La plus grande histoire des Xmen (God Loves, Man Kills)

Dieu Crée, l’Homme Détruit par Claremont et Anderson

Un sermon de BRUCE LIT

VO : Marvel

VF : Lug, Semic, Panini Comics

1ère publication le 03/03/14- MAJ le 04/01/20

Ce Comics est disponible chez ATTILAN COMICS 

Noir, c'est noir ! ©Panini Comics

Noir, c’est noir !
©Panini Comics

GOD LOVES, MEN KILLS est un Graphic Novel de 96 pages scénarisé par Chris Claremont et illustré par Brent Anderson paru en 1982. Publié chez Lug en 1984 puis en 1995 en Fac Similé chez Semic, puis dans les intégrales Panini, il ressort ces jours-ci en volume indépendant chez Panini.

Le révérend William Stryker lance une croisade anti-mutants et capture le Professeur X pour le manipuler. Pour le combattre, les X-Men doivent alors s’allier pour la première fois de leur histoire à leur ennemi Magnéto. Première Graphic Novel d’un Claremont à l’époque en pleine forme, God Loves représente  la quintessence d’une bonne histoire X . Équipe réduite, étude de caractère pour chaque personnage, vilains charismatiques et conflits idéologiques sur fond de haine raciale, le tout entrecoupé de l’habituel entrainement en salle des dangers et du sempiternel lavage de cerveau, marotte du grand Chris. L’album s’ouvre sur l’exécution de deux enfants qui, en plus d’être nés noirs, sont porteurs du gène X.

Face à ce crime odieux qui rappelle évidemment ceux des SS, Magneto décide de s’allier pour la première fois aux Xmen pour combattre le révérend Stryker dont l’Eglise prône ni plus ni moins que l’épuration ethnique. L’album a conservé la force émotionnelle et symbolique qu’il avait déjà à l’époque : un Russe pacifiste en pleine guerre froide, une superbe Kényane écologiste avant l’heure, un Allemand catholique au visage de démon, et l’adorable Kitty Pryde, inoubliable ado teigneuse  portant avec fierté son étoile de David sur son chemisier jaune.

 Une séquence d'ouverture inoubliable !

Une séquence d’ouverture inoubliable ! ©Marvel comics

En le relisant aujourd’hui, je trouve que c’est elle qui tient la vedette avec Magnéto et pour cause ! Claremont s’appuiera à plusieurs reprises sur les horreurs de la Solution Finale pour illustrer le sort de personnes considérées comme des rebuts génétiques par la société Américaine. Magnéto , rescapé d’Auschwitz n’a jamais paru si noble et charismatique ; Kitty , traquée , gazée , menacée de viol collectif est un modèle de décence et de courage. Une vignette est également consacrée à la belle Stevie Hunter renvoyée à son statut de noire américaine.

Pas de Super vilains ici, de sort planétaire en péril, les pouvoirs de la bande à Xavier sont inefficaces contre le populisme et la haine. C’est Cyclope qui mènera le débat final, plus imposant que jamais (Xavier en pleure d’admiration). Il est secondé par Kitty et cette réplique culte : Si je devais chosir entre votre Dieu et mon ami  Diablo, c’est mon ami que j’élirai ! Face à un scénario remarquable de concision et de question posées, il faut également saluer le travail de Brent Anderson. Wolverine n’a jamais été si inquiétant, Illyana et Kitty sont fragiles et diablement séduisantes, et le tout est incroyablement violent pour du Marvel de l’époque.

Une séquence encore violente aujourd'hui !

Charles Xavier, crucifié de corps et d’esprit  ©Marvel comics

Alors que dans les années 80 , le comics code sanctionnait la moindre effusion de san , cet album a réussi à imposer sa violence pour mieux la dénoncer: exécution d’enfants, fanatisme religieux, hystérie collective, ambiance urbaine à la John Carpenter / Walter Hill et l’inoubliable cauchemar de Xavier où tour à tour ses élèves le crucifient et le torturent de manière atroce ! Le pacifisme est pertinent : Charles Xavier, le messie des mutants est torturé à mort par une Eglise fanatique prête à le retourner contre son peuple !

En ce qui me concerne, j’ai souvent considéré God Loves comme le dernier épisode idéal de la série … Il rappelle à quel point le Comic Book, lorsqu’il ose s’attaquer aux sujets qui blessent est un médium incroyable.  Enfant les Xmen m’introduisaient au cauchemar de  la Shoah bien avant Primo Levi. Et montrait avec dignité, qu’une minorité, aussi inquiétante soit elle, avait le droit d’exister. Un sujet qui détonnait déjà dans l’Amérique de Reagan et qui revêt une résonance encore plus malsaine dans l’Amérique de Trump, son culte des armes, du puritanisme le plus dégouttant, sa violence institutionnelle, sa manipulation des masses et sa recherche du bouc émissaire.  Le récit de Claremont est si maîtrisé qu’il est possible de lire et d’apprécier cette histoire sans rien connaître des Xmen ou des Super Héros. L’inverse de la cauchemardesque continuité des X-Men qui se construira par la suite.
Un must de la série, sans doute la plus belle histoire commise par Claremont ou, tout du moins, la plus mémorable. Si vous ne deviez lire qu’une histoire des X-Men, ce serait celle-ci.

Culte !

Culte !  ©Marvel comics

56 comments

  • Bruce lit  

    Antérieur à Arme X . Et plus porté sur la parabole raciale. Les Dessins et les couleurs sont également plus accessibles comme tu peux en juger sur les scans.

