque et vampirique. L’auteur a fait ses devoirs et tient à le montrer, revenant aux textes initiaux de Howard pour développer sa propre continuité autour. Il est illustré par Mahmud Asrar, très à l’aise dans le style musculeux et bastonnant qui va bien au teint du Cimmérien. Gerardo Zaffino, pour sa part, illustre les histoires plus crépusculaires de la fin de carrière de Conan, lorsqu’il est roi et quelque peu fatigué.
Dans l’un des épisodes de Zaffino, Conan, qui a parcouru le monde, retourne à son village pour y avoir quelques surprises.
Là où il y a un autre parallèle à dresser, c’est entre le récit de retour au pays de Conan et celui qu’avait écrits Tim Truman il y a quelques années. Ce qui est amusant, c’est qu’à ma connaissance, Howard n’avait pas mis en scène ce retour de Conan parmi les siens (alors qu’il existe un texte de ce genre, un poème, clôturant le cycle de SOLOMON KANE). Peut-être y avait-il fait très brièvement allusion dans l’un ou l’autre nouvelle, mais même ça, je n’en suis pas certain. Plusieurs chronologies ont été proposées pour les aventures de Conan, souvent contradictoires, d’autant que certaines se cantonnent à l’œuvre de Howard et d’autres tentent d’intégrer tous ses continuateurs. Toutes présentent leurs difficultés, mais Dark Horse semble avoir peu ou prou suivi celle de Joe Marek ou celle de Dale Rippke, assez proches l’une de l’autre, qui réintègrent LA FILLE DU GÉANT DU GEL à sa juste place, au tout début des aventures de notre héros. Cette nouvelle, montrant Conan opérant aux frontières de son pays d’origine et se frottant aux peuples voisins, a souvent été placée après les textes où il est voleur, comme LA TOUR DE L’ELEPHANT, ce qui n’a pas grand sens lorsqu’on lit le récit : Conan y est encore peu dégrossi, impulsif, presque naïf. Son passage parmi les civilisés du sud l’a au contraire rendu cynique, ce dont ce texte ne montre nulle trace. Mais ce placement ancien de LA FILLE DU GÉANT DU GEL au milieu de ses aventures avait suggéré un retour du héros sur ses propres traces, une fois qu’il ait été passablement dégoûté de la civilisation et de l’hypocrisie qui y règne.
Jason Aaron nous l’évoque dans sa série pendant un épisode, mais c’est le sujet du recueil tout entier CIMMÉRIE écrit par Tim Truman. Conan y remonte au nord, et les événements vont le conduire à se remémorer les aventures de son propre grand-père, qui lui aussi avait quitté son pays difficile et impitoyable, fait l’expérience de la cité, puis était revenu chez lui pour y couler ses vieux jours. Cette tentation plane sur Conan, qui retrouve sa mère, mais aussi son premier amour, une Cimmérienne impliquée dans une querelle entre clans. La narration alterne ces retrouvailles, dessinées par Tomas Giorello, et les réminiscence du grand-père, sous les crayons de rien moins que Richard Corben. Les rencontres faites en son temps par Connacht sont la clé de la survie de Conan après son retour.
Cette narration interconnectée en deux temps fonctionne sur les mêmes codes dans CIMMÉRIE et LA VIE ET LA MORT DE CONAN, mais Truman la joue sur le mode mineur, de façon délibérée, comme une respiration entre les grandes aventures du personnage : CIMMÉRIE est le premier arc d’une nouvelle série, qui suit les 50 épisodes de celle lancée par Busiek et conclue par Truman, dans laquelle on a eu des adaptations d’histoires mythiques du personnage comme LA TOUR DE L’ELÉPHANT ou LE RENDEZ-VOUS DES BANDITS. Conan est fatigué, désabusé, et vient se ressourcer, pour retrouver la mesquinerie des querelles tribales.
Aaron, lui, met le paquet sur les enjeux, dès son titre. Il tient à présenter au lecteur de grandes étapes de la biographie de Conan mais se démarque des nouvelles de Howard en plaçant ses récits juste avant ou juste après celles-ci. Pourtant, on y retrouve le retour au pays, et un Conan qui, cette fois-ci, s’en va sauver sa grand-mère d’un mal mystérieux causé à distance par ses propres ennemis.