  • Tornado  

    J’ai toujours la version publiée par LUG dans les années 80. Elle commence à avoir un peu de valeur !
    Quelle version avez-vous ?

    • Présence  

      Pour une version Neal Adams, je ne sais pas. J’apprécie assez le côté un peu plus prosaïque apporté par Brent Anderson, alors que Neal Adams aurait renforcé le côté dynamique et la composante action.

      J’avais une vieille version en VO, et j’ai racheté la dernière version VO, avec les pages de crayonnés de Neal Adams, une introduction de Chris Claremont de 2003, la reproduction des couvertures de toutes les éditions (par Brent Anderson, Bill Sienkiewicz, Adam Hughes), une interview de 8 pages de Claremont réalisée après la sortie du film « X-Men 2 », un texte expliquant pourquoi Neal Adams s’est retiré du projet et une interview de 4 pages de Brent Anderson qui aborde les spécificités techniques du nouveau format.

  • MatthieuM  

    Un récit historique dans tous les sens du terme puisqu’il incorpore beaucoup d’éléments de l’Histoire et se positionne comme un récit fondateur de cette série. Merci pour cette critique qui met bien en perspective ce qui se joue derrière cette histoire et ce dessin rétros mais qui reste si actuels.

  • Jyrille  

    J’ai enfin lu ce classique dont vous parlez depuis que je vous connais. C’est absolument remarquable. Alors je ne suis pas du tout fan de la narration, des dessins, des récitatifs trop appuyés, j’ai tendance à trouver que niveau émotions, cela reste souvent très lourd, sans subtilité. Mais c’est typique de l’écriture de l’époque (ou de Claremont ?).

    Par contre j’ai été soufflé par la modernité et le traitement de l’histoire. La première scène m’a traumatisé. Le personnage de second de Stryker, qui meurt à la fin, m’a également fait froid dans le dos. C’est extrêmement sombre et désespéré pour une histoire de super-héros. Il n’y a pas de méchants en costume, et je pense que c’est là que les supers sont les meilleurs : après tout, les pires ennemis de Batman et Superman ne sont pas des personnages physiquement forts, mais torturés mentalement (le Joker, Lex Luthor), tout comme Stryker ici. Claremont aborde des sujets forts comme le fanatisme de la religion et le racisme mais également d’autres que je n’aurai peut-être pas perçus étant jeune : la manipulation des médias, la dimension politique des personnages publics, l’humanisation des uniformes. De plus, il reste dans une veine très réaliste, il n’y a pas de deus ex machina. Quand Kitty est seule et poursuivie, personne ne sait où elle est. Magneto devient un allié et semble soudainement fragile et noble.

    C’est une très grande histoire, dommage que la forme soit désuète, il y a une sorte de déséquilibre entre le fond d’un côté et les dessins et les récitatifs de l’autre.

    • Matt  

      C’est un sujet sur lequel Tornado et moi n’arrivons pas à tomber d’accord^^ Pour moi le fond des histoires de Claremont éclipsent souvent la narration un peu datée, mais lui ne supporte pas.
      Je dois bien avouer que tout ce que tu dis est vrai, mais ça ne me gêne pas tant que ça. Cette histoire est superbe. Après je pense aussi que c’était une époque où les comics n’étaient pas spécialement destinés aux adultes, et ou le comics code sévissait. Je ne dis pas que ça excuse tout mais je pense qu’on peut rapprocher les comics de l’époque des blockbuster actuels : il y a un cahier des charges à respecter, une dose de violence à ne pas dépasser, des personnages à mettre en valeur. Et donc quand un blockbuster arrive à parler d’un sujet sérieux et profond, c’est une agréable surprise. Claremont le faisait bien je trouve.

      • Tornado  

        C’est vrai Matt, ce que tu dis. Mais pour le coup je suis un fervent défenseur de la saga « Dieu Crée L’Homme Détruit » et, pour le coup, la critique que vient de faire Cyrille juste au dessus me convient à la perfection : Narration balourde. mais puissance du récit qui emporte tout sur son passage.
        Ce qui est important ici, au delà de la qualité de l’histoire et des personnages, c’est le charisme du récit (et du scénariste, qui a rarement été aussi bon). Un véritable plaidoyer à la Luther King, un coup au coeur à la Schindler List.

        • Tornado  

          J’ajouterais que j’ai lu cette histoire à sa sortie, au milieu des années 80. J’étais gosse, et punaise, ça m’avait sacrément remué (la première scène, comme le relève Cyrlle, c’est quelque chose !). Je me souviens que les contours des planches étaient noirs. pour moi, ça signifiait quelque chose : On n’était pas là pour rigoler.
          Bien des années plus tard, je me souviendrais de cette expérience. Et avant Watchmen, Miracleman ou Dark Knight return, pour moi, le premier comic-book mature et sombre, c’était celui-là. Pas étonnant que, depuis, je sois sans cesse en quête de ce type de récit sombre et torturé !

  • Jyrille  

    Je suis d’accord ! Days of The Future Past a cependant l’avantage d’être dessiné par Byrne, que je trouve bien meilleur que les dessinateurs que je connais de cette époque, avec un trait très fin, très élégant, et qui n’a pas forcément d’en faire beaucoup pour donner une tonne d’informations.

  • Matt  

    les 2 épisodes Days of future past souffrent je trouve d’un traitement trop rapide dans le comics. En 2 épisodes de plus, ç’aurait été mieux. De manière globale, on racontait des histoires bien plus vite à l’époque. D’où les raccourcis pris avec les nombreux dialogues d’exposition lourds et même les bulles de pensées pour qu’on pige plus vite. Tornado dit que c’est enfantin, peut être mais moi je pense que c’est pour raconter plus vite et s’assurer que le lecteur a compris alors qu’il n’y a pas assez d’images pour nous le faire comprendre en « muet » avec des jeux de regard, des pauses narratives. C’est trop dense, presque un roman avec des images des fois. Je ne dis pas que c’est une excuse. Mais qui sait pourquoi il fallait que ce soit vite raconté. Quand c’est systématique on peut quand même se demander si tous les scénaristes étaient nuls ou s’il y avait de vraies contraintes éditoriales. Ce qui ne veut pas dire non plus qu’il FAUT aimer ces vieux comics par indulgence, etc. Non. Je dis juste ce que je pense^^

    • Tornado  

      Et bien, d’ailleurs, je n’aime pas du tout « Days of The Future Past », principalement à cause de cette rapidité que tu relèves (et de la narration datée à base de bulles de pensée mais aussi, on n’en parle pas assez souvent, de découpage à la serpe et de dialogues très puérils).
      Après, je pense que tu vois juste quand tu dis « Qui sait pourquoi il fallait que ce soit vite raconté. Quand c’est systématique on peut quand même se demander si tous les scénaristes étaient nuls ou s’il y avait de vraies contraintes éditoriales ».
      On peut considérer que ces scénaristes n’étaient pas mauvais (voir la classe de Claremont sur l’anthologie « Vignettes », où il confesse qu’enfin, on lui laissait le temps pour raconter une histoire !). Mais que, sans être Alan Moore (oui, je sais, je provoque), ils étaient plutôt bons, mais complètement bouffés par les contraintes éditoriales (et, d’ailleurs, en parlant de bouffer, il fallait qu’ils gagnent leur croûte).

      • Matt  

        C’est aussi pour ça que j’y trouve mon compte avec des histoires qui sont bonnes sur le fond mais pas top sur la forme. Bon après je l’ai déjà dit, je n’aime pas tout, hein. Il y a des histoires nulles sur le fond aussi. Et là ça passe pas du tout chez moi.
        Mais bon je comprends qu’on puisse avoir du mal. Moi ça ne me gêne pas tant que ça quand ce qui est raconté est bien. Mais bien sûr je n’irais pas dire que tout était mieux avant. Les histoires des années 2000 sont plus plaisantes à lire.

    • Bruce lit  

      @Cyrille : content que tu aies aimé.
      Pour ma part, je continue de vénérer cette histoire que je trouve moderne. Très moderne. Même si Stryker a plus de jugeotte qu’un Trump. je ne suis pas du tout d’accord sur les dessins. Relisez les histoires de Simonson, Silvestri et Portaccio et vous verrez que là, oui, c’est atroce. La séquence où les gamins se font abattre dans le jardin d’enfant reste un grand moment de BD rarement égalé.
      DOFP: remettons nous dans le contexte. Cette histoire est autocontenue et fonctionne avec ses qualités et ses défauts. Mais lorsque on lisait les Xmen dans la continuité depuis des années, cet épisode était une baffe terrible survenant à peine après la mort de Jean. Il flottait sur les Xmen une odeur de mort et désespoir que Claremont portera à son paroxisme sans en retrouver la grâce dans la saga australienne. Tout à coup, le super héroïsme avait un autre enjeu que d’arrêter les voleurs de banque et les mégalos de tout poil : survivre !
      Et je ne serai jamais assez reconnaissant à Claremont d’avoir introduit des camps de concentration dans un médium grand public des 80’s.

  • Ozymandias  

    Aujourd’hui, un tel album est plus que jamais d’actualité. C’est d’ailleurs un constat assez déplaisant à faire : nous vivons dans une société plus intolérante que jamais. Il serait facile de sombrer dans le cynisme et d’affirmer que les belles tirades qui émaillent cet album sont empreintes de naïveté, mais c’est tout le contraire. Le Mal ne trouve pas ses racines dans quelques mythes poussiéreux qui tendent à nous déresponsabiliser. Il gît en nous, ses racines enserrent nos âmes et nos coeurs. C’est donc à nous de faire tous les efforts possibles pour rendre ce monde meilleur. À ce titre, Dieu crée, l’Homme détruit est un album qui reste important, malgré l’ancienneté de sa parution. Je ne pense pas qu’il soit inutile de répéter encore et encore les mêmes leçons de tolérance. Si les préceptes de l’Eglise impliquent de blesser ou de rejeter son prochain, à quoi bon les suivre ? Si appartenir à un groupe condamne à mort ou ostracise une partie de la population, mieux vaut encore cheminer seul. Aujourd’hui, plus que jamais, la société crée des boucs émissaires, et les populistes pointent du doigt la différence. Il me semble donc important, et peu importe si le discours peu sembler naïf, de lire et relire cet album et son message de tolérance. Cela peut paraître difficile à croire au XXIe siècle, mais dans certains domaines nous n’avons guère évolué. MODE LYRIQUE OFF.

    • Bruce lit  

      Stryker avec un Trump au pouvoir est effectivement et tristement d’actualité : à une différence près : l’antisémitisme est toujours plus violent et il n’est pas sûr désormais que la déclamation d’une Kitty Pryde apparaisse désormais si légitime aux yeux de l’opinion publique.

  • Eddy Vanleffe  

    quel Prix? format franco-belge=prix franco-belge (12-15 euros?)