Deux approches d’un même concept, avec un Aaron sachant ne pas rester très longtemps, et qui dès lors brûle toutes ses cartouches d’un coup. Ses douze épisodes de Conan sont un feu d’artifice, et le retour au pays n’en est qu’une fusée. Truman, lui profite des 8 épisodes qu’il consacre à ces seules retrouvailles pour évoquer sa propre jeunesse dans les Appalaches, au milieu de gens durs et simples, et jouer avec des motifs mythologiques.
Revenons aux productions récentes. Marvel ayant décidé d’exploiter le filon, le Cimmérien est partout. Outre la série d’Aaron, CONAN a fait partie des AVENGERS (ça j’ai pas été voir, c’était un poil au-dessus de mes forces) et il existe une nouvelle série SAVAGE SWORD OF CONAN. Petite déception, c’est en couleurs, quand le vénérable magazine du même titre proposait des aventures en noir et blanc, avec notamment du John Buscema en grande forme magnifié par l’encrage d’Alfredo Alcala. Ici, pas grand-chose ne différencie ce comic book des autres. La série de Gerry Dugan et du vétéran Ron Garney est clairement moins ambitieuse que celle d’Aaron, et a du coup, d’emblée, un côté plus générique. Elle convoque d’ailleurs un gros cliché howardien, les hommes reptiles, antagonistes majeurs de KULL, dont les aventures se déroulent plusieurs siècles avant celles de Conan. Le culte maudit de ces créatures est censé avoir survécu, notamment dans la noire Stygie. L’antique Valusie, royaume de Kull, est d’ailleurs mentionnée (fun fact, le royaume mythique de Valusie, en vrai, c’est tout bêtement le nom que les Hittites donnaient à la région de Troie, Wilusa, qui a donné en grec Ilios/Ilion).
Les péripéties sont bien menées, mais si l’histoire est assez générique mais distrayante, les décors le sont aussi : toute la partie se déroulant en Stygie est un décor d’heroic fantasy de base quand ce pays maudit, dans l’œuvre d’Howard, est clairement présenté comme une version maléfique de l’Egypte, entrée en décadence longtemps auparavant. Il y avait un coup à jouer graphiquement, de ce côté-là, et ce n’a hélas pas été le cas.
Par ailleurs, si le trait assez carré de Garney convient très bien au Cimmérien, sa version est très massive, déjà burinée, quand tout donne à croire qu’il s’agit d’une aventure de jeunesse du héros, qui devrait être déjà musclé, mais pas encore musculeux, rester souple et délié, avec la démarche de félin que décrit Howard.
C’est un détail, et pas forcément facile à restituer : Conan est iconique, peut-être trop, et une certaine vision du personnage s’impose facilement à l’esprit des auteurs comme des lecteurs : celle des épisodes classiques de Marvel par Buscema, quand la longue biographie de Conan l’aura fait largement évoluer physiquement. Asrar, dans sa propre série, parvient à faire un peu ressentir cette évolution. C’est franchement bien graphiquement, hein, mais avec un peu de réflexion avant de s’y mettre, ça aurait pu être carrément somptueux. Bref, c’est très bien fait, très agréable, mais ça n’apporte rien de nouveau (ce qui n’est pas forcément simple sur un personnage comme Conan, qui fête ses 90 ans, dont 50 à être intensivement exploité en BD, au point que ses comics aient probablement 10 à 20 fois plus de lecteurs que les livres d’origine).
Pour finir, je vais revenir sur un tome de la collection Glénat consacrée au personnage. On revient ici aux adaptations pures et simples des nouvelles d’origine, confiées à chaque fois à une nouvelle équipe créative, avec des résultats très divers. Certains s’emparent du personnage iconique pour le mettre à leur sauce, quand d’autres se font plaisir avec une imagerie qu’ils traitent avec classicisme. C’est le cas de CHIMÈRES DE FER DANS LA CLARTÉ LUNAIRE, de Virginie Augustin. Si elle est capable d’une grande variété de styles, elle s’oriente ici vers quelque chose de presque totalement réaliste, dans la tradition de l’heroic fantasy à la française. L’exagération des corps y demeure limitée, la stylisation des visages aussi. Tout au plus Conan adopte-t-il un look un peu plus bestial, ou en tout cas un peu plus prognathe que celui auquel nous sommes habitués. Et force est de reconnaître que ça ne lui va pas mal.
Nous sommes ici dans les aventures de CONAN LE FLIBUSTIER, parti loin au sud, se frottant aussi bien aux princesses exotiques qu’aux marchands d’esclaves et aux pirates. Échoué sur une île déserte et maudite avec une accorde jeune femme à protéger, il lui faut survivre en se tapant avec des gorilles, des statues vivantes, et enfin des marins malintentionnés. Les ambiances tropicales et nocturnes sont superbement rendues, et on est dans une pure ambiance pulp, ce qui est quand même la base du personnage.
Nous voilà donc face à quatre visions différentes, et parfois légèrement contradictoires, d’un personnage emblématique. Toutes parviennent néanmoins à en restituer ce qui fait l’essence.
Conan est très fortement iconisé, la faute à Frazetta dans les années 60, puis à Buscema à partir des années 70, qui lui a donné sa forme « classique », à laquelle quasi tous les continuateurs reviennent peu ou prou. Buscema est à CONAN ce que Hogarth avait été à TARZAN, en un sens, et ce rapprochement n’est pas innocent : en créant Conan, Robert E. Howard s’était inscrit dans une grande tradition du récit d’aventures, qui était représentée à son époque, au plus haut degré, par les créations d’Edgar Rice Burroughs. D’où le côté sexiste et daté de ses aventures, bien sûr, aggravé par les conditions de production d’ailleurs : les textes les plus ambitieux d’Howard ne trouvaient pas toujours grâce aux yeux de son lectorat ni de son éditeur, qui avaient par exemple détesté AU DELÀ DE LA RIVIÈRE NOIRE, un texte pourtant salué par la suite comme étant l’un des sommets de la série.
On sait ce qu’on vient chercher lorsqu’on va lire un Conan. Tant que les auteurs donnent cela, le lecteur est content. Pourtant, le personnage n’est jamais aussi bon qu’en s’autorisant des petits pas de côté. C’est un équilibre délicat, mais avec sa démarche de panthère, le Cimmérien retombe toujours sur ses pieds.
BONUS LIT
Vous l’aimez votre barbare ? Retrouvez-ici l’intégralité des articles et des thématiques lui étant consacrés. Il suffira d’un click (d’un matin…) :
- Le Conan de Barry Winsor-Smith
- Le Conan de John Buscema
- Conan : Les adaptations de LA TOUR DE L’ELEPHANT
- Conan : La série chez Dark Horse Comics
- Le Conan de Brian Wood
- Conan : Quelques productions récentes – >Vous êtes ici.
- Conan la série chez Glénat : LA FILLE DU GEANT DU GEL
- Conan la série chez Glénat : LES CLOUS ROUGES
- Conan la série chez Glénat : LE PEUPLE DU CERCLE NOIR
- L’adaptation de John Milius 1
- L’adaptation de John Milius 2
- Conan : Les adaptations pourries
Illustration sonore :
J’ai lu en ligne les 5 ou 6 premiers numéros du run de Aaron et le côté grand méchant récurrent qui complote dans l’ombre ne m’a pas vraiment accroché. Vu rapidos sur FB, Bruce a apparemment bien aimé. Je retenterai peut-être.
J’ai une préférence pour le Conan sans trop d’attaches et dans une continuité floue.