    • Tornado  

      Il y a controverse sur TOUS les prix Panini.
      Cela-dit s’ils continuent c’est que plein de gens achètent. Et c’est là que c’est bizarre : Y a-t-il autant de gens qui gueulent sur les prix que de gens qui achètent en silence ? Les lecteurs de comics sont-ils des schizophrènes qui promettent de ne rien acheter mais qui achètent quand même ?
      Pour ma part j’essaie de n’acheter du Paninouille qu’en occaz. Je ne fais une exception à cette règle qu’en cas d’extrême nécessité (parce que faut vite faire un cadeau par exemple).

      • Matt  

        Moi c’est pas le prix qui me dérange.
        Les prix Urban font mal au cul aussi.
        Et ils aiment bien le papier mat aussi urban. Et très épais, qui te fait des livres énormes qui bouffent toute la place dans tes étagères.

        La différence, c’est que Urban fait un meilleur boulot d’édition. Je ne dirais rien sur les prix Panini si c’était du même niveau qu’Urban niveau traduction, insertion des couvertures entre les épisodes (une promesse qui a duré quelques mois et que Panini a laissé tomber de nouveau, sauf de temps en temps…comme s’il y avait un seul mec ou 2 dans l’équipe qui faisaient ça et les autres qui s’en foutent) C’est anarchique en fait. Parfois ils font un effort, puis d’un coup t’es une édition honteuse hyper chère…

      • Matt  

        Sinon je ne suis pas schizophrène^^
        Mais je n’ai rien à prouver à quiconque, je ne « milite » pas. J’évite d’acheter neuf quand j’ai le sentiment de me faire avoir avec un bouquin de 100 pages à 25€
        Mais si je feuillette un truc de Panini chez mon libraire et que ça me semble correct (niveau qualité d’impression, nombre de pages, traducteur), je peux l’acheter oui, ça m’arrive^^
        Je n’achète plus en ligne par contre car je ne sais pas sur quelle qualité d’impression dégueu ou quel papier pourri je vais tomber.

        • Bruce lit  

          Oh, je trouve que Panini a fait de gros efforts depuis quelques années.
          Pour avoir feuilleté ce XMEN, je l’aurais acheté si je n’avais pas déjà en triple exemplaire. L’objet est très élégant. Parfois le lectorat français me semble schizo oui car les VF sont vraiment plus chouettes que les VO. N’oublions pas que Marvel fait aussi bien dans l’esbroufe en vendant 4 épisodes + 1 une antiquité dans le même volume.
          Pour ma part, la flambée des prix du livre ne me touche pas parce qu eje suis un lecteur patient : je prends tout en occaz’ et si je ne l’ai pas, ma foi, ça peut attendre, des mois, des années. Si j’achète en neuf c’est souvent exceptionnel et 35€ au lieu de 32€ n’aura pas grande différence après avoir dû banquer une fortune pour des réparations dans mon appart.

        • Matt  

          Donc tu laisses mourir les pauvres libraires en n’achetant jamais chez eux neuf^^

          Panini a fait des efforts oui…jusqu’à ce que tu tombes sur un omnibus qui se fout de toi avec zéro changement de sommaire, d’ordre des épisodes, zéro correction de traduction qui étaient pourtant mises en avant (l’ère d’apocalypse)
          En fait dès que tu crois que « ouais ils se sont cassé le cul pour un fois » t’as une grosse déception sur un autre bouquin récent tout mal foutu.
          Donc méfiance.

          • Bruce lit  

            Non, car mes libraires sont ceux qui pratiquent le neuf et l’occaz’. Et quand ils font disquaires, c’est le summum. J’ai réussi à me dégoter les 2 intégrales de Nick Fury de Steranko hier pour 35€ les 2 volumes parce que le libraire en question déménageait… Et l’intégrale du COMBAT ORDINAIRE de Larcenet pour 15€.

        • Matt  

          T’aimes bien Nick Fury toi maintenant ?…

          • Bruce lit  

            Je le hais. Mais je ne pouvais pas passer sur l’occasion de lire ce run historique qui manque à ma culture.

        • Eddy Vanleffe  

          Le run de Steranko est à la fois « patrimonial » et excellent dans son story-telling un peu comme le Spirit de Eisner…

        • Matt  

          ça j’en sais rien, mais Bruce répète tout le temps qu’il déteste ce personnage, que c’est une ordure, tout ça^^
          Ce qui n’est pas faux dans un sens…mais c’est un super espion quoi, il faut bien qu’il soit un peu un connard.

        • Matt  

          @Bruce : t’aurais voulu un chef du contre-espionnage super efficace qui se comporte comme un Peter Parker ?^^ Ce ne serait pas crédible. Il est très bien comme ça ce personnage.

          • Bruce lit  

            Nous verrons…

  • Surfer  

    Je ne comprends pas pourquoi il y a controverse avec les prix appliqués par Panini !
    96 pages pour 16 euros on est dans la moyenne de ce qui se fait en franco Belge.
    Il faut garder à l’esprit que vendre des comics est un marché de niche très difficile à rentabiliser.
    On peut s’estimer heureux que certaines maisons d’édition prennent le risque d’essayer de pérenniser dans ce marché difficile.
    Panini et urban arrêtent le Kiosque , ce n’est pas anodin.
    Un truc aussi qui me fait toujours rire c’est tout ceux qui disent qu’ils arrêtent d’acheter du neuf parce que trop cher et qu’ils n’achètent que de l’occasion. Lol
    Mais mes pauvres malheureux: sans neuf pas d’occasion. C’est mathématique !
    Moi je dis un grand merci à toutes ces maisons d’édition qui essayent, tant bien que mal, devnous offrir des lectures en VF.
    Et promis, juré je n’ai pas d’actions chez Panini.

    • Matt  

      « 96 pages pour 16 euros on est dans la moyenne de ce qui se fait en franco Belge. »

      Oui, en format 24×32 sur papier glacé.
      Faut voir la gueule du tome Panini. SI c’est petit format comics…bof bof.

      Oui c’est pour ça que je ne me moque pas de ceux qui achètent neuf. En plus ça fait vivre des libraires^^ Et il faut bien que certains s’y collent pour que le marché de l’occasion existe. Juste que moi j’évite maintenant d’acheter sans voir l’objet, sans savoir le format, la qualité d’impresion, qui a traduit, etc.
      J’ai encore récemment feuilleté une intégrale Nick Fury de Bob Harras (la dernière parue) franchement pas belle niveau qualité d’impression. Je ne sais pas si la restauration VO existait ou non, et si c’est Panini qui s’est occupé de la restauration des planches…mais c’est moche. 35€ là dedans, ça me ferait mal.
      A côté de ça, si le prochain deluxe Spider-man qui m’intéresse est bien fichu, je le prendrais neuf. Je fais du cas par cas maintenant parce que merde !

      • Surfer  

        D’accord avec toi Matt, sauf que pour la comparaison avec la BD Franco Belge, les éditeurs ne boxent pas dans la même catégorie.
        On est pas du tout dans les mêmes volumes de vente!
        Un album d’Asterix peu représenter l’équivalent de la totalité des ventes de comics sur un an.
        Je le répète le marché des comics est un marché de niche. Être compétitif est très compliqué.

        • Matt  

          C’est encore un marché de niche avec la popularité des super héros au ciné et tout ?
          Est-ce que l’argument que les films ramènent des lecteurs serait un grosse connerie par hasard ?^^

          • Surfer  

            Malheureusement, les personnes qui vont au cinéma voir les films de Super Héros, ne veulent pas forcément découvrir les comics. Ou alors très peu et en tout cas pas suffisamment pour sortir les comics de leur marché de niche.
            Ce qui est paradoxal c’est que, inversement, la plupart des lecteurs veulent voir leurs héros préférés sur grand écran.

          • Kaori  

            Les films n’apportent pas de lecteurs, non.
            Mais l’inverse est vrai parce que voir ses héros prendre vie sur grand écran a quelque chose de magique. Au contraire, faire le passage inverse, passer de l’action, l’animation, au papier glacé ne peut marcher que sur des amateurs de comics.
            C’est pour ça que je trouve vraiment dommage et totalement inutile de transformer les héros pour qu’ils collent au format ciné (Nick Fury noir, etc)…

          • Surfer  

            Lire un bouquin (même un BD) ou voir un film ne représente pas le même investissement intellectuel.
            La lecture est beaucoup plus difficile d’accès.

          • Tornado  

            Je peux être d’accord avec beaucoup de vos arguments, mais pas à propos de Panini. Ou ils sont mauvais, ou ils sont violents, mais avec eux rien n’est anodin. Je suis leur boulot depuis le début et ça a toujours été la cata. Les défendre c’est vraiment cautionner l’indéfendable.

          • Matt  

            Violents ?
            Bon parfois j’ai pas grand chose à dire sur tel ou tel deluxe, alors pas de raison non plus de dire que TOUT bouquin de chez eux est naze. Mais c’est erratique.

          • Surfer  

            @Tornado
            Je n’essaye pas de défendre Panini! Je suis réaliste.
            Tout comme toi je suis Panini depuis le début. Ils ont été les premiers à nous proposer des comics Marvel dans de belles éditions librairie. Les Marvel Best off, les Marvel Graphic Novels les Deluxe…Les collections actuelles. Difficile de ne pas trouver quelque chose d’acceptable !
            Avant eux Lug puis Semic ne proposaient pas grand chose, tout était en souple et de mauvaise qualité. ( Papier reliure…) sans parler de la censure.
            Pour info, enfant, j’ai aussi suivi Lug . J’ai gardé la quasi totalité des Stranges Spécial Stranges Titans Nova….même les premiers Numéros. Et j’ai une réelle affection pour mes vieux magazines ce qui prouve bien que je n’ai aucune gloire à dénigrer cet éditeur pour en valoriser un autre.
            Je suis d’accord, Panini a fait beaucoup d’erreurs d’édition et il en fait encore. D’autres éditeurs sont peut-être meilleurs. Mais, bien souvent, ils sont arrivés après.
            Panini à essuyé les plâtres. Et cela on ne peu pas leur retirer.
            On peut toujours faire mieux.. Les bonnes critiques font aussi avancer… Mais là, je suis désolé, critiquer pour tout ou pour rien cela devient pénible.
            SVP arrêtons de toujours cracher sur la chance que l’on a d’avoir nos comics en Vf.

          • Matt  

            Moui j’sais pas, je comprends un peu Tornado.
            Ok ils sortent les comics en VF, on est obligé d’être contents. Personne d’autre ne le fait pour Marvel. Mais bon…quelque part, quelqu’un qui te donne de la bouffe pour chien quand tu crèves de fin, tu lui dois la vie aussi. Mais tu te dis qu’il se fout un peu de toi aussi. Qu’il en profite qu’il est le seul à pouvoir te donner ce que tu as besoin. Et qu’il n’a pas besoin que ce soit très bon pour que tu le prennes…parce que personne d’autre ne te donne de la meilleure bouffe^^

            C’est un peu violent peut être, mais bon oui…c’est pas terrible ce qu’ils font. Et c’est d’autant plus agaçant quand on voit qu’ils PEUVENT faire mieux. Quelques éditions par ci par là sont soignées. Pourquoi c’est pas plus fréquent ?