J’ai lu les Savage Avengers où Conan apparaît et pour la peine, on est à fond dans le phénomène fanfic que Eddy avait évoqué dans son intro à l’artbook de Fred Steinmetz. À un moment, Doc Strange, Doc Fatalis et Conan se bastonnent contre Kulan Gath dans un temple magique. À un autre, Conan et Venom déjouent une invasion des extraterrestres Cotatis… Conan vs. Wolverine, qui c’est le plus fort ? On a droit à des pages là dessus par Deodato en début de run… À ce stade, c’est quasiment un plaisir coupable…
Question « pas de côté », je me souviens d’histoires de Savage Sword où le scénariste Larry Yakata plongeait Conan dans des ambiances/contextes japonisants et, dans mon souvenir, malgré le fait que ça puisse sonner WTF, c’était sympa. Je me les ferais bien à nouveau, un jour, histoire de voir comment je les perçois après tant d’années…
ouais, les Conan intégrés à l’univers 616, j’ai pas pu. j’ai hésité, mais reculé au dernier moment.
Depuis la rédaction du papier, j’ai récupéré les Truman qui me manquaient, d’ailleurs. Et j’aime vraiment ce qu’il fait du perso.
Avec Kulan Gath qui s’invite dans le présent de Marvel dans les X-Men ou les Avengers, la présence de Shuma-Gorath apparu dans la série Conan the Barbarian, un affrontement contre Rune et quelques caméos, l’appartenance du personnage à l’univers 616 était déjà avérée 😉
j’ai dans mes cartons le très vieux What If dans lequel Conan échange de place avec Wolverine à l’époque de Dark Phoenix…
bon, c’était rigolo…
Il y avait ce fameux « what if » où Conan tenait un flingue sur la couv’…..
D’ailleurs n’a t-on pas trouvé la methode de travail de Jason Aaron?
« PFFF…Thor, je ne sais pas quoi dire.. Tiens il y a un » what if » où Jane Foster devient Thor!…
» Conan… on a déjà tout raconter trente fois…. »
Oh mais il y a un « what if » où il débarque à notre époque: Bingo!
en fait il a une vieille collec’ et il y chope ses idées dès qu’il est en panne…
Ça fait plaisir de lire une analyse fine et pénétrante du Conan de Jason Aaron. Bourré d’a priori négatifs, je n’y ai même pas jeté un œil. Et voilà que j’apprends que c’est tout bon en 12 épisodes. Aaaargh ! Non, ne pas cliquer sur Valider votre commande. Non !!! Trop tard, je suis faible. Merci Alex.
Le Conan de Richard Corben : je remercie à son tour Tornado car suite à son article, j’ai fini par acquérir le recueil Epic Collection avec Cimmérie, et j’ai pris un grand plaisir à découvrir les hauts faits de Connacht bénéficiant de la truculence visuelle de Corben.
Deux approches d’un même concept : merci pour cette analyse comparative très éclairante.
Savage Avengers est également au-dessus de mes forces, même si Darkseid Sam de Comixity aime bien.
Les comics ont probablement 10 à 20 fois plus de lecteurs que les livres de Conan : un constat paradoxale quand on songe à la popularité déclinante des comics.
Pour avoir feuilleté le Conan de Virginie Augustin, sa personnalité graphique n’était pas assez marque pour me décider à le lire.
On sait ce qu’on vient chercher lorsqu’on va lire un Conan. Tant que les auteurs donnent cela, le lecteur est content. Pourtant, le personnage n’est jamais aussi bon qu’en s’autorisant des petits pas de côté. – 100% d’accord : j’ai tellement lu de Conan Marvel (Barry Windsor Smith, Jim Starlin, Buscema + Alcala) que je cherche une version à la fois respectueuse et personnelle. De ce point de vue, je trouve celle de Gess Extraordinaire.
Superbe conclusion avec la mise en parallèle des deux duos Tarzan & Hogarth / Conan & Buscema.
Franchement, le Conan d’Augustin est très bien, hein. J’aime vraiment cette approche graphique.
et ouais, les Conan d’Aaron, malgré leur structure un peu artificielle, remettent bien en selle le personnage.
à propos de Truman, je l’avais zinterviouvé y a quelques années :
https://nikolavitch-warzone.blogspot.com/2012/08/interview-tim-truman.html
Il faut que je le partage ici, parce que c’est over the top
j’ai rêvé que je rencontrais monsieur Nikolavitch en personne dans un magasin (impossible de se méprendre au vu des dessin de Matt! ) . Là, en véritable camelot, il me vendait un énorme le livre sur le fonctionnement mécanique des trains avec plein de schémas et me disant,
« si ça marche pour les trains, c’est que ça doit fonctionner pour les voitures! »
convaincu et le livre sous le bras nous avons ensuite partagé une praline dans un chocolatier de luxe.