          • Tornado  

            L’exemple le plus récent de leur « travail » :
            – Réédition de la Saga Du Clone :
            Ils rééditent le même contenu que les anciens omnibus, sans les épisodes manquants (c’est-à-dire un sacré paquet), sans retraduction, sans aucun bonus ni aucun rédactionnel. Et ils le fractionnent en trois tomes chacun plus chers que les deux précédents. Seule la taille des tomes a été agrandie en format deluxe.
            Ça c’est du travail de sagoin.
            – Lorsqu’ils rééditent un tome de la collection « les Intégrales », ils ne refont pas la trad (alors que tout le monde en réclame une meilleure, ça tout le monde le sait), changent juste la couverture et l’augmentent de 5 €. C’est du travail de sagoin.
            – La collection « Icons » : Soi-disant bon rapport qualité/prix : Ils rééditent de l’ancien matos publié dans d’anciennes collections et le publient dans des gros bouquins avec une impression minable sur du papier-mat. Travail de sagoin.
            – A l’inverse tu as la collection « Classic » dont le rapport prix/pages est aberrant.
            – Tu as les collections deluxe ou 100 % dont ils n’hésitent pas à fractionner certains tomes pour multiplier les ventes parce que 2 tomes se vendent plus cher qu’un seul, en comblant les trous avec des bonus sans intérêt (ou alors ils les fractionnent de manière à ce qu’aucun tome ne finisse sur la fin d’un arc pour forcer le lecteur à acheter le suivant (Urban ne fait pas ça, par exemple)).
            – Tu as ces recueils (deluxe, omnibus, 100%) avec les épisodes publiés sans transition, sans couvertures, sans chapitrage, sans N° de page. TRAVAIL DE SAGOIN.
            – Etc, etc…
            Pendant des lustres, j’ai participé aux beuglantes du facebook Panini en appuyant là où ça faisait mal et j’ai été écoeuré par certains lecteurs qui, par réflexe de twiteurs compulsifs, venaient les défendre avec des arguments du genre « c’est normal c’est une entreprise nanana », etc.
            Il faut être un peu maso pour avancer un argument comme quoi ce serait logique de se faire prendre pour des vaches à lait. Le public a le droit de râler et de défendre son beefsteak (en l’occurrence son budget lecture).
            Alors pitié, ne recommencez pas ici ! 🙂

          • Matt  

            « – Lorsqu’ils rééditent un tome de la collection « les Intégrales », ils ne refont pas la trad (alors que tout le monde en réclame une meilleure, ça tout le monde le sait), changent juste la couverture et l’augmentent de 5 €. C’est du travail de sagoin. »

            Pour être complètement honnête, ils améliorent la qualité d’impression^^ Quand le matos a été restauré en VO entre temps, ils utilisent les nouvelles planches, et donc c’est joli, sans points de trame dégueu et couleurs baveuses criardes (ça, c’est quand il s’occupent eux-mêmes de « restaurer »). Mais ouais sinon…pas de nouvelles traduction.

          • Surfer  

            « Alors pitié, ne recommencez pas ici ! »

            Je pensais que Bruce Lit était un blog on l’on pouvait s’exprimer librement !
            Mais, il n’y a pas de problème, je peux aussi passer mon chemin et ne plus revenir.
            Mes interventions valent ce qu’elles valent mais je pense qu’elles ont le mérite d’être honnêtes.
            Et, je tiens à le souligner de nouveau, je ne prends pas le parti de Panini. J’essaye tout simplement d’être compréhensif.
            Tu viens argumenter ta colère. Ok je comprends mieux sa légitimité.
            Malgré tout j’ai le droit de ne pas être d’accord avec tous les problèmes que tu soulèves et notamment sur l’effort de réédition.
            Certes il n’y a pas de nouvelle traduction, mais ils commencent a nous reproposer les livres en rupture de stock. Et ça, c’est appréciable.

            Sinon j’ai moi aussi des contre exemples à avancer:

            -Chez Urban la première édition du tome 1 de SANDMAN était catastrophique, il manquait des pages ! La solution qu’ils ont trouvé c’est d’imprimer les pages manquantes pour que l’on puisse les glisser dans le bouquin ! Assez Rock n’roll comme solution d’indemnisation. Tu ne trouves pas?

            -Soleil avait commencé à éditer Savage Sword of Conan. Résultat ils se sont arrêtés au 3eme tome. Et le pire, c’est que celui-ci comportait des planches inversées! Je te laisse imaginer ma frustration par rapport a l’arrêt de la collection et le travail de sagouin du 3eme volume.
            Panini édite aussi, de son côté, Savage Sword of Conan. Ils n’ont toujours pas arrêté et ils font un travail remarquable. Quelque part, ils peuvent aussi rendre les lecteurs heureux ( c’est mon cas).

            Tout cela pour dire que personne n’est parfait. Par contre affirmer de manière virulente et catégorique que tout ce que fait quelqu’un est mauvais. C’est quelque chose que j’ai du mal a accepter.

            Et ce sera ma dernière intervention sur ce sujet. Bon dimanche.

          • Bruce lit  

            @Surfer
            Je pensais que Bruce Lit était un blog on l’on pouvait s’exprimer librement !
            C’est le cas, n’aie crainte. En général, il arrive que ça chauffe mais tout s’arrange avec mon kit tisane : tu veux combien de sucres cher Surfer ?
            L’exemple de Tornado sur les Omnibus est hélas véridique.
            Cependant, pour modérer tout ça je dirais tout de même en me référant à l’édition NEW MUTANTS que j’ai achetée et commenté prochainement, que l’édito est de qualité, la traduction également, la maquette, les couleurs et l’impression impeccable.
            Sur le Sandman, on était sûrement au début de Urban non ? Je ne me souviens plus.

            Le ton de Tornado peut sembler virulent (en même temps le gars s’appelle pas « Mollasso ») mais il s’agit de conversations tropiques qui reviennent régulièrement depuis 7 ans sur le blog, ce qui sous-entend le « Pitié » de notre ami qui est tout sauf méprisant.
            Peace.

          • Matt  

            Eh ! Vous énervez pas les gars !

          • Matt  

            Quant à moi j’ai insisté pour que Bruce précise bien dans un de ses articles que les nouvelles intégrales X-men étaient retraduites par Nick Meylaender et un peu de Edmond Tourriol aussi.
            Bon la raison à cela c’est que la précédente traduction était du Semic, donc ils sont surement obligés, mais pour moi il est tout de même important de ne pas donner de fausses infos. Quand c’est mieux traduit, je le dis.^^

          • Bruce lit  

            Edmond Tourriol donnera une interview pas plus tard que la semaine prochaine pour le blog : quel flair Mattie !

          • Matt  

            Si je ne me trompe pas, Panini « externalise » les traductions maintenant avec le studio Makma
            Je ne sais pas trop comment ça marche et qui a les droits de quoi du coup.
            Mais bon c’est vrai que ce serait bien de retraduire les anciennes intégrales illisibles.

          • Tornado  

            @Surfer :
            Mince, j’ai encore une fois raté mon effet ! Je ne voulais pas te vexer, je m’en excuse, platement 🙁
            C’est couillon : voilà 15 piges que je poste sur Internet, et je n’ai toujours pas saisi que lorsque je poste, il y manque le ton de la voix !
            J’ai écrit mon commentaire avec le sourire et sans aucune malveillance envers toi.
            Pour moi, Panini a trop abusé avec les années et ma patience a été bousillée par Internet et les posts croisés. Mais, pfff ! c’est pas si grave, pas de quoi se disputer entant que grandes personnes, t’inquiète !!! 😀
            Sois certain que j’apprécie énormément tes commentaires même si je ne suis pas toujours d’accord avec toi. Et comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs puisque ils ne sont jamais blessants ni désagréables ???
            J’ai été maladroit, excuse moi. Je voulais juste dire ce que je pensais sans méchanceté : Pour moi Panini fait trop souvent du mauvais travail et ne mérite pas d’être défendu becs et ongles. Voilà, si j’avais simplement dit ça, peut-être aurais-je été moins désagréable ! (involontairement)

          • Surfer  

            @Bruce,
            C’est gentil pour la tisane mais, je ne prends que du café sans sucre;-).
            Et rassure toi, même un café bien serré n’arrivera pas à me faire perdre mon calme.
            Ce qui est marrant dans tout ça , c’est que jamais je n’aurais imaginé qu’un jour je puisse défendre Panini aussi ardemment.
            C’est sans doute mon côté Silver Surfer à toujours vouloir chercher le bien partout:-)
            Manifestement Tornado a une dent contre cet éditeur et, quelque part, je peux arriver à le comprendre. La passion du médium…l’amour du travail bien fait ….
            Sache que je ne lui en veut pas et que j’apprécie son travail au sein de ton équipe.
            Concernant ta question sur le volume 1 de SANDEMAN, oui il s’agissait du début d’Urban.
            J’ai d’ailleurs acheté un nouvel exemplaire dans la deuxième édition corrigée. Un mal pour un bien puisque cela m’a permis d’offrir le volume avec l’ex-libris à un ami à qui je voulais faire découvrir Gaiman.

            @Tornado
            Merci pour ton gentil message d’explication.
            Pas de problème je ne suis aucunement blessé.
            Je te lis depuis longtemps sur Amazon et plus récemment sur le blog et j’apprécie énormément tes chroniques et tes conseils de lecture. Je te consulte d’ailleurs très souvent lorsque j’hésite sur un achat.
            Bien sûr on ne peut pas toujours être sur la même longueur d’onde. Mais lorsque c’est bien argumenté je fais toujours l’effort d’essayer de comprendre. Je pars du principe que toutes les informations que l’on reçoit de quelqu’un peuvent être enrichissante à partir du moment où l’on garde son libre arbitre. C’est aussi une des valeurs que j’essaie d’inculquer à mes enfants : Écouter pour mieux comprendre. Tout le monde a quelque chose d’intéressant à dire;-)

          • Eddy Vanleffe  

            voilà une ébauche d’un article que je voulais faire avant d’arriver ici…^^

            LES SEPT PECHES CAPITAUX DE PANINI LE GRAND SATAN

            Il va de soi que le titre est ironique…

            Traductions de merde, parution librairie aléatoire, stocks épuisés à la vitesse de la lumière. Réédition sur 200 formats, Panini possède toute les tares du monde. Leur catalogue est un foutoir sans nom et retrouver une série est un casse-tête permanent.
            Cependant, il serait vraiment injuste de jeter le bébé avec l’eau du bain et j’ai voulu parler des quelques bonnes idées qu’a eu cet éditeur pour faire plaisir au fan.