Sinon Conan, c’est la vie!
HAHAHAHA. ouais, j’étais bon vendeur, quand j’étais libraire…
et sinon… qu’y a-t-il de meilleur dans la vie ?
Ah, sinon, tenez, tant qu’on y est, j’avais fait une vidéo sur Conan…
et surtout sur son slip en peau de bête :
https://youtu.be/lkzW50eSl1Y
« Ce que fait Aaron, en fait, c’est de reprendre la structure de son premier arc sur THOR »
D’après Aaron, ce début de run avec la saga de Gorr le god butcher (remaké en quelque sorte par le scénariste pour son premier arc sur Dr Strange) et les trois Thor est sous influence Conan justement.
Un bien bel article avec un angle original. Je suis toujours une bille en Conan (je n’ai toujours pas lu mon Marvel des années 70 571-72 en fait), celui avec des épisodes avec Elric, de Roy Thomas et BWS), j’ai adoré la version de LA FILLE DU GEANT DE GEL par Robin Recht et bien aimé celle par Cassegrain. Mais je ne pense pas m’offrir toute la collection Glénat. Ou alors dans longtemps je ne sais pas. Je ne connais pas Virginie Augustin mais ça a l’air chouette (le scan donne envie).
Bref, le temps va passer avant que je ne m’y mette vraiment sérieusement. Je le répète, une histoire des années 70 avec Alcala m’avait bien plu, une histoire de fantômes. Il faudrait que je creuse par là.
La BO : j’adore. Il va falloir que je la rechoppe cette BO.
y a à boire et à manger dans la collection Glénat, mais je trouve qu’il y a de fort belles choses par moments.
Belle mise en parallèle des diverses adaptations.
Quand on y songe le blog commence a collectionner une belle série d’articles « de référence » (de type plus ou moins encyclopédique) sur les diverses adaptations. La série par BWS, par Buscema, les diverses adaptations de LA TOUR DE L’ELEPHANT, la série DARK HORSE, le run de Wood, plusieurs tomes de Glénat. Il y a même le TARZAN de Buscema et les films (plusieurs articles).
Je me disais que ce serait peut-être une bonne idée de terminer chaque article dédié à Conan d’un sommaire avec un titre générique (exemple « Conan par BWS » ou « CONAN chez Dark Horse ») et le lien menant à l’article.
Bruce avait commencé à faire ça avec les X-men du genre « Vous êtes ici ». Je trouve ça excellent comme principe. Parce que du coup on a écrit plein de choses perdues dans les limbes…
Un lecteur venu lire du Conan qui trouve le sommaire des autres adaptations sera probablement intéressé par les autres articles.
Oui, j’ai adoré le Conan de Aaron, parfaite porte d’accès pour le newbie par forcément motivé pour découvrir la série via des éditions cheap en noir et blanc avec une traduction euh…
Et puis j’aime bien la couleur. Glénat j’aime bcp aussi.
Merci de lister tous les ingrédients pour écrire un bon Conan.
Sauf erreur de ma part, c’est la première fois que le personnage est écrit par une femme non?
Gail Simone en a fait dans le cadre de crossovers.
Mon histoire d’amour avec Conan s’est estompé avec le départ consécutif des auteurs emblématiques ROY THOMAS, BARRY WINDSOR SIMTH et JOHN BUSCEMA.
Le CONAN « moderne » je n’y arrive pas. J’ai pourtant beaucoup essayé. Dark Horse, Franco belge et de nouveau Marvel. Rien n’y fait.
La seule bonne surprise en tout ce temps c’est EXODUS (Une histoire silencieuse) de ESAD RIBIC.
Cela reste trop peu pour mon exigence avec ce personnage.
Heureusement que PANINI ressort les intégrales de CONAN THE BARBARIAN.
Je viens justement de commander celle de 1974.