            7-X-MEN REVOLUTION (comment en 14 mags concis faire le tour de la vison des mutants de Warren Ellis et de ses complices)

            6-JONAH HEX (il fallait un film ou des grosses burnes pour réussir à imposer les volumes de ce perso très secodnaires et oser le western en librairie. bien sûr c’est souple et le papier est fin mais c’est de très bonne qualité…)

            5-IRONWOLF (Un mignola inédit et totalement sous le radar de tous)

            4-DC UNIVERSE(seul strange DC digne de ce nom encore à ce jour. panorama de l’univers DC au menu stable sur plus de 60 numéros)

            3-LES TP PAS CHERS la collection select à 16 ou 18 euros pour dix douze épisodes, perso, le seul éditeur à penser aux fauchés…^^

            2-MARVEL CLASSIC, (Strange special origines rebooté. très bonne idée, très bons arcs, bonne initiative)

            1-MARVEL UNIVERSE (la mag cosmique parfait de bout en bout, une gigantesque saga sur 1 magazine…)

            bien sûr, il faut aimer le kiosque (aujourd’hui décédé) ou le souple, mais voilà c’était pour dire un peu de bien…

  • Jyrille  

    Je pense me la prendre cette réédition : je n’ai jamais eu ce tome. Je l’ai lu il y a deux ans seulement, un pote me l’avait prêté.

  • Nikolavitch  

    ça aurait été plus spectaculaire. Si Anderson s’est beaucoup inspiré du style d’Adams, il est quand même moins grandiloquent que son modèle.

  • PierreN  

    Anderson me paraît mieux convenir à la tonalité du récit dans sa forme finale. Il était déjà très bon sur Ka-Zar the Savage.

  • Surfer  

    @Matt ta comparaison avec la bouffe de chien est un peu osée! Mais bon, je vois ce que tu veux dire. Et je comprends aussi Tornado. Panini n’est pas parfait et plutôt pas très bons dans certains aspects.
    Cependant être aussi virulent dans une critique non argumentée n’est pas du tout constructif. Dire que Panini sont violents, mauvais, que rien n’est anodin chez eux, que cela a toujours été la cata et qu’ils sont indéfendables !!!!
    C’est hyper violent pour le coup là !!!!

    • Matt  

      Oui c’est un peu exagéré ma comparaison, il n’est pas question de vie ou de mort là^^
      Mais l’image est parlante je trouve. Il y a ce principe de reconnaissance envers quelqu’un…qui fait le minimum. Donc ça fausse la donne. Difficile de se sentir vraiment reconnaissant.

      Violents, j’ai pas compris ce que voulait dire Tornado. Moi tout ce que je sais, c’est que je me méfie et que je regarde maintenant précisément à quoi ressemble ce qu’ils proposent sans me jeter dessus…des fois que ça sentirait la bouffe pour chien^^

  • Bruno :)  

    Le cauchemar impliqué par le récit de Chris Claremont, fidèle représentation des dérives civiles et médiatiques des années quatre-vingt ayant permis l’installation de véritables cultes de la personnalités, est devenu on ne peut plus réaliste dans l’Amérique de Biden : y’a vraiment pas besoin d’aller chercher Trump !! J’ajouterai aussi que la démarche libertaire en réaction à cette montée en puissance du fascisme le plus ordinaire est particulièrement mise en valeur au jour d’aujourd’hui par le Judaïsme de Magneto et Sprite (culturel pour l’un et beaucoup plus anecdotique pour l’autre), à l’heure où les super-pouvoirs en place écrasent un pays tout entier dans la quasi-indifférence Occidentale (quand ce n’est pas carrément avec un soutient médiatique et économique officiel aussi enthousiaste que nauséeux).
    Cela-dit, oui : cet album concentre presque tout ce qui fait l’intérêt du concept originel des X-Men. Le pitch S.F. de la « mutation », marginalisante et ségrégationniste car facilement déshumanisante aux yeux des citoyens « normaux » (Striker et ses supporters) autant que du point de vue du mutant lui-même, tant le poids social des normes culturelles imposées (éducation officielle et tous régimes politiques confondus) pèse sur notre perception de la réalité (Anne). Aussi : l’ambivalence des alliances, si difficiles à maintenir clairement orientées tant la riposte à la menace, intangible mais bien réelle, des opinions d’une société si facilement manipulée brouille les cartes ; au point de faire douter des moyens à employer (les doutes de Xavier quant à sa démarche « pacifiste », le fanatisme psychorigide de Magneto nourrit des traumatismes de l’Histoire ou la réaction viscérale de Sprite opposés à la rigueur morale de Cyclope et de ses coéquipiers, véritables « soldats » du bien).
    Sans rien sacrifier à la vocation commerciale du médium proprement-dit dont il a la charge (sinon la quasi disparition de Cyclope, Storm et Xavier pendant presque toute l’histoire !), cette brève mais très bienvenue pause dramatique et « réaliste » au milieu des aventures d’ordinaire plus calibrées des X-Men – et bien que ces derniers aient bénéficié depuis leur relance des Seventies d’une liberté de ton souvent très bien exploitée ( refonte radicale de personnages, séparation des membres, remise en question des rôles…), permet un rappel très salutaire du rôle du Super-Héros au sein de son univers, à savoir la défense de la veuve et de l’orphelin. Et le fait même que le seul argument qui demeure valide ne puisse être exprimé autrement que par des mots et/ou une attitude de résistance idéologique en place des bastons habituelles hisse directement l’œuvre au sommet des publications du genre.
    Le dessin (et surtout la colorisation !) de Brent Anderson achève de singulariser l’album : intemporel dans sa forme désuètement classique autant que dans son propos humaniste, « God Creates, Man Destroys » demeure un incontournable pour qui désire appréhender « en profondeur » l’intérêt de ce Comic de Super-Héros si spécifique.

